Le macérat huileux, vous connaissez ?

Peu
connu du grand public, pourtant peu coûteux et simple à réaliser,
le macérat huileux est un remède indispensable à avoir dans sa
trousse beauté. Quel est donc le secret de ce remède connu des
temps immémoriaux ? On vous explique tout !

Les macérats huileux également appelées huiles infusées s’obtiennent en laissant infuser des plantes médicinales entières ou des parties de végétaux (feuilles, fleurs, graines, fruit ou morceaux de racines) dans une huile végétale pendant un temps déterminé pour en extraite les principes actifs. Une fois infusées, ces huiles possèdent des propriétés adaptées à chaque type de peau en offrant des soins hydratants, nourrissants, apaisants ou anti-inflammatoires.

Le choix de l’huile
végétale est déterminante dans la stabilité et la conservation du
macérat. Pour une meilleure qualité, une huile biologique de
première pression à froid est à privilégier de même que l’huile
d’olive qui reste stable à température ambiante et s’oxyde très
peu dans le temps sans perdre ses propriétés. L’huile d’olive
possède des vertus nourrissante, hydratante, émolliente et
cicatrisante. Elle peut s’utiliser dans les cas d’irritations, de
gerçures ou de mains sèches. Quant
aux plantes, il est possible de les utiliser fraîches
ou bien séchées, toujours de préférence issus de l’agriculture
biologique. Pour un procédé à froid, nous utiliserons ici des
herbes et plantes séchées.

La réalisation
d’un macérat huileux est très simple et ne nécessite que peu de
matériel. Il suffit de mettre les plantes ou parties de plantes dans
un bocal en verre en évitant de les tasser puis de remplir jusqu’à
hauteur de plante d’huile. Il faut ensuite laisser le tout entre 20
et 30 jours macéré et infusé, de préférence dans un lieu sombre
puis, de filtrer. Rien de plus facile ! L’huile sera alors
prête à être appliqué sur les zones à problèmes. Ces huiles
infusées, pourront servir de produit de base dans la préparation de
toute sorte de crèmes ou de lotions.

Voici
les propriétés de quelques huiles infusées :un macérât
huileux de feuilles d’ortie soulagera l’acné modéré, l’eczéma,
les vergetures, fera disparaître les pellicules et apaisera les
articulations. Un macérât huileux de fleurs de millepertuis sera un
puissant anti-inflammatoire, analgésique et cicatrisant. Il
permettra de soigner les plaies, les brûlures légères ainsi que
les douleurs sur les trajets nerveux comme les douleurs au dos et les
névralgies.




De A à Z. Faire sa poudre pour lave-vaisselle

  • des cristaux de soude (1 verre) = pour nettoyer et dégraisser

Mélanger le tout dans un bocal

Verser une cuillerée à soupe dans le bac de lavage

Alternative au produit de rinçage : on rajoute du vinaigre blanc à chaque tournée de vaisselle

HelloAsso !




Pas à pas. J’apprends à faire ma cire naturelle pour cheveux

Bien trop souvent, il peut être difficile, autant pour les hommes que pour les femmes aux cheveux courts, de trouver une cire pour les cheveux avec une composition saine, naturelle et sans produits chimiques. Eco-Bretons à trouvé LA recette de cire qui n’étouffe pas le cuir chevelu, stylise vos cheveux et les nourrit en profondeur.


recette cire naturelle pour cheveux

La cire est prête !

Il ne vous reste plus qu’à appliquer une petite quantité de cire cheveux maison sur votre chevelure, selon l’utilisation que vous souhaitez en faire : fixer, discipliner, styliser ou encore démêler. A utiliser de préférence sur sur cheveux mouillés. A conserver au congélateur après utilisation


Inspiration: https://www.guide-huiledericin.fr/cire-cheveux-maison/




De A à Z. Faire sa lessive au savon de Marseille

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Les ingrédients pour 3 litres de lessive

  • 100g de savon de Marseille vert sans glycerine* (à l’huile d’olive) ou blanc (huile de palme)

  • 3 cuillères à soupe de bicarbonate de soude

  • 3 cuillères à soupe de vinaigre blanc

  • 3 litres d’eau

  • 10 gouttes d’huile essentielle (facultatif : lavande, citron, pamplemousse tea tee)

 

Le matériel nécessaire

Un récipient pour stocker la lessive (anciennes bouteilles de lessive, bocaux etc.)

Un entonnoir

Un grand saladier en verre

 

La recette

Dans un grand saladier en verre, faire fondre les copeaux de savon de Marseille dans 1 litre d’eau chaude (ne pas respirer les vapeurs, ouvrir la fenêtre) et bien mélanger.

Ajoutez à ce mélange 3 cuillères à soupe de bicarbonate de soude et 3 cuillères à soupe de vinaigre blanc préalablement chauffé, sans faire bouillir (ne pas respirer les vapeurs, ouvrir la fenêtre).

Laissez reposer pendant 1 heure, puis rallongez avec 1 litre d’eau chaude et mélangez.

Mettez en bouteille une fois le mélange froid, puis rallongez de nouveau avec 1 litre d’eau froide et mélangez bien.

Vous pouvez ajouter quelques gouttes d’huiles essentielles pour le parfum.

Ne pas oublier de bien secouer le bidon de lessive avant chaque utilisation pour que le produit soit bien mélangé et ainsi éviter les taches sur le linge.

Vous pouvez adapter votre lessive sachant que :

Le bicarbonate de soude = le linge blanc

Le vinaigre blanc = le linge de couleur




Purin d’ortie pour fortifier son jardin

Il s’agit d’une solution de plantes fermentées qui peut avoir différentes propriétés selon les plantes utilisées. Le purin peut servir d’engrais riche en azote, phosphore et/ou en sels minéraux essentiels aux végétaux, de biostimulants activant la croissance, de fertilisants et d’antiseptiques (qui empêchent le développement de bactéries et virus pathogènes des plantes). De plus, il peut aider les plantes à lutter contre les maladies (mildiou, oïdium, chlorose, etc.) ou encore stimuler l’activité bénéfique des micro-organismes du sol.

Pour donner quelques exemples, le purin d’ortie est active la croissance et/ou sert de répulsif. Un purin à base de consoude (plante sauvage très intéressante au jardin) améliore la productivité des cultures. Enfin, le purin de prêle augmente la vigueur des plantes et un à base de fougère ou de lierre aide à lutter contre les parasites.

Mode d’emploi :

  1. Fabrication du purin par fermentation des plantes
  2. Dilution des ferments dans de l’eau (1 dose de purin pour 10 d’eau)
  3. Apport des ferments par arrosage (si on l’utilise comme engrais) ou pulvérisation sur les feuilles (si on utilise comme répulsif)

L’idéal est d’employer les purins entre février et novembre.

Comment faire fermenter des plantes et obtenir du purin ?

Cette recette est à base d’ortie, mais vous pouvez utiliser une autre plante.

Ingrédients

  • 1kg de feuilles d’orties
  • 10L d’eau (de pluie préférentiellement)

Remarques : vous pouvez tout à fait réduire ces
quantités à partir du moment où le ratio est conservé (500g de feuilles pour 5L
d’eau, 250g pour 2,5L, etc.). Dans le cas où l’eau du robinet est utilisée
plutôt que l’eau de pluie, la laisser décanter plusieurs jours est souhaitable
pour qu’elle ne soit pas trop chlorée. Rien de sorcier : récupérer la
quantité d’eau souhaitée et laisser la à l’air libre plusieurs jours et c’est
tout !

Préparation

  1. Récupérer les feuilles d’orties uniquement et les découper/broyer grossièrement (pour accélérer la fermentation).
  2. Mettre les feuilles d’ortie à fermenter dans un récipient opaque contenant l’eau de pluie et en le recouvrant (linge ou autre). Laisser-le à l’extérieur, au soleil pour accélérer le processus. La fermentation dure 1 à 3 semaine(s) selon la température : 2 semaines à 20°C et 3 semaines à 5°C. A plus de 25°C, le risque de putréfaction est important. Remuer tous les jours pour éviter la putréfaction.
  3. Au cours de la fermentation, des bulles remontent en surface et devraient former une mousse blanche. La fermentation est terminée lorsque la mousse et les bulles ont disparu. Filtrer (à l’aide d’un tissu par exemple) et récupérer le jus (les feuilles peuvent être compostées).
  4. Conserver le purin dans des récipients fermés hermétiquement et opaques, afin de garder la solution à l’abri de la lumière. Conserver à une température proche de 18°C.

Sources : https://engrais.ooreka.fr/fiche/voir/149920/faire-et-utiliser-un-purin-d-orties




Levain et pain maison (2)

Pain au levain

Vous pouvez trouver plusieurs recettes pour faire du pain au levain sur divers sites. Les gestes pour façonner la pâte et les temps de repos sont déterminants pour avoir un pain qui lève bien. Généralement, les mêmes étapes se réalisent d’une recette à l’autre, à savoir : le pétrissage et l’autolyse, le soufflage, le pointage, le façonnage, l’apprêt et enfin la cuisson. Ainsi, vous pouvez vous inspirer d’autres recettes, les adapter et voir lesquelles vous correspondent le mieux. La recette proposée ici correspond à celle publiée sur le blog Ni cru ni cuit qui est accompagnée de vidéos aux étapes un peu plus difficile en pratique, une aide précieuse pour débuter !

Ingrédients :

  • 500 g de farine de blé T65 à T80 bio (vous pouvez essayez d’autres farines (seigle, etc.) mais il faudra peut être adapter le levain d’abord)
  • 150 g de levain
  • 300 à 400 g (ml) d’eau
  • 8 g de sel

Pétrissage et autolyse :

Cette étape peut se faire à la main ou au robot. Dans ce dernier cas, utilisez un crochet qui vous permettent de faire des pâtes (en spirale) et réglez-le sur les plus faibles vitesses.

1) Mélangez l’eau et la farine ensemble dans un saladier de façon à former une pâte. Laissez-la reposer 30 – 45 min dans le récipient : ce temps de repos est appelé autolyse. Elle permet à la farine d’absorber l’eau,ce qui rend la pâte plus ferme et facilite le pétrissage.

2) Pour pétrir la pâte après l’autolyse, rajoutez-lui le sel et le levain, et travailler la pâte en l’étirant et la repliant sur-elle même (mélanger simplement si vous utilisez le robot). Normalement, la pâte devrait se raffermir assez vite et commencer à se détacher du plan de travail. Vous pouvez arrêter de la pétrir lorsqu’elle se détache facilement lorsque vous la soulevez et colle moins à vos mains.

Remarques :

  • Le dosage farine / eau étant pas toujours évident, rajoutez un tout petit peu de farine si votre pâte reste trop collante ou diminuez les quantités d’eau de départ (300 ml par exemple).
  • Vous pouvez aussi passer outre l’autolyse et réalisez directement le pétrissage. Dans ce cas, mélangez tous les ingrédients ensemble, former et pétrissez la pâte.

Soufflage :

3) Commencez par fariner le plan de travail et vos mains. Aplatissez légèrement votre pâte, puis ramenez en une moitié en relevant et rabattant 2 de ses côtés sur les 2 autres d’en face. Répétez l’opération 2 ou 3 fois en changeant de côté à chaque fois. L’épaisseur de pâte qui passe au dessus de l’autre doit bien la recouvrir.

4) Après cela, ramenez plusieurs fois les bords nouvellement formés sous la pâte et faites-la tourner entre vos mains sur le plan de travail. Vous devez avoir une boule avec le point de fermeture de la pâte situé dessous.

Pointage : 

Après l’étape du soufflage, la pâte va reposer pendant plusieurs heures. C’est le pointage, la première fermentation du pain. 

5) Placez la pâte, fermeture vers le bas, dans un saladier recouvert d’un tissu légèrement humide pour qu’elle puisse reposer sans sécher. Ce temps de repos est de 3 à 4h en fonction de la température de la pièce (si >25°C, 3h suffisent).

Remarques : Vous pouvez aussi préparez votre pain le soir et le laisser reposer toute la nuit (un bon moyen pour avoir du pain frais pour le petit déjeuner !).

Façonnage :

6) Après le pointage, versez la pâte sur le plan de travail fariné. Les mains un minimum farinées, donnez la forme que vous désirez à votre pain :

  • boule : repliez les côtés de la pâte vers son centre sans en faire sortir l’air, puis tourner la pâte dans vos mains pour lui donner une forme ronde, (globalement les mêmes gestes qu’à l’étape du soufflage). Retournez juste la pâte à la fin pour avoir le point de fermeture vers le haut.
  • allongée (baguette) : aplatissez légèrement la pâte puis repliez une première moitié sur l’autre. Rabattez la deuxième moitié sur la première, puis repliez une nouvelle fois ce côté sur lui même. Appuyez légèrement avec la paume le long de la fermeture de ce pli, puis en posant vos mains sur elle, roulez la pâte de façon à ce qu’elle s’allonge. N’appuyez pas trop pour ne pas perdre l’air dans la pâte.
  • tresses : si vous avez fait plusieurs pâtons avant l’étape du soufflage, vous pouvez leur donner une forme allongée comme ci-dessus et les tresser ensemble. Pleins de tresses existent (2, 3, 4, 5, 6 brins, etc.)
  • en épi : donnez une forme allongée au pâton et, avant d’enfourner, plutôt que de faire des encoches, utiliser un ciseau et couper une portion de pâte de façon à ce qu’elle soit toujours rattachée au reste de la pâte par une toute petite épaisseur. Décalez cette portion à droite ou à gauche sans déchirer la pâte. Répétez l’opération avec une portion suivante en la décalant sur le côté opposé à la première, et ainsi de suite.
  • beaucoupdautresformesquejeconnaispas! : il y a pleins d’autres formes que vous pouvez donnez à votre pain. Si vous cherchez des idées de pains originaux, ce site en répertorie un très grand nombre !

L’Apprêt : 

  1. Après avoir donné forme à votre pain, laissez le reposez 1-1h30, fermeture vers le haut. Le temps de repos dépend aussi de la température (1h si > 25°C).

Cuisson :

  1. Préchauffez le four à 250-270°C pendant l’Apprêt en fonction de votre four. Le pain doit subir un choc thermique. 
  2. Mettez votre (vos) pâton(s) sur une plaque de cuisson farinée. Selon les formes, différentes encoches sont à réaliser sur la pâte pour qu’elle gonfle bien et donne un joli pain. Faites vos encoches juste avant d’enfourner, lorsque le temps de repos est terminé et le four à la bonne température. Pour cela, utiliser une lame fine de rasoir ou une paire de ciseaux est préférable à un couteau si vous n’avez de rasoir de boulanger. 
  3. Enfin, mettez la plaque au four. Cinq – dix minutes après, le thermostat peut être baissé à 220°C. La cuisson dure entre 30 et 45 min en fonction de vos préférences de cuisson (dorés à très cuits).
  4. Le pain est cuit lorsque il sonne creux en tapotant dessus. Sortez alors le pain et laisser le bien refroidir (le manger chaud peut causer des maux de ventre) et c’est terminé.

Bon appétit !

Sources :

Si cette recette vous a plu, vous pouvez retrouver toutes les autres recettes et savoir-faire de l’auteure et ses vidéos en cliquant ici. Pour découvrir de nouvelles idées pour façonner votre pain cliquer !