La consultation du public sur l’eau et les inondations est lancée

Jusqu’au 1er septembre, le public est invité à participer à la nouvelle Consultation sur l’Eau. Objectif : « savoir si le public approuve les actions et moyens mis en œuvre pour améliorer l’état des eaux du bassin Loire-Bretagne ».

Ca se passe quand ?

 Du 1er mars au 1er septembre 2021

C’est quoi ?

Dans chaque bassin (ici en Bretagne nous sommes dans le bassin Loire-Bretagne), la population et les organismes sont consultés et invités à donner leur avis sur la gestion de l’eau. Cela se passe régulièrement (il y avait déjà eu une consultation en 2012-2013 par exemple), aux différentes étapes d’élaboration des politiques qui définissent la gestion de l’eau (SDAGE), et une telle opération dure six mois.

Pour quoi faire ?

L’objectif, avec une consultation, est d’associer les citoyens aux décisions concernant la gestion de l’eau sur le bassin versant, et qu’ils puissent donner leur avis sur les grands problèmes à résoudre pour retrouver une qualité de l’eau qui soit optimale. Depuis 2005, et conformément à la loi européenne, les citoyens sont consultés lors de l’élaboration des SDAGE. Un SDAGE est un Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Concrètement, c’est un plan d’action pour la reconquête de la qualité des eaux à l’échelle d’un bassin hydrographique. (ici, Loire-Bretagne). Un SDAGE. définit pour une durée de six ans des objectifs et des moyens afin d’améliorer la qualité de tous les types d’eaux : rivières, nappes souterraines, lacs, mais aussi les eaux littorales. Au bout de six ans, on évalue les résultats, et on réfléchit au prochain SDAGE..

Sur quoi porte la consultation actuelle ?

  • Sur le projet de SDAGE 2022-2027, à l’échelle de chaque bassin
  • Sur les projets de plans de gestion de risque des inondations (PGRI) pour 2022-2027

 « Ces documents qui  tracent sur le territoire du bassin Loire-Bretagne les politiques publiques pour l’eau et les risques d’inondation sont en cours d’élaboration. Ils seront adoptés début 2022 et mis en œuvre de 2022 à 2027 », explique l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne sur son site internet.

Comment participer à la consultation ?

 Le but du questionnaire sera de savoir si le public approuve les actions et moyens mis en œuvre pour améliorer l’état des eaux du bassin.

On peut y répondre par internet, via la page https://sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr/home.html

De même, il est possible également d’envoyer une contribution libre sur papier ou par courrier à sdage@eau-loire-bretagne.fr

A quoi ça sert ?

Les avis seront étudiés par le Comité de Bassin et l’Etat, qui les prendront en compte dans l’élaboration des propositions qui seront faites.

Plus d’infos : https://agence.eau-loire-bretagne.fr/home.html




A lire. Un livre pour « Sauver la biodiversité »

« Sauvons la biodiversité ! », c’est le cri d’alarme lancé par Catherine Levesque, dans le livre du même nom qui vient de paraître aux éditions Delachaux et Niestlé. Il veut faciliter la compréhension des grands enjeux liés à la disparition de la biodiversité, mais présente également des solutions à appliquer facilement.

Aider le lecteur à s’engager pour la biodiversité, faciliter sa compréhension des grands enjeux qui y sont liés, donner les clés pour deveni un acteur actif de sa préservation. Voilà résumé en quelques mots l’objectif du livre « Sauvons la biodiversité », de Catherine Levesque, et illustré par le dessinateur Red !. L’ambition, selon l’auteure, est « D’offrir des pistes pour des actions individuelles ou à petite échelle, locales, quotidiennes, que ce soit dans notre manière de nous déplacer, de consommer, de nous alimenter, de jardiner, de (re) considérer la nature ». Catherine Levesque préfère d’ailleurs utiliser ce terme dans l’ouvrage, plutôt que « biodiversité », qu’elle considère comme un « néologisme technocratique et désincarné qui semble avoir été inventé pour parler de l’effondrement du vivant ».

L’auteure, par ailleurs membre de l’association des JNE (Journalistes-Ecrivains pour la Nature et l’Ecologie) expose dans son livre, outre les grand enjeux liés à la préservation de la nature, tout un panel de solutions à mettre en place pour aider à la protéger. L’ouvrage est ainsi découpé en plusieurs parties, lesquelles sont consacrées à des thématiques telles que « Préserver mes espèces menacées », « Des paysages pour la nature et les humains », « Eau douce, eau de met, même combat », ou encore « Une boîte à outil pour réparer le vivant ». Dans chaque partie, on trouve plusieurs chapitres. Jardinage au naturel, protection des zones humides, préservations des trames bleues/vertes/noires, conciliation de l’économie et de la biodiversité…les solutions sont nombreuses. Pour chaque thème abordé, on retrouve des explications sur les enjeux, un focus sur un exemple d’action, et un encadré « action ONG » qui permet de découvrir quelles sont les associations agissant sur les thème évoqué, et dans lesquelles le lecteur peut s’engager. Des solutions très concrètes d’actions sont également proposées, comme par exemple des conseils de jardinage au naturel, de consommation plus responsable (achat d’occasion ou réparation), de végétalisation des trottoirs…

Très riche en informations, le livre « Sauvons la biodiversité » sera particulièrement utile pour tous les néophytes qui souhaitent se lancer dans une démarche de préservation de la nature au quotidien. Les connaisseurs seront ravis de trouver là un support utile pour sensibiliser un plus grand nombre de citoyen.ne.s.




Kastell Laouen : une autre vie de château est possible à Suscinio !

A Morlaix, deux collectifs s’unissent et lancent un appel public à souscription pour racheter le Château de Suscinio à la Région et en faire un lieu désirable de transitions écologiques, sociales et solidaires.

En juillet dernier, un collectif de sept jeunes passionné.e.s d’éducation à l’environnement, de sciences, d’art…, diplômé.e.s, pour la plupart, du BTS Gestion et Protection de la Nature au lycée de Suscinio, prenait la plume* pour vous présenter son projet de rachat du Château de Suscinio que la Région met en vente. Avec la volonté farouche « d’agir à notre échelle, partager des valeurs qui nous ressemblent pour construire un avenir qui fait rêver les petits et les grands enfants. » Leur projet : créer un éco-lieu durable ensemble.

Que s’est-il passé depuis ces 8 derniers mois ? Kastell Laouen vous apporte en direct quelques bonnes nouvelles : 

Si vous avez suivi notre aventure, vous avez pu voir que notre projet de rachat du château de Suscinio à Morlaix, a été retenu par la Région. Lors d’une visite du château, la fusion avec un autre projet “Culture Autrement”  nous a paru évidente de part les valeurs et les objectifs communs. En somme, la rénovation de ce lieu, l’accueil du public, le partage de savoirs et la préservation de l’environnement sont pour nous primordiaux.

Culture Autrement est un collectif de 6 personnes impliquées dans l’association « Ipisiti », qui œuvre dans l’accompagnement artistique depuis plus de 25 ans, et dans l’ingénierie auprès de certains festivals. Exemples : Mom Art (Lannion Trégor Communauté), Les Jeudis des carres des Larrons (Concarneau). C’est lors de la visite organisée par la Région au château de Suscinio en janvier dernier, que la fusion nous a parue évidente. Les valeurs communes, l’approche participative et intergénérationnelle ainsi qu’une volonté d’agir ensemble Pour et Avec la population du Pays de Morlaix nous a amené.e.s à une collaboration. Faire ensemble, c’était un des maîtres-mots de nos deux projets collectifs ! Nous avions les mêmes envies et les mêmes idées sur tous les points ! Une énergie de faire de ce château, un lieu de partage favorisant la transmission des savoirs, la sensibilisation à la biodiversité, à la créativité, à l’art, à l’auto-gestion, à l’autonomie, à l’économie circulaire… Aujourd’hui, c’est donc ensemble que nous voulons mettre en avant ces valeurs qui nous ont réuni.e.s.

En février dernier, un nouveau dossier a été déposé à la Région, ce projet rassemble donc des personnes de divers horizons qui partagent des envies communes : créer un lieu ouvert à tous, un terreau fertile qui permettra la naissance d’une multitude d’alternatives. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet sur notre tout nouveau site internet

On a encore besoin de vous, plus que jamais ! 

Pour que ce projet puisse voir le jour, votre soutien est primordial. Chaque participation, petite ou grande, aura son importance pour la solidité morale et financière de notre projet. 

Nous sommes à la recherche de souscripteurs à des “parts” dans la future SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) à hauteur de 100 €, de bienfaiteurs, mais aussi de lettres de soutien moral, et de personnes ayant de l’énergie à revendre pour participer à ce projet collectif et humain.  

La décision de faire appel à une aide financière n’a pas été aisée pour nous car nos valeurs sont bien loin de l’attrait économique. Cependant le château de Suscinio est vendu par la Région à un montant que nous ne pouvons assumer personnellement, et ce lieu a pour finalité de devenir un espace collectif et ouvert à tous.
Nous espérons que ce petit bout d’utopie vous fera tout autant rêver que nous, et qu’ensemble nous arriverons à faire en sorte que ce projet humain, collectif et solidaire puisse voir le jour.

De nombreuses nouvelles vont suivre dans les semaines à venir ! Et même on espère de belles surprises !

*/https://www.eco-bretons.info/morlaix-un-eco-lieu-au-chateau-de-suscinio/

https://www.susciniokastelllaouen.com/




A Sulniac, des arbres plantés pour la bien nommée Vallée de Kergaté

(Plume Citoyenne) Ce mercredi 3 mars 2021, une trentaine de volontaires avaient chaussé leurs bottes pour participer à une nouvelle plantation d’arbres dans la vallée de Kergaté, à Sulniac.

Organisée dans le cadre du programme Forêt et Climat de l’association Clim’actions, cette quatrième plantation à Sulniac est le fruit d’une étroite collaboration entre la commune, le service espaces vert, et l’association, chargée de l’accompagnement du projet et de la recherche de financements.

Des arbres pour retenir les eaux pluviales, séquestrer du carbone et améliorer la biodiversité

Le choix du lieu ne doit rien au hasard : la prairie est un bassin naturel de rétention des fortes arrivées d’eaux pluviales issues du ruissellement des secteurs de Keravello, Kergaté Kreiz et Clos Doris. Grâce à cette nouvelle plantation et à l’entretien à venir du service espaces verts, le bassin remplira mieux encore cette fonction.

Les végétaux, contribueront par ailleurs à capter et stocker le CO2, et amélioreront la biodiversité et la qualité de l’air du lieu situé en contrebas d’un lotissement. Les essences d’arbres ont ainsi été soigneusement sélectionnées pour s’adapter aux spécificités du sol, mais aussi aux évolutions climatiques à venir. Un réel atout pour l’avenir de la commune et de ses habitants !

Des inventaires de biodiversité sont engagés avec les associations environnementales et les étudiants de l’UBS afin d’assurer le suivi des retombées positives de ces plantations sur la biodiversité.

Une plantation collaborative

Riverains, adolescents de la maison des jeunes, salariés du service espaces verts, élus et membres de l’association Clim’actions, tous ont activement contribué à la mise en terre des 120 plants.

« On l’avait déjà fait donc c’est facile ! » ont précisé certains jeunes qui avaient participé à une première plantation de 244 arbres en mars 2019. Pour d’autres, c’était une première et les explications et conseils des membres du services espaces verts de la commune étaient les bienvenues !

Une plantation rendue possible grâce au financement d’acteurs locaux 

Afin de financer la plantation, Clim’actions a mobilisé des acteurs locaux. L’entreprise de conception et distribution d’écoproduits Ecodis a ainsi co-financé le projet. L’association a aussi pu compter sur la contribution de particuliers grâce au système de parrainage d’arbres mis en place sur la plateforme Helloasso. Certains d’entre eux, présents lors de la plantation, ont ainsi pu mettre en terre les plants qu’ils avaient parrainés !

Programme Forêt et Climat

Le programme Forêt et Climat, porté par l’association Clim’actions, vise à accompagner les forêts du territoire pour anticiper face aux évolutions du climat. Pour y parvenir, Clim’actions mobilise particuliers, entreprises, propriétaires publics ou privés de parcelles à boiser, et professionnels forestiers. Les essences d’arbres sont choisies pour être adaptées au sol et aux conditions climatiques prévues sur le territoire. Depuis le début du projet, plus de 4000 arbres ont déjà été plantés !

Vous souhaitez apporter votre soutien au programme Forêt et climat ? Contactez-vous ou devenez parrain ou marraine !




Le projet FreeganTruckTour a besoin de solidarité !

Nous sommes 4 étudiant.e.s : Maya, Lou, Lorette et Manoé, motivé.e.s pour changer les choses à notre échelle ! Et c’est pourquoi, dans le cadre du PIC (projet d’initiative en communication) de notre formation, nous avons décidé d’allier nos centres d’intérêts à nos projets de formation. En effet, nous sommes tous les 4 en BTS GPN (gestion et protection de la nature) et donc sensibles à l’environnement, au développement durable et à la sensibilisation/valorisation auprès du public. 

La problématique que nous avons choisi de traiter est : Comment sensibiliser la population au gaspillage alimentaire en sachant qu’il représente 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre ? 

Pour répondre à cette problématique, nous allons, à l’aide de nos différents partenaires, récupérer les invendus de plusieurs établissements (Boulangeries, supermarchés, traiteurs, agriculteurs..) et les cuisiner à l’aide d’un chef local Pierre Antoine Jasselin des “Temps Bouilles” au sein de la cuisine de Carré d’as pour les distribuer gratuitement à un public diversifié sur le marché de Morlaix. Cette action a pour but de communiquer et sensibiliser différents publics sur le gaspillage alimentaire afin de bouger les choses de manière locale ! 

C’est pourquoi aujourd’hui nous avons besoin de vous : pour acheter le nécessaire pour assaisonner nos bons petits plats, les protections sanitaires, les contenants biodégradables et toutes les petites choses pour communiquer.

Nous avons pour cela créé une cagnotte Leetchi : 

https://www.leetchi.com/c/freegan-truck-tour?utm_source

Nous avons besoin d’un petit coup de pouce, alors n’hésitez pas à y participer et à partager à vos contacts ! 

Merci beaucoup,

Le Freegan Truck Tour




Paysâmes : le point sur le projet

Il y a quelques mois, je présentais le projet d’édition Paysâmes, regard d’une femme – ex-paysanne – sur des femmes qui ont choisi la Terre.

Depuis cet article, le projet s’est poursuivi, encouragée par le soutien reçu : près de 150 livres réservés et 5000 € collectés, merci.

Point sur l’avancée du projet Paysâmes, alors que la sortie du livre s’esquisse. Et avec en sus – heureux imprévu – une mise en musique et un CD.

Les rencontres touchent à leur fin. Me reste encore une jeune femme à aller voir. Marie. Elle produit et transforme des aromatiques. Une reconversion. Le rendez-vous a été plusieurs fois décalé, trop à faire pour chacune, elle « débordée ». Dommage : j’aurai voulu l’interroger, à jongler entre son nouveau-né et ses impératifs de paysanne, j’aurai voulu la photographier à emballer, préparer ses livraisons. C’est cela qui m’intéresse précisément : rencontre la femme au travail, dans son quotidien. Je revendique une photographie terrienne : des images éclairées par les gris ou les bleus du ciel, avec comme sujet des femmes qui « font ».

Paysâmes est né d’une volonté : donner à voir celle qui nourrit les autres, celle qui manipule le torchon – celui qui sert à nettoyer le pis des vaches -, celle qui sue pour donner la vie à un veau, qui pleure quand il meurt, qui rit quand elle a donné la vie – avant de la reprendre, un jour. L’envie est là, simple : témoigner sans fard, sans mièvrerie, des réalités terriennes.

Paysâmes, ce seront 12 portraits de femmes (10 prévus). Il y a tant de visages, tant de filières, tant de savoir-faire. Le compte aura été dépassé parce que sur certaines fermes, ce sont des duos qui oeuvrent.

Plourha. Françoise et Maïwenn, la mère et la fille. Françoise, 40 ans de carrière derrière elle. Etudiante, elle décide de revenir à la terre. Elle épouse Laurent, lui aussi est fils de paysan – sa mère est une militante, syndicaliste, féministe. Le jeune couple se lance dans le kiwi. C’est osé : en 1980, personne ne connaît, les débouchés sont compliqués : « on ne savait pas faire ». Et le gel s’en mêle : les 2 ha de plantation sont anéantis. Le couple repart, se lance dans la tomate, « de pleine terre ! », précise Françoise – ce sera leur chance.

Le couple fournit la coopérative du coin. « C’était violent », confie Françoise : légumes refusés, eux pas payés. Le couple s’insurge – mais on ne divorce pas, en agriculture. En 96, las, Françoise et Laurent ne tergiverse plus : ce sera en bio ou rien. Ce sera le début d’un long bras de fer. Après avoir participé à la création d’une coopérative bio, le couple passe finalement en vente directe. Il s’en félicite, à l’heure où Maïwenn, l’ainée, a décidé de rejoindre la ferme. La jeune femme est consciente de sa chance, la ferme tourne. Mais se pose, pour elle, la question d’y trouver sa place et de l’ouvrir à d’autres.

Ploerdut. Audrey et Lauriane viennent, elles, de reprendre un élevage de laitières. 40 bêtes et l’ « ambition » de passer à 30. Détonnant dans une Bretagne où la tendance est à la concentration des fermes (cf. chiffre). Elles expliquent LA rencontre avec leur désormais prédécesseur qui les a menées à s’installer dans ce centre Morbihan. C’était un « ovni dans le milieu », qui avait décidé : mono-traite et système tout herbe. « La vache, c’est une barre de coup à l’avant, et un épandeur à l’arrière », rappelle Audrey. Les vaches font donc leur boulot ! Le système est performant – écologiquement et économiquement (chiffres à l’appui) –.

Alors, pourquoi n’est-t-il pas davantage connu, mis en œuvre dans les fermes ? Questions posées, légitimes, qui ramènent à ce qu’est l’agriculture d’aujourd’hui, à comment elle est enseignée et à celle qu’elle deviendra.

Les rencontres, avec des femmes qui réfléchissent leur métier – qu’elles aient derrière elle quelques mois d’installation ou toute une carrière – sont toutes riches d’enseignements.

Paysâmes, ce seront donc des portraits de femmes qui réfléchissent leur métier, des femmes bien de/dans leur époque. Et à noter que le livre se doublera d’un CD. Philippe Pastor a relevé le défi de mettre en musique des textes. De jouer à poser une voix d’homme sur des mots de femme. Car l’idée n’est pas de faire dans le féminisme mais dans l’humain.e., qu’on se le dise.

Johanne Gicquel

liens : https://fr.ulule.com/paysames/

www.johannegicquel.com

Comment soutenir le projet ? en relayant, en réservant le livre/le CD, en accueillant un événement à la sortie (dédicace, expo, concert).

Contact : oplurielle@johannegicquel.com