1

Carte sur les bons gestes à adopter sur le littoral

Deux étudiants en BTS Gestion et Protection de la Nature au lycée morlaisien de Suscinio, Sven NORMANT et Guillaume LE GUEN ont mené un projet d’initiative et de communication (PIC) qu’ils ont dédié à l’ornithologie, notamment aux oiseaux du littoral breton.

Les étudiants ont donc créé une carte sur « les bons gestes à adopter sur le littoral ». Au format d’une carte postale, l’idée est qu’elle soit facile à transporter et pratique d’utilisation. Elle cible les dérangements occasionnés sur les oiseaux lors de nos balades ou de la pratique de certains loisirs.

La carte possède plusieurs cases, une expliquant le rôle de la marée, une autre ce qu’est un limicole. Au verso de la carte, quelques gestes à adopter afin de respecter le littoral et ses habitants.

La réalisation de la carte a été appuyée par Gwladys Daudin, chargée de mission Natura 2000 en Baie de Morlaix ainsi que par David Hemery de l’association Bretagne Vivante. L’Office français de la Biodiversité souhaite justement diffuser cette carte à plus grande échelle, notamment lors de contrôles effectués sur le terrain.

Les étudiants souhaitent, par cette carte, sensibiliser les promeneurs au fait que la plage se partage et qu’elle est un espace vital pour de nombreux oiseaux, et bien d’autres êtres vivants. Il y a d’ailleurs pleins de façons de profiter de la plage sans impacter négativement ses habitants !

Voici donc la fameuse carte (recto en premier et verso en second) :




Participez au développement de l’agriculture bio en Pays de Lorient grâce à l’épargne citoyenne !

Acquérir des terres agricoles bio pour former, accompagner et installer les paysan.ne.s de demain, et assurer la veille foncière et l’engagement citoyen pour l’autonomie alimentaire du Pays de Lorient. Voilà les objectifs de la campagne d’Epargne Citoyenne qui vient de démarrer sur ce territoire. Une initiative qui permettra à chacun de devenir associé.e de la SCI Courte Echelle.

A
l’origine du projet, on trouve l’association Optim’ism,
accompagnée de Terres de Liens Bretagne.

Terres
de Liens Bretagne est la déclinaison régionale de l’association
Terres de Liens, elle accompagne les porteurs de projets agricoles
sur le volet foncier de leur installation, via la création de GFA ou
de SCI notamment.

Optim’Ism,
basée à Riantec, est une entreprise solidaire, qui a développé
plusieurs activités en lien avec la transition écologique :
maraichage bio, mais aussi entretien écologique des espaces verts,
livraison à vélo, tri et valorisation des déchets…

Les
deux structures sont soutenues dans leur démarche par différents
acteurs, à savoir le Réseau Cohérence, le Gab 56, la Biocoop les 7
épis et Aloen, l’Agence Locale de l’Energie de Bretagne Sud.

Concrètement,
adhérer à la SCI (Société Civile Immobilière, ndlr)
Courte-Echelle permettra de créer un outil de veille foncière et
d’accompagnement pour acquérir des terres sur le Pays de Lorient.
Dès cet été, un premier projet est prévu : l’acquisition
de 25 hectares de terres agricole à Lanester, pour monter une
ferme-école, portée par Optim’Ism.

La
SCI fonctionne selon le principe suivant : en prenant une ou
plusieurs parts à 100 euros, on devient associé.e. L’engagement
se fait pour 5 ans, sur tacite reconduction, et chaque part pourra
être rémunérée chaque année en fonction du résultat de la SCI
« Grâce au capital constitué, par
toutes les parts, la
SCI achète des terres et en devient propriétaire
.
Elle les louera ensuite aux agriculteurs-rices qui auront
l’autorisation d’exploiter. », explique
Optim’Ism sur son site Internet.

Il
est d’ores et déjà possible de souscrire des parts via un
formulaire d’adhésion disponible sur le site de l’entreprise
solidaire.




Appel au don : #letempsestvenu d’être solidaire partout et avec tou-te-s

La
pandémie COVID19 n’épargne quasiment aucun pays. Certains sont plus
atteints que d’autres, mais tous ceux qui sont touchés ont connu,
connaissent ou connaîtront un arrêt brutal de l’activité
économique.

Dans
certains pays, rares, comme la France, le système de protection
sociale permet d’en atténuer les effets sociaux. Mais la plupart des
pays ne connaissent pas ce type de garantie et alors, l’arrêt des
échanges économiques signifie pour l’immense majorité des
populations, le tarissement des ressources et rapidement la misère.
Cela touche, hélas, en priorité des populations dont l’existence
était déjà précaire.

Certaines,
grâce à leur ténacité et avec des appuis extérieurs étaient en
voie d’améliorer durablement leur situation et sortir enfin de ce
cercle vicieux de la dépendance et de la précarité.

A
l’occasion de la COP 22 à Marrakech, j’avais eu l’occasion de
rencontrer quelques uns de ces groupes et j’en avais fait état dans
une série de « plumes citoyennes ».

Notamment,
j’avais décrit ce que les femmes marocaines de la région
d’Essaouira, dans le Sud Maroc étaient en train de construire autour
de savoir-faire ancestraux combinés à l’utilisation astucieuse de
technologies actuelles simples :

L’arrêt
brutal de tous les échanges commerciaux est dramatique pour toutes
les coopératives, car la plupart ne disposent pas des réserves
financières permettant de faire face à un arrêt, même momentané,
de la commercialisation. Du coup, ce sont des centaines de femmes qui
se retrouvent sans ressources alors même qu’elles étaient en voie
d’atteindre une certaine autonomie financière.

Pour
l’instant, on n’en est plus là, il est question de survie,
semble-t-il. C’est pourquoi l’ONG WECF, qui soutient depuis longtemps
ces projets de coopératives arganières, a lancé une campagne de
don pour leur permettre de traverser cette mauvaise passe. Pour y
participer, il suffit d’aller vers ce lien

https://mailchi.mp/wecf/wecf-france-covid-19-solidarit-pour-les-femmes-productrices-dhuile-dargan-au-maroc-4159953?e=8caa9ef1dd

La
solidarité, cela ne s’arrête pas au frontière d’un pays.




Déchets non-confinés mais à chasser !

(Plume Citoyenne) Nos surproductions de déchets deviennent de plus en plus problématiques. Et si nous mettions à profit ce temps de confinement pour réfléchir à nos modes de vie, de consommation pour enfin diminuer nos déchets ? Une fois sortis du confinement, il y a fort à parier qu’il faudra encore les traquer…

Deux équipes d’étudiants de BTS GPN vous proposent de le faire sur un mode à la fois artistique et sportif. Conçus au départ pour être réalisés en extérieur, ils ont adapté leurs projets aux contraintes du moment.

Le premier projet, “Déchets d’oeuvre”, mené par Eloïse, Louann et Marie, devait initialement se dérouler en deux étapes :

● Un temps public de ramassage de déchets sur la plage du Clouët à Carantec puis la création d’oeuvres d’art avec les déchets récoltés.

● Une conférence sur la journée de ramassage et l’exposition de photos des oeuvres réalisées mais aussi une intervention d’une professionnelle sur les alternatives possibles pour le “Zéro déchet”.

Le second projet, mené par Guillaume et Alex et intitulé “Clean running”, est un concept qui fait déjà des émules en France : faire du footing dans les rues ou à la campagne, un sac poubelle à la main et ramasser les déchets se trouvant sur son chemin.

Cependant, à cause de l’épidémie du Covid-19 et du confinement de la population, il n’est plus question d’aller sur la plage ni de faire du footing, quand bien même il s’agit d’améliorer notre environnement !

Parce que ce sujet leur tient très à coeur et qu’il y a fort à craindre que cette pollution par les déchets revienne lorsque le confinement prendra fin, ils ont décidé d’unir leurs forces et leurs deux projets en les adaptant aux contraintes du moment : « Nous avons trouvé une alternative pour sensibiliser d’une autre manière le public sur la problématique des déchets d’origine humaine présents dans nos rues, nos campagnes mais aussi nos littoraux. Pour cela nous avons créé une page facebook et un hashtag sur instagram pour toucher un maximum de personnes tout au long du confinement. Nous animons ce compte avec des informations sur la thématique “Zéro déchet” mais aussi avec des exemples d’autres initiatives de “Clean walk”. La pratique du Clean Running sera présentée grâce à des vidéos explicatives et des photos de déchets ramassés. Et en parallèle, des photos d’artistes d’oeuvres créées à partir de déchets, tel que du land art. Nous y donnerons des conseils comme proscrire les produits jetables, limiter les emballages, comment mieux trier, tout cela en proposant des alternatives plus respectueuses de l’environnement et en faisant passer le temps aux citoyens confinés. »

Page
facebook : “Déchets d’oeuvre & Clean running – 29”

https://www.facebook.com/D%C3%A9chets-doeuvre-29-104202564566402/

Mail
:
dechets.doeuvre.elm@gmail.com
picrandonat@gmail.com




Retours d’expériences sur l’opération CyberCleanUp

La
semaine dernière se déroulait l’opération « CyberCleanUp »,
visant à réduire la pollution numérique, grâce à des trucs et
astuces à réaliser quotidiennement chez soi sur les ordinateurs,
tablettes ou smartphones notamment. Pour l’occasion, une partie de
l’équipe d’Eco-Bretons a participé au challenge. Découvrez ici
les témoignages de Lorraine, service civique, et Marie, salariée !

Lorraine, service civique :

 « Triez vos photos et supprimez les photos floues ! »

Les
photos sont des fichiers lourds et elles prennent rapidement de la
place dans les mémoires des appareils. De plus, nous les regardons
peu souvent : elles prennent donc beaucoup d’espaces et tout le
temps pour une utilité très occasionnelle.

Pour
réduire le poids des photos, la première étape de la CyberCleanUp
consiste à trier les nombreux clichés stockés dans les appareils
photos, téléphones et ordinateurs. Généralement, on vide
appareils photos et téléphones en enregistrant les photos sur
l’ordinateur (souvent en pagaille !). Mais quand est-il de
l’ordinateur ? Voici donc quelques conseils CyberCleanUp pour
faire le ménage dans vos photos sur votre ordinateur :

  • Commencer par trier les
    photos en dossiers (Par exemple : année de la prise > évènement
    > sous-catégorie de l’évènement > etc.)
    Personnellement, je trouve plus
    facile de d’abord tout organiser en dossiers puis, les photos
    ayant été réparties entre eux, de trier les photos elles-mêmes.
    Ainsi, elles sont moins nombreuses par dossier et on est plus
    enclin à les trier 😉
  • Supprimer ensuite les
    photos de chaque dossier qui sont floues, mal cadrées, les doubles
    ou encore celles qui ne vous plaisent pas. Garder les meilleures.

On
a tendance à prendre pleins de photos d’un élément, évènement
afin de s’assurer qu’il y en ait au moins une de réussie … ce
qui est un peu fastidieux à trier ensuite ! Flou, doigt qui
dépasse, mal cadré, ces photos sont facilement triées, mais
quelle photo choisir entre deux qui sont quasi-identiques ? Pour ma
part je crains à chaque fois de supprimer la meilleure, et vous ?
En tout cas, le tri des photos est effectivement un bon moyen de
ranger son ordinateur tout en passant un moment agréable en
ressassant nos bons souvenirs, d’autant plus en le faisant avec nos
proches.

  • Une fois toutes les
    photos triées/rangées, vider la corbeille.

Pour
les prochaines photos, il suffira de répéter ces opérations ce
qui sera plus rapide et facile ! 

Pour
libérer encore plus d’espaces sur votre ordinateur, vous pouvez
aussi stocker toutes vos photos dans un disque dur externe. Vous
pourrez les voir à volonté en branchant le disque dur et, ainsi,
elles n’encombreront plus votre ordinateur.

Pour
limiter l’empreinte carbone de nos photos, il est plus que
conseillé de ne pas les stocker sur le cloud, soit en ligne, car le
stockage de données sur Internet est très énergivore. Cela vaut
pour les photos, mais pas uniquement, comme nous allons le voir avec
nos téléphones.

Faire le ménage dans son smartphone !

L’interface
des téléphones tactiles est peut être sympathique et intuitive,
mais nettoyer son téléphone et le paramétrer à notre guise l’est
bien moins. Cependant, ces téléphones consomment très vite leur
batterie et s’usent facilement. Étant donné les coûts
environnementaux et sociaux de leur fabrication, il faut
effectivement en prendre soin pour le garder le plus longtemps
possible. Cependant, leur empreinte carbone ne s’arrête pas là,
avec notamment les nombreuses fois où il devra être branché pour
être réalimenté, les multiples applications que nous installons
et utilisons (ou pas), les conversations remontant à des années,
des fichiers encombrants comme les musiques, photos et autres, le
visionnage de vidéos ou de films en ligne, etc. Quelques conseils
pour nettoyer votre téléphone vous sont donc proposés :

  • Supprimer les
    applications inutiles
  • Paramétrer les
    applications de façon à ne pas les laisser tourner en fond

Malheureusement,
certaines applications installées par défaut ne peuvent pas être
supprimées bien qu’elles ne servent pas au fonctionnement de
l’appareil et qu’elles vous vous être complètement inutile.
Néanmoins, il est possible de les regrouper dans un dossier pour
qu’elles ne polluent pas votre écran et de les paramétrer de
façon qu’elles ne se mettent pas en route automatiquement ou
fonctionnent en arrière-plan.

  • Ne pas laisser les
    applications ouvertes si on ne les utilise pas

Un
réflexe à acquérir : dès qu’on a terminé ce qu’on voulait
faire on ferme l’application avant d’en ouvrir une autre. Un peu
comme quand on était petit avec nos jouets quoi 😉

  • Effacer les conversations
    inutiles (messagerie et réseaux sociaux)

Beaucoup
des conversations ne nous sont pas utiles une fois le moment de
celles-ci passé, il vaut donc mieux les supprimer et en entamer de
nouvelles … sauf si vous avez la patience de supprimer les
messages un à un. 

  • Choisir la Wifi plutôt
    que la 4G 
  • Éviter d’aller sur
    internet avec le portable en pleine campagne (pas de réseau = plus
    de consommation)

La
4G consomme plus d’énergie que la Wifi, il vaut donc mieux
privilégier une connexion internet à proximité d’un site avec
wifi avec son téléphone plutôt que d’aller sur internet grâce
à la 4G. Cette consommation d’énergie sera d’ailleurs encore
plus grande avec la 5G qui est en train de se mettre en place et qui
sera lourde de conséquences pour l’environnement mais aussi pour
la santé des êtres vivants, les humains compris. Pour aller plus
loin, on peut aussi tout simplement éviter d’aller sur internet
avec son téléphone (ses fonctions premières étant de téléphoner
et envoyer des messages, et éventuellement de prendre des photos).
Cela limite votre impact environnemental et préserve votre
téléphone. 

  • Activer l’économiseur
    de batterie

Très
efficace et, complété avec une luminosité faible de l’écran,
on peut doubler le temps entre deux rechargements de batterie. Ce
gain d’autonomie dépend aussi de l’usage que vous avez de votre
téléphone. Pour préserver la batterie encore plus longtemps, vous
pouvez éteindre votre téléphone portable la nuit. Les alarmes
seront toujours opérationnelles pour le lendemain et vous n’aurez
pas laissé votre appareil en veille toute la nuit.

  • Désactiver la
    géolocalisation (et l’activer quand c’est nécessaire)

Mieux
vaut prévoir ces itinéraires à l’avance quand c’est possible.
Vous pouvez aussi demander l’aide de passants pour vous guider
plutôt que celle de google map ;).

Marie, salariée :

Faire le ménage dans son pc

Faire
le ménage dans ton PC…je veux bien mais la tâche me semble
complexe. Que dois-je supprimer ? Et si j’avais besoin encore
de ces vieux fichiers de demande de subvention? De ces
anciennes photos pour illustrer un article ? Comment choisir ?
Choisir c’est renoncer dit-on…pas simple ! Mais il faut
bien se rendre à l’évidence : surcharger son ordinateur de
fichiers inutiles ou obsolètes n’a rien de bon, et pour
l’appareil, et pour la planète.

Je
me lance donc, un peu avec appréhension. Commençons par faire le
tour des différents dossiers : il y a effectivement des photos
en double, certaines avec un nom générique de type « DCS_ »
et les mêmes, avec le nom adéquat…hop, poubelle pour toutes
celles qui sont en doublon ! Idem au niveau des dossiers :
suppression de ceux qui sont en double, voir triple (!!)…J’ai de
la chance, l’ordinateur n’est pas encore trop encombré. Quand
je pense à mon ordinateur principal qui a 8 ans, je pense que le
chantier serait titanesque. On va se garder ça pour les tous
derniers jours du confinement !

Puis,
petit tour sur la page de la Communauté Numérique du Pays de
Morlaix, qui propose différentes astuces. Pour l’instant, j’ai
à peu près suivi les solutions préconisées. On peut y lire aussi
que de petits logiciels existent, tels que « Duplicate Cleaner
Free ». Allez, on va l’installer.

En
trois clics, l’installation est faite. Et en trois autres clics,
on peut procéder à l’analyse de son ordinateur (il suffit de
choisir dans quels dossiers on veut chercher). Après quelques
minutes d’analyse, le résultat tombe : impressionnant !
Des centaines de fichiers sont en fait identiques, notamment
des…photos bien sûr ! Un autre clic et direction la
corbeille pour tous ces doublons.

Le site de la Communauté Numérique du Pays de Morlaix renvoie ensuite vers celui de la Cyberbase, sur lequel d’autres tutos sont dispos. Une vidéo est notamment mise en ligne, expliquant par exemple comment supprimer des logiciels en double et ainsi libérer de l’espace plus facilement sur windows 10, qui intègre un outil de nettoyage. Là encore, on peut utiliser l’outil régulièrement !

Pour plus d’infos :

morlaixnumerique.fr

World Clean Up Day




Agir, débattre et Partager en étant confiné.e

Plein d’initiatives naissent par ces temps troublés, et, paradoxalement, nous nous rassemblons peut être plus confinés qu’en temps normal. Si vous avez envie de réfléchir à l’après Covid-19 et d’en savoir un peu plus sur les possibles de ce demain, des plateformes de débats publics se sont mises en place. Dernièrement ou depuis quelques années, le but est de permettre à chacun.e de donner ses idées ou partager son avis sur des propositions déjà existantes pour débattre d’un ou plusieurs sujets centraux.

Description

Certaines plateformes concernent les domaines d’activités les plus généraux (l’agriculture, l’énergie, les transports, les industries, etc.)  et/ou des sujets d’ordre social et politique (l’environnement, la consommation, l’alimentation, le travail, la solidarité, l’Europe, l’éducation, le numérique, l’économie, etc.). Vous avez accès aux propositions et débats sans opérations spécifiques mais, si vous souhaitez publier une idée ou un commentaire, il faudra créer un compte sur les plateformes. Pas de panique, c’est gratuit et facile (par contre, vous aurez pleins de comptes si vous allez sur toutes les plateformes …). Toutes les plateformes et initiatives de ce type ne seront pas abordées ici (il y en a beaucoup !), aussi, n’hésitez pas à en chercher d’autres et à les relayer !

Quelques exemples de plateformes

Mise en place lors du confinement, la plateforme « Le jour d’après » aborde 11 thèmes principaux où chacun peut apporter sa réponse :

  1. « Le plus important, c’est la santé ! : quel système de santé demain ?
  2. Métro, boulot, robot : quel monde du travail voulons-nous ?
  3. A consommer avec modération : vers une société de la sobriété ?
  4. Des liens plutôt que des biens : comment retisser des solidarités ?
  5. Éducation et jeunesse : comment construire une société apprenante ?
  6. L’homme face à la machine : peut-on humaniser le numérique ?
  7. Une démocratie plus ouverte : comment partager le pouvoir ?
  8. L’avenir de nos territoires : quel nouveau contrat pour les renforcer et préserver leur diversité ?
  9. L’Europe dans le monde : comment recréer une solidarité européenne et internationale ?
  10. Notre richesse est invisible : comment mieux évaluer le bien-commun ?
  11. Le nerf de la guerre : quel financement et quel nouveau partage des richesses ? »

Chacun.e ayant ses propres interprétations et priorités, n’hésitez pas à explorer les différents thèmes pour trouver les actions et propositions qui vous intéressent. Une barre de recherche peut justement vous permettre de cibler vos thèmes prioritaires et les soutenir. Il existe également des ateliers en lignes ou bien carrément une rubrique « hackathon » pour participer à des projets.

Comme autre plateforme il y a Make.org. Ayant déjà fait plusieurs campagnes depuis 2017, elle en lance une nouvelle : « Crise Covid-19 : inventons ensemble le monde d’après« . Divers domaines sont traités. Certains correspondent au quotidien alors que d’autres sont d’ordre national voire international. Une barre de recherche qui vous oriente vers les propositions correspondantes à vos mots-clefs. D’un autre côté, les précédentes campagnes de Make.org sont toujours disponibles en ligne avec leurs résultats. Pour les consulter, il suffit de descendre tout en bas de la page d’accueil.

Si vous aimez débattre d’économie, il y a la plateforme Recovery. Celle-ci a le même système que les deux précédentes. Vous pouvez très facilement y publier vos idées à condition de vous identifier.

Autres actions confinées

Une initiative sous forme de questionnaire lancée par Bruno Latour et relayée par Le mouvement peut aussi vous intéresser. Les questions posées vous amènent à réfléchir sur la pertinence des activités de notre société avant le confinement. Par exemple, quelles sont les activités stoppées par le confinement et qui ne devrait pas, selon vous, se poursuivre après la crise Covid-19 ? Pourquoi ? Quels moyens mettre en place pour ne pas laisser tomber les personnes qui en dépendent ? L’idée est aussi de se questionner sur les alternatives possibles à ces activités et de mettre en évidence celles qui sont essentielles à conserver et développer. Ainsi, en rassemblant toutes les propositions des citoyen.ne.s, les activités les plus nuisibles et les plus pertinentes pourront être ciblées afin d’être stoppées ou développées, respectivement.

A propos de Le mouvement, l’association met en place un « Mur de la honte ». Le but : afficher les grosses entreprises qui ont et mettent encore en danger leurs employé.e.s ainsi que la population. Y figurent déjà Amazon, la Fnac, Darty, Leclerc, Auchan, Casino et Mac Donald’s, entre autres. Cependant, vous pouvez y épingler d’autres entreprises qui ont, elles aussi, manqué à leurs devoirs, en cliquant sur « je signale une entreprise ».

Comme autre plateforme, mais d’alternatives cette fois, il y a Transiscope. Ayant la forme d’une carte, elle référence toutes les alternatives écologiques, sociales, solidaires, publiques, culturelles, éducatives, et économiques autour de chez vous et dans toute la France. Vous pouvez entrez vous-même une alternative manquante avec la page « Près de chez nous » de Transiscope. Il suffit de renseigner le nom, l’adresse et une brève description de l’initiative sur le site. Néanmoins, assurez-vous d’abord que les personnes qui gèrent cette activité soient d’accord. Dans cette idée, il y a aussi notre carte des initiatives de Bretagne, mais, vous le savez sûrement déjà ! 🙂

Pour aller plus loin

Enfin, toujours sous forme de carte interactive, la plateforme Superlocal situent tous les projets et/ou infrastructures d’activités polluantes. Mise en place, depuis 2019 déjà, par plusieurs mouvements écologiques, Il est encore temps, Le mouvement, Notre affaire à tous et Partager c’est sympa, l’idée est de se regrouper et d’agir pour stopper ou du moins ralentir ces activités. Le confinement ne se prête pas encore aux actions mais y réfléchir est déjà très important. En attendant, vous pouvez aller voir les campagnes et actions de ces mouvements écologiques qui sont pleins de ressources.

Pour conclure, le confinement nous donne, pour la plupart d’entre nous, le temps de souffler et de réfléchir. Aussi, profitons-en pour penser, discuter et faire le plein d’énergie avant l’après car il y a tout à parier que nous en aurons bien besoin.

Courage et soutien aux personnes travaillant à leurs risques et périls à sauver des vies, celles assurant notre propre ravitaillement, et à bien d’autres encore. Prenons soin des uns et des autres et construisons ensemble notre après.