1

Le Bon’home. Un périple à vélo à travers la France pour créer l’encyclopédie participative de l’habitat !

Du 30 septembre au 13 octobre, deux lillois, Valentin et Jan sillonneront les routes de France à vélo pour découvrir les maisons de nos régions. Leur objectif? Recueillir un maximum de connaissances dans le domaine de l’habitat pour créer une encyclopédie en ligne accessible à tous. Vous êtes passionnés par l’habitat sous toutes ses facettes ? Contribuez à ce projet participatif en partageant vos connaissances ! Ils passeront par Rennes, Saint Germain sur Ille, Langouët, Cesson-Sévigné et Nantes du 30 septembre au 4 octobre.

Qui n’a pas rêvé qu’en un clic, on puisse accéder à toutes
les connaissances nécessaire pour améliorer son habitat de manière
autonome: qu’il s’agisse d’améliorer sa qualité de vie, son
indépendance énergétique ou encore connaître toutes les solutions
qui existent pour choisir celles qui seront les mieux adaptés à nos
besoins. Ce rêve est sur le point de devenir réalité, et en plus,
vous pouvez tous y contribuer.

Lancé à l’initiative de deux lillois, Valentin et Jan, « Le
Bon’home » est le futur outil indispensable à tous les
amateurs de bricolage, mais pas que. Du 30 septembre au 13 octobre,
les deux compères partiront à l’aventure pour un périple à
vélo, sillonnant l’ouest et le nord de la France dans un seul
objectif : collecter un maximum de connaissances sur l’habitat
pour les rendre accessibles à tous. Les connaissances rassemblées
durant leur voyage contribueront à la création de la première
encyclopédie de l’habitat. Celle-ci sera lancé via une
application mobile dès le mois d’octobre !

Voici la carte de leur parcours:
itinéraire bon'home

Passages en Bretagne et Loire Atlantique du 30 septembre au 4 octobre:

  • 30 septembre: Départ de Ville de Lille et Métropole Européenne de Lille pour Rennes Ville et Métropole et Saint-Germain-sur-Ille
  • 1er octobre: Sur les routes par Langouët – commune et Ville de Melesse
  • 2 octobre: Passage par Cesson-Sévigné Ville et Amanlis direction Carbay, Pays De La Loire, France
  • 3 octobre: Langon, Bretagne
  • 4 octobre: Direction Région Pays de la Loire à Ville de Nantes Nantes Métropole

Vous avez des connaissances dans l’habitat ou des conseils à donner, ou juste l’envie de partager votre expérience? Aidez Le bon’home à rassembler toutes les solutions pour compléter l’encyclopédie ! Pour cela, il suffit de suivre leur périple sur leur page facebook . Vous pouvez également taguer @lebonhomeFR dans les commentaires des publications intéressantes que vous pouvez rencontrer.




Un pacte porté par les citoyens pour la transition dans les communes

Si vous voulez participer à la construction d’une commune plus écologique, solidaire et démocratique, le Pacte pour la Transition, mis en place par le Collectif pour une Transition Citoyenne, est fait pour vous ! Il vise à proposer aux candidats aux municipales 32 mesures concrètes.

Le Collectif pour une Transition Citoyenne est un réseau de 27 mouvements engagés dans la transition écologique, sociale et humaine. Outre la mise en place de la Fête des Possible, du 14 au 29 septembre 2019, le collectif porte un autre projet, baptisé « Le Pacte pour la Transition ». Il s’agit d’ « un outil visant à favoriser et organiser la participation citoyenne pour permettre le changement dans toutes les communes, en encourageant un dialogue entre citoyen.ne.s et élu.e.s dans le cadre des campagnes pour les élections Municipales 2020 », peut-on lire sur le site internet du Pacte.

Concrètement, le Pacte vise à proposer 32 mesures concrètes pour « construire des communes plus écologiques, plus solidaires et plus démocratiques, en vue des élections municipales de 2020. »

Toutes ces mesures ont été rédigées par une cinquantaine d’organisations partenaires, et une consultation citoyenne, d’octobre 2018 à mars 2019. Lors de cette opération, 1135 citoyens ont apporté des milliers d’amendements et 22 932 votes ont été exprimés ! Les mesures sont regroupées par thématiques : climat et biodiversité, justice sociale et solidarité, démocratie et citoyenneté, économie…Parmi les mesures, on peut citer « Financer les projets de la commune prioritairement par des prêts issus de sources de financement éthiques », « Donner la priorité au logiciel libre dans le service public pour une informatique au service de l’intérêt général », « Proposer une alimentation biologique, moins carnée, locale et équitable dans la restauration collective », ou encore « Limiter la place des véhicules les plus polluants et des voitures individuelles en ville ». Chaque mesure fait l’objet d’une fiche détaillée sur le site du Pacte.

Les citoyens sont maintenant invités à se regrouper dans des « collectifs locaux », et à dialoguer avec les candidats aux municipales, afin qu’ils s’engagent à mettre en œuvre au moins 10 mesures du Pacte. Des collectifs existent déjà à Brest, Vannes, Quimper, Lorient, Plougoumelen, Saint-Renan, Limerzel, Dinan, Saint-Brieuc, Guingamp…des communes de toutes tailles sont concernées. Pour rejoindre un collectif ou pour en créer un, direction la page du Pacte.




World Clean Up Day. Appel à la mobilisation générale le 21 septembre

Chaque jour en France, les dépôts de
déchets sauvages se démultiplient, mettant parfois des centaines
d’années à se décomposer et détruisant au passage nos
écosystèmes et notre biodiversité. Ce samedi, on passe à
l’action ! Citoyens, écoles, entreprises, associations et
collectivités sont invités à se mobiliser et unir leurs forces
dans un même objectif: rendre notre planète plus propre en
collectant un maximum de déchets. Tel un petit colibri, venez agir
localement pour rendre le monde un peu plus propre !

Né en 2008 en Estonie grâce au
mouvement « Let’s Do It », le « World Clean Up
Day » est devenu l’événement incontournable de ces
dernières années. Le principe ? Mobiliser un maximum de
personnes à travers le monde pour ramasser des déchets sauvages.
Citoyens, écoles, entreprises, associations et collectivités sont
invités à se mobilier ce samedi 21 septembre pour une journée
mondiale dédiée au ramassage de déchets. Synchronisées à
l’échelle mondiale, ces actions menées localement auront le
pouvoir de sensibiliser la population mondiale aux enjeux
environnementaux.

Lors de sa précédente édition en septembre 2018, le « World Clean Up Day » a réussi, à travers différents « CleanUps », à mobiliser près de 18 millions de citoyens répartis dans 157 pays. Cette année en France, le pari est lancé: mobiliser au moins 3,5 millions de personnes… soit 5 % de la population française ! En Bretagne, des centaines de « CleanUps » sont organisées. Au programme : ramassage et collecte de déchets, stands de sensibilisations et animations festives et eco-responsables. Cliquez ici pour découvrir sur une carte interactive le rassemblement au plus proche de chez vous.

Pour l’occasion, l’association « Caribreizh » organise un événement festif et écologique « L’écho-party » à Lanester. Si vous êtes intéressés, rendez-vous au cimetière des bateaux à Kerhervy pour le nettoyage de la rivière de 10h à 12h. Pensez à apporter vos propres gants ! Puis dès 13h des stands de sensibilisation sur les thématiques du zéro déchet et de la permaculture vous accueillerons. De plus, des ateliers pratiques pour faire soi-même ses produits d’hygiène ou bien réparer son vélo seront ouverts au public. Pour rimer « nettoyer avec convivialité », divers spectacles et concert de musique caribéenne viendront rythmer l’après midi jusqu’à 22h.Transports doux vivement recommandés ! Plus d’information : https://www.facebook.com/Caribreizh

Partout, près de chez vous en Bretagne, en France et dans le monde, des « CleanUps » seront organisées ce samedi 21 septembre. Alors, n’attendez plus pour agir à votre échelle pour rendre le monde plus propre ! Car, comme le dit si bien Pierre Rabhi :

« C’est en initiant les plus petites actions que l’on amorce de grands changements ».




Avec Papillons Transition, participez au défi « avec ou sans » !

Une
semaine « avec » ou « sans », c’est le défi
lancé par le collectif Papillons Transitions, basé dans le secteur
de Muzillac-LaRoche-Bernard-Questembert (56). Du 22 au 28 septembre,
on peut choisir de relever le défi seul ou à plusieurs. Une semaine
sans voiture, avec un vélo, sans déchet, sans râler, avec des
achats locaux…le choix est libre !

Le
collectif « Papillons Transition » est basé dans le Sud
du Morbihan, plus précisément dans le secteur de Muzillac, La
Roche-Bernard et Questembert, à savoir la même zone que l’Ourse, la
monnaie locale complémentaire du territoire. Le collectif constitue
également la commission « Transition » de l’association
Terre En Vie, qui organise chaque année la Foire Bio de Muzillac.
Leur mot d’ordre ? Partir du principe que « Notre
quotidien va être confronté à une diminution des ressources et à
des changements climatiques majeurs. Comme nous considérons que tout
être humain a la même valeur, nous ne voulons laisser personne sur
le bord du chemin et nous souhaitons favoriser la résilience du
territoire. », peut-on ainsi lire sur leur site internet.

Ils ont d’ores et déjà mis en place quelques outils et actions : Une carte interactive des acteurs de leur territoire, un agenda répertoriant différentes dates et actions locales (ciné-débat, zones de gratuité, rassemblement « nous voulons des coquelicots »…), l’animation d’une conférence sur la transition, la création d’une centrale photovoltaïque en autoconsommation grâce au groupe « énergie », la mise en place de boîtes à dons, ou encore une opération de sensibilisation au suremballage dans les supermarchés.

Le collectif propose à partir du 22 septembre de se lancer, jusqu’au 28 septembre, dans un défi « Avec ou sans ». Une semaine pour relever seul ou à plusieurs (en famille, entre amis) des défis : passer une semaine sans voiture, avec un vélo, sans télé, sans déchets, en cuisinant, en réparant, sans achat…le choix est libre, et vaste ! «  Le défi choisi doit permettre de diminuer votre empreinte écologique, favoriser le vivre ensemble ou aider notre communauté à s’adapter aux changements à venir. Les défis pouvant mettre des personnes en danger ou présentant un caractère offensant sont bien sûr exclus. », précise les organisateurs. Le lancement aura lieu le dimanche 22 septembre à 14h au bar associatif « Le Pisse Mémé » à la Roche-Bernard, et à 14h30 au cinéma l’Iris à Questembert, à l’occasion de la diffusion du documentaire « Qu’est ce qu’on attend ? » de Marie-Monique Robin, en compagnie de l’association de la Recyclerie de Questembert. Et pour la cloture, rendez-vous à la Foire Bio de Muzillac le 28 septembre. Si l’animation est lancé localement, on peut s’inscrire de partout en France ! Déjà 70 défis sont répertoriés. Pour rejoindre le mouvement, il suffit de remplir le formulaire sur le site de Papillons Transition !




Pas à Pas. Je réalise une pâte à modeler 100 % biodégradable

L’automne arrive à grand pas et quand le temps devient
pluvieux, on manque parfois d’inspiration pour trouver des activités à faire
faire à nos bambins. Créer avec de la pâte à modeler peut-être la solution
idéale. En effet, il s’agit d’une activité à la fois créative, ludique pour
toute la famille. Face au manque de transparence de la composition des produits
vendus dans le commerce, nous vous proposons ici une recette de pâte à modeler avec
des ingrédients à la fois simple, accessible et non toxique en cas d’ingestion.

Pour faire une pâte couleur orange :

  • 1 tasse de sel
  • 1 tasse d’huile d’olive
  • 1 tasse de fécule de mais
  • 1/2 tasse de bicarbonate de soude
  • 1/2 tasse de curcuma (à moduler selon la couleur souhaitée)
  • 2 tasse de farine blanche
  • 1 c-à-s d’eau de fleur d’oranger
  • 1 bocal en verre hermétique

Pour la pâte de couleur rose :

  • Remplacer l’eau de fleur d’oranger par 1 tasse de jus de betterave et 1 cuillère à soupe d’eau de rose.
  • Remplacer le curcuma par 1 c-à-c de paprika

Recette

  • Mélanger l’ensemble des ingrédients ( sauf la farine et l’eau florale) dans deux casseroles distinctes ( une par couleur)
  • Ajouter la farine en adaptant la quantité au fur et à mesure pour obtenir une pâte épaisse
  • Former une boule à la main. Faites chauffer la boule en la faisant tourner dans une casserole 5 à 8 minutes à feu très doux. (la couleur fonce légèrement). Hors du feu, ajouter l’eau de fleur d’oranger ou d’eau de rose dans chaque boule de pâte.Malaxez à nouveau et faites réchauffer la pâte légèrement si besoin. Elle est prête à être utilisée !

Conservation 

Plus vous utiliserez la pâte, moins elle risquera de moisir ou de sécher.Pour conserver la pâte environ un mois, ajoutez au cours de
votre préparation deux gouttes d’huile, et placez le tout au frigo dans un sac
à congélation ou un contenant après chaque utilisation. Cette pâte peut ainsi
se conserver plusieurs semaines.

Pour faire d’autre coloris

Pour une couleur verte, vous pouvez ajouter de la pâte de pistache, pour du violet, du jus de mûre, pour du marron, du chocolat fondu etc.

Source : « 50 activités nature avec les
enfants » Marie Lyne Mangilli Doucé




Morlaix, les Jeunes Ambassadeurs du Numérique luttent contre la fracture numérique !

Accompagner des professionnels éloignés ou peu familiers des technologies numériques, c’est l’objectif des Jeunes Ambassadeurs du Numérique ! Le projet, porté par l’association d’éducation populaire scientifique et technique « Les petits débrouillards », a été lancé en octobre 2018. Il permet à de jeunes volontaires en Service Civique intéressés par le domaine du numérique de mettre leurs compétences et leurs connaissances en commun au service des professionnels. Un accompagnement entièrement gratuit et personnalisé.

« Casser les frontières et les idées reçues sur la science» Voici l’objectif des petits débrouillards, souligne Maud Milliet, référente de l’antenne de l’association en pays de Morlaix.

Créée en 1986, l’association Les petits débrouillards est un mouvement d’éducation populaire à la science, par la science. Au travers d’une pédagogie basée sur l’expérimentation, chaque individu est invité à développer un regard critique sur le monde qui l’entoure en «se posant des questions sans avoir de réponse toutes faites ». Leurs domaines d’action ? La science, sous tous ses aspects : les sciences sociales et techniques, la technologie numérique, la biodiversité et bien d’autres domaines. « On ne se positionne pas en tant qu’experts, mais on s’entoure d’experts. Cela permet de constituer un vaste réseau national de culture scientifique et technique » affirme Maud Milliet. Dans cet objectif, diverses actions sont menées en France pour tous les publics : animation d’expériences ludiques et réalisations à base de matériaux du quotidien, organisation de cafés des sciences sur des thèmes de société, expositions et livrets pédagogiques etc.

La mission des Jeunes Ambassadeurs du Numérique
(JAN)

Dans le Grand Ouest, ce sont 13 antennes des « Petits débrouillards » qui sont implantées dont celle du Pays de Morlaix. Un des projets phares de l’antenne a été le lancement du projet des Jeunes Ambassadeurs du Numérique le 1er octobre 2018. Ce projet a émergé d’un constat partagé entre plusieurs acteurs locaux du numérique : «en France, il existe de nombreuses initiatives d’accompagnement gratuites pour les personnes en situation de décrochage numérique, en particulier pour les particuliers. Mais les dispositifs proposés aux professionnels sont plus rares et ce sont généralement des formations collectives. Ce type d’action est donc nouveau et expérimental en pays de Morlaix » relate Maud Milliet qui coordonne les actions des JAN. Si le projet a pu voir le jour, c’est grâce au co-financement du fond européen Feder, de la Région Bretagne, de la Fondation de France et des trois communautés de communes du pays de Morlaix.

Mathieu Cadran, 20 ans et Adrien Duhamel, 18 ans témoignent de leur expérience en tant que Jeunes Ambassadeurs du Numérique

Comme huit autres jeunes, Mathieu et Adrien se sont engagés pour une mission de six mois en tant que volontaire en Service Civique dans l’antenne des petits débrouillard du pays de Morlaix. Leur mission se terminera en octobre. « Au début de notre mission, l’objectif a été de mettre en commun notre culture numérique. Cela s’est fait par des ateliers, des tutos, des exposés. On a pu apprendre à faire du montage audio et vidéo tout en développant une culture numérique commune. Aujourd’hui, chacun apporte sa pierre à l’édifice.» relatent les deux Jeunes Ambassadeurs du Numérique qui apprécient le côté interactif, ludique et convivial de cette mission. «On intervient auprès de professionnels qui rencontrent des difficultés liées à l’informatique et on leur propose un accompagnement gratuit et personnalisé. Même si on n’a pas tout de suite la solution à leur problématique, on cherche ou on demande à des personnes compétentes pour trouver la meilleure solution ». Ces deux jeunes, passionnés par l’informatique et le domaine du numérique souhaitaient faire une pause dans leur parcours scolaire et professionnel respectif. « Cette mission est pour nous l’occasion de gagner en compétence tout en se constituant un vaste réseau» constate Adrien. Après la fin de leur mission, les deux jeunes hommes souhaitent tous deux poursuivre une formation dans le domaine de l’informatique et du numérique. A ce jour, ce sont dix-huit professionnels de tous horizons qui bénéficient d’un accompagnement. Une vingtaine de professionnels avait déjà été accompagnée par un premier groupe de Jeunes Ambassadeurs du Numérique, qui a terminé sa mission en mars dernier.

Plus d’information sur la page facebook des Jeunes Ambassadeurs du Numérique