Se former aux questions de développement durable ?

●Utilisant des outils coopératifs pour susciter la participation

 

Programme 2015 :

*Développement durable et environnement : améliorer ses pratiques d’éducation / formation / animation
Deux journées de formation dynamique pour prendre du recul, découvrir des outils et démarches pour améliorer ses interventions et être plus à l’aise par-rapport à sa propre pratique.
● S’y retrouver dans les différentes approches de la durabilité, et choisir sa propre posture
● Sortir de l’enfermement dans un modèle pédagogique ou dans le bricolage, pour choisir ses démarches en fonction de ses objectifs, du sujet, du public…
● Acquérir les outils nécessaires à l’analyse et à l’évolution de ses propres pratiques
Plus d’infos : ici
=>2 sessions au choix le
12&13 février à Quimper (29) ou le 4&5 juin à Lorient (56)

*Le Défi Alimen’Terre
Une journée de formation pour mieux outiller les porteurs de projets de sensibilisation ou d’éducation à la souveraineté et aux transitions alimentaires.
● Clarifier les enjeux alimentaires dans leurs dimensions écologiques et humaines (équité), aux niveaux local (Bretagne) et global (planète, pays du Sud)
● Ouvrir des perspectives d’actions alternatives au modèle actuel, tant individuelles que collectives au Nord comme au Sud
● Permettre aux participants de s’outiller pour un approfondissement des savoirs
Plus d’infos : ici
=>
le 17 mars à Lorient (56)

*Améliorer ses pratiques de formation : osez d’autres approches pédagogiques (niveau 1)
Deux jours et demi d’exploration sur la planète pédagogie : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander!…
● Caractériser les principales familles pédagogiques et clarifier sa propre démarche
● Comprendre comment un adulte construit et enrichit son savoir
● Enrichir sa vision du contenu de ses formations
● Acquérir les outils nécessaires à l’analyse et à l’évolution de ses propres pratiques
Plus d’infos : ici
=>
du 11 au 13 mars à Quimper (29)

 

*Améliorer ses pratiques de formation : analyser ses changements de pratiques (niveau 2)
Une session complémentaire de deux jours pour se donner les moyens d’analyser son cheminement en profondeur, avec des outils et la force du groupe.
● Clarifier ses propres démarches pédagogiques : acquérir de la lucidité
● Être capable de se choisir d’autres pratiques en fonction des situations
● Formaliser des points de changements de sa pratique

Plus d’infos :  ici =>24 & 25 septembre à Guingamp (22)

 

Renseignements :

Association Al’Terre Breizh, 09.72.37.18.24, contact@alterrebreizh.org, www.alterrebreizh.org

 




Se former aux questions de développement durable ?

Les formations de l’association Al’Terre Breizh sont basées sur une pédagogie innovante :

●Articulant théorie et pratique pour relier les enjeux globaux, locaux et le passage à l’action

●Utilisant des outils coopératifs pour susciter la participation

●S’appuyant sur une approche constructiviste des savoirs

 

Programme 2015 :

*Développement durable et environnement : améliorer ses pratiques d’éducation / formation / animation
Deux journées de formation dynamique pour prendre du recul, découvrir des outils et démarches pour améliorer ses interventions et être plus à l’aise par-rapport à sa propre pratique.
● S’y retrouver dans les différentes approches de la durabilité, et choisir sa propre posture
● Sortir de l’enfermement dans un modèle pédagogique ou dans le bricolage, pour choisir ses démarches en fonction de ses objectifs, du sujet, du public…
● Acquérir les outils nécessaires à l’analyse et à l’évolution de ses propres pratiques
Plus d’infos : ici
=>2 sessions au choix le 12&13 février à Quimper (29) ou le 4&5 juin à Lorient (56)

*Le Défi Alimen’Terre
Une journée de formation pour mieux outiller les porteurs de projets de sensibilisation ou d’éducation à la souveraineté et aux transitions alimentaires.
● Clarifier les enjeux alimentaires dans leurs dimensions écologiques et humaines (équité), aux niveaux local (Bretagne) et global (planète, pays du Sud)
● Ouvrir des perspectives d’actions alternatives au modèle actuel, tant individuelles que collectives au Nord comme au Sud
● Permettre aux participants de s’outiller pour un approfondissement des savoirs
Plus d’infos : ici
=> le 17 mars à Lorient (56)

*Améliorer ses pratiques de formation : osez d’autres approches pédagogiques (niveau 1)
Deux jours et demi d’exploration sur la planète pédagogie : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sans jamais oser le demander!…
● Caractériser les principales familles pédagogiques et clarifier sa propre démarche
● Comprendre comment un adulte construit et enrichit son savoir
● Enrichir sa vision du contenu de ses formations
● Acquérir les outils nécessaires à l’analyse et à l’évolution de ses propres pratiques
Plus d’infos : ici
=> du 11 au 13 mars à Quimper (29)

*Améliorer ses pratiques de formation : analyser ses changements de pratiques (niveau 2)
Une session complémentaire de deux jours pour se donner les moyens d’analyser son cheminement en profondeur, avec des outils et la force du groupe.
● Clarifier ses propres démarches pédagogiques : acquérir de la lucidité
● Être capable de se choisir d’autres pratiques en fonction des situations
● Formaliser des points de changements de sa pratique
Plus d’infos :  ici =>24 & 25 septembre à Guingamp (22)

 

Renseignements :

Association Al’Terre Breizh, 09.72.37.18.24, contact@alterrebreizh.org, www.alterrebreizh.org

 




Appel à contribution pour co-construire un baromètre du développement durable pour les intercommunalités

Si le baromètre souhaite aujourd’hui donner une place essentielle aux intercommunalités c’est parce qu’elles jouent un rôle de plus en plus important dans les démarches de développement durable territoriales.

Ce nouveau projet de baromètre se veut à la fois participatif et collaboratif. C’est pourquoi, le Réseau Cohérence lance aujourd’hui une contribution citoyenne en ligne afin que chacun puisse s’exprimer et proposer des questions relatives à la transition à destination des intercommunalités bretonnes.

Nous vous proposons d’y inscrire, selon les 4 piliers suivants Économie, Solidarité Environnement, Citoyenneté, les questions qui vous viennent à l’esprit (sans vous restreindre). Si vous ne savez pas dans quel pilier mettre votre question, inscrivez là où vous voulez, le but de la contribution étant de faire ressortir un maximum de questions.
Enfin, il y a une consigne à respecter : la question que vous formulerez doit impérativement pouvoir être répondu par OUI ou NON. Si vous n’arrivez pas à tourner cela sous la forme d’une question détaillez simplement l’idée de la question.

Cette consultation est ouverte du 18 décembre au 23 janvier date à laquelle nous nous réunirons à Rennes pour commencer à choisir les questions avec vous si vous le souhaitez.

Pour y participer, suivez ce lien : https://docs.google.com/forms/d/1ogIj5TfccTde-42mtHbflo87mkLU1a9T4eVGvvqz3GE/viewform




Jean Jouzel et Jean-Claude Pierre à Morlaix, pour une conférence sur les changements climatiques

Jean Jouzel*, climatologue et co-président du GIEC qui a obtenu le prix Nobel de la paix, et Jean-Claude Pierre, porte-parole du réseau Cohérence, sont invités jeudi 15 janvier, à Saint Martin des Champs, lors d’une conférence intitulée: Notre climat, et si on en parlait ?. Organisé par Morlaix Communauté, en partenariat avec l’association Bretagne Durable et Solidaire dans le cadre du Leader européen, l’événement aura lieu à l’Espace du Roudour, à 20h30. En tant que spécialiste du climat, Jean Jouzel apportera ses connaissances  scientifiques pour analyser les conséquences du réchauffement global. Quant à Jean-Claude Pierre, il évoquera les impacts du dérèglement climatique sur la Bretagne et sa biodiversité. La conférence sera animée par Laurence Mermet, de l’association Bretagne Durable et Solidaire.

« Morlaix Communauté s’est engagée dans la réduction des énergies fossiles »

La conférence s’inscrit dans la volonté politique de développement durable de Morlaix Communauté, à travers notamment le plan climat énergie territorial. « Morlaix Communauté s’est engagée dans la réduction des énergies fossiles, par le biais de la diminution des consommations énergétiques, rapporte Jean-Luc Fichet, président de Morlaix Communauté. Nous concentrons nos efforts notamment sur l’isolation des bâtiments et l’utilisation de dispositifs moins énergivores ». Le président souligne également l’aide au développement de l’agriculture biologique et les aides aux associations de protection de l’environnement. Mais la volonté est aussi économique : « Les secteurs porteurs d’emplois à moyen et long terme sont ceux qui incluent le développement durable et l’écologie », ajoute Jean-Luc Fichet. Morlaix Communauté s’est également engagée dans l’éducation au développement durable auprès des enfants, en partenariat avec les établissements scolaires. Des ateliers mis en place par les écoles, avec le CPIE, seront visibles au Roudour dès 14h et Jean Jouzel rencontrera 190 élèves, de 15h30 à 16h.

 

 

« La question de la protection de l’environnement s’inscrit dans un mouvement de transitions qui est déjà bien engagé et la question du partage des richesses ne peut pas s’en soustraire. »

Ancien membre du CESER, Jean-Claude Pierre est cofondateur de l’association Eau et rivières de Bretagne, de l’association Nature et Culture ainsi que de l’Institut de Silfiac. Il est porte-parole du réseau Cohérence. En amont de son intervention, il nous a accordé un entretien: 

– Quelles seront les conséquences du réchauffement climatique sur la Bretagne?

« Les principaux impacts se verront surtout sur l’eau et les sols. Les océans se réchauffent, augmentant leur évaporation et donc le taux d’humidité dans l’atmosphère. Cela a pour conséquence d’entraîner des phénomènes météorologiques de plus en plus brutaux et en plus grand nombre. Ces phénomènes entraînent l’érosion des sols : la terre descend des collines et se retrouve dans les estuaires – nurseries de la mer -, qui s’envasent. Aussi, des innondations sont à prévoir dans ces zones, avec l’augmentation du niveau de la mer. La Bretagne est particulièrement vulnérable à ce type de phénomène, au vu du nombre de villes situées dans les estuaires et sur le littroal. Mais il ne s’agit pas seulement d’un problème de climat, car nous sommes aussi confrontés au problème de l’érosion, et de la perte de biodiversité. La vie sur terre est un processus très complexe, où tout se tient et aujourd’hui les espèces disparaissent à une vitesse fulgurante. Il s’agit d’un phénomène sans précédent, qui est pourtant moins médiatisé que le réchauffement climatique. »

– Quelle doit être la place des acteurs locaux, politiques et des citoyens, dans la lutte contre le réchauffement climatique ?

« Il est clair que le travail et les prises de décisions des dirigeants ne suffiront pas à endiguer le phénomène. Il faut que les citoyens participent à ce changement. Les associations vont devoir mobiliser leurs énergies et se mettre en réseau pour être efficaces dans leurs actions et peser sur la sphère politique. Enfin, l’opinion publique doit être motivée, de façon à influencer les décisions politiques mais aussi pour entrer dans un mouvement de transitions sociétales. »

– Quelles actions sont à envisager en priorité ?

« La Bretagne dispose d’un potentiel d’énergies renouvelables qu’il faut développer. Il s’agit notamment de la biomasse importante sur le territoire mais aussi de l’énergie du vent et des courants marins. La question est également de savoir à qui appartiennent les dispositifs de production d’énergie, si ce sont des multinationales ou bien des collectifs de citoyens. La question de la protection de l’environnement s’inscrit dans un mouvement de transition qui est déjà bien engagé et le partage des richesses ne peut pas s’en soustraire. Il y a un travail pédagogique colossal à réaliser pour changer notre manière de produire et de consommer. »

 

 

*

Né en 1947 à Janzé, en Ille-et-Vilaine, dans une famille d’agriculteurs, Jean Jouzel s’est imposé comme l’une des principales figures Françaises de la lutte internationale contre la dérive climatique. Après des études en classe préparatoire maths sup et maths spé à Rennes, il s’inscrit à l’école supérieure de chimie de Lyon, où il décroche un diplôme d’ingénieur. Il poursuit avec une thèse sur la formation des grêlons et obtient un doctorat ès-science. Sa carrière de scientifique porte sur la reconstitution des grands changements climatiques à partir de l’analyse de glaces de l’Antarctique et du Groenland, dantant de plusieurs milliers d’années. Ainsi, la connaissance des climats du passé permet de rendre compte du climat actuel et de mieux appréhender les climats futurs. Le scienctifique est découvert par le grand public pour son rôle au sein du GIEC : il en est expert depuis 1994 et vice-président depuis 2002. Jean Jouzel a reçu de nombreuses distinctions scientifiques, dont la médaille d’or du CNRS, plus haute distinction scientifique française. Il devient prix Nobel de la paix (avec le GIEC) en 2007, au titre de lanceur d’alerte sur l’urgence climatique.

 

 

                                                    




Festival du bout du monde : Quoi de neuf pour les filières biologiques et locales finistériennes ?

 
 
La recette pour des plats originaux ?  Des aliments frais, biologiques, locaux et de saison !

Durant 3 jours, les membres de l’association « La Maison de la Bio 29 » se sont activés, mobilisés et entraidés pour la restauration collective de produits frais, biologiques, locaux et de saison à l’occasion du festival du bout du monde.
Aux menus : sandwichs à la tome des Monts d’Arrée ou au chèvre de la Presqu’île d’en face servis avec du mesclun aux fleurs, du rougail-saucisses, des cookies et sablés de la boulangerie bio du Faou « Le Pain d’Antan », du far banane-choco-coco, des salades du bout du monde faites maison (sarrasin, couscous, betteraves crues, tomates, échalotes, concombres, citron…)

Eplucher, découper, rincer, rissoler, mijoter… Cela commence tôt le matin pour proposer des produits de qualité et des plats faits sur place. Un stand, des bénévoles et de la cuisine de terroir, il n’en fallait pas plus pour se démarquer et mettre à l’honneur la vie locale de la Presqu’Île, qui « se développe de plus en plus, et de façon positive. Chaque année, nous constatons une constante progression pour la consommation de nos produits » relate Sylvie Thomas, membre du Comité d’Administration de la Maison de la Bio 29, et traiteur biologique. Ici, tous les produits utilisés sont certifiés biologiques, achetés au plus près, sur la Presqu’île elle-même ou aux alentours de Plougastel. « On fonctionne au maximum avec des producteurs locaux, ainsi notre stand est une façon de montrer qu’il est possible de déguster des plats délicieux, tout près de chez soi, et à des prix raisonnables ! », mais le véritable objectif de l’association durant ces 3 jours est de « communiquer avec les personnes convaincues ou non de l’aspect éthique et respectueux de l’environnement des aliments biologiques. Ces produits sont accessibles à tous : il est important de continuer à les démocratiser ! » pointe Sylvie Thomas.

 
Une association au cœur de la production et de la consommation locale
 

Le soutien aux producteurs biologiques passe donc indéniablement par une démarche de la part des consommateurs, qui sont à même de choisir de respecter le vivant, à travers des pratiques durables pour les sols et les écosystèmes bretons. « C’est d’ailleurs tout naturellement que l’association s’est créée en 1988, en réunissant des consommateurs et des producteurs de la filière biologique qui portaient ces valeurs. Cette mise en relation est essentielle pour installer la garantie d’un lien social et d’une économie locale durables ! » précise Sylvie Thomas.

En effet, parmi leurs actions, la structuration de la filière locale et la mise en valeur des porteurs de projets est un point phare pour faire durer la filière biologique finistérienne. Des partenariats avec le Groupe des Agriculteurs Biologiques 29, la Maison de l’Agriculture Biologique et le Conseil Général du Finistère ont notamment permis d’approvisionner plus de 125 établissements
en produits biologiques.

 

De plus, ces collaborations ont également permis la réduction de l’usage des pesticides auprès des particuliers et des collectivités, grâce à l’organisation d’ateliers de jardinage, de formations et de conseils techniques. D’autres formations continues sur mesure sont proposées pour le personnel d’entreprises biologiques, le personnel de restauration collective, de l’entretien des espaces verts et des enseignants. À cela s’ajoutent des animations pédagogiques dans les écoles et les lycées pour sensibiliser, non pas seulement les consommateurs, mais le grand public à ce mode de consommation citoyen, avec la mise en place de conférences, d’ateliers cuisine, et même d’un guide interactif des points de vente.

Le développement des projets de ces filières et leur présence sur le territoire finistérien ont ainsi menée l’association à compter près de 300 adhérents artisans, agriculteurs, consommateurs et commerçants. Une réjouissance dont ne se cachent pas les consommateurs d’après Sylvie, puisque « pendant le festival, certains nous remerciait d’être là pour porter des valeurs en faveur d’un développement durable de notre territoire : on ressent donc toute l’importance d’agir dans cette démarche et le bienfait de notre présence ! »
 

 

 

Pour plus d’informations, consulter :

Maison de la Bio
Ecopôle
29460 DAOULAS

02.98.25.80.33

 

 

 




Vieilles Charrues et développement durable : Où en est la démarche ?

Jérôme Tréhorel, directeur du festival, explique ici notamment comment le festival collabore avec deux autres festivals français (Rock en Seine et les Eurockéennes) sur les questions de développement durable. (Interview de Marion Moureau).

 

 

 

Quentin Sibéril, chargé de développement durable du festival, explique quels sont les grands axes de travail concernant le développement durable sur le festival, et donne quelques chiffres, notamment concernant le tri des déchets, devenu l’un des « points forts » de la démarche des Vieilles Charrues, grâce à un jeu sur le camping.