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NDDL : Belle vue sur la Zad
Loin des images de la manifestation nantaise de fin février : ni cagoules, ni armes, ni violence à la ferme de Bellevue. Dans une ambiance décontractée, Jean-Michel, la trentaine, équipé de bottes et d’un bleu de travail, s’occupe d’une dizaine de vaches, de truies et de poules. Tandis que Nicolas transforme leur lait en fromage, dans l’atelier adjacent. Émeline, quant à elle, entretient le potager attenant à la ferme. Grâce à cette production, ils espèrent ainsi – à l’aide de nombreuses forces vives venues les aider -, faire tourner la ferme et vivre de leurs ressources alimentaires.
« Paysans, au sens politique ! »
Tous les trois, et plusieurs centaines d’autres, font partie de la communauté de la Zad (ndlr, Zone à défendre), qui essaime sur l’ensemble du territoire de « l’Ayraulport », comme le signale laconiquement une affiche détournée à l’entrée des lieux, juste devant la dizaine de tracteurs qui ceint la ferme. «Nous avons souhaité maintenir l’activité agricole pour que l’agriculture et l’élevage demeurent la priorité sur ces 125 ha ! », s’exclame d’emblée Jean-François Guitton, paysan à 40 km de là et membre du collectif Copain 44. Également adhérent à la confédération paysanne, il est l’un des occupants présents sur la ferme de Bellevue depuis plus de 2 ans, devenu le QG des Zadistes. Sept organisations, dont Copains 44 et la Confédération paysanne, sont associées à cette défense des lieux. « Nous ne sommes pas des casseurs, nous déplorons les excès de violences qui ont eu lieu fin février lors de la manifestation à Nantes. En tant qu’agriculteurs, paysans, naturalistes, ou encore citoyens motivés, nous sommes plus que concernés par cet enjeu symbolique et politique que représente NDDL », poursuit-il.
Lire la suite de l’article dans le numéro 11 du magazine Bretagne Durable qui vient de sortir
Au sommaire du dernier numéro de Bretagne Durable
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