Journée de mer

Une journée sur l’estran de Primel sous le signe des algues pour les élèves de 1ère STAV de Suscinio et leurs invités Erasmus + Portugais et Italiens.

 

 

 

Temps couvert et frais en cette matinée du jeudi 16 mai sur la plage de Primel à Plougasnou, où les élèves de 1re STAV du lycée de Suscinio accompagnaient des élèves du lycée Enrico Medi de Battipaglia en Italie et ceux du lycée Lucinda Andrade à Sao Vicente au Portugal.  C’est dans le cadre d’un projet Erasmus + autour de l’Homme et la mer que tous ces jeunes ont passé une journée spéciale « algues et développement durable » sur l’estran de Primel en Plougasnou où ils se sont transformés pour l’occasion en éco -pour le webmédia associatif Eco-Bretons, accompagnés par la journaliste Marie.

 

 

 

Toute la matinée, les 1ère  élèves STAV se sont mêlés aux élèves italiens et portugais et ont  formé deux groupes, le premier a travaillé avec Virginie Antoine, une scientique de l’Agence française de la Biodiversité sur la laisse de mer, en utilisant un protocole de sciences participative. Ainsi, les lycéens devaient effectuer des mesures sur une longueur de 20m de laisse de mer, en formant des carrés de un mètre dans lesquels les élèves devaient identifier les algues et leur quantité.

 

 

 

Le deuxième groupe d’élèves était accompagné par Régine Quéva, une spécialiste des algues qui leur consacre des livres et sensibilise le public à leur connaissance et à leur consommation. Elle donne  des conseils culinaires et des recettes avec algues. Elle a ainsi souligné au cours de la visite sur l’estran qu’il faut plutôt les consommer en accompagnement (voir articles sur les algues comestibles). Régine Quéva a également indiqué que les algues sur nos côtes bretonnes sont une d’une incroyable richesse (voir articles sur les algues…).

 

 

 

 

Après un pique-nique partagé sur la plage et tandis que le ciel se dégageait de plus en plus pour laisser place à un beau soleil, Claire Gablin, artiste venue de Lannion a plongé les élèves dans son univers où les cinq sens étaient en éveil pour « se connecter » aux algues autrement ! Cela a commencé par des exercices corporels où il fallait  se mettre pieds nus, au contact du sable tiède, puis « d’onduler comme une algue dans le courant marin, le meilleur moyen pour être en communion avec la nature », selon elle. En un deuxième temps, Claire Gablin  a proposé aux élèves et à leurs enseignants de tisser des algues de couleurs et textures différentes autour de petits grillages, en s’inspirant notamment de motifs de broderies bretonnes, une belle façon de dire l’importance des liens que l’on tisse entre nous et aussi avec la nature.

 

 

Cette journée placée sous le signe de la biodiversité végétale – toutes les algues présentes sur notre estran – était aussi sous celui de la biodiversité  humaine grâce à Erasmus + : la rencontre avec les jeunes Portugais et Italiens a été à la fois riche d’enseignements et de plaisirs partagés ensemble.

 

 

 

Thomas Kerriou

 




Communiqué. Biodiversité : Urgence absolue, l’heure n’est plus aux demies-mesures

Les solutions sont connues : place à l’action

Organiser pratiquement la sortie de la dépendance aux pesticides

Supprimer les nombreuses aides publiques défavorables à la biodiversité

Protéger efficacement toutes les espèces en danger et suspendre tous les excès de prélèvements qui menacent leur viabilité

Améliorer la connaissance, la sensibilisation de tous publics, le conseil et la formation auprès des décideurs économiques

Que se passe-t-il en Bretagne ?

Apprendre avec l’origami grâce à Osa !

Si vous souhaitez participez au projet Osa, rendre-vous sur la page Kengo : https://kengo.bzh/projet/1545/apprendre-avec-lorigami

http://www.ideographik.org/lorigami-au-service-des-apprentissages/




L’idée sortie. Les 60 ans de Bretagne Vivante

Au programme :

Plus d’infos

https://www.bretagne-vivante.org/Nos-60-ans

 




Au fil de l’eau – La qualité de l’eau en Bretagne- Interview audio avec Eau et Rivières de Bretagne

Entretien avec Pauline Pennober, chargée de mission « politiques de l’eau » au sein de l’association.




Extinction Rebellion débarque à Morlaix

Une première opération d’Extinction Rebellion Morlaix, mouvement de désobéissance civile, s’est déroulée ce dimanche matin dans le centre-ville. Une action symbolique pour communiquer sur le mouvement et sensibiliser sur la montée des eaux.

En quelques dizaines de minutes, c’était bouclé. A 10h15, sur la place symbolique des Otages, la chaîne humaine du kiosque à la mairie s’est rapidement montée, sans encombre. Non violente et familiale, la première action du mouvement s’inscrit totalement dans la lignée de ses grands frères : Extinction Rebellion Angleterre, créé en octobre 2018, et Extinction Rebellion France, créé en mars 2019. Un même objectif pour les diverses antennes présentes dans une soixantaine de pays : Changer un système qui ne reconnaît pas l’ampleur de la catastrophe climatique et toujours dans le respect de chacun.

Morlaix victime du climat

La rubalise tenue fermement, les militants ne se connaissent que depuis quelques semaines. Mais tous sont d’accord pour symboliser leur mécontentement : “ Tout le monde est au courant de la situation mais rien ne change. Il y a des pétitions, des actions, plein de choses différentes mais ce n’est pas suffisant, il faut interpeller les pouvoirs publics ”, insiste un adhérent du mouvement. Cette action était d’ailleurs entièrement construite au niveau de la symbolique de la montée des eaux sur les villes côtières comme Morlaix. Déjà sensible aux importantes pluies, tous les 2-3 ans, la citée du viaduc pourrait être une victime importante de la fonte des glaces. Selon le rapport du GIEC, en 2050, la température aura augmenté de 2 voire 3 °C et le niveau des mers de plus d’un mètre dans les décennies à venir. Ce message, Extinction Rebellion Morlaix compte bien le faire passer.

Discours et silence poignants

Le but n’étant pas d’être moralisateur ou de nuir à la vie des citoyens, le choix du dimanche matin ne s’est pas fait par hasard. Mais les organisateurs ont finalement eu une petite surprise à leur arrivée : le rassemblement des véhicules anciens. Un paradoxe qui n’a finalement pas déplu. “ On est tous d’accord pour dire qu’on est d’accord avec ces idées, on sait que la planète meurt mais on a tendance à baisser les bras, mais ça fait toujours du bien de voir ce genre d’action ”, explique un collectionneur de voitures anciennes. “ On a utilisé tout l’espace de la place donc ils ont écouté tout le discours et c’était beau ”, ajoute le militant de XR. Après ce discours poignant, une minute de silence est observée, couverte par des sons de baleine. Un moment particulièrement émouvant pour beaucoup. Finalement, le mouvement a réussi son pari du jour : sensibiliser et communiquer. Un enjeu majeur pour les militants qui comptent bien développer le mouvement et enchaîner les actions. Morlaix est pour le moment la première antenne bretonne à réaliser une action mais d’autres groupes locaux devraient apparaître dans quelques temps.