Laurenan (22) revitalise son centre-bourg avec ses habitants

Le
Réseau Bruded, qui regroupe 170 communes et intercommunalités de la
Bretagne historique qui s’engagent dans des actions de développement
durable et solidaire, a démarré son neuvième cycle de visites à
destinations d’élus et de candidats aux futures municipales.
Première étape à Laurenan (22), à la découverte de la démarche
de revitalisation de centre bourg qui se consrtuit avec les
habitants.


en 2005, le réseau Bruded compte aujourd’hui 170 communes et
intercommunalités, en Morbihan, Finistère, Côtes-d’Armor,
Ille-Et-Vilaine et Loire-Atlantique. C’est un espace « Où les
élus parlent aux élus », qui échangent leurs expérience
autour des transitions et du développement durable. Chaque année,
un cycle de visites est organisé par le réseau. Pour 2019, neuf
visites sont ainsi prévues, à la découverte de communes qui ont
porté des projets globaux pour leur centre bourg,

La
première visite s’est déroulée la semaine dernière, à Laurenan,
petite commune de 750 habitants, dans les Côtes-d’Armor, non loin de
Loudéac. Une commune petite en taille mais qui ne manque pas de
dynamisme. Ici, la revitalisation du centre-bourg est un projet
global, et qui ne date pas d’hier. Les habitants avaient déjà été
sollicités lors de l’élaboration du PLU (Plan Local d’Urbanisme),
avec notamment des ateliers de réflexion., et des études
spécifiques sur la reviltalisation. « Tout ceci nous a amené
à faire un diagnostic sur la commune, à avoir des regards sur
l’économie, la construction, le développement durable »,
explique Valérie Poilâne-Tabart, maire de Laurenan, et par ailleurs
vice-présidente de Bruded.. Une feuille de route globale et
stratégique pour le bourg a ainsi mûri, et la commune de Laurenan a
présenté un dossier à l’appel à projets régional « Dynamisme
des bourgs » en 2017.

Elle
a été retenue et va ainsi bénéficier d’une enveloppe de 424 000
euros pour mener six projets. La rénovation avec isolation paille
par l’extérieur de la salle des fêtes et la transformation de
l’ancienne poste en logement social sont notamment prévs pour les
mois ou années à venir. Des actions sont d’ores et déjà en
cours : un ancien café a été transformé en commerce-lieu de
rencontre, avec ouverture d’un dépôt de pain géré par une
quarantaine d’habitants bénévoles, et qui est destiné à devenir
un bar-épicerie associatif.

Le commerce-lieu de rencontre, qui fait déjà dépôt de pain, et sera bientôt un café-épicerie.

Autre projet qui a démarré : l’aménagement d’une place en centre-bourg, avec une fresque peinte par les habitants sur la chaussée.

La fresque réalisée avec des habitants

Des
habitants, qui, justement, sont au cœur de la démarche de
revitalisation du bourg. Un comité de pilotage, regroupant élus,
une quarantaine d’habitants, et partenaires, se retrouve cinq fois
dans l’année, et un groupe de travail est dédié à chaque
opération menée. L’Agence Territoires et Mouvement, via
l’architecte-urbaniste Sylvain Coquerel, appuie la démarche. « Nous
avons défini un cadre précis, une feuille de route, ce qui permet
de mobiliser davantage et plus efficacement », estime Valerie
Poilâne-Tabart. Anciens et nouveaux habitants, toutes générations
confondues, participent ainsi aux projets, le tout avec une volonté
de rendre le bourg plus attractif. Même si il y a toujours des
habitants qui «sont plus rassurés quand les choses ne bougent pas»
admet Valérie Poiläne-Tabart, et qui de ce fait sont moins enclins
à participer à une démarche de gouvernance partagée.

De
quoi en tout cas donner des idées pour les élus et candidats aux
municipales de 2020, qui auront l’occasion de découvrir d’autres
expériences tout au long du cycle de visites de Bruded, qui se
poursuivra jusqu’au 10 juillet.

Pour
en savoir plus sur le cycle de visites :
https://www.bruded.fr/cycle_regional_2019/




360 Possibles, « Au naturel » du 12 au 14 juin 2019 à Rennes

Les temps changent, le travail aussi ! 3 jours pour découvrir et pratiquer les nouvelles formes de management en phase avec les humains et leur environnement.

360
Possibles avec une 6ème édition « Au naturel » a débuté
aujourd’hui et continue jusqu’à ce vendredi au Parc du Thabor à
Rennes.

Design thinking, créativité, intelligence collective et nouvelles formes d’organisation & de collaboration : 360 possibles est l’événement phare qui repense les pratiques du monde du travail et les impacts des organisations.

Imaginés et organisés par Bretagne Développement Innovation (Agence de développement économique de la Région Bretagne), 360 Possibles aide les entreprises à soutenir leurs dynamiques d’innovation managériale et accélérer leur développement grâce à divers ateliers, conférences et retours d’expériences.

Au Kiosque Breizh Cop, des conférences et tables rondes seront animées autour des acteurs de la transition écologique et des initiatives dans le domaine en Bretagne.

Plusieurs comptes-rendus des conférences proposées par 360 Possibles seront publiées prochainement sur notre site.

Pour plus d’information: http://360possibles.bzh/

Tarif: 50€ par jour; gratuit pour les étudiants et les personnes en recherche d’Emploi




Devenir plus écolo grâce à une application ? C’est possible avec WAG

WAG, mais qu’est ce que c’est encore que cet acronyme ? WAG, pour We Act for Good, est une application lancée par l’ONG WWF (World Wide Fund for Nature), en partenariat avec l’ADEME (l’Agence pour la maîtrise de l’environnement), La Poste et la Maif. Le concept est assez simple, et en même temps assez poussé : agir au quotidien pour la planète. 

L’application WAG met le citoyen au cœur de l’action. Par des gestes simples, chacun peut changer son quotidien pour être plus responsable et limiter le réchauffement climatique.

On le sait, si l’on ne fait rien, si l’on ne change aucune de nos mauvaises habitudes, la température de la planète ne cessera d’augmenter considérablement. La WWF a donc eu la bonne idée de placer le citoyen au centre de l’action pour inverser la tendance. Le but de cette application n’est pas de culpabiliser l’utilisateur en pointant le doigt sur ce qui ne va pas, mais, au contraire, d’appuyer sur les bonnes actions, d’encourager chacun à faire des efforts, même les plus petits.

C’est pourquoi les gestes écologiques sont présentés sous forme de défis, dans plusieurs catégories : « Bien manger », « Vers le Zéro Déchet », « Se déplacer », « Optimiser l’énergie », « Do It Yourself » et « Spécial Noël ». Chacune de ces catégories contient des sous-catégories. Par exemple, pour celle du « Bien Manger », on retrouvera « Manger local », « Choisir les bons produits », « Le gaspi c’est fini », « En cuisine », « Consommer moins et mieux choisir sa viande », « Les conseils au restaurant », « Manger de saison ».

Une application ludique… et pratique

Le « but du jeu » est donc de choisir des défis à réaliser, ou de cocher ceux déjà fait. En fonction de cela, l’utilisateur reçoit un certain nombre de points, qui lui permettent de gravir des niveaux. Des badges sont également décernés. Pour aider le citoyen à réaliser les défis, des astuces, des conseils et des tutoriels sont mis en ligne. Afin que l’utilisateur n’agisse pas sans en comprendre l’intérêt, une explication est présente.

Sur l’application, la catégorie « Événements » est alimentée par les utilisateurs. « Atelier DIY », « Atelier couture zéro-déchet », « Café citoyen », « Clean Walk », « Repair Café », autant de bonnes raisons de se réunir pour agir ensemble.

Et c’est cela également qui fait la force de l’application, c’est le collectif. Bien que chacun soit derrière son smartphone, WAG permet de ne pas se sentir seul à vouloir changer les choses. Lorsque l’utilisateur choisit de relever un défi, l’application indique combien de personne le fait également.

Participative, l’application permet à tout un chacun d’ajouter un tuto ou des bonnes adresses, vérifiés ensuite par des bénévoles à la WWF. Une carte interactive est enrichie grâce aux utilisateurs. Elle recense les lieux éco-responsables, comme des épiceries vrac ou des restaurants biologiques.

Ce qui fait revenir l’utilisateur chaque jour ?

Les différents niveaux donnent envie de s’améliorer au fur et à mesure et de cumuler de plus en plus de points. Bien loin d’être dans la culpabilisation, l’application est ludique, et les gestes peuvent être simples, comme difficiles. Les novices en la matière pourront donc y trouver leur compte, tout comme les experts. Chaque jour, à 12h45, l’application propose un quizz sur divers sujets, comme « Qu’est-ce qu’un objet DIY ? ». Ensuite, l’utilisateur peut aller encore plus loin grâce aux explications et tutos mis à sa disposition.




Algues Au Rythme, le festival qui fait bouger les choses !

Ce week-end, du 7 au 9 juin, le festival Algues Au Rythme ouvre ses portes à Arradon dans le pays Vannetais.

Crédit: Ismahein Marzougui

Après
17 ans d’existence, le festival Algues Au Rythme est bien décidé
à faire vivre la musique de manière plus éco-responsable. Ce
festival, qui fonctionne de manière 100 % bénévole allie
musique actuelle, musique du monde et art de rue.

En
plus de sa programmation musicale engagée, le festival souhaite
limiter son impact sur l’environnement en mettant en place des
actions de développement durable importantes. Des initiatives qui se
sont développées au fil des éditions depuis la création du
festival en 2002. Au festival Algues Au Rythme, l’approvisionnement
des produits en circuit court est privilégié par l’achat de
produits locaux, souvent biologiques, revendu pendant les trois jours
de festival : jus de pomme et cidre bio provenant de la Cidrerie
du Golfe à Arradon, bière Coreff basée à Carhaix-Plouguer, glaces
produites à Elven par Le verger perdu, et pour les courses plus
importantes, le Super U d’Arradon. Tout est pensé pour limiter son
impact, du compostage des déchets végétaux à l’intérieur du
site au tri rigoureux des déchets en passant par le système de
toilettes sèches. Sur place, les festivaliers sont invités à
limiter leur impact en ramenant leur propre gobelet réutilisable et
en se rendant au festival de préférence en covoiturage ou en
transports doux.

Pour renforcer ses engagements, le festival a signé en 2009 la charte des festivals engagées pour le développement durable et solidaire en Bretagne. Tous les mois, des ateliers et animations sont proposés en amont du festival comme récemment avec des concerts pour les personnes âgées en EHPAD. En plus de limiter son impact sur l’environnement, le festival souhaite s’ouvrir à tous, aussi bien aux jeunes, aux familles, aux personnes âgées, aux personnes à mobilité réduite et aux minimas sociaux. La journée du samedi 8 juin est donc gratuite pour les moins de 14 ans et les tarifs de la journée sont adaptés aux minimas sociaux sous présence de justificatifs. Une participation libre et consciente selon ses moyens sera demandé pour l’accès au festival le dimanche 9 juin. Des animations et des ateliers auront lieux ce jour là.

Au programme pour l’édition 2019 du festival Algues Au Rythme:

Crédit: Ismahein Marzougui



[Défi Familles Zéro Déchet] Atelier shampoing chez les Jeannettes à Morlaix

Le 23 mai, les participants au Défi Familles Zéro Déchet avaient rendez-vous chez les Jeannettes, l’épicerie de vente en vrac de Morlaix, afin d’apprendre à réaliser un shampoing solide avec Claire, de My Little Pineapple, coach en nutrition et animatrice d’ateliers.

Au programme de l’atelier du jour : fabriquer soi-même un shampoing solide et « zéro déchet », adapté à son cuir chevelu. C’est Claire, coach en nutrition et animatrice d’ateliers, qui guide les participants réunis à l’épicerie des Jeannettes.

Avant
de passer à la préparation, il faut d’abord sélectionner les
poudres, huiles végétales et huiles essentielles qu’on veut
utiliser, suivant l’effet qu’on veut obtenir et les caractéristiques
des cheveux. On peut ainsi utiliser de la poudre d’ortie piquante si
on a les cheveux ternes, fatigués, dévitalisés, et gras ou mous,
la poudre d’argile verte pour les cheveux normaux à gras, ou encore
par exemple la poudre d’amla pour tous types de cheveux, et qui
permet de stimuler la pousse.

Du
côté des huiles végétales, on peut choisir de l’huile végétale
de coco qui nourrit et fait briller, de l’huile de chanvre pour les
cheveux secs et crépus, de l’huile végétale d’avocat qui nourrit
et stimule la repousse sur les cheveux secs et ternes, du beurre de
karité pour les cheveux secs et/ou abimés, ou encore de l’huile de
jojoba qui convient à tous.

En
complément, on peut ajouter quelques gouttes d’huiles essentielles :
pour une action antipelliculaire, on préfera le tea tree, le
palmarosa ou le génévrier, pour les démangeaisons, la lavade, pour
les cheveux gras le Petit Grain Bigarade, et pour les cheveux secs,
l’orange douce ou l’ylang-ylang.

Attention
à l’utilisation des huiles essentielles : leur usage est
déconseillé pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 6
ans.

Préparation :

La base du shampoing solide est le SCI, ce fameux tensio-actif dérivé de l’huile de coco, qui produit une mousse riche et crémeuse.

-On
va mélanger 30 grammes de SCI dans une petite quantité d’eau et le
faire chauffer au bain-marie. Ne pas hésiter à l’écraser si il ne
fond pas correctement.

-Une
fois bien ramolli, on le mélange avec 10 grammes de l’huile végétale
qu’on a choisi, et avec 10 grammes de poudre au choix.

-On
rajoute ensuite 5 gouttes d’huiles essentielles

-On
verse le tout dans un moule (on peut utiliser des moules à gateaux
individuels ou des moules à glaçons)

-On
laisse sécher quelques jours et c’est prêt !

Pour
l’utiliser, on frotte le shampooing solide directement sur les
cheveux mouillés, puis on répartit en massant le cuir chevelu,
avant de bien rincer.

Pour découvrir les ateliers Eco-Responsables et apprendre à fabriquer soi-mêmes des produits cosmétiques et produits d’entretien de la maison, direction le site de My Little Pineapple : www.mylittlepineapple.com




Trophées du Développement Durable bretons : cinq initiatives récompensées

Cette
année encore, Les Trophées Bretons du Développement Durable ont
récompensés cinq initiatives bretonnes en matière de développement
durable et solidaire. Pour cette treizième édition, ils ont été
remis à Saint-Brieuc, à l’occasion de la semaine dédiée à la
Breizh Cop.

« Encourager
et valoriser les bonnes pratiques ». Tel est l’objectif des
Trophées bretons du Développement Durable, remis tous les ans
depuis 2005 à l’initiative de l’Etat, l’Ademe et de la Région
Bretagne. Cette année, 117 candidatures ont été déposés, dans
quatre catégories : association, entreprise, acteurs publics,
établissements d’enseignement. Le jury a sélectionné un gagnant
dans chaque catégorie, en prenant en compte plusieurs critères :
économique, environnemental, social et qualité démocratique. Le
jury a également décerné un prix « Ensemble », pour
les projets les plus collaboratifs. Pour la deuxième fois,
l’événement était labellisé « Breizh Cop ».

Les lauréats de l’édition 2019 sont :

  • Catégorie « Etablissements scolaires » : Collège du Val d’Elorn, Sizun (29), pour leurs actions en faveur de la biodiversité.

Les 30 Eco-Délégués du collège ont mené plusieurs actions : création d’un poulailler abritant 2 poules afin de sensibiliser leurs camarades à la réduction des déchets, mise en place d’un système d’éco-paturages avec trois brebis d’Ouessant qui circulent librement dans le parc du Collège.

L’établissement a été également labellisé « Refuge LPO » : des nichoirs ont été installés, permettant aux élèves de suivre au près l’évolution des nids et des population, sur le compte « Oiseaux des jardins » du collège.

  • Catégorie « Entreprises » : Grain de Sail à Morlaix, pour la construction de son premier voilier cargo

L’entreprise
Grain de Sail a été crée il y a 9 ans par trois associés.
Objectif : Coupler une activité de transformation et de
commercialisation de café et de chocolat, à un armement maritime
décarboné, grâce à un voilier cargo.

Le voilier doit être livré en novembre 2019, afin de partir dès mars 2020 de Morlaix pour effectuer sa première boucle Morlaix-New-York, avec exportation de vin bio français à l’aller, et escale dans les caraïbes au retour pour y charger du café vert et du cacao pour les acheminer jusqu’à Morlaix où l’entreprise, qui travaille également avec un Esat, les transformera.

  • Catégorie « Acteur Public » : Mairie de Saint-Sulpice-La-Forêt, pour son « Smart village »

La commune de 1500 habitants expérimente depuis plus de 3 ans l’utilisation de capteurs sans fils et de réseau basse consommation (Lora), qui lui permettent de collecter en temps réel la consommation énergétique de six batiments communaux. Grâce à ces données, la commune a réalisé plus de 20% d’économies sur sa facture énergétique en 3 ans.

  • Catégorie « Association » : L’Elfe (Epicerie Locale Favorisant l’Entraide )

L’association a été créée en mars 2018 par deux travailleurs sociaux, partant du constat du vieillissement de la population en milieu rural, de la disparition des commerces et d’un manque d’informations qui peut toucher et pénaliser certains habitants. Leur idée : la création de l’Elfe, une épicerie solidaire et itinérante. Chaque semaine, ils sillonnent les places et les marchés de 11 communes du Morbihan et d’Ille-Et-Vilaine, et proposent aux habitants des produits alimentaires locaux, de qualité et variés, à des prix modulés selon la capacité financière du foyer.

  • Catégorie « Ensemble » : La recyclerie et tiers-lieux « L’Effet Papillon » à Baud (56)

L’Effet Papillon est basé à Baud dans le Morbihan. Il comprend une recyclerie, un magasin solidaire, et dispose également d’un « tiers-lieux » avec 300m2 d’espaces de travail partagé, un espace enfant, une bibliothèque et une cantine numérique.