Economies d’énergie : l’importance du confort thermique
Il est surprenant de constater combien, à température égale, deux pièces peuvent offrir une sensation thermique différente. En effet, une personne pourra se sentir à l’aise dans une pièce chauffée à 19°C alors qu’il faudra peut-être 21°C ou 22°C dans une autre pièce pour avoir la même impression de bien-être.
Cela s’explique par les divers paramètres qui définissent la notion de confort thermique : il s’agit de la combinaison entre la température et le taux d’humidité de l’air ambiant et des parois, ainsi que des déplacements d’air.
Pour améliorer le confort thermique, la solution idéale réside dans une bonne isolation (combles, murs, sol) et l’amélioration de l’étanchéité à l’air du bâtiment. A la clé : moins d’entrées d’air froid, moins de pertes de chaleur, et une homogénéisation des températures de l’air et des parois.
Quand des travaux ne sont pas envisagés, des actions simples et peu couteuses peuvent être mises en place :
La pose de rideaux thermiques isolants ou de volets sur toutes les fenêtres des pièces chauffées évite à la fois les infiltrations d’air et l’effet « paroi froide ». Pour fonctionner de manière optimale, les rideaux doivent être posés le plus près possible des fenêtres (sans les toucher pour autant) et ne pas couvrir les radiateurs, grâce à des rideaux de taille adaptée à la fenêtre ou à un simple ourlet. Les rideaux et volets doivent être fermés le soir et au contraire être grands ouverts en journée pour favoriser les apports solaires.
La pose de rideaux peut également se faire entre deux volumes, comme dans un sas d’entrée ou en bas d’un escalier, afin d’éviter de chauffer de grands volumes inutiles.
L’étanchéité des fenêtres est à surveiller. Si l’air passe, il est possible de combler les trous avec des joints isolants ou de la mousse isolante.
Les portes qui donnent sur l’extérieur ou sur un espace non chauffé (garage, cellier) doivent aussi empêcher les infiltrations d’air, grâce à des boudins de porte par exemple.
Attention, il faut tout de même maintenir une ventilation suffisante du logement ! Il ne faut jamais arrêter la VMC ou boucher les entrées d’air, qui permettent de renouveler l’air et d’évacuer l’humidité. Cette dernière joue en effet un rôle important dans le confort thermique et doit être évacuée grâce à un système de ventilation performant et continu. L’utilisation de matériaux ouverts à la diffusion de vapeur d’eau est également préconisée.
Une fois ces paramètres ajustés, il ne reste plus qu’à réguler la température du système de chauffage : on conseille généralement une moyenne de 19°C dans les pièces de vie et 16°C dans les chambres.
L’agence locale de l’énergie et du climat du Pays de Morlaix HEOL œuvre pour la transition énergétique et la lutte contre le changement climatique. Elle offre notamment des conseils neutres et gratuits sur la rénovation thermique, les énergies renouvelables et les économies d’énergie. Plus d’infos sur 02 98 15 18 08 et www.heol-energies.org .
L’idée sortie. « Transition environnementale, est ce qu’on dépasse les bornes ? » à Rennes
Ce samedi 28 septembre, l’Hotel Pasteur à Rennes accueille une après-midi autour de la transition environnementale. Baptisée « Est ce qu’on dépasse les bornes? », c’est le premier événement grand public du projet IRIS-E, piloté par l’université Rennes2, et qui a pour objectif de «faire de la métropole rennaise et de la région Bretagne le laboratoire européen pour la transition environnementale ». Au programme de ce rassemblement gratuit : des animations, expos, fresques…pour s’interroger sur la situation environnementale sur le territoire.
Le projet IRIS-E, labo européen de la transition environnemental, a été lancé en 2023, et s’étend sur 10 ans. Il est porté par l’Université Rennes 2, et fédère 19 partenaires et soutiens, tels que l’Insa Rennes, Sciences Po Rennes, la Région Bretagne, l’Inrae, Rennes Métropole, Eau du Bassin Rennais…
Son ambition : faire de la métropole rennaise et plus largement de la région Bretagne « e laboratoire européen pour la transition environnementale. ».
Le projet s’articule pour cela autour de 3 axes :
Un Hub pour les sciences participatives
Le financement de projets de recherches
La transformation des formations, pour faciliter le passage à l’action
L’événement de samedi 28 septembre, baptisé « Est ce qu’on dépasse les bornes ? », est le premier événement grand public organisé par IRIS-E. Il viendra « alimenter une démarche de recherche action, inspirée de la théorie du Donut », peut-on lire sur le site internet du projet.
Au programme de l’événement de ce samedi, qui se déroulera de 14h30 à 20h, à l’Hotel Pasteur de Rennes : des animations, des expos, des fresques, des temps d’échanges…pour s’interroger collectivement sur la situation sur le territoire : quelles limites environnementales sont dépassées à Rennes ? Les besoins essentiels sont-il garantis ? Comment retrouver un équilibre ?
On pourra ainsi assister à des « conversations croisées » de 14h à 19h : une « université flottante » permettra de recueillir les témoignages des participant.e.s sur 7 grandes thématiques : habiter, manger, boire, prendre soin, se déplacer, travailler, coopérer. De 14h à 18h30, on pourra participer à une fresque « la bouée des transitions ». l’association brestoise Le Lieu Dit animera un « stand des transitions » en continu de 14h à 19h, on l’on pourra identifier et partager des solutions locales. L’Etabli des Mots, librairie indépendante coopérative, sera également sur place et proposera des ouvrages en lien avec la transition écologique.
Les enfants ne sont pas publiés : il pourront participer à un atelier « Rêver, créer et habiter un territoire en commun », dédié au 6-12 ans.
PSST…. NOUS AVONS TOUJOURS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN ! Nous sommes un web média associatif, basé à Morlaix qui met en avant les actrices et les acteurs des transitions écologiques nécessitant évidemment des transitions sociales, culturelles et solidaires dans nos territoires de Bretagne. Outre, notre site d’information, alimenté par notre journaliste-salariée et par des plumes citoyennes bénévoles, nous menons ponctuellement des actions de sensibilisation aux transitions et de formation aux médias citoyens avec des interventions auprès d’associations et d’établissements scolaires. Pour tout cela, nous avons le soutien de collectivités territoriales et de l’Etat. Percevoir de l’argent public pour nos activités d’intérêt général fait sens pour nous. Pour autant, votre participation citoyenne nous est essentielle :- vos envies d’écrire, ou de photographier, ou de podcaster des initiatives de transitions dans les cinq départements de Bretagne historique.- vos contributions financières pour continuer de mener à bien nos projets en 2024, notamment nos « Portraits de femmes en transition ». – vos implications dans notre vie associative.
A Morlaix, l’artiste-jardinier Tiphaine Hameau : « un humain du sensible et du geste compagnon de la plante »
Il y eut au XVIIIe siècle en certains jardins aristocratiques, la mode du hameau d’agrément qui, nous dit l’encyclopédie libre en ligne wikipédia, « tout en adoptant une apparence rustique, n’était en fait que des « fabriques » (éléments d’architecture implantés dans le décor végétal d’un jardin), comme le hameau de Chantilly, ou le hameau de la Reine à Versailles. »
Mais quand le Hameau se fait homme, l’histoire jardinière s’en trouve bouleversée, en particulier celle des Jardins de la Manufacture des Tabacs de Morlaix ! Ceux-ci constituent en effet un héritage patrimonial d’un passé industriel de la ville dont les dirigeants de l’époque s’en réservaient alors l’usage exclusif.
Depuis cinq ans maintenant, ils sont confiés par Morlaix Communauté aux bons soins à la fois écologiques, esthétiques et poétiques de l’artiste-jardinier Tiphaine Hameau -auquel nous avions consacré un premier article et un entretien audio en décembre 2021*-, avec la volonté de les ouvrir à tout à chacun.e.
Dans le premier volet de ce triptyque d’articles publiés au cours de ce mois de septembre, nous vous invitons à découvrir ou mieux connaître Tiphaine Hameau, à la fois si singulier dans son rapport poétique à ce lieu qui l’habite véritablement, et si pluriel dans ces héritages et approches. Celles-ci constituant un entrelacs entre expressions d’une nature on ne peut plus observée, respectée et expressions d’artistes par elle inspirées. Ces dernières seront au coeur du deuxième volet, tandis que le troisième et dernier s’attachera aux pas d’étudiant.e.s en BTS Gestion et protection de la nature du lycée de Suscinio que Tiphaine accueille en stage, dans une volonté de transmission d’un rapport de bon compagnonnage aux vivants de ce jardin.
« La Manu et son jardinier », un documentaire consacré à Tiphaine Hameau sera présenté en avant-première mardi 17 septembre prochain, au cinéma morlaisien La Salamandre au cours d’un ciné-rencontre**, en sa présence ainsi que celles de Élodie Trouvé (réalisatrice), Anaïs Trouvé (cheffe opératrice et monteuse) et Marie Legras (productrice).
Tiphaine Hameau où l’art de resituer poétiquement le réel des jardins
Volet 1/ Autodidacte, Tiphaine Hameau revendique l’influence de Gilles Clément, à la fois jardinier, paysagiste, botaniste, entomologiste, biologiste, écrivain, dont il applique l’idée du laisser-faire dans une certaine mesure, ainsi développée par Gilles Clément:« Le jardin en mouvement privilégie les dynamiques dans l’espace, les changements de place des plantes, mais il n’interdit pas le travail du jardinier. On ne laisse pas tout faire. Dans un jardin, l’homme intervient, mais il fait avec la nature et non pas contre elle. Faire le plus possible en allant le moins possible contre les énergies en place. Les jardiniers savent depuis des siècles que la maîtrise de la nature est une illusion. La nature transforme et invente sans arrêt.» (https://reporterre.net/Gilles-Clement-Jardiner-c-est-resister).
Et puis il y a aussi et surtout l’influence de Liliana Motta, artiste-botaniste dont Tiphaine Hameau fut l’assistant. Voici ce qu’il en dit : « C’est auprès d’elle que j’apprendrai à lire le paysage, « à donner à voir » celui-ci. Le questionnement des invasives, des mauvaises herbes, cet arbitrage symbole de la main-mise de l’humain sur le devenir des êtres. Parmi les nombreuses découvertes, lors de mon assistance auprès de Liliana, la pensée de l’ethnobotaniste Pierre Lieutaghi a enclenché un rapport décisif ; certes je suis pas ou peu pratiquant de la plante dans ses usages domestiques, médicinaux, symboliques mais ce que j’ai appris de La Plante compagne, son ouvrage de référence, a tissé des liens intimes ; « faire le plus possible avec et le moins possible contre », « Rien ne sort, tout se transforme », « Ne rien arracher à l’existant du paysage » ne sont-ce pas là des témoignages d’une volonté de partager l’espace, le temps, une volonté de cohabiter apaisée ; je formulerais volontiers l’idée d’être un jardinier – un humain du sensible et du geste – compagnon de la plante. Un compagnonnage mû par une pratique artistique du jardin. »
Cette intervention jardinière « minimaliste » ne laisse pas de surprendre, voire d’en bousculer certain.es , plus habitué.es à des espaces maîtrisés et « propres », c’est-à-dire sans « mauvaises herbes » ni « belles fleurs »! D’où la pertinence des visites guidées au cours desquelles Tiphaine explicite sa démarche.
De son apprentissage avec Lilana Motta, Tiphaine Hameau garde aussi le goût pour le land art et surtout l’Arte Povera.
Le premier, plus connu du grand public, est né de la volonté d’artistes de sortir l’art des musées et autres galeries pour lui faire prendre le bon air de la nature. Utilisant les ressources matérielles de cette dernière telles que branches et bois flotté, feuillages, galets et pierres, plumes et poils laissés par leurs propriétaires… les artistes interviennent sur l’espace et les composantes du paysage, leurs œuvres ayant un caractère éphémère.
L’Arte povera trouve quant à lui son origine dans un mouvement artistique italien au milieu du siècle dernier déterminé à répondre au productivisme par la sobriété, la simplicité.
« Attentifs aux traces, aux reliefs, aux plus élémentaires manifestations de la vie, les artistes de l’ Arte Povera et plus largement de « l’art pauvre » revendiquent des gestes archaïques. Les matériaux qu’ils utilisent sont souvent naturels et de récupération. La volonté de ces artistes n’est pas de faire de l’or avec de la paille ou des chiffons, mais d’activer un nouveau pouvoir symbolique des matériaux », précise Frédéric Paul, conservateur au Musée national d’art moderne de Paris, commissaire d’une exposition que le Centre Beaubourg consacra à l’Arte povera en 2016.
Tiphaine Hameau précise cependant : « De ce que j’ai perçu de ce mouvement, il me semble davantage lui appartenir qu’au land art dont les manifestations, notamment du côté américain du Nord, sont plus que critiquables si on interroge les procédés et l’impact de leur mise en oeuvre. On doit pouvoir trouver une articulation entre le faire le plus possible avec (l’existant en tout point de vue) et les ressorts de l’arte povera ; les « matériaux » à disposition ne sont pas nobles, ici dans le cadre de mes autres réalisations, oh paille de blé, d’orge, fagots de saule, vieilles briques, parpaings, cailloux, combien de fois vous ai-je regardé avec la plus grande des considérations! Je songe également aux nouveaux réalistes que leur défenseur Pierre Restany avait défini comme un « recyclage poétique du réel urbain, industriel, publicitaire » ; il me semble pouvoir définir les tas d’herbes situés, notamment, comme un recyclage poétique du réel, sous-entendant de l’activité de jardinage, sous-entendant le réel d’un paysage donné dans lequel on se propose de faire jardin, dans lequel on tenter ce dialogue avec l’existant qui m’est cher. »
** « Avant-première du film documentaire « La Manu et son jardinier ». Projection et débat, mardi 17 septembre à 20h30, au Cinéma la Salamandre à Morlaix, en présence de Tiphaine Hameau (artiste-jardinier), Élodie Trouvé (réalisatrice), Anaïs Trouvé (cheffe opératrice et monteuse) et Marie Legras (productrice. Quelques mots d’Elodie Trouvé, en résonance avec les nôtres : «Tiphaine Hameau est un artiste-jardinier autodidacte, qui réalise des jardins comme des œuvres-manifestes, dont il sublime les qualités écologiques et esthétiques. Comme si c’était le sien, celui qu’il n’avait pas encore. Depuis juin 2019, il fait renaître un lieu emblématique du Finistère et de la mémoire ouvrière de la ville de Morlaix : les jardins de la Manufacture royale des Tabacs de Morlaix. Dans ce jardin anciennement privé et longtemps laissé à l’abandon, il met en scène le moindre élément naturel oublié et entreprend un important travail de réaménagement pour une ouverture au public en ayant comme ligne de conduite : « Rien ne rentre, rien ne sort, tout se transforme ».
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Du 2 au 4 juillet : Forum ouvert des usages coopératifs à Brest
Après l’édition 2022 sur le thème de la convergence des transitions, voici le Forum ouvert 2024 sur le thème des « pas de côté », un temps de rencontre au croisement des usages du numérique et de la coopération ouverte, qui se déroulera à l’Université de Bretagne Occidentale, en centre-ville de Brest.
Les pas de côté
Dans une société où les transitions sont une urgence, celles-ci sont encore peu prises en compte dans les faits. Nos quotidiens professionnels ou associatifs ne sont pas souvent propices à agir à la hauteur des enjeux et nous amènent à faire des « pas de côté », nous conduisant vers une transformation personnelle de sa manière d’être au monde. S’autoriser un espace pour agir autrement, définir des objectifs à nos missions en phase avec nos aspirations, s’impliquer dans une coopération ouverte, en partage, au-delà du simple « faire avec ». C’est ce croisement des transformations des personnes, des missions, des structures que ce Forum propose d’éclairer.
Le programme
Mardi 2 juillet : Accueil et off
Le temps « off » du mardi 2 juillet après-midi permet aux personnes déjà arrivées sur Brest de se rencontrer, d’échanger, de travailler sur des sujets de leur choix avec un apéritif partagé en fin de journée. Apportez vos spécialités !
Tout au long des 2 jours des stands vous accueillent.
9h15 Conférence gesticulée « Comment les GAFAM m’ont rendu sourd et aveugle ! » par Gatien Bataille
10h15 Pause café
10h30 Forum Ouvert (première partie), animé par Audrey Auriault et Marie-Hélène Pillot : place à vos questions et à vos envies d’échange autour des pas de côté
Buffet déjeunatoire à 12h30
Offert par la ville de Brest et les partenaires du Forum
11h00 Forum Ouvert (seconde partie), animé par Audrey Auriault et Marie-Hélène Pillot : place à vos questions et à vos envies d’échange autour des pas de côté
Buffet déjeunatoire à 12h30
Offert par la ville de Brest et les partenaires du Forum
Après midi
14h Conférence de Benoît Vallauri (à confirmer)
15h Pause café
15h30 Quatrième session d’ateliers
Ambassad’Ondes (Norbert Friant – Rennes métropole) SUR INSCRIPTION, 10 PLACES
Association Climate Change Lab, Association des Jardinier·e·s du Nous, Association LabFab, Association Le Lieu-Dit, Association YesWiki, Collectif Animacoop, le CRIE de Mouscron, Jean-Michel Cornu ()spécialiste de la coopération et de l’intelligence collective), La Gare – Centre d’art et de design, Mégalis Bretagne – Syndicat mixte de coopération territoriale, Rennes Métropole & Ville de Rennes, Tempoco,…
Retour sur la 2ème éditions des rencontres « Culture & Ecologie » 30 et 31 mai 2024 au Sew.
L’Association pour une Ecologie Créative, Arts et Cultures en mouvement et en partenariat avec Morlaix communauté, a proposé des tables rondes et des ateliers, le jeudi 30 mai et le vendredi 31mai dans le but d’aiguiller et d’informer sur les questions liées aux différentes formes de financement à s’emparer pour la mise en place de projets artistiques écologiques.
Que vous soyez des métiers du livres, des artistes en tout genre, des professeur.e.s, des collectivités ou autres entités souhaitant mettre en place un projet artistique soutenable socialement et écologiquement, ces deux journées ont permis d’appréhender un panel de financement à explorer comme les fonds européens (leader, feader, feamp, projet Horizon, culture move, On the Move, Erasmus+…). Des acteur.rice.s de soutien comme l’Agence Régionale de la Biodiversité, les Communautés de Communes (Natura 2000 Morlaix Communauté), le conseil départemental (le Pôle délégué à la jeunesse et à la culture) la Région, des associations comme l’association Eau et Rivière, les Universités, des banques solidaires et éthiques comme la NEF et autres organismes de recherche…Finalement, des financements et des soutiens de primes abord qui ne semblaient pas avoir de lien avec la démarche artistique et pourtant…
« On a besoin de culture pour vivre ensemble et pour préparer demain »
Aurélie Besenval, responsable culture, Eau et Rivière de Bretagne.
L’enjeu de ces deux journées était de mettre en lumière le lien réciproque entre l’écologie et la culture sous toutes ses formes. Des invités de tout horizon sont venus témoigner et partager leurs expériences et projets. De différentes natures, ces projets peuvent parfois s’engager à redonner un second souffle à l’artisanat local (cf. verre des îles du Ponant, projet Géoverrerie recyclés en lien avec l’Ecole Européenne d’Arts De Bretagne). A créer du lien entre la recherche et la culture (cf. mise en avant et vulgarisation de la connaissance du verre de Roscoff un partenariat entre artistes et la Station Marine de Roscoff par Ewen Chardronnet). A faire valoir un tourisme plus respectueux de la biodiversité et de l’environnement (cf. Formation à la biodiversité pour les professionnels du tourisme dans le cadre du projet Natura 2000). A favoriser des évènements festifs plus respectueux du vivant (des festivals plus restreins comme la nouvelle formule du Panorama, WART) ou bien, des tournages plus écologiques (cf. nouveau métier du cinéma : l’éco-manager).
Deux journées riches en informations qui ont cassé les frontières entre deux mondes qui n’étaient pas si différents : le savoir de l’art et l’art de savoir…