Une photo, un récit

Exposition naturaliste et sensibilisation virtuelle

Photographes bretons et sensibilisation sur les bons gestes à adopter sur le terrain.

Dans le cadre de leur formation en BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature) au lycée Suscinio de Morlaix, les étudiants Matthis Esnault, Gwendal Kuentz et Corentin Rivière avaient prévu d’organiser, le Samedi 11 Avril dernier à Traon Nevez sur la commune de Plouezoc’h, une journée d’exposition photographique et d’animation nature sur l’estran. Regroupant au total huit photographes animaliers de la région ainsi que l’association Bretagne Vivante.

Au vu des circonstances actuelles depuis le début du confinement, cet événement a bien évidemment été annulé mais heureusement pour vous, l’aventure continue avec la création de la page Instagram « Une photo, un récit ».

Le contenu publié chaque semaine représente des photos naturalistes agrémentés de récits, anecdotes et présentations des espèces animales ou végétales dans une démarche de sensibilisation, d’information pour le public, avec la possibilité pour eux d’interagir avec les photographes/naturalistes, dans les commentaires, qui seront ravis de répondre à toutes questions.

En effet, cette « période de pause » qu’a constitué jusqu’à tout récemment l’expérience du confinement représente encore pour beaucoup d’entre nous l’occasion de partager, tout simplement, avec autrui la beauté de la biodiversité, ses propres expériences, en apprendre toujours un peu plus sur la vie des animaux sauvages, si discrets, de nos régions, la manière de les observer sans les déranger, de repérer les indices de leur présence et de les photographier (techniques d’affût, d’approche …) mais aussi surtout les bons gestes à avoir pour les préserver.

L’internaute pourra ainsi s’inspirer, s’abreuver d’informations et de connaissances, poser des questions ou simplement « surfer » pour le plaisir des yeux. Les auteurs du contenu sont, bien sûr, les photographes programmés à l’évènement du 11 Avril mais pas que ! Si vous êtes photographes animaliers et si vous aimez prendre la plume avec l’envie de partager des instants de vie sauvage, alors n’hésitez pas; contactez les étudiants pour qu’ils publient vos aventures sur leur page.

Photo : « Aigrette garzette » Egretta garzetta – Maëlle Hello




Comment manger éthiquement les animaux ?

Deux étudiants de Morlaix ont interrogé une chercheure en sciences sociales et une députée impliquées sur cette question.

Du fléxitarisme à l’antispécisme en passant par le véganisme, les consommateurs « de base » de plus en plus soucieux de leur mode de consommation alimentaire, ont de quoi être perdus. Le besoin quant à l’éclaircissement de certaines notions est bien réel, que ce soit pour simplement comprendre le raisonnement de certaines personnes, ou pour s’orienter soi-même dans une démarche de modification d’habitudes alimentaires. Ce qui a évidemment des conséquences sur bon nombre de secteurs professionnels exerçant dans le secteur agro-alimentaire, notamment en Bretagne. Conscients des excès et dérives de l’agriculture intensive et soucieux du bien-être animal, certains d’entre eux ont entamé des changements dans leurs pratiques. L’éthique animale figure désormais en bonne place au menu de notre alimentation.

Deux étudiants de 2ème année de BTS Gestion et Protection de la Nature du lycée de Suscinio de Morlaix, Guillaume Garraud et Telmo Salvi, ont souhaité se pencher sur cette question éminemment sensible. Leur projet initial d’initiative et de communication, bousculé par la pandémie de Covid-19 – dont l’origine est précisément notre rapport aux animaux – était d’organiser une conférence/table-ronde sur l’éthique alimentaire pour les élèves de 1ère STAV/Sciences Technologie Agronomie Vivant et de Seconde BAC Pro de leur établissement, en lien avec leurs enseignant.e.s.

Pour les faire réfléchir sur nos manières de consommer les produits animaux face aux nombreux enjeux sociétaux et économiques ainsi soulevés, deux intervenantes avaient ainsi accepté de venir dialoguer avec les élèves : Madame Jocelyn Porcher, ancienne éleveuse et sociologue à l’INRA et Madame Sandrine Le Feur, agricultrice AB et députée de la quatrième circonscription du Finistère, membre d’une mission parlementaire sur le thème du bien-être animal.

La rencontre n’ayant hélas pas pu se concrétiser du fait du confinement, les deux intervenantes ont néanmoins accepté de répondre à leurs questions. Les voici en exclusivité pour Eco-Bretons.


Dans le cadre d’un projet d’initiative et de communication sur l’éthique alimentaire que nous menons , madame Sandrine Le Feur, députée du Finistère, a accepté de répondre à nos questions.

Pensez-vous qu’il soit sérieux de penser que l’on peut nourrir l’intégralité des nos cochons d’élevage avec de la nourriture issue de l’agriculture biologique ?

La question ne se pose que dans un contexte de changement de nos modes de production. En effet, il est inenvisageable de penser pouvoir nourrir l’intégralité des animaux d’élevages conventionnels si nous ne changeons pas notre modèle agricole. D’une part car leur nombre est trop important et d’une autre car ce ne serait pas cohérent avec les méthodes d’élevage utilisées.

Nous pourrions nourrir l’intégralité des cochons d’élevage avec des produits issues de l’agriculture

biologique seulement en acceptant une baisse de rendement et donc une consommation moins

importante de viande. Les espaces d’élevage pourraient se situer en plein air et ainsi améliorer le bien-être animal et la qualité de la viande.

Selon vous, quels sont les plus gros freins au développement d’un cycle de production agricole plus respectueux de l’environnement ?

Les freins peuvent se situer du côté de différents acteurs :

-les consommateurs qui peuvent ne pas avoir envie de dépenser plus pour consommer de la viande de meilleure qualité et plus éthique.

-les agriculteurs qui peuvent avoir peur que les consommateurs n’achètent pas du fait de la hausse des prix que cela induirait, ou ne sachant pas faire autrement car ayant toujours suivi un mode de

production conventionnel. D’autant plus qu’il existe des pressions familiales car il est difficile de dire à ses parents qu’ils ne produisaient pas de la meilleure façon et qu’on veut en changer lors de la reprise de la ferme.

-les entreprises et coopératives qui n’ont pas intérêt à ces changements de manière de produire. Par exemple, au niveau de l’Union Européenne on souhaite réduire de 20 à 30% l’utilisation d’engrais minéraux mais des entreprises de production de ces engrais ont pris contact pour que cette loi ne passe pas. Si les parlementaires subissent cela alors les agriculteurs le subissent également.

L’espace utilisé pour cultiver la nourriture des animaux d’élevage peut-il un jour faire défaut à l’alimentation directe humaine ?

Selon moi, il est évident que les surfaces de production de nourriture animale font défaut à celles dédiées à l’alimentation directe humaine au niveau mondial. Par exemple la production de céréales aux Etats-Unis à destination des animaux fait énormément défaut à la production que nous pourrions avoir pour enrayer des famines, notamment en Afrique.

Encore une fois si nous réduisons nos consommations de viande et élevons les animaux en plein air, nous réduirions grandement ce phénomène. D’autant plus qu’une vache ou un moutons qui mangent de l’herbe ne sont pas fait pour se nourrir de céréales. Si demain nous faisions cela, un espace conséquent serait libéré pour l’alimentation directe humaine. Ainsi, les productions végétales et animales pourraient être complémentaires.


Dans le cadre d’un projet d’initiative et de communication sur l’éthique alimentaire que nous menons , madame Jocelyne Porcher, Zootechnicienne et Sociologue à l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) a accepté de répondre à nos questions.

Quelles conditions correspondent selon vous à de bonnes conditions d’élevage pour les porcs ?

L’élevage est construit dans une interface entre le monde humain et le monde propre des animaux, différent selon l’espèce. Les conditions d’élevage, pour qu’elles puissent être considérées comme bonnes pour les animaux, doivent permettre une bonne articulation entre leur propre monde et le monde humain. Car le monde a un sens pour l’animal par ses sens, par ex. pour un cochon, l’odorat et l’utilisation de son groin qui est parfait pour creuser la terre et aller chercher des petites bestioles. Mais le monde humain doit aussi avoir un sens pour lui, et là, ça passe par une bonne relation avec les humains. Si, dans le travail, les deux mondes sont bien articulés, les animaux ont une existence qui a du sens pour eux et ils sont bien avec nous.

Est-il possible de produire la même quantité de viande porcine, tout en respectant ces bonnes conditions d’élevage ?

Non, mais nous n’avons pas du tout besoin d’abattre 26 millions de porcs chaque année. Cela dépasse largement nos besoins. Il vaudrait mieux manger beaucoup moins de viande porcine –sous toutes ses formes- et n’en manger qu’issue d’élevages dignes de ce nom. D’autant que la viande issue d’un véritable élevage a des qualités nutritives bien supérieures. Les animaux sont de races non industrielles et donc peuvent être abattus plus tard (18 ou 24 mois au lieu de 5,5 mois en système industriel). La viande contient notamment beaucoup moins d’eau.

Selon vous, quels seront à l’avenir les principaux freins à notre surconsommation actuelle de viande ?

La surconsommation de viande est due aux systèmes de production industrielle qui doivent produire toujours plus pour générer du profit. Pour sortir de cette surconsommation, il faut radicalement changer de façons de produire. Notamment renoncer aux productions animales –c’est-à-dire aux systèmes industriels et intensifiés- et refaire de l’élevage. Si nous démolissions les porcheries industrielles et que nous installions des éleveurs de cochons en plein air ou libre parcours, ces éleveurs produiraient moins mais mieux. Ce serait mieux pour les animaux, pour les éleveurs, pour l’environnement, pour notre santé. Ce serait juste moins bien pour les actionnaires des entreprises d’aliments du bétail, de la pharmacie et de la génétique… C’est un choix politique.

Et pour finir, question plutôt d’actualité, quelle densité d’élevage est à préconiser pour limiter la propagation rapide de virus ou maladie au sein d’un élevage de porcs ?

Les pathologies qui touchent la filière porcine industrielle sont endémiques depuis la naissance même de cette filière dans les années 1970. Elle doit régulièrement faire face à des virus ou à des bactéries (grippe porcine, SRDP, MAP, diarrhée épidémique, rhinite atrophique, hépatite E…). La PPA est le dernier rejeton généré par ces systèmes. La PPA est moins une production de la nature, des sangliers… que d’un système de production incompatible avec la santé des animaux. Donc, le problème n’est pas la densité, c’est le mode de production. L’enfermement des animaux n’est pas la solution, il est le problème. Pour éviter que ces virus émergent, il est indispensable de construire des systèmes d’élevage compatibles avec les besoins et la santé des animaux. Donc de sortir les cochons des porcheries industrielles où ils n’ont rien à faire et de leur redonner accès à leur propre monde, la prairie, les sous – bois, et un habitat disponible et accueillant quand cela est nécessaire.




Aventure sur l’estran : Alternative numérique pour un groupe d’étudiants.

Alors qu’ils organisaient dans le cadre de leur BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature) un projet de sensibilisation concernant le littoral, Marion, Théo, Emma et Alix ont dû repenser leur projet. «Aventure sur l’estran» avait été construit en partenariat avec un EHPAD et un centre de loisirs et avait pour objectifs de transmettre des connaissances sur le littoral et de rassembler enfants et anciens pour un temps de découverte en extérieur suivi d’un moment d’échange et de création collective.

Face aux mesures de confinement, leur projet qui devait se tenir début avril à Carantec a été annulé. Les étudiants ont donc décidé de transférer leur projet sur le réseau social Instagram. Ces derniers ont donc créé un compte nommé «aventure_sur_lestran», sur lequel seront régulièrement postées des publications concernant l’estran, la faune et la flore que l’on peut y trouver. L’alternative numérique s’est présentée aux étudiants comme l’opportunité de transmettre des connaissances à un tout autre public que celui prévu initialement.

Si le confinement a contraint les étudiants à annuler leur projet de départ, l’adaptation numérique qu’ils proposent a permis d’apprendre de nouvelles choses sur le littoral pendant cette période quelque peu spéciale. D’ailleurs, leur projet peut encore profiter aux personnes éloignées des côtes bretonnes !

Compte Instagram : aventure_sur_lestran




Pour une Bretagne résiliente : Les associations environnementales bretonnes interpellent les élus

C’est une initiative unique en France. La Fédération Bretagne Nature Environnement, Le Réseau Bretagne Solidaire, le Pacte Finance Climat Bretagne, le Réseau Cohérence et Bretagne Vivante viennent d’envoyer une lettre aux élu.e.s de Bretagne, afin de les inciter à orienter dès maintenant les aides publiques dédiées à la sortie de crise sanitaire vers « les enjeux de sociaux et climatiques », et « Renforcer les relocalisations et les coopérations au niveau régional et local ». Pour Carole Le Béchec, présidente du Réseau Cohérence. « Notre interpellation est axée sur l’action, sur les projets concrets, au coeur des territoires. Nous pensons que les élus présents à à venir doivent résolument accélérer les moteurs de transformation pour construire une Bretagne résiliente, solidaire et vivante face aux crises ».

A l’appel de ces réseaux et collectifs, ce sont ainsi plus de 180 associations, syndicats, entreprises et personnalités qui ont co-signés cet appel. Parmi elles, le climatologue et ancien vice-président du Giec Jean Jouzel, pour qui « Au niveau mondial, il faut bien se rendre compte que cette décennie 2020-2030 va être essentielle dans la lutte contre le réchauffement climatique. Nous disons maintenant depuis une quinzaine d’années que 2020 va être une année charnière, qu’il faut absolument que les émissions de gaz à effet de serre diminuent à partir de 2020 si on veut avoir des chances de respecter des objectifs ambitieux ». Sur le plan financier, « il faudrait mettre 20 milliards d’euros supplémentaires sur la table chaque année d’ici 2030 pour arriver à une diminution de 40 % des émissions. C’est ce qu’on met en gros chaque semaine pour sortir de la crise sanitaire… ».

«On attend des aides qu’elles n’aillent surtout pas favoriser le réchauffement climatique,favoriser la précarité sociale et sanitaire, ni alimenter les paradis fiscaux, les dividendes des actionnaires et les rémunérations trop élevées de certains », poursuit Jacques Pinchard, représentant le Pacte Finance Climat Bretagne. « On a souhaité interpeller les élus sur la questions des financements, mais aussi dire que la mobilisation doit être générale, et que nous, acteurs de la société civile, scientifiques, associations, syndicats, entreprises, nous sommes prêts à participer à la réflexion et à l’action pour changer nos manières de faire, et peut-être nos modes de vie aussi en Bretagne. Nous sommes dans une logique de main tendue aux élus, c’est un bon moment pour réfléchir ensemble et porter ensembles des actions pertinentes, structurantes, importantes, pour changer la manière dont on vit, dont on consomme, et dont on aménage le territoire », indique quant à lui Jean-Luc Toullec, président de la FBNE (Fédération Bretagne Nature Environnement).

La lettre a été envoyée aux élus. Il est encore possible de la signer sur le site https://fbne.bzh/bretagne-resiliente/




Bienvenue dans mon jardin au naturel…virtuel !

En raison de la crise sanitaire, l’évènement « Bienvenue
dans mon jardin au naturel », organisé par l’Union National
des CPIE, qui a lieu traditionnellement en juin se déroule cette
année de façon virtuelle.

Cette année, en raison de la crise sanitaire, impossible d’aller visiter les jardins participant à l’opération « Bienvenue dans mon jardin au naturel ». Mais qu’à cela ne tienne : une solution de repli sur Internet a été mise en place. En effet, il est possible de participer à l’opération « virtuelle » qui se déroule jusqu’au 10 juin. Pour cela, le mode d’emploi est simple : il suffit de réaliser 1 à 3 productions de son choix (photo, vidéo ou illustration), qu’il faut ensuite envoyer au CPIE de son territoire. Attention, le nombre de productions par jardinier.ère est limité à 3, et le tout est à transmettre avant le 10 juin. Les réalisations numériques seront réparties en 7 thèmes : biodiversité, eau (gestion de l’eau de pluie, drainage, arrosage…), changement climatique (espèces peu consommatrices eu eau, techniques anti-sécheresse…), sol vivant (engrais verts, composts…), alimentation, Géo Trouvetou (innovation technique), Bio et Beau (esthétique du jardin).

Rendez-vous ensuite
durant le week-end des 13 et 14 juin sur le site internet
http://mon-jardin-naturel.cpie.fr,
dans l’onglet « Campagne virtuelle », pour découvrir
les différentes réalisations.

Des visites sur
place sont programmées en septembre, nous vous tiendrons au
courant !




Rayons d’Action : des infos et des conseils déconfinés

Avec
la fin du confinement le 11 mai 2020, la pratique du vélo est de
plus en plus plébiscitée pour les trajets quotidiens. L’association
Rayons d’Action vous informe sur ses activités et vous propose des
conseils pour protéger votre bicyclette contre le vol.

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Les
activités de Rayons d’Action depuis le 11 mai

Pour
le moment, malgré la fin du confinement le 11 mai 2020, Rayons
d’Action ne reprend pas les séances de marquage bicycode sur le
marché du mail Mitterrand, le mercredi après-midi. La reprise des
permanences du 4ème samedi du mois, à la Mce, n’est pas non plus
d’actualité.

A noter que l’association vous indiquera la date de reprise dès que possible. Rendez-vous sur le Facebook de Rayons d’Action pour suivre ses actualités.

Des
conseils pour éviter le vol de son vélo

En
attendant de faire marquer votre vélo, suivez les conseils de Rayons
d’Action pour éviter le vol de votre bicyclette :

 -cadenassez toujours votre vélo, pour une courte durée sur la voirie ou dans votre local vélo !
 -Évitez les câbles fins. Les U sont les plus solides. Ils peuvent être complétés par un antivol fixe pour les arrêts de courte durée.
– Si possible, attachez le cadre du vélo et la roue avant à un point fixe.

En
outre, la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB)
effectue tous les ans des tests de résistance sur les antivols
présents sur le marché.
 Accéder
aux tests en ligne

Des
mesures pour encourager la pratique du vélo

Par
ailleurs, si vous souhaitez vous remettre au vélo et faire réparer
un vélo n’ayant pas servi depuis longtemps, vous pouvez sous
certaines conditions bénéficier d’une aide de l’État de 50€.

Pour
connaître les réparateurs agréés, rendez-vous sur
Coupdepoucevelo.fr.

 Lire
aussi Le vélo, pour réconcilier urgences sanitaire et écologique ?

Voir
en ligne : https://www.mce-info.org/marquage-b…