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Le REEB interpelle les candidats aux municipales

A
l’approche des élections municipales, le Réseau d’Education à
l’Environnement en Bretagne (Reeb) se mobilise et diffuse un
argumentaire à destination des candidats.

Le
Réseau d’Education à l’Environnement en Bretagne a rédigé un
argumentaire à destination des candidats aux élections municipales.
En effet, « En Bretagne, comme partout, les élections
municipales arrivent et sont l’occasion d’expliquer aux candidats
combien il est nécessaire d’accroitre la mise en place d’actions
en éducation à l’environnement et au développement durable sur
nos territoires » explique-t-il.

L’argumentaire,
sous forme de lettre, contient sept propositions d’application de
l’éducation à l’environnement et au développement durable
(EEDD) :


Inscrire l’ éducation à l’environnement dans les objectifs
de la commune et des intercommunalités

-S’appuyer
sur les associations locales


Décloisonner les actions et promouvoir la culture du « faire
ensemble »

-Faire
de l’éducation à l’environnement à partir des axes
stratégiques de la commune


Amplifier l’éducation à l’environnement dans les temps
scolaires, périscolaires et de loisirs


Substituer les relations de marché public par des conventionnements
de partenariats pluri-annuels (subventions)

-Communiquer
et valoriser ce qui est fait et ceux qui font

Ces
propositions ont été élaborées en se basant sur des écrits du
Collectif Français de l’Education à l’Environnement et du
Mouvement Associatif de Bretagne.

L’argumentaire est disponible ici : https://drive.google.com/file/d/1yrNrQiGbKrSLIdFNX2NitCuiloBxqd3d/view




Morlaix (29) : Plankton & Arts, découvrir le plancton à travers l’art et les sciences participatives.

Après Matière Grise, l’exposition qui traitait de réemploi en architecture (http://www.eco-bretons.info/morlaix-lexposition-matiere-grise-a-la-manu-reflexion-collective-et-reemploi-dans-larchitecture/), c’est au tour de Plankton & Arts d’investir les locaux de Manu en Perm (https://www.facebook.com/manuenperm/).

Convaincue de l’importance de mieux comprendre la vie dans les océans, Plankton Planet est une organisation internationale à but non lucratif, qui,r en étroite collaboration avec la Fondation Tara Oceans (https://oceans.taraexpeditions.org/m/science/les-objectifs/tara-oceans/), travaille à un échantillonnage global du plancton.

Allier science participative et recherche grâce aux planctonautes.

Si le plancton constitue le plus grand écosystème planétaire, nous en savons en réalité peu de choses. Dans un litre d’eau de mer, on peut trouver entre 10 et 100 milliards de formes de vie planctoniques allant du microbe à l’animal en passant par le végétal. Cette galaxie est aussi riche qu’importante. Le plancton est à la base de la chaîne alimentaire, absorbe du dioxyde de carbone et produit la moitié de l’oxygène que nous respirons !

C’est pourquoi, pour prédire l’avenir des océans et celui de notre biosphère, il est capital d’établir une océanographie spatio-temporelle globale de la vie planctonique. En équipant 42 voiliers de kit de prélèvement simples d’utilisation, Plankton Planet a mis en place un moyen peu coûteux (70 000€ au total) et respectueux de environnement (les kit ne nécessitent ni produits chimiques, ni électricité et sont installés sur des voiliers). Les échantillons collectés par les navigateurs sont ensuite envoyés à la Station Biologique de Roscoff (http://www.sb-roscoff.fr/fr), pour être archivés et digitalisés. Ils seront ensuite mis en ligne sur le site internet de Plankton Planet (https://planktonplanet.org/), à disposition des curieu.x.ses.

Sensibiliser par l’image.

Ce système sollicitant des navigateurs de plaisance permet également de sensibiliser et d’intéresser des non scientifiques au plancton. C’est cet intérêt des planctonautes pour leur mission, qui a fait naître l’envie de l’image et donc l’exposition…

Avec de nombreuses photos grand format, des modélisations 3D et des sculptures un verre, l’exposition Plankton & Arts nous donne à voir l’invisible. Ces planctons aux magnifiques couleurs et formes surprenantes vivent pourtant près de nous. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, le plancton ne vit pas que dans la mer mais aussi dans les rivières, les flaques, dans nos jardins… C’est pourquoi Plankton Planet propose des ateliers, pour les enfants mais pas seulement, au cours desquels vous et vos enfants pourrez pêcher et observer avec des microscopes simplifiés le plancton que vous aurez récolté.

Plankton & Arts, sculptures en verre.

Les prochains ateliers auront lieu les 15 et 29 février 2020 de 13h à 16h. Ces ateliers sont gratuits et ouverts à tous dans la limite des places disponibles (15 places par atelier). Pour les enfants à partir de 8 ans.

Pour vous inscrire envoyez un mail à cette adresse : event@planktonplanet.org

L’exposition est visible jusqu’au 1er mars 2020 et sera peut-être prolongée …




Crabic.bzh : écologie d’un possible site de rencontres en baie de Morlaix

(Plume citoyenne) Une étude démographique réalisée par des élèves de Première et Terminale scientifique du lycée de Suscinio qui débouche sur la découverte d’un possible site de reproduction du crabe vert.

Etudier
l’évolution d’une population de Crabes verts (Carcinus
maenas
) de l’estuaire du ruisseau de
Suscinio, au Dourduff en mer, en baie de Morlaix. Tel est le projet
mené par les élèves de Première Générale suivant la spécialité
Biologie-Ecologie et de Terminale Scientifique du lycée
d’enseignement général et agricole de Suscinio/Morlaix.

Le
milieu en question est de type estuarien avec une vasière bien
développée, surmontée d’un pré salé, équivalent tempéré des
mangroves tropicales. C’est un plan d’eau particulier car plus
profond, en lien avec le bief d’un moulin médiéval, aujourd’hui
quasi-disparu, qui provoque à chaque marée un creusement de la
vase.

L’étude
démographique de la population de crabes verts consiste à estimer
son effectif, sa densité, son sex-ratio et à connaître le nombre
d’individus mâles et femelles par classe de longueur (graphique de
type pyramide des âges).

Pour cela, nous avons réalisé une capture le 18 octobre 2019, selon un protocole précis. Sur une durée de 2 heures, nous avons pêché 79 individus, pour chacun desquels nous avons procédé à la détermination du sexe, aux mesures au pied à coulisse de la longueur et de largeur, ainsi que de la masse. Chaque individu a également été photographié, faces dorsale et ventrale. Les éventuels parasites ont été également consignés.

Ces
données ont permis d’établir plusieurs indicateurs de la santé de
la population (structure et polymorphisme), en lien avec la biologie
de l’espèce et nous travaillons ainsi à l’interprétation de ces
résultats. Ils montrent une densité élevée et de très nombreux
individus adultes, avec un sex-ratio de 0,8, ce qui laisse penser que
le milieu constituerait peut-être un site de reproduction.

L’étude
se prolongera au printemps 2020, avec une nouvelle capture, pour une
température de l’eau similaire à celle du 18 octobre, en respectant
le même protocole de capture, à marée haute. Nous étions en effet
à marée basse la première fois et il est possible que les premiers
stades juvéniles se réfugient dans l’obione du pré salé à marée
basse. Nous pourrons alors comparer les résultats et observer une
éventuelle évolution de la population.

A plus long terme, un suivi sur plusieurs années pourrait nous permettre de constater les éventuels impacts du réchauffement climatique sur cette partie de la biodiversité de la faune littorale bretonne.




En Vrac à l’Ouest, nouvelle association pour promouvoir le zéro déchet sur le secteur de Morlaix

Depuis
quelques mois, une nouvelle association a été lancée sur le
territoire de Morlaix Communauté. Baptisée « En Vrac à
l’Ouest », créé par des participant.e.s au Défi Famille
Zéro Déchets, elle a pour objectif de promouvoir le mode de vie
zéro déchet comme étant un levier de transition écologique.

Le
zéro déchet a le vent en poupe du côté de Morlaix ! Après
le Défi Familles Zéro Déchet, l’épicerie de vente en vrac Les
Jeannettes, l’association Les Temps Bouilles, les Chiffonniers ou
encore le projet de recyclerie de matériaux Le Repair, place à
l’association En Vrac à l’Ouest, fondée par des familles ayant
participé au Défi Familles Zéro Déchets de Morlaix Communauté.
Celles-ci avaient organisé un festival du zéro déchet à Lanmeur
au printemps 2019, et s’interrogeaient sur la suite à donner à
leur engagement une fois sorties du dispositif du défi. C’est
ainsi qu’après une première réunion en septembre 2019,
l’association fut officiellement créé début novembre, et s’est
réunie pour sa première Assemblée Générale fin janvier. « Une
vingtaine de personnes étaient présentes, et un bureau a été élu,
avec un fonctionnement en collégiale », indique Nicolas
Jubeau, l’un des co-présidents.

L’objectif
de l’association En Vrac A l’Ouest est ainsi de « promouvoir
le mode de vie zéro déchet comme étant une clé pour entamer une
transition écologique », précise Nicolas. Un objectif qui se
décline en 5 axes, qui sont autant de commissions de travail :
« formation et partage d’expériences », « organisation
d’événements », « bureau », « recherche
et expérimentation » et « communication ».

Hormis
ce travail interne à l’association, En Vrac à l’Ouest a
participé à de nombreux événements sur le territoire, en
proposant notamment des atelier széro déchet : Festisol,
Faites Noël chez les Chiffonniers de la Joie en décembre, troc des
plantes à Guimaëc et Loc-Envel (22), vide-chambre avec
l’Association des Parents d’Elèves de l’école de
Garlan…sans oublier « Bienvenue dans ma Maison Zéro Déchet »
le week-end dernier.

Pour 2020, outre la participation à l’Urban Trail de Morlaix ou encore au festival Panorama, l’association organisera la nouvelle édition du Festival Kazi 0 Déchet à Lanmeur le 29 mars. Et parmi les projets en cours, la recherche d’un local, « avec hangar et terrain, afin de travailler autour des low-techs et de développer un jardin en permaculture », précise Nicolas. L’appel est lancé !

Pratique

L’association
est ouverte à tous, quelque soit le niveau de pratique dans le zéro
déchet. Des ateliers sont régulièrement en interne.

L’adhésion
est fixée à 10 euros par personne, 20 euros pour une famille.
Possibilité d’adhésion libre en cas de difficulté financière.

Contact :
envracalouest@lilo.org




Pommerit-Jaudy (22) : un monde meilleur au lycée.

Comme chaque année depuis une trentaine d’années, les élèves de terminale du lycée agricole Pommerit http://www.lycee.pommerit.fr/ reçoivent pendant une semaine une dizaine d’artistes venus partager leurs univers. Déjà, en 1962, année de création du Centre de Formation Agricole (actuel lycée), l’abbé Commault avait pour vocation d’amener la culture dans le monde agricole. La semaine d’expression animée au départ par André Le Moal, par Claude Le Diuzet et aujourd’hui par Marie Séguillon s’inscrit dans la continuité des voeux de l’abbé Commault.

Les lycéens ont donc choisi un atelier parmis les 10 proposés. Atelier animé par un artiste qui va les guider toute la semaine pour proposer une création qui sera évaluée au diplôme du bac.

Après des thèmes comme la Mémoire, la Violence, l’Autre ou le Voyage, les élèves travaillaient cette année sur le thème « Un monde meilleur », très axé sur les problèmes environnementaux.

Éco-Bretons est allé assister au déroulement de ces ateliers et y revient en photos.

L’atelier peinture.

Avec le peintre Jean-Luc Bourel http://jeanlucbourel.fr/ les élèves de l’atelier peinture ont travaillé sur l’actualité comme sur des sujets plus personnels, à partir d’images de presse, méthode leur permettant à la fois d’exercer leur esprit critique et leur créativité.

L’atelier son.

Avec le musicien Vincent Raude https://www.kubweb.media/fiche/vincent-raude-musicien/, les lycéens ont appris à utiliser des logiciels de mixage et de montage audio pour réaliser un morceau à partir de sons de bétails ou de machines enregistrés au lycée. Certains élèves semblaient envisager de continuer à mettre en pratique leurs découvertes en création sonore.

Latelier expression graphique.

Avec Sabrina Morisson http://sabrinamorisson.com/, les élèves ont imprimé des gravures sur bois une courte histoire sur le partage, qu’ils ont ensuite retravaillée sur logiciels. L’occasion pour les élèves de s’initier à des pratiques dont ils n’ont pas l’habitude.

L’atelier danse.

Emmanuelle Le Diuzet https://www.ouest-france.fr/bretagne/betton-35830/le-vent-s-en-mele-un-conte-chante-au-cafe-utopique-5690889 , a mis en scène une perfomance qui interpelle, en alliant danse, percussions et lecture de L’Humanité en péril de Fred Vargas.

L’atelier BD.

Le dessinateur Gildas Chasseboeuf https://regards.bzh/portfolio/gildas-chasseboeuf/ a convié les lycéens à réaliser collectivement une bande dessinée dans laquelle chacun prépare deux planches en suivant le même processus que les professionels : storyboard, crayonné, encrage, impression, etc…

L’atelier photo.

Avec le photographe Christian Lameul https://www.youtube.com/channel/UCDniieQo8xs16vEgJ-9bYHw, les élèves ont été initiés à des techniques tant primitives que sophistiquées : à savoir du daguerréotype au film d’animation, mais aussi de la vidéo, en reprenant l’aspect revendicatif du thème, en organisant une petite manifestation au sein du lycée.

Les ateliers arts plastiques.

Deux intervenants dans cette discipline. Avec le plasticien Loïc Corouge http://www.loiccorouge.com/, les élèves ont élaboré une structure métallique puis l’ont décorée de mots et d’images reprenant les principales problématiques environnementales.

Avec Virginie Ferragu https://ferraguvirginie.weebly.com/, sculpteur elle aussi, les élèves ont conçu et réalisé de A à Z plusieurs sculptures assemblées à partir d’objets récupérés dans le lycée.

Toutes mes excuses à Mélanie Le Marchand https://acroyoga.com/melanie-le-marchand/264 et Caroline Bauduin https://saint-brieuc.maville.com/actu/actudet_-paimpol.-l-ecole-de-theatre-fait-son-festival-a-la-sirene_fil-3711086_actu.Htm, qui animaient les ateliers acrobatie et théâtre que je n’ai pas eu le temps d’aller voir.




Votez pour votre documentaire préféré avec le Greenpeace Film Festival !

Du
13 au 27 janvier, c’est le Greenpeace Film Festival. Son
originalité ? Etre un festival de documentaires sur
l’environnement se déroulant entièrement en ligne, et permettant
au public de choisir son film préféré !

Un
festival de films documentaires sur l’environnement 100% en ligne.
Voilà ce qu’est le Greenpeace Films Festival. Son objectif ?
« Sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et mettre
en avant les initiatives positives ». Le festival se veut aussi
être « un outil de sensibilisation à l’écologie et à la
consommation raisonnée ».

Durant
15 jours, ce sont ainsi 15 films documentaires sur des thématiques
variées (agriculture, finance, pêche, mer…) qui sont en libre
accès. Chacun est invité à voter pour son film préféré. A la
fin, le « Prix du public » sera décerné au film ayant
récolté le plus vote, qui sera ensuite diffusé dans plusieurs
villes françaises.

Cette
année, les films sélectionnés sont : « Pauvres poulets,
une géopolitique de l’oeuf » de Jens Niehuss, sur le système
agraire européen et la production industrielle d’oeufs et de
poulets, « Amazonia : le réveil de Florestania » de
Christiane Torloni & Miguel Przewodowski, sur le sort réservé à
la forêt Amazonienne depuis le début du 20ème siècle, « De
paris à Pittsburgh » de Sidney Beaumont et Michael Bonfiglio,
sur les efforts réalisés par des individus qui luttent contre les
menaces du changement cliamtique, « Metamorphose » de
Nova Ami et Velcrow Ripper, sur la transition écologique, « L’arche
d’Anote » de Mathieu Ritz, sur la montée des eaux aux ïles
Kiribati, « Cargo, la face cachée du fret », de Denis
Delestrac, sur l’industrie du transport maritime, « Hondar
2050 », de Cesare Maglioni, sur les déchets dans l’océan,
« Chemins de travers » de Sébastien Majonchi, sur des
alternatives agricoles locales dans les Monts du Lyonnais, « Le
temps des forêts », de François-Xavier Drouet, sur
l’industrialisation de la forêt française, « Le cas
Bornép », de Dylan Williams et Erik Pauser sur l’histoire
de la destruction de la forêt tropicale de l’île de Bornéo,
« L’Europe à la
reconquête de la biodiversité », de Vincent Perazio, sur
l’histoire et les raisons de la perte de la biodiversité sur le
territoire européen et ses conséquences, « Vivre le
changement », de Jordan Osmond et Antoinette Wilson, sur
des solutions individuelles mises en place au quotidien pour changer
de modèle, « Mer de vie » de Julia Barnes, sur la
protection des océans, « L’homme a mangé la Terre »,
de Jean-Robert Viallet, sur l’histoire du progrès et de
l’exploitation des ressources, « Les défis d’une autre
agriculture » de Tatjana Mischke et Caroline Nokel, sur de
nouvelles solutions agricoles pour changer de paradigme.

Tous ces films sont visibles gratuitement sur le site du festival, jusqu’au 27 janvier !