Cohérence recrute un.e chargé.e de mission « porc durable »

Missions :

  • Animer
    et coordonner les groupes d’éleveurs de Porc sur paille
  • Conseils,
    échanges et visites d’exploitation porcines sur les bassins
    versants,
  • Contribution
    au développement de la commercialisation de la filière « Porc
    Authentique » auprès des bouchers du Pays de Morlaix
    www.porc-authentique.com

Profil :

  • Bac
    + 4/5 minimum – formation agricole
  • Sens
    de la communication et de la pédagogie
  • Bonne
    connaissance de l’Agriculture Durable et si possible des
    techniques d’élevages de porc sur litière.
  • Expérience
    et/ou connaissance du fonctionnement des bassins versants et des
    structures syndicales d’animation des bassins versants.
     

Conditions :

CDD
de 3 mois à partir du 15 septembre 2019

Poste
basé à Plérin (22) – Rémunération : 2000 € brut

Candidature
(CV + lettre de motivation en version numérique) a adressé à
contact@reseau-coherence.org
avant le 8 septembre 2019

Renseignement :
06.73.21.06.66




“Sinon” une nouvelle marque propose des alternatives aux maillots et planches de surf

Il
y a les planches de surf et les maillots de bain fabriqués à base
de pétrole… “Sinon”, il y a aussi la nouvelle marque qui
propose des produits plus naturels aux consommateurs. Deux jeunes
entrepreneurs se sont lancés dans la fabrication made in France.

Tout
près des marais salants de Guérande, se cache un atelier pas comme
les autres. Maillots de bain en tissus recyclés et planches de surf
en bois, Joy Camaret et Victor Courcier proposent des alternatives
aux indispensables de la plage. Camarades de classe au lycée, Joy et
Victor se retrouvent après leurs études. Ils se lancent en mai 2018
: “C’était une idée de Joy et j’ai décidé de la suivre”.
De A à Z, ils imaginent leur marque. Lignes épurés sur les
planches et maillots de bain minimalistes, légèrement ajourés…
Leurs produits restent simples, au plus près de leurs engagements.

Maillots recyclés

Tout
est parti de l’agacement des modes de production peu respectueux de
l’environnement. Après des études de stylisme, Joy passe par
plusieurs entreprises : “J’ai longtemps travaillé pour des
marques de lingerie haute gamme. Au prix où ils vendent leurs
pièces, il n’y a aucun effort pour trouver des tissus alternatifs
ou même correctement traiter les employés”, explique la
créatrice. Pour répondre aux engagements de “Sinon”, Joy
travaille avec différents tissus recyclés ou bio-sourcés. Ses
matériaux viennent principalement de France, d’Allemagne ou
d’Italie. Les tissus non recyclés sont produits à partir d’huile
de Ricin. Ce liquide remplace le pétrole et engendre une
consommation de CO2 de -25%. Ces fournisseurs sont encore peu
nombreux, Joy les expose donc fièrement sur le site
internet

: “C’est important que les clients puissent avoir un regard sur la
production. Et je ne veux pas les garder pour moi, ça ne doit pas
être un secret, au contraire ”, explique la styliste. Se
développer, ou remettre au goût du jour, comme les planches en bois
de Victor : “On oublie que ça existe et pourtant je travaille avec
des vieux outils, c’est pour dire !”

Planches en bois

Après
des études de beaux arts puis de charpente maritime, lui aussi est
dégoûté par les techniques de fabrication à la chaîne : “Sur
les chantiers, on pouvait atteindre 90% de pertes de bois, c’est
énorme. Ici, j’essaye de ne pas dépasser les 35%”. Ce jeune
artisan confectionne 70% de ses planches avec du bois Breton qu’il
récupère dans un périmètre de 200 km maximum. Les autres sont
fabriquées en époxy : un matériau plus léger. “Cela permet d’en
avoir pour les débutants et les plus aguerris mais aussi de jouer
avec des prix plus ou moins importants”, explique Victor. L’atelier
lui aussi est respectueux de l’environnement. Pour subvenir aux
besoins du bâtiment, le propriétaire a installé 100 m2
de panneaux solaires recyclés.

Le prix du made in France

Améthyste, khôl, argile, quartz, argile ou mine, les coloris de Joy se retrouvent sur ses maillots toutes morphologies. La jeune femme a développé elle-même ses modèles : “J’ai choisi de prendre du tissu blanc et de le teindre avec mes couleurs chez un teinturier”. Victor, lui, peut avoir des réparations, des commandes mais essaye également de faire une moitié de son travail en création : “Même dans une commande très précise et sur mesure, je mets une petite touche personnelle pour rappeler mon style et la marque”. Autour de 500 euros une planche époxy, 750 la planche en bois, des bas de maillots à 30-45 euros et des hauts entre 60 et 70 ; les deux artisans visent un public bien particulier : “Il est très difficile de produire bien et de vendre peu cher pour convenir à tout le monde”, expliquent les associés. Le parti pris est là, il ne reste plus qu’à convaincre.




J’apprends à faire mes citrons confits maison !

Envie de donner un peu plus de pep’s à tous vos plats salés ? Grâce au processus de lactofermentation, réaliser des citrons confits devient simple et accessible à tous. Pour ce faire, quatre ingrédients suffisent : de l’eau, du sel et bien sûr… des citrons.

Ce qu’il nous faut pour cette recette:

5 citrons issus de l’agriculture biologique

Puisque la peau se mange dans cette recette de citrons confits au sel, on choisira ici des citrons issus de l’agriculture biologique

recette citron sel

3 cuillère à café bombées de gros sel marin

Attention au fluor et aux additifs se trouvant dans bon nombre de sel de supermarché! Ceux-ci peuvent troubler la bonne conservation des bocaux.

citron confit eau

700 ml d’eau

Une eau avec un taux trop élevé de chlore peut nuire à la conservation des bocaux. Si cela est le cas, il faudra préalablement ébouillanter l’eau puis la laisser refroidir (voir étape 1 de la recette)

Un bocal hermétique d’une contenance de 1,5 Litres

Pour une conservation optimale, ce bocal doit être préalablement stérilisé dans de l’eau bouillante pendant 10 minutes.

recette citron lactofermentation

Votre casserole préféré

Il faudra qu’elle puisse contenir au moins 1L d’eau

Les différentes étapes de préparation


Étape 1: Dans une casserole, porter l’eau à ébullition, y ajouter le sel puis laisser refroidir le contenu jusqu’à atteindre la température ambiante

Étape 2: bien laver les citrons puis les faire sécher sur un linge sec

citrons confits séchage

Étape 3: Enlever les pédoncules de chaque citron à l’aide d’un couteau

Étape 4: Couper chaque citron en deux parties puis chacune des deux parties en huit tranches fines

Étape 4 : Mettre les citrons dans le bocal et les couvrir du mélange d’eau et de sel. Laisser 2cm de libre dans le bocal au dessus de la préparation car la fermentation va produire du gaz et un peu de chaleur

La conserve est
prête !

Il n’y a plus qu’à laisser pendant 3 semaines la préparation à température ambiante (entre 18 et 25 degrés). Il est possible de laisser la préparation au réfrigérateur au bout d’une semaine, mais cela n’est pas nécessaire. Au bout de trois semaines, la conserve est prête à être consommée et les citrons sont savoureux !

A mettre dans les salades composées, les taboulés, les vinaigrette etc.

Conseils de conservation

  • Dès ouverture du bocal il faudra le converser au réfrigérateur. Il pourra ainsi être conservé des mois durant.
  • Il faudra toujours prélevé le citron avec un ustensile propre et ne jamais remettre dans le bocal un aliment qui a été enlevé.

Bonus

Pour connaître tout les bienfaits ainsi qu’en savoir plus sur ce qu’est le processus de lactofermentation, nous vous invitons à cliquer ici et découvrir notre article sur le thème des conserves lactofermentés.

Bon appétit !

Et n’oubliez pas de soutenir notre Web-Media !

© Images de l’association ‘ Eco-Bretons.




Vendredi 28 juin, opération « Light off » organisée par Extinction Rebellion 22

Plusieurs membres d’Extinction Rebellion 22 ont mené une action non violente « Light Off » jeudi 27 juin à 2 heures du matin dans la zone commerciale de Langueux et le centre-ville de Saint-Brieuc. Munis de perches, ils ont éteint les éclairages extérieurs de 33 boutiques et collé une note d’information sur les vitrines pour sensibiliser les commerçants et les inciter à respecter la loi.

L’éclairage
artificiel est une source de perturbation pour la biodiversité
(modification du système proie/prédateur, perturbation des cycles
de reproduction, des migrations…) et représente un gaspillage
énergétique considérable.

L’article
L.583-1 du code de l’environnement du 12 juillet 2010 ainsi que
l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la réduction des
nuisances lumineuses prescrivent l’extinction des éclairages
artificiels la nuit entre 1 heure et 7 heures du matin.

Des
opérations  » Light off « ont également été organisées
en juin et juillet dans les villes de Lamballe, Dinan et Lannion.
D’autres actions de ce type auront lieu dans les Côtes d’Armor
dans les mois à venir pour que tous les commerces prennent
conscience de l’enjeu et fassent la démarche d’éteindre par eux
même leurs éclairages artificiels la nuit.

En
Bretagne, en France, et partout dans le monde, la mobilisation doit
se poursuivre et croître, pour aboutir à une prise de conscience
massive et à la mise en œuvre de la transformation formidable qui
s’impose pour défendre le vivant. Nous invitons chaque être
humain à se joindre à nous, à entrer en rébellion, pour ne plus
se contenter de regarder brûler notre maison.

Contexte :

Lancé le 31 octobre 2018 à Londres, Extinction Rebellion est désormais présent dans une cinquantaine de pays.

Extinction Rebellion France (abrégé XR France) est la branche française du mouvement international. XR France a commencé à s’organiser à partir de novembre 2018 et est officiellement entré en rébellion le 24 mars 2019. Elle a organisé depuis plusieurs actions de désobéissance civile. Extinction Rebellion s’appuie sur dix principes, qui incluent : l’action non violente, le respect des individus et une participation équitable, l’autonomie et la décentralisation pour une mobilisation de masse organisée, la construction d’une culture régénératrice favorisant la résilience.

Extinction Rebellion 22 est née le 11 mai 2019 à Saint-Brieuc. Des groupes de citoyens se forment actuellement dans plusieurs villes et villages des Côtes d’Armor pour porter la rébellion.

Les revendications :


1. La reconnaissance de la gravité et de l’urgence des crises écologiques actuelles et une communication honnête sur le sujet ;

2. La réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2025, grâce à une réduction de la consommation et une descente énergétique planifiée ;

3. L’arrêt immédiat de la destruction des écosystèmes océaniques et terrestres, à l’origine d’une extinction massive du monde vivant ;La création d’une assemblée citoyenne chargée de décider des mesures à mettre en place pour atteindre ces objectifs et garante d’une transition juste et équitable.

4. La création d’une assemblée citoyenne chargée de décider des mesures à mettre en place pour atteindre ces objectifs et garante d’une transition juste et équitable.

Pour en savoir plus

– Sur XR France :
https://extinctionrebellion.fr
; https://www.facebook.com/xrfrance/

Sur XR Bretagne : https://www.facebook.com/xrbretagne/

Pour visionner la vidéo du Light Off :
https://www.facebook.com/leCanardRefractaire

Sur l’article L.583-1 du Code de l’environnement :
https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000022496023&idSectionTA=LEGISCTA000022496025&cidTexte=LEGITEXT000006074220&dateTexte=20190704

Sur l’arrêté du 27 décembre 2018 relatif à la prévention, à
la réduction et à la limitation des nuisances lumineuses :
https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2018/12/27/TREP1831126A/jo/texte

Créons les
conditions d’un monde habitable pour les générations futures et
toutes les espèces vivantes.




Action symbolique lors du rassemblement contre les marées vertes Jeudi 25 juillet, plage du Valais à Saint-Brieuc

A
l’appel de l’association ‘Halte aux marées vertes’, les
rebelles d’Extinction Rebellion des Côtes d’Armor se sont
mobilisés lors du rassemblement du 25 juillet à 16 heures plage du
Valais avec une action symbolique et non-violente. En incarnant les
différents acteurs du territoire impliqués ou impactés par ces
marées d’algues vertes (le politique, l’agro-industriel,
l’ouvrier ramasseur d’algues, le touriste, le pêcheur breton),
l’objectif était de sensibiliser le grand public à cette
problématique mais surtout d’exiger la vérité de la part des
élus ainsi que des actions immédiates et concrètes.

Au-delà
de leur aspect inesthétique et de leur odeur nauséabonde, la
toxicité des algues vertes sur les humains, les animaux et les
écosystèmes marins n’est aujourd’hui plus à démontrer, avec
des conséquences irréversibles pouvant aller jusqu’à la mort.
Voilà presque 50 ans qu’elles empoissonnent et défigurent notre
littoral et nous savons que le réchauffement climatique en cours ne
fera qu’accentuer ce phénomène.

La
situation catastrophique actuelle montre que le plan gouvernemental
de lutte contre les algues vertes, lancé pour la première fois en
2010, est un échec. Ce plan doit être plus ambitieux ! Il doit
surtout être généralisé et rendu obligatoire pour les
agriculteurs, et non plus sur la base du volontariat comme c’est le
cas aujourd’hui. Une profonde remise en cause du modèle agricole
actuel s’impose, impulsée par les élus et portée par les
citoyens.

Les
rebelles d’Extinction Rebellion poursuivront leurs actions aux
côtés des associations et collectifs de lutte contre les marées
vertes dans les mois et années à venir afin de continuer à alerter
l’opinion publique et que des engagements à la juste mesure de la
problématique soient pris.

En
Bretagne, en France, et partout dans le monde, la mobilisation pour
défendre le vivant doit se poursuivre et croître, pour aboutir à
une prise de conscience massive et à la mise en œuvre d’une
transformation formidable mais radicale. Nous invitons chaque être
humain à se joindre à nous, à entrer en rébellion, pour ne plus
se contenter de regarder brûler notre maison.

Contact
: saintbrieuc@extinctionrebellion.fr

Contexte :

Lancé
le 31 octobre 2018 à Londres, Extinction Rebellion est désormais
présent dans une cinquantaine de pays.

Extinction
Rebellion France
(abrégé XR France) est la branche française
du mouvement international. XR France a commencé à s’organiser à
partir de novembre 2018 et est officiellement entré en rébellion
le 24 mars 2019
. Elle a organisé depuis plusieurs actions de
désobéissance civile. Extinction Rebellion s’appuie sur dix
principes
, qui incluent : l’action non violente, le respect des
individus et une participation équitable, l’autonomie et la
décentralisation pour une mobilisation de masse organisée, la
construction d’une culture régénératrice favorisant la
résilience.

Extinction
Rebellion 22
est née le 11 mai 2019 à Saint-Brieuc. Des groupes
de citoyens se forment actuellement dans plusieurs villes et villages
des Côtes d’Armor pour porter la rébellion.

Les
revendications :

  1. La
    reconnaissance de la gravité et de l’urgence des crises
    écologiques actuelles et une communication honnête sur le sujet ;

  2. La
    réduction immédiate des émissions de gaz à effet de serre pour
    atteindre la neutralité carbone en 2025, grâce à une réduction
    de la consommation et une descente énergétique planifiée ;

  3. L’arrêt
    immédiat de la destruction des écosystèmes océaniques et
    terrestres, à l’origine d’une extinction massive du monde
    vivant ;

  4. La
    création d’une assemblée citoyenne chargée de décider des
    mesures à mettre en place pour atteindre ces objectifs et garante
    d’une transition juste et équitable.

Pour
en savoir plus

– Sur
XR France : https://extinctionrebellion.fr ;
https://www.facebook.com/xrfrance/

– Sur XR Bretagne : https://www.facebook.com/xrbretagne/

Sur l’association ‘Halte aux marées vertes’ :
https://www.halteauxmareesvertes.org/

Sur le ‘Plan de lutte contre la prolifération des algues vertes’ :
https://www.algues-vertes.com/




Un dossier pour tout savoir sur l’eau en Bretagne

L’Observatoire
de l’Environnement en Bretagne a récemment mis en ligne un dossier
consacré au cycle de l’eau dans la région, consultable
gratuitement.

D’où
vient l’eau que consomment les bretons ? Quel est son état
écologique ? Quel rôle jouent les zones humides ? Les
réponses à ces questions, et bien d’autres, sont à découvrir dans
le dossier sur le cycle de l’eau en Bretagne, édité par L’OEB
(L’observatoire de l’Environnement en Bretagne). L’organisme s’est
fait aidé d’une trentaine d’experts techniques de la Région pour
élaborer ce dossier documentaire, qui aborde diverses thématiques :
la qualité de l’eau, les nitrates, les pesticides, les
proliférations de cyanobactéries, les algues vertes, le
phytoplancton toxique, l’eau potables, les contiminants chimiques sur
le littoral, la trame bleue…

La
biodiversité n’est pas non plus oubliée, avec un éclairage sur les
espèces spécifiques qui habitent les lieux humides en Bretagne, des
focus sur la continuité écologique…

Les
effets des activités humaines et des aménagements réalisés sont
égalemet étudiés : on apprend ainsi par exemple qu’une large
majorité des cours d’eau sont dans un état écologique médiocre à
l’est, alors qu’à l’Ouest ils sont plutôt en bon état, mis à part
certaines rivières littorales, notamment dans le Léon.

Le
changement climatique est aussi abordé. Si ses effets sont encore
peu visibles, il est pourtant déjà à l’oeuvre, comme en témoigne
la hausse du niveau de la mer ou encore l’augmentation moyenne de la
température.

Même si le tableau présenté n’est pas très réjouissant, la fin du dossier insiste néanmoins sur les solutions mises en œuvre : gouvernance, réduction de l’utilisation des pesticides, amélioration de la continuité écologique…Disponible en format PDF, le document est consultable sur le site https://bretagne-environnement.fr/cycle-eau-bretagne-dossier