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Kastell Laouen : une autre vie de château est possible à Suscinio !

A Morlaix, deux collectifs s’unissent et lancent un appel public à souscription pour racheter le Château de Suscinio à la Région et en faire un lieu désirable de transitions écologiques, sociales et solidaires.

En juillet dernier, un collectif de sept jeunes passionné.e.s d’éducation à l’environnement, de sciences, d’art…, diplômé.e.s, pour la plupart, du BTS Gestion et Protection de la Nature au lycée de Suscinio, prenait la plume* pour vous présenter son projet de rachat du Château de Suscinio que la Région met en vente. Avec la volonté farouche « d’agir à notre échelle, partager des valeurs qui nous ressemblent pour construire un avenir qui fait rêver les petits et les grands enfants. » Leur projet : créer un éco-lieu durable ensemble.

Que s’est-il passé depuis ces 8 derniers mois ? Kastell Laouen vous apporte en direct quelques bonnes nouvelles : 

Si vous avez suivi notre aventure, vous avez pu voir que notre projet de rachat du château de Suscinio à Morlaix, a été retenu par la Région. Lors d’une visite du château, la fusion avec un autre projet “Culture Autrement”  nous a paru évidente de part les valeurs et les objectifs communs. En somme, la rénovation de ce lieu, l’accueil du public, le partage de savoirs et la préservation de l’environnement sont pour nous primordiaux.

Culture Autrement est un collectif de 6 personnes impliquées dans l’association « Ipisiti », qui œuvre dans l’accompagnement artistique depuis plus de 25 ans, et dans l’ingénierie auprès de certains festivals. Exemples : Mom Art (Lannion Trégor Communauté), Les Jeudis des carres des Larrons (Concarneau). C’est lors de la visite organisée par la Région au château de Suscinio en janvier dernier, que la fusion nous a parue évidente. Les valeurs communes, l’approche participative et intergénérationnelle ainsi qu’une volonté d’agir ensemble Pour et Avec la population du Pays de Morlaix nous a amené.e.s à une collaboration. Faire ensemble, c’était un des maîtres-mots de nos deux projets collectifs ! Nous avions les mêmes envies et les mêmes idées sur tous les points ! Une énergie de faire de ce château, un lieu de partage favorisant la transmission des savoirs, la sensibilisation à la biodiversité, à la créativité, à l’art, à l’auto-gestion, à l’autonomie, à l’économie circulaire… Aujourd’hui, c’est donc ensemble que nous voulons mettre en avant ces valeurs qui nous ont réuni.e.s.

En février dernier, un nouveau dossier a été déposé à la Région, ce projet rassemble donc des personnes de divers horizons qui partagent des envies communes : créer un lieu ouvert à tous, un terreau fertile qui permettra la naissance d’une multitude d’alternatives. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet sur notre tout nouveau site internet

On a encore besoin de vous, plus que jamais ! 

Pour que ce projet puisse voir le jour, votre soutien est primordial. Chaque participation, petite ou grande, aura son importance pour la solidité morale et financière de notre projet. 

Nous sommes à la recherche de souscripteurs à des “parts” dans la future SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) à hauteur de 100 €, de bienfaiteurs, mais aussi de lettres de soutien moral, et de personnes ayant de l’énergie à revendre pour participer à ce projet collectif et humain.  

La décision de faire appel à une aide financière n’a pas été aisée pour nous car nos valeurs sont bien loin de l’attrait économique. Cependant le château de Suscinio est vendu par la Région à un montant que nous ne pouvons assumer personnellement, et ce lieu a pour finalité de devenir un espace collectif et ouvert à tous.
Nous espérons que ce petit bout d’utopie vous fera tout autant rêver que nous, et qu’ensemble nous arriverons à faire en sorte que ce projet humain, collectif et solidaire puisse voir le jour.

De nombreuses nouvelles vont suivre dans les semaines à venir ! Et même on espère de belles surprises !

*/https://www.eco-bretons.info/morlaix-un-eco-lieu-au-chateau-de-suscinio/

https://www.susciniokastelllaouen.com/




A Sulniac, des arbres plantés pour la bien nommée Vallée de Kergaté

(Plume Citoyenne) Ce mercredi 3 mars 2021, une trentaine de volontaires avaient chaussé leurs bottes pour participer à une nouvelle plantation d’arbres dans la vallée de Kergaté, à Sulniac.

Organisée dans le cadre du programme Forêt et Climat de l’association Clim’actions, cette quatrième plantation à Sulniac est le fruit d’une étroite collaboration entre la commune, le service espaces vert, et l’association, chargée de l’accompagnement du projet et de la recherche de financements.

Des arbres pour retenir les eaux pluviales, séquestrer du carbone et améliorer la biodiversité

Le choix du lieu ne doit rien au hasard : la prairie est un bassin naturel de rétention des fortes arrivées d’eaux pluviales issues du ruissellement des secteurs de Keravello, Kergaté Kreiz et Clos Doris. Grâce à cette nouvelle plantation et à l’entretien à venir du service espaces verts, le bassin remplira mieux encore cette fonction.

Les végétaux, contribueront par ailleurs à capter et stocker le CO2, et amélioreront la biodiversité et la qualité de l’air du lieu situé en contrebas d’un lotissement. Les essences d’arbres ont ainsi été soigneusement sélectionnées pour s’adapter aux spécificités du sol, mais aussi aux évolutions climatiques à venir. Un réel atout pour l’avenir de la commune et de ses habitants !

Des inventaires de biodiversité sont engagés avec les associations environnementales et les étudiants de l’UBS afin d’assurer le suivi des retombées positives de ces plantations sur la biodiversité.

Une plantation collaborative

Riverains, adolescents de la maison des jeunes, salariés du service espaces verts, élus et membres de l’association Clim’actions, tous ont activement contribué à la mise en terre des 120 plants.

« On l’avait déjà fait donc c’est facile ! » ont précisé certains jeunes qui avaient participé à une première plantation de 244 arbres en mars 2019. Pour d’autres, c’était une première et les explications et conseils des membres du services espaces verts de la commune étaient les bienvenues !

Une plantation rendue possible grâce au financement d’acteurs locaux 

Afin de financer la plantation, Clim’actions a mobilisé des acteurs locaux. L’entreprise de conception et distribution d’écoproduits Ecodis a ainsi co-financé le projet. L’association a aussi pu compter sur la contribution de particuliers grâce au système de parrainage d’arbres mis en place sur la plateforme Helloasso. Certains d’entre eux, présents lors de la plantation, ont ainsi pu mettre en terre les plants qu’ils avaient parrainés !

Programme Forêt et Climat

Le programme Forêt et Climat, porté par l’association Clim’actions, vise à accompagner les forêts du territoire pour anticiper face aux évolutions du climat. Pour y parvenir, Clim’actions mobilise particuliers, entreprises, propriétaires publics ou privés de parcelles à boiser, et professionnels forestiers. Les essences d’arbres sont choisies pour être adaptées au sol et aux conditions climatiques prévues sur le territoire. Depuis le début du projet, plus de 4000 arbres ont déjà été plantés !

Vous souhaitez apporter votre soutien au programme Forêt et climat ? Contactez-vous ou devenez parrain ou marraine !




Le projet FreeganTruckTour a besoin de solidarité !

Nous sommes 4 étudiant.e.s : Maya, Lou, Lorette et Manoé, motivé.e.s pour changer les choses à notre échelle ! Et c’est pourquoi, dans le cadre du PIC (projet d’initiative en communication) de notre formation, nous avons décidé d’allier nos centres d’intérêts à nos projets de formation. En effet, nous sommes tous les 4 en BTS GPN (gestion et protection de la nature) et donc sensibles à l’environnement, au développement durable et à la sensibilisation/valorisation auprès du public. 

La problématique que nous avons choisi de traiter est : Comment sensibiliser la population au gaspillage alimentaire en sachant qu’il représente 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre ? 

Pour répondre à cette problématique, nous allons, à l’aide de nos différents partenaires, récupérer les invendus de plusieurs établissements (Boulangeries, supermarchés, traiteurs, agriculteurs..) et les cuisiner à l’aide d’un chef local Pierre Antoine Jasselin des “Temps Bouilles” au sein de la cuisine de Carré d’as pour les distribuer gratuitement à un public diversifié sur le marché de Morlaix. Cette action a pour but de communiquer et sensibiliser différents publics sur le gaspillage alimentaire afin de bouger les choses de manière locale ! 

C’est pourquoi aujourd’hui nous avons besoin de vous : pour acheter le nécessaire pour assaisonner nos bons petits plats, les protections sanitaires, les contenants biodégradables et toutes les petites choses pour communiquer.

Nous avons pour cela créé une cagnotte Leetchi : 

https://www.leetchi.com/c/freegan-truck-tour?utm_source

Nous avons besoin d’un petit coup de pouce, alors n’hésitez pas à y participer et à partager à vos contacts ! 

Merci beaucoup,

Le Freegan Truck Tour




Paysâmes : le point sur le projet

Il y a quelques mois, je présentais le projet d’édition Paysâmes, regard d’une femme – ex-paysanne – sur des femmes qui ont choisi la Terre.

Depuis cet article, le projet s’est poursuivi, encouragée par le soutien reçu : près de 150 livres réservés et 5000 € collectés, merci.

Point sur l’avancée du projet Paysâmes, alors que la sortie du livre s’esquisse. Et avec en sus – heureux imprévu – une mise en musique et un CD.

Les rencontres touchent à leur fin. Me reste encore une jeune femme à aller voir. Marie. Elle produit et transforme des aromatiques. Une reconversion. Le rendez-vous a été plusieurs fois décalé, trop à faire pour chacune, elle « débordée ». Dommage : j’aurai voulu l’interroger, à jongler entre son nouveau-né et ses impératifs de paysanne, j’aurai voulu la photographier à emballer, préparer ses livraisons. C’est cela qui m’intéresse précisément : rencontre la femme au travail, dans son quotidien. Je revendique une photographie terrienne : des images éclairées par les gris ou les bleus du ciel, avec comme sujet des femmes qui « font ».

Paysâmes est né d’une volonté : donner à voir celle qui nourrit les autres, celle qui manipule le torchon – celui qui sert à nettoyer le pis des vaches -, celle qui sue pour donner la vie à un veau, qui pleure quand il meurt, qui rit quand elle a donné la vie – avant de la reprendre, un jour. L’envie est là, simple : témoigner sans fard, sans mièvrerie, des réalités terriennes.

Paysâmes, ce seront 12 portraits de femmes (10 prévus). Il y a tant de visages, tant de filières, tant de savoir-faire. Le compte aura été dépassé parce que sur certaines fermes, ce sont des duos qui oeuvrent.

Plourha. Françoise et Maïwenn, la mère et la fille. Françoise, 40 ans de carrière derrière elle. Etudiante, elle décide de revenir à la terre. Elle épouse Laurent, lui aussi est fils de paysan – sa mère est une militante, syndicaliste, féministe. Le jeune couple se lance dans le kiwi. C’est osé : en 1980, personne ne connaît, les débouchés sont compliqués : « on ne savait pas faire ». Et le gel s’en mêle : les 2 ha de plantation sont anéantis. Le couple repart, se lance dans la tomate, « de pleine terre ! », précise Françoise – ce sera leur chance.

Le couple fournit la coopérative du coin. « C’était violent », confie Françoise : légumes refusés, eux pas payés. Le couple s’insurge – mais on ne divorce pas, en agriculture. En 96, las, Françoise et Laurent ne tergiverse plus : ce sera en bio ou rien. Ce sera le début d’un long bras de fer. Après avoir participé à la création d’une coopérative bio, le couple passe finalement en vente directe. Il s’en félicite, à l’heure où Maïwenn, l’ainée, a décidé de rejoindre la ferme. La jeune femme est consciente de sa chance, la ferme tourne. Mais se pose, pour elle, la question d’y trouver sa place et de l’ouvrir à d’autres.

Ploerdut. Audrey et Lauriane viennent, elles, de reprendre un élevage de laitières. 40 bêtes et l’ « ambition » de passer à 30. Détonnant dans une Bretagne où la tendance est à la concentration des fermes (cf. chiffre). Elles expliquent LA rencontre avec leur désormais prédécesseur qui les a menées à s’installer dans ce centre Morbihan. C’était un « ovni dans le milieu », qui avait décidé : mono-traite et système tout herbe. « La vache, c’est une barre de coup à l’avant, et un épandeur à l’arrière », rappelle Audrey. Les vaches font donc leur boulot ! Le système est performant – écologiquement et économiquement (chiffres à l’appui) –.

Alors, pourquoi n’est-t-il pas davantage connu, mis en œuvre dans les fermes ? Questions posées, légitimes, qui ramènent à ce qu’est l’agriculture d’aujourd’hui, à comment elle est enseignée et à celle qu’elle deviendra.

Les rencontres, avec des femmes qui réfléchissent leur métier – qu’elles aient derrière elle quelques mois d’installation ou toute une carrière – sont toutes riches d’enseignements.

Paysâmes, ce seront donc des portraits de femmes qui réfléchissent leur métier, des femmes bien de/dans leur époque. Et à noter que le livre se doublera d’un CD. Philippe Pastor a relevé le défi de mettre en musique des textes. De jouer à poser une voix d’homme sur des mots de femme. Car l’idée n’est pas de faire dans le féminisme mais dans l’humain.e., qu’on se le dise.

Johanne Gicquel

liens : https://fr.ulule.com/paysames/

www.johannegicquel.com

Comment soutenir le projet ? en relayant, en réservant le livre/le CD, en accueillant un événement à la sortie (dédicace, expo, concert).

Contact : oplurielle@johannegicquel.com




La Cantine Mutine, un traiteur-food-truck bio, végétarien et zéro déchet à Douarnenez

A Douarnenez (29), Clémentine et Saïda ont créé « La Cantine Mutine ». Un traiteur et caravane food-truck qui propose une cuisine locale, bio, végétarienne, et zéro déchet.

La Cantine Mutine, c’est le nom du projet imaginé par Saïda et Clémentine. Un food-truck et traiteur dont l’idée à germé il y a trois ans à Douarnenez suite à la rencontre des deux jeunes femmes, et qui est opérationnel depuis août 2019. « Nous avions toutes les deux des envies similaires, créer quelque chose autour de la nourriture », explique Clémentine. Saïda, d’origine russe, a vécu un moment au Canada, où elle suivait des études en relations internationales, puis a décidé de changer d’orientation pour se tourner vers sa passion, la cuisine. Clémentine, elle, était auparavant journaliste reporter d’images. La création de la Cantine Mutine est donc pour les deux jeunes femmes un véritable virage professionnel.

Le concept de leur entreprise de restauration s’articule autour du bio, des produits locaux, et du végétarisme. « On utilise les ressources qui sont autour de nous pour cuisiner : par exemple du chanvre, des algues… », précise Clémentine. Des recettes sont ainsi revisitées : ainsi les fameuses « feuilles de vignes » ont été réinventées avec du millet de Plounéour-Lanvern !

La Cantine Mutine a mis également en place une démarche « zéro déchet » . « La vaisselle utilisée est lavable, on invite les gens à venir avec leurs propres boîtes, et on cuisine nos plats dans cette optique, pour que ça soit facile de les transporter », évoque Clémentine, qui composte également les déchets organiques.

Si le Food Truck est actuellement en pause et reprendra du service fin avril, la Cantine Mutine propose des plats à emporter à retirer à l’Epicerie Locale de Douarnenez. Des desserts sont aussi disponibles à emporter à la librairie de L’Angle Rouge, une librairie coopérative située dans la même ville. L’été, le Food Truck se déplace sur le marché bio de Pont-Croix. Et dès que la situation sanitaire le permettra, « on reprendra l’activité traiteur sur les événements et le catering », conclut Clémentine.

Plus d’infos et contact : La page Facebook de La Cantine Mutine

Email : lacantinemutine@netcourrier.com




La socio-esthétique, des soins adaptés à chacun·e

Née dans les années 60 dans les pays anglo-saxons, la socio-esthétique fait son entrée en France sur la même période, tout d’abord en psychiatrie et oncologie. Des années plus tard, la pratique se développe aussi dans le médico-social mais reste encore peu connue du grand public. Focus sur cette technique de soins en plein développement qui s’adapte à tous et toutes.

Son principal objectif ? Développer un accompagnement spécifique à visée thérapeutique, par la pratique de soins esthétiques et de modelages dans le but d’améliorer la qualité de vie de la personne. « Cette démarche favorise l’alliance thérapeutique globale, notamment l’estime de soi, la réassurance dans les relations sociales, qui peut être altérée par la courbe mouvante de la vie. Cette discipline est destinée aux personnes fragilisées ou en souffrance suite à une atteinte de leur intégrité physique, psychologique ou en détresse sociale (maladie, accident, vieillesse, détention, chômage…) », précise Marie Orieux, socio-esthéticienne en Psychiatrie, Ligue contre le cancer, Pédiatrie mais également membre du bureau de l’ARSE Pays de Loire, Bretagne (Association Régionale des Socio-Esthéticiennes). La socio-esthétique s’adapte donc à tout public, dans le milieu hospitalier mais également dans le médico-social, à travers des structures et associations d’accompagnement comme les centres sociaux, caf, mairie de quartier etc.

Adapté à un public sensible

L’écoute et l’instauration d’une relation de confiance font partie intégrante de la prise en charge. C’est bien là la différence avec le travail de l’esthétique : La socio-esthétique est développée au sein d’une équipe pluridisciplinaire et les soins sont adaptés aux besoins de chaque personne. Les socio-esthéticien·nes sont donc en capacité de conseiller des produits cosmétiques adaptés à la problématique de chaque personne et de repérer les composants allergisants et/ou irritants.

Ainsi, la socio-esthétique peut également proposer divers ateliers au sein d’associations relevant du médico-social. Mais cette technique reste aussi très présente dans le milieu hospitalier. Plusieurs actions peuvent compléter des soins hospitaliers, notamment sur la sensibilité des peaux pour les personnes atteintes de cancer. En effet, la peau est souvent concernée : inflammation, sécheresse, crevasses, éruptions acnéiformes, irritations de la muqueuse buccale… Pour Ghislaine Duguy, socio-esthéticienne dans le nord finistère, la socio-esthétique est d’abord connue pour les soins en cancérologie : « C’est très violent pour la plupart des personnes de perdre leurs cheveux, leurs sourcils… À travers divers soins et ateliers, l’objectif est donc de redonner confiance à chacun·e au moment de se regarder dans le miroir, mais aussi d’apprendre à prendre soin de son corps, souvent plus sensible. C’est un échange essentiel, pensé en amont avec le personnel médical. »

Une technique en plein développement

Que ce soit dans le secteur hospitalier ou le médico-social, la socio-esthétique demande encore à gagner en reconnaissance. Il peut être difficile dans cette profession de trouver un emploi à temps complet. C’est donc aux professionnel·les d’aller à la rencontre des structures, de proposer leur projet et de mettre en place des contrats dans différents endroits. Les professionnel·les du métier demandent d’ailleurs une reconnaissance institutionnelle de la pratique. « L’important serait de mettre en place des recherches cliniques dont les résultats permettront d’asseoir cette discipline dans les soins de support et de devenir pérenne », assure Marie Orieux.

De plus, le métier se déploie beaucoup ces dernières années. Aujourd’hui, le territoire breton compte environ une quinzaine de socio-esthéticiennes. Par conséquent, de plus en plus de formations voient le jour. Marie Orieux insiste alors : « La socio-esthétique est un savoir-être et un savoir-faire qui ne s’improvise pas. Cette pratique particulière est destinée à des personnes fragilisées, d’où l’importance d’une formation de qualité, assurée par des professionnel·les qualifié·e·s dans la discipline concernée ». Pour l’ARSE Pays de Loire, Bretagne il convient donc d’encourager ce développement tout en surveillant les formations ainsi que leur contenu. Plusieurs changements pourraient favoriser le développement de la profession : la création d’un code APE (aujourd’hui encore le même que l’esthétique traditionnelle), une inscription dans la grille des métiers hospitaliers ou encore, une reconnaissance des Ministères concernés.

 

Plus d’infos :

arse.finistere@gmail.com

contact.comite.se@gmail.com

https://www.arsepaysdeloire.com