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Festivités Muselées, l’événementiel réduit sous silence : Un reportage donne la parole aux principaux concernés dans l’Ouest

Dans le cadre d’un projet de communication, 3 étudiants du BTSA Gestion et Protection de la Nature du Lycée de Suscinio de Morlaix ont réalisé un reportage vidéo traitant de l’impact des restrictions sanitaires sur le monde de l’événementiel dans l’ Ouest.

Donner la parole aux acteurs du monde de l’événementiel à propos des impacts des mesures sanitaires sur leur activité. C’est le projet « Festivités Muselées » de 3 étudiants, également touchés par la mise en suspens des festivals, concerts et autres activités culturelles, jugés non essentiels en cette période de pandémie.

En effet, selon eux : «il est intéressant de connaître le ressenti et de mieux comprendre les problématiques auxquelles sont confrontés les professionnels de ce domaine, un de ceux qui sont les plus impactés par les restrictions sanitaires. Nous sommes tous les 3 plus ou moins liés à ce domaine, qui nous tient à coeur, et souhaitons soutenir à notre façon dans le cadre d’un projet d’initiative et de communication ces professionnels grâce auxquels cette partie importante de la culture existe. Notre objectif ici est de leur offrir un espace d’expression sur la gestion de la crise et de sensibiliser un maximum de personnes aux difficultés rencontrées par les métiers de l’événementiel.

Réalisé en indépendant, ce documentaire de 35 minutes est constitué d’interviews d’organisateurs de festivals, associations et gérants de discothèque. Il sera diffusé sur YouTube dès samedi 3 avril sur la chaîne « Festivités Muselées » créée à cet effet. Une cagnotte Leetchi, dont le montant sera intégralement reversé aux différents intervenants du documentaire. Elle est accessible via les pages Facebook et Instagram du reportage, @festivites.muselees.




Quand les algues se mettent à table… et nous avec !

Elles étaient là bien avant nous, constituant même les premières formes de vie, les algues. Nous allons suivre Tounn Richard, guide-animatrice nature en Trégor côtier finistérien, dans l’une de ses sorties de découverte et cueillette d’algues fraîches, à l’initiative d’Elodie Bertrand et Maylie Caillon, deux étudiantes en BTS Gestion et protection de la nature au lycée de Suscinio à Morlaix. Elles se sont intéressées aux algues, depuis leur cueillette jusqu’à nos assiettes… dans lesquelles nous vous proposons un menu en trois temps. Mais auparavant, quelques mots sur cette ressource alimentaire locale pleine de bienfaits qui suscite un engouement croissant, mais constitue avant tout une inestimable richesse de biodiversité de nos côtes bretonnes, à préserver durablement.

Brunes, rouges, vertes, les algues sont d’une incroyable diversité : 700 à 800 espèces identifiées dans notre région. « La Bretagne est la troisième puissance mondiale dans le domaine des algues en terme de biomasse disponible et récoltée après le Chili et la Norvège » , nous apprend-on dans un reportage de France 3 Bretagne* diffusé il y a trois ans, le Finistère accueillant à lui seul le plus grand champ d’algues d’Europe.

Si désormais elles régalent telles quelles nos palais, nous les avons longtemps utilisées et continuons de le faire abondamment, au gré des découvertes de leurs propriétés et vertus, que nous avons mises à profit dans nombre de nos activités humaines : santé/pharmacologie/cosmétique, usages industriels et agro-alimentaires, etc. Au point de les considérer ces dernières années comme le nouvel or bleu : une ressource naturelle qui comme les autres, est de plus en plus exploitée… et qu’il s’agit évidemment de préserver en développant un sens revisité de la mesure, celui de la parcimonie, alimentée par la connaissance de ces fabuleux organismes vivants.

Cela tombe bien, car connaître, cueillir et cuisiner les algues, c’est l’affaire de Tounn Richard**, guide-animatrice nature près de Plestin-les-Grèves. Nous l’avons suivie dans sa balade-cueillette d’algues fraîches, à l’initiative ce jour là d’Elodie Bertrand et Maylie Caillon, deux étudiantes originaires de Touraine venues en BTS Gestion et protection de la nature au lycée de Suscinio à Morlaix, séduites par cet aliment « gluant mais appétissant ! ».

Apprendre à les connaître, à les cueillir…

C’est sur la plage des Sables Blancs de Locquirec, entre deux giboulées de mars, que Tounn Richard et les étudiantes ont donné rendez-vous aux participant.e.s, muni.e.s d’un seau et d’une paire de ciseaux. Durant deux heures, la guide-animatrice nature partage son savoir sur les algues afin de mieux les connaître, les reconnaître, prendre connaissance de la législation, l’état sanitaire de l’estran choisi et surtout les cueillir en respectant de bonnes pratiques qu’elle a consignées dans un mini-mémento distribué à chacun.e. Elle y rappelle ainsi que 99% des êtres vivants de la planète Terre sont dans la mer. Les algues, végétaux marins constituant un des piliers du bon équilibre de la nature.

Parce que l’on constate ces derniers temps un engouement du public pour la cueillette et la consommation des algues, Tounn Richard nous livre ses recommandations de bonnes pratiques : « Il faut tout d’abord, trouver un lieu salubre et autorisé, changer régulièrement d’estran rocheux. Tenir compte bien sûr de la législation concernant quelques algues pour la cueillette, dates ou et tailles à respecter. Lors de la cueillette, couper les algues avec une paire de ciseaux, en grappillant d’une algue à l’autre et en coupant les pointes uniquement », précise-t-elle.

Ainsi, pour la Porphyra ou Nori, déjà présente à marée basse, il faudra attendre le 1er mai pour sa cueillette (à partir de 25 cm), autorisée jusqu’au 15 novembre. En revanche, la Saccharina latissima ou Kombu royal (à partir de 150 cm) ou encore l’Himanthalia elongata (à partir de 80 cm) peuvent être prélevées toute l’année, en respectant les tailles minimales.

… et à les cuisiner pour s’en régaler

Ensuite, direction nos fourneaux, avec trois recettes culinaires aux algues : entrée, plat, dessert. La première, un tartare d’algues, proposée par l’auteure de cet article ; la seconde effectuée au cours de l’atelier cuisine qu’Elodie et Maylie ont animé en visio à l’issue de la balade, à la mi-mars. Et l’on achève ce repas avec un biscuit moelleux noisettes/algues, concocté par Tounn Richard, recette immédiatement mise à profit et photographiée par la gourmande qui vous écrit.

Tartare d’algues

Ingrédients : algues fraîches ou déshydratées (laitue de mer, laminaire, porphyra/nori, wakamé, dulce), huile d’olive, vinaigre balsamique, jus de citron, câpres, oignons blancs ou échalotes, ail, coriandre, gingembre frais ou mariné, poivre, sauce soja. Quantité non précisée : faites confiance à vos papilles gustatives au fil de la préparation.

Préparation : hâcher finement les algues fraîches avec les oignons blancs ou les échalotes, les lamelles de gingembre, la coriandre. Mélanger aux autres ingrédients. Conserver au frais dans un pot en verre fermé.

Le tartare d’algue se savoure sur des toast de pain, galette de blé noir ou de maïs, sur des feuilles d’endive et au gré de votre imagination.

Samossas riz-algues-petits légumes

fbt

Ingrédients : – mélange d’algues fraîches (ou séchées) – 100 g de riz parfumé – 2 carottes – 5 champignons blancs – cumin, coriandre, sel, poivre – feuilles de brick.

Préparation : faire cuire le riz en ajoutant des fucus dans l’eau de cuisson. Découper les algues fraîches et les champignons en petits morceaux et les carottes en bâtonnets. Mélanger le tout avec le riz et les épices. Etaler sur les feuilles de brick et former des triangles badigeonnés à l’huile d’olive. Enfourner et cuire jusqu’à ce que les samoussas soient bien dorés. A déguster avec une sauce soja.

Moelleux noisettes-algues

Ingrédients : 165g de noisettes en poudre – 80g de sucre complet – 4 œufs – 125 g de beurre salé – 10 g d’algues séchées et broyées.

Préparation : séparer les jaunes des blancs. Mélanger les jaunes avec le sucre puis le beurre fondu, la poudre de noisettes, les algues. Monter les blancs en neige et incorporez-les en douceur. Mettre le tout dans un moule à cake ou à génoise, de préférence en verre ou en terre cuite. Cuisson à 180°, environ 25 minutes.

* https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/finistere-plus-grand-champ-algues-europe-promesses-du-nouvel-bleu-1645578.html

**Contact : TounNature – Tounn RICHARD – 02 96 54 11 51 – 06 79 77 13 45 – bilitounn[@]orange.fr – http://entrepreneurs.cae22.coop/-tounn-richard-.html




L’espace Kdoret, un tiers-lieu coopératif qui vitalise Rostrenen

A Rostrenen (22), l’Espace Kdoret est un tiers-lieu coopératif créé par les habitants du coin, qui veulent faire bouger leur territoire. De nombreux ateliers et animations y sont organisés, autour du partage de savoir-faire, avec des acteurs locaux. Un financement participatif est lancé, pour continuer à développer le projet.

Le Kreiz Breizh fourmille d’initiatives. On y trouve entre autre l’éco-domaine du Bois du Barde (Mellionnec), l’association Ty Films qui organise tous les ans un festival autour du film documentaire (Mellionnec), le village très actif de Trémargat, le FabLab de Rostrenen…C’est justement là qu’un groupe d’habitants du coin s’est réunis en 2019 et a investi une ancienne maison de Rostrenen, l’ancien magasin de vêtements tenu par la famille Cadoret, rebaptisé l’Espace Kdoret, avec pour objectif d’être « un lieu partagé, une coopérative et une alternative économique et solidaire qui s’inscrit dans une logique de transition sociale et écologique ». « C’est un tiers-lieu coopératif qui répond à sa manière au besoin de cohésion sociale, de lutte contre les inégalités territoriales et de revitalisation participative du centre-bourg de Rostrenen en Centre Bretagne », poursuit le collectif.

Depuis 2020, une SCIC s’est créée autour du projet, baptisée « Les Gens de la Fontaine ». Cette société coopérative a été initiée « par et pour les habitant.e.s », et gère la maison. L’association Kdoret, elle, se charge de l’animation du lieu, en lien avec d’autres acteurs locaux (dont le FabLab par exemple). On y trouve aussi de nombreux ateliers, animations… : réparation de vélos, écriture, papote en anglais, troc de plantes et de graines, balades botaniques…

Afin d’aider au financement de la maison et de travaux, et de développer des projets (création d’un café associatif, embauche de salariés…), les Gens de la Fontaine ont lancé un financement participatif via la plateforme bretonne Kengo. Objectif : 10 000 euros. Il est possible d’y participer jusqu’au 3 mai, via le lien suivant : https://kengo.bzh/projet/2997/partage-de-savoir-faire-en-centre-bretagne




Précarité alimentaire à Morlaix : Des étudiant.e.s s’unissent aux épiceries solidaires afin d’agir

(Plume citoyenne) Dans le cadre d’un Projet d’Initiative et de Communication, des étudiantes en 2nd année de BTS GPN au lycée de Suscinio ont décidé d’apporter leur contribution à la lutte contre la précarité alimentaire à Morlaix .

Suite à l’arrivée de la crise sanitaire actuelle, de nombreux citoyens ont été impactés financièrement, ceux-ci représentent plusieurs types de foyers qui ont vu leur revenu s’amoindrir, voire disparaître. L’alimentation étant une part importante des dépenses liées aux besoins essentiels, les demandes d’aides alimentaires ont drastiquement augmenté.

De ce fait, le but est d’aider les épiceries et associations solidaires à récolter d’avantages de produits alimentaires.

Les Restos du Coeur ainsi que Roul’Paniers ( géré par le CCAS de la ville de Morlaix ) sont deux épiceries solidaires de Morlaix choisies pour être les destinataires des dons. Plusieurs collectes de produits alimentaires et d’hygiène auront lieu dans différents supermarchés, aussi les citoyen.nes auront le choix de faire un don monétaire tout simplement.

Les collectes se dérouleront le week-end du 2 avril au 4 avril 2021 dans trois supermarchés différents:

● Lidl ( 6 Rue Léonard de Vinci à Morlaix) : le vendredi 2 avril, de 13h30 à 17h

● Biocoop Coccinelle ( 3 Rue Marcelin Berthelot à Saint-Martin-Des-Champs) : le samedi 3 avril, de 9h à 17h

● Intermarché ( Rue de Brest à Morlaix) : le dimanche 4 avril, de 9h à 12h

Chaque concitoyen.e souhaitant lutter contre la précarité alimentaire à Morlaix, et ayant envie de participer à cette action communautaire est invité.e .




La consultation du public sur l’eau et les inondations est lancée

Jusqu’au 1er septembre, le public est invité à participer à la nouvelle Consultation sur l’Eau. Objectif : « savoir si le public approuve les actions et moyens mis en œuvre pour améliorer l’état des eaux du bassin Loire-Bretagne ».

Ca se passe quand ?

 Du 1er mars au 1er septembre 2021

C’est quoi ?

Dans chaque bassin (ici en Bretagne nous sommes dans le bassin Loire-Bretagne), la population et les organismes sont consultés et invités à donner leur avis sur la gestion de l’eau. Cela se passe régulièrement (il y avait déjà eu une consultation en 2012-2013 par exemple), aux différentes étapes d’élaboration des politiques qui définissent la gestion de l’eau (SDAGE), et une telle opération dure six mois.

Pour quoi faire ?

L’objectif, avec une consultation, est d’associer les citoyens aux décisions concernant la gestion de l’eau sur le bassin versant, et qu’ils puissent donner leur avis sur les grands problèmes à résoudre pour retrouver une qualité de l’eau qui soit optimale. Depuis 2005, et conformément à la loi européenne, les citoyens sont consultés lors de l’élaboration des SDAGE. Un SDAGE est un Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux. Concrètement, c’est un plan d’action pour la reconquête de la qualité des eaux à l’échelle d’un bassin hydrographique. (ici, Loire-Bretagne). Un SDAGE. définit pour une durée de six ans des objectifs et des moyens afin d’améliorer la qualité de tous les types d’eaux : rivières, nappes souterraines, lacs, mais aussi les eaux littorales. Au bout de six ans, on évalue les résultats, et on réfléchit au prochain SDAGE..

Sur quoi porte la consultation actuelle ?

  • Sur le projet de SDAGE 2022-2027, à l’échelle de chaque bassin
  • Sur les projets de plans de gestion de risque des inondations (PGRI) pour 2022-2027

 « Ces documents qui  tracent sur le territoire du bassin Loire-Bretagne les politiques publiques pour l’eau et les risques d’inondation sont en cours d’élaboration. Ils seront adoptés début 2022 et mis en œuvre de 2022 à 2027 », explique l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne sur son site internet.

Comment participer à la consultation ?

 Le but du questionnaire sera de savoir si le public approuve les actions et moyens mis en œuvre pour améliorer l’état des eaux du bassin.

On peut y répondre par internet, via la page https://sdage-sage.eau-loire-bretagne.fr/home.html

De même, il est possible également d’envoyer une contribution libre sur papier ou par courrier à sdage@eau-loire-bretagne.fr

A quoi ça sert ?

Les avis seront étudiés par le Comité de Bassin et l’Etat, qui les prendront en compte dans l’élaboration des propositions qui seront faites.

Plus d’infos : https://agence.eau-loire-bretagne.fr/home.html




A lire. Un livre pour « Sauver la biodiversité »

« Sauvons la biodiversité ! », c’est le cri d’alarme lancé par Catherine Levesque, dans le livre du même nom qui vient de paraître aux éditions Delachaux et Niestlé. Il veut faciliter la compréhension des grands enjeux liés à la disparition de la biodiversité, mais présente également des solutions à appliquer facilement.

Aider le lecteur à s’engager pour la biodiversité, faciliter sa compréhension des grands enjeux qui y sont liés, donner les clés pour deveni un acteur actif de sa préservation. Voilà résumé en quelques mots l’objectif du livre « Sauvons la biodiversité », de Catherine Levesque, et illustré par le dessinateur Red !. L’ambition, selon l’auteure, est « D’offrir des pistes pour des actions individuelles ou à petite échelle, locales, quotidiennes, que ce soit dans notre manière de nous déplacer, de consommer, de nous alimenter, de jardiner, de (re) considérer la nature ». Catherine Levesque préfère d’ailleurs utiliser ce terme dans l’ouvrage, plutôt que « biodiversité », qu’elle considère comme un « néologisme technocratique et désincarné qui semble avoir été inventé pour parler de l’effondrement du vivant ».

L’auteure, par ailleurs membre de l’association des JNE (Journalistes-Ecrivains pour la Nature et l’Ecologie) expose dans son livre, outre les grand enjeux liés à la préservation de la nature, tout un panel de solutions à mettre en place pour aider à la protéger. L’ouvrage est ainsi découpé en plusieurs parties, lesquelles sont consacrées à des thématiques telles que « Préserver mes espèces menacées », « Des paysages pour la nature et les humains », « Eau douce, eau de met, même combat », ou encore « Une boîte à outil pour réparer le vivant ». Dans chaque partie, on trouve plusieurs chapitres. Jardinage au naturel, protection des zones humides, préservations des trames bleues/vertes/noires, conciliation de l’économie et de la biodiversité…les solutions sont nombreuses. Pour chaque thème abordé, on retrouve des explications sur les enjeux, un focus sur un exemple d’action, et un encadré « action ONG » qui permet de découvrir quelles sont les associations agissant sur les thème évoqué, et dans lesquelles le lecteur peut s’engager. Des solutions très concrètes d’actions sont également proposées, comme par exemple des conseils de jardinage au naturel, de consommation plus responsable (achat d’occasion ou réparation), de végétalisation des trottoirs…

Très riche en informations, le livre « Sauvons la biodiversité » sera particulièrement utile pour tous les néophytes qui souhaitent se lancer dans une démarche de préservation de la nature au quotidien. Les connaisseurs seront ravis de trouver là un support utile pour sensibiliser un plus grand nombre de citoyen.ne.s.