La Cocotte Solidaire. Une cantine participative ouvre ses portes à Nantes !
Après
un an de développement du projet et réhabilitation des lieux, la
Cocotte Solidaire ouvre ses portes le 6 septembre quai de Versailles
à Nantes. Né de l’appel à projet lancé par la ville de Nantes
au printemps 2018, cette cantine participative souhaite, dans un lieu
convivial ouvert à tous, recréer du lien entre les habitants du
quartier.
Habitants et habitantes de Nantes, ne ratez pas l’événement incontournable le vendredi 6 septembre : l’ouverture de la Cocotte Solidaire au 2574 Quai de Versailles. Dans cette cantine participative ouverte à tous, on pourra, selon ses envies et disponibilités participer à la préparation des repas, du café, faire la vaisselle, animer le lieu ou tout simplement y déjeuner à prix libre. Ce vendredi, dès 9h30, vous pourrez ainsi mettre la main à la patte pour la préparation du repas du midi. Entre 12h30 et 14h, la cantine proposera un buffet convivial avec de la nourriture en grande partie issue de producteurs locaux.
Né de l’appel à projets lancé par la ville de Nantes au printemps 2018, la coopérative a émergé à l’initiative de quatre femmes natives du quartier. Leurs objectifs ? Créer une cantine solidaire et participative avec des produits de qualité pour lutter contre la précarité alimentaire et relationnelle. Le tout dans un espace décloisonné qui favorise les échanges et les rencontres entre les habitants.
Ayant pour objectif de réhabiliter des bâtiments et espaces verts de son patrimoine, la ville de Nantes a décidé dès 2017 de faire appel aux citoyens, aux associations ainsi qu’aux entreprises de l’économie sociale et solidaire pour réinventer 15 lieux au travers de projets utiles et créatifs. Grâce à un système de vote citoyen en juin 2018, la coopérative La Cocotte Solidaire a pu s’approprier un ancien restaurant situé au cœur du jardin japonais sur l’île de Versailles et y développer son projet.
Après un an de développement du projet et la réhabilitation du lieu, la Cocotte Solidaire ouvre enfin ses portes et vous invite tous les jours à venir partager un temps convivial autour de la préparation des repas. La cuisine sera ouverte tous les matins à 9h tandis que le repas servi tous les midis, à partir de 12h30. Le repas est à prix libre ,selon les moyens de chacun, tout comme l’adhésion à l’association. Il est également possible de réserver en ligne sur le site internet.
Le projet « 15 lieux à réinventer » de la ville de Nantes: le lien ici
Crédit Photo: François Doussin
Eco-tree. La start-up qui permet d’investir dans la reforestation
Vous souhaitez
participer à la reforestation, devenir propriétaire d’arbre et en
obtenir les bénéfices? C’est maintenant possible grâce à la
start-up bretonne Eco-Tree. Participer à la reforestation devient
désormais simple et accessible à tous.
Fondé
par cinq
amis d’enfance, Eco-tree
a émergé d’un constat alarmant: chaque jour dans le monde, ce
sont
plus de
3,4
milliards
de tonnes
de CO2
qui sont rejetés dans
l’atmosphère. Leur
solution pour lutter contre ce phénomène à
l’échelle locale?
Planter
des arbres !
Basée
à Guipavas, la
start-up offre
la possibilité aux particuliers, associations et entreprises de
devenir propriétaire d’arbres pour compenser les
émissions en CO2
générées
par
leur mode
de vie.
Mais
ce n’est pas tout. Lorsque l’arbre devient assez
grand pour être coupé,
compter
de 16 à… 91 ans, l’argent
obtenu grâce
à
la vente du bois revient
au propriétaire avec
un rendement espéré à 2 % par an non
garantis.
Eco-tree
s’occupe de tout : de la plantation à l’entretien en
passant par la revente du
bois.
Un
investissement 100 %
vert.
Ce
concept, qui
existe dans
le domaine viticole où est possible de devenir propriétaire de
champs de vigne, est inédit dans le domaine de la reforestation.
L’arbre à un rôle essentiel dans la biodiversité
et dans la qualité de l’air. En effet, en plus de produire de
l’oxygène, il filtre l’air et ainsi améliore sa qualité. De
plus, il favorise l’émergence de la biodiversité en fournissant
abri, nourriture et protection à de nombreuses espèces d’oiseaux,
d’insectes, de petits mammifères, de champignons etc. Plantés à
grande échelle, les arbres permettent de lutter contre le
dérèglement climatique en séquestrant du CO2. Ainsi, avec
Eco-Tree, il est possible de participer à son échelle à la
reforestation de zones déboisées en France et en Bretagne :
pour 18 euros on peut devenir propriétaire de châtaigné dans la
forêt de Ploerdut et pour 24 euros, propriétaire de mélèzes dans
la forêt de Cleden Poher.
D’autres projets, nécessitant des dons financiers, viennent s’ajouter à l’activité de plantation d’arbres. Plusieurs financements participatifs ont été lancés et permettent aux particuliers, comme aux entreprises de soutenir Eco-Tree dans un inventaire naturaliste dans la forêt de Bourrus à Langoëlan ou encore de financer le maintient et la restauration d’une zone humide dans la forêt de Mariaker.
Aujourd’hui, la Eco-Tree a planté plus de 263 000 arbres en
France. Selon leur estimation, ces arbres auraient absorbé plus de 3
222 000kg de CO2.
Les Cultiv’Actrices ont besoin d’un coup de pouce !
Depuis le 1er septembre, le programme « Les Cultiv’actrices » a été lancé par l’association La Cagnotte des Champs. Objectif : soutenir, via une collecte de fonds nationale destinée aux particuliers et aux entreprises, 20 projets agricoles plus vertueux, portés par des femmes. Deux exploitantes bretonnes sont en lice.
Envie de soutenir des projets agricoles plus durables et responsables, et portés par des femmes ? Ca tombe bien, c’est l’objectif du programme « Les Cultiv’Actrices », lancé par l’association La Cagnotte des Champs. Le mot d’ordre : « promouvoir la place des femmes dans ce milieu encore très masculin ». En effet, d’après l’association, seulement 25% des chefs d’exploitation sont aujourd’hui des femmes, et elles doivent faire face à différents obstacles : accès au foncier, au crédit, légitimité dans la profession…
La
Cagnotte des Champs, association loi 1901 spécialisée dans la
sélection, le financement, l’accompagnement de projets agricoles
locaux et durables, veut ainsi soutenir 20 femmes qui portent des
projets en France, avec pour but de financer et d’accompagner durant
6 mois les projets de cette première édition, en faisant appel aux
particuliers et entreprises.
Le 1er septembre a ainsi été lancée une collecte de fonds nationale, pour récolter de 5000 à 10 000 euros pour chaque projet. Chacun est invité à faire un don pour le projet de son choix, à partir de 5 euros. Parmi les participantes figurent deux bretonnes : Ophélie Le Goff, éleveuse de porcs et de vaches à Plouhinec (29), qui pratique la vente en circuit-court de produits laitiers transformés sur la ferme. Et Mathilde Gueguen, éleveuse de chèvres angora à Saint-Tugdual (56), qui est en conversion bio.
En ce dernier week-end du mois d’Août, prolongeons l’été avec une soupe froide, le gaspacho à la portugaise ! Une recette signée Loïc de Cuis’Ethique !
Le
gaspacho est une soupe froide qui est préparée à base de légumes
coupés et de pain croustillant. En plus d’être inconnue et
inhabituelle pour beaucoup de gens, cette soupe est particulièrement
délicieuse et très rafraîchissante quand il fait très chaud.
Ingrédients
60
cl de coulis de tomate
10
cl de vinaigre de vin vieux
sel
poivre
1
concombre
3
tomates
1/2
poivron vert
1/2
poivron jaune
1
oignon rouge
3
gousses d’ail
120 g de mie de pain
Matériel
Un
blender ou un mixer plongeant
Une
planche à découper
Un
couteau éminceur
Un
couteau d’office
Une poêle pour les croutons
Préparation
Couper les tomates en 4 dans
le sens de la hauteur, enlever la chair et les graine à l’aide d’un
couteau fin en laissant une épaisseur de 5 mm sur la peau.
Couper le concombre en deux
dans le sens de la longueur et le vider de ses graines.
En couper la moitié en gros
cubes et les mettre au blender avec la chair des tomates, la moitié
de la mie de pain, le coulis de tomate et le vinaigre. Assaisonner,
mixer et réserver
au frais.
Hacher
finement l’ail au couteau, découper les demi-poivrons, le demi
concombre restant, l’oignon rouge et le reste des tomate en petits
cubes de 5mm de côté.
Incorporer
ces cubes de légumes au coulis de tomate et concombre et laisser au
frais jusqu’au service.
Durant ce temps tailler
la mie de pain rassie en petits croutons de 5mm et les poêler avec
très peu d’huile d’olive. Servir le gazpacho en coupe, bol ou
verrine et parsemer de pain croustillant et tiède.
Cuis’Ethique
Loïc, à travers Cuis’Ethique, propose des ateliers cuisine, afin de « promouvoir la gastronomie par une consommation raisonnable et raisonnée, en aidant les personnes le désirant à la transition vers une nourriture plus saine, et plus éthique. », comme il l’explique en détails sur son blog. Lutte contre la malbouffe, contre le gaspillage alimentaire, cuisine écocitoyenne et locavore sont au cœur de sa démarche. Il accompagne les particuliers, mais aussi les associations, les écoles, les maisons de retraite…On peut le retrouver aussi lors d’ateliers à la MJC de Morlaix tout au long de l’année.
Participez à faire avancer la science sur les « laisses de mer » !
Les
vacances scolaires s’achèvent, beaucoup ont repris le chemin du
travail, mais septembre est encore le moment où l’on peut se rendre
à la plage. C’est l’occasion de participer à une grande opération
de sciences participatives, grâce au programme « Plages
Vivantes », et à son premier volet , le protocole « Alamer »,
qui est consacré aux laisses de mer.
Le
programme « Plages vivantes » a été lancé en mars par
le Muséum d’Histoire Naturelle. Co-construit avec de nombreux
partenaires, il a pour objectif de « Mieux comprendre le
fonctionnement des hauts de plage », notamment des « laisses
de mer ». Les laisses de mer sont l’ensemble des débris
d’origine végétale et animale déposés sur le haut des plages. Ils
contribuent à l’alimentation des plantes du haut du grève et
accueillent des oiseaux et des invertébrés, Mais cet habitat
écologique est actuellement soumis à de nombreuses pressions et
changements (pollution, ramassage des algues, réchauffement
climatiques…). Il est donc important de mieux connaître et
comprendre ces changements, afin de mieux protéger cet habitat.
C’est là l’enjeu du programme « Plages Vivantes », dont
la première étape est le protocole « Alamer » (Algues
de la Laisse de Mer)
Ce
protocole couvre le littoral de la Manche et de l’Atlantique. Son
objectif est d’ « étudier le volume et la composition en
algues des laisses de mer, dans le temps et dans l’espace ».
Tout le monde peut y participer ! En effet, les scientifiques
ont besoin de récolter un grand nombre de données.
Comment faire ?
Pour
cela, il suffit de se rendre sur le site http://plagesvivantes.65mo.fr,
et d’aller sur l’onglet « Protocole Alamer ». Le
protocole est divisé en deux niveaux de participation : pour le
grand public, et pour tous.
En famille, entre amis, en solo, on peut ainsi apporter sa pierre à l’édifice. Il suffit de se rendre sur la plage muni d’une corde de 25 mètres, d’une autre corde de 4 mètres, d’une ou plusieurs étiquettes numérotées, de la fiche « clé d’identification des algues » (disponible sur le site), de la fiche de terrain qui permet de noter les observations (disponible sur le site), et d’un appareil photo.
Dans un premier temps, il faut identifier un transect (surface d’étude matérialisée par une ligne) de 25 mètres, grâce à la corde. Il faudra ensuite positionner un quadrat (surface d’étude matérialisée par un cercle ou un carré) de 1m de coté le long de ce transect, lui assigner un numéro avec l’une des étiquettes, et le prendre en photo pour bien l’identifier. Ensuite, il faudra identifier et quantifier les algues présentes dans ce quadrat à l’aide de la clé. Les algues non identifiées seront prises en photo.
On
peut faire entre 1 et 5 quadrat par transect.
Et
voilà le tour est joué !
Une fois l’observation réalisée, on peut transmettre ses résultats directement sur le site.
Hormis « Plages Vivantes », de nombreux autres programmes de sciences participatives, initiés par différents organismes, existent : observation des papillons, lichens en ville, vers luisants, requins pèlerins, oiseaux…ils n’attendent que vous ! Direction la plateforme https://www.open-sciences-participatives.org/ pour les découvrir !
Pas à pas. Vers une salle de bain résolument Zéro Déchet
Chaque année en France, ce sont 513 kilos de déchets ménagers qui sont générés par habitant. C’est deux fois plus qu’il y a quarante ans ! Cotons tiges, contenants en plastique, lingettes à usage unique… ces produits du quotidien font déborder les poubelles de nos salles de bains. Comment limiter son impact sur l’environnement grâce à sa consommation ? Eco-Bretons vous propose une série d’articles pour tendre pas à pas vers une salle de bain résolument Zéro Déchet. Zoom sur les produits lavants de nos salles de bain.
Même
si l’on a tendance à l’oublier, les déchets ne sont pas
seulement ceux que l’on utilise puis jette dans nos poubelles
quotidiennement. Ce sont également ceux générés au cours du
processus
de production et de transformation de
ces produits.
Ainsi, en
France, une
tonne de déchets est généré chaque seconde ! Et
après
la cuisine, la
salle de bain est sans nul
doute
la deuxième plus grande source de déchets ménagers.
Entre
les cotons démaquillants, la
multitude de contenants en plastique des
crèmes,
shampoing, après-shampoing et autres
cotons
tiges,
les
poubelles de nos salles de bains débordent un peu plus chaque jour.
Certains
composants
de ces produits nécessitent
une quantité de ressources en eau et en énergie considérable et
la plupart des produits proposés dans le commerce ne
se recyclent
pas.
Le plastique, pas
vraiment fantastique
Dans nos salles de bains, le plastique se trouve dans chaque recoin : contenants de divers shampoings, gels douches, après shampoings, brosse à dents etc. Or, pour sa production, le plastique nécessite l’usage de ressources naturelles non renouvelables comme le pétrole ou le gaz naturel et une quantité d’eau non considérable. Après une durée de vie très courte, les produits composés de plastique finissent leur course la plupart du temps dans des décharges. Et même dans les décharges, le plastique continue de polluer en attendant d’être décomposé. Par exemple, un briquet met environ 100 ans à se décomposer quant à une serviette hygiénique, 450 ans. En Europe, seulement 25 % du plastique jeté dans les bennes à ordures est recyclé. Aujourd’hui, des alternatives existent se développent pour limiter les contenants et emballages plastique.
Alternatives à la brosse à dent en plastique
A ce jour, il existe une brosse à dents 100 % écologiques et recyclables… mais peu adapté aux habitudes occidentales. Utilisée par les peuples indigènes de Californie, d’Inde et du Moyen Orient. Il s’agit de bouts de bois provenant de variétés locales Cornus sericea ou Salvadora persica. Il suffit d’écorcer un bout de bâton, de mastiquer la partie dégagée puis de se frotter délicatement les dents avec.
En France, la solution idéale n’existe pas. Cependant, une brosse à dents composé d’un manche en hêtre rouge, issu de forêts gérées Normandes. La seule ombre au tableau: les poils de la brosse en nylon ne se recyclent pas, il faut alors la jeter dans la poubelle d’ordures ménagères. En plus de cela, l’emballage est fait à base de carton recyclés et d’encres végétales 100 % compostables.
Shampoing, savon, déodorant et dentifrice…. tout en solide pour éviter les emballages !
Il existe à ce jour en France de nombreuses alternatives sans emballages ni contenant à base de plastique. Une initiative bretonne propose depuis peu des déodorants écologiques dans un bocal composés. Le peu d’ingrédients sont naturels et issus de l’agriculture biologique.
Les shampoings, savon, déodorant et dentifrice se retrouvent aisément sous forme solide dans de nombreux magasins biologiques. Et pour les plus minimalistes, il existe également des savon multiusages qui permettent aussi de bien de se laver les cheveux, le corps, les dents mais aussi peut être utilisé pour laver son linge… un produit indispensable pour les baroudeurs.euses ! Pour finir, de nombreux tutoriels sur la toile nous permettent de confectionner nous-même tous ces produits. Voici deux de nos articles pour savoir comment confectionner de A à Z son dentifrice maison mais aussi son propre savon
Alternatives aux cotons-tiges
Selon le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) la culture de coton consomme 24 % des pesticides à l’échelle mondiale. En plus de cela, 5260 litres d’eau sont nécessaires en moyenne pour en produire 1 kilo. Couplé à sa composition en plastique, il est grand temps de remplacer nos cotons-tiges. Plusieurs alternatives existent.
Les oriculis, originaire du Japon, sont des cure-oreille qui se présente sous la forme d’une tige recourbée. L’oriculi est fait en matière naturelle, généralement en bambou mais peux également se composer d’inox.
Chaque
jour, il est possible de tendre un peu plus vers le zéro déchet et
les avantages sont nombreux :
gain de temps et d’argent, limitation
de son impact sur l’environnement etc.
Le
prochain article se penchera sur les alternatives aux protections
hygiéniques féminines.
Nous vous invitons à découvrir notre article sur la boutique zéro déchets Hakuna Taka. Avec une gamme de produits étendue, le site propose des produits alternatifs au tout jetable et au plastique. Cela permet soit de démarrer une démarche zéro déchets ou bien de la renforcer.
Sources:Sictomls.fr, Planestocope.com, Béa Johnson- Zéro Déchet- 100 astuces pour alléger sa viennent, Famille presque Zéro déchets- Ze guide