Dialogue entre Jean-Marie Pelt et Jean-Claude Pierre en vidéo.

Jean-Marie Pelt et Jean-Claude Pierre, réunis lors d’une conférence pour le lancement du magazine papier Bretagne Durable, se sont retrouvés pour un dialogue, devant une salle comble qui a su apprécier les déclarations de ces deux humanistes.

 

Conférence J.M PELT et J.C PIERRE from gill68 on Vimeo.

J.M PELT et J.C PIERRE: fin de la conférence. from gill68 on Vimeo.

 

 

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La biodiversité à l’épreuve du climat

Il y a 3,8 milliards d’années, la vie apparaissait sur Terre, plus précisément dans les océans. La nature se développe, la biodiversité naît. Le climat change, évolue, les températures montent et descendent, la biodiversité s’adapte doucement à ces bouleversements. Des espèces de végétaux et d’animaux disparaissent, d’autres apparaissent sur Terre. Seulement aujourd’hui, ces mêmes changements apparaissent, le climat se transforme, nous nous habituons, tant bien que mal, à des choses différentes, mais est-ce que cela ne se modifie pas trop vite ?

Dans sa conférence « La biodiversité à l’épreuve du climat », Gilles Bœuf met en avant cette problématique. Le meilleur révélateur du changement du climat, c’est la biodiversité. On observe aujourd’hui des récoltes plus avancées, certains animaux, comme les poissons dans les océans, migrent vers le nord. Même les arbres bougent, doucement, mais ils se déplacent. Dans le passé, lors des changements climatiques, le vivant avait le temps de s’adapter car le changement climatique se déroulait de façon plus lente. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, le bouleversement climatique est beaucoup plus rapide.

Nous, êtres humains, faisons également partie de cette biodiversité, notre corps est composé de millions de bactéries qui créent en nous un écosystème, unique à chaque personne, qui varie en fonction de notre alimentation et de notre environnement.

« Il ne faut pas sortir l’humain de la Nature, un corps humain a, au moins, dix fois plus de bactéries en lui et dans les cellules humaines.[…] L’humain est bourré de bactéries, si on ne les a pas, on ne peut pas vivre ! […]Un bébé à la naissance, c’est trois-quart d’eau. Un cerveau humain est constitué à 80 % d’eau. […] On ne peut pas se passer de la Nature, on soit s’adapter à notre environnement. » explique Gilles Bœuf lors de sa conférence « La biodiversité à l’épreuve du climat », Océanopolis de Brest.

Quelles sont les menaces sur la biodiversité ?

Nous connaissons à peu près tous aujourd’hui, les menaces qui pèsent sur la biodiversité. Elles proviennent de plusieurs sources et elles ont ou auront un impact considérable sur l’humanité.

Source : PublicDomainPicture – Pixabay

Pour en citer quelques-unes, nous pouvons être, par exemple, confrontés à l’impact d’un astéroïde. Mais de façon plus probable, c’est l’homme qui en sera la cause : une guerre nucléaire, l’explosion de la misère et de l’humiliation, les dictatures, les inégalités, les régressions sociales, les guerres de civilisation ou encore la destruction de l’habitabilité de la Terre.

Nous détruisons, polluons, surexploitons la planète, ce qui provoque une accélération des changements climatiques. On peut observer un changement de la température de l’air et des océans, la fonte des glaciers, ce qui contribue à la création des lacs d’altitude, qui eux, peuvent provoquer des « tsunamis des montages », menace qui plane au Pérou par exemple. On observe depuis plusieurs années déjà une augmentation de la fréquence des cyclones tropicaux, des pluies, des inondations et de la sécheresse, en Afrique Australe par exemple. On constate également une montée du niveau de la mer, qui est liée à trois aspects : l’eau chaude en expansion remonte, la fonte des glaciers et des calottes et le pompage des nappes phréatiques. Dans la situation actuelle, que peut-on faire ?

Quelles sont les solutions, sur quoi peut-on agir concrètement ?

Aujourd’hui, nous savons que le climat change, le dérèglement est en marche, nous ne pouvons plus l’arrêter, nous pouvons seulement limiter les dégâts. Voici quelques pistes de solutions mises en lumière par Gilles Bœuf dans sa conférence, l’espoir se trouve peut-être dans la résilience.

Nous sommes actuellement face à des changements majeurs et il nous est demandé d’agir au plus vite. Face à cette destruction de la biodiversité, Gilles Bœuf suggère de revoir notre système de production agricole en privilégiant, par exemple, les polycultures, cultiver 3 ou 4 espèces en même temps, arrêter les herbicides et les pesticides, privilégier la production des produits sains. Créer de l’emploi, en diminuant la mécanisation. Développer l’agriculture durable et l’autonomie énergétique dans les pays du sud car chaque impact écologique à un impact social.

 

La biodiversité, c’est aussi cela.

Source : Condesign – Pixabay

 

Ensuite, arrêtons de gaspiller l’eau, cette ressource essentielle à la vie, nous en sommes composé à 80%. Cette eau fait partie de nous, sans eau, la vie n’est plus possible, donc préservons-là et arrêtons de la gaspiller. Concernant les ressources halieutiques, il faut mettre fin à la sur-exploitation, cessons de couper les forêts, laissons de l’espace aux forêts tropicales et aux zones humides. Il faut respecter la nature et la biodiversité, garder la richesse de celle-ci et cesser son uniformisation.

Gilles Bœuf, termine sur des pistes à explorer lors de la COP21 qui se déroulera en décembre à Paris : « Deux aspects concernant la COP21 : Essayer de se mettre d’accord pour limiter l’amplitude du changement et comment aider les populations à s’adapter à ce changement, y compris les plantes, les stocks de pêches, etc… […] Il faut « tuer » une économie actuelle qui consiste à gagner de l’argent en détruisant la nature et en la sur-exploitant, si on sait faire cela, on a gagné. […] Il faut, au contraire, rémunérer un système qui permet la renouvelabilité du vivant pour que le système soit effectivement durable »

Si on détruit, il n’y a plus rien.

 

Pour compléter la conférence de Gilles Bœuf, voici quelques petites pistes d’initiatives à explorer pour préserver notre biodiversité :

« Ça y est ! J’ai compris ce qu’est la permaculture ! », article de Lorène Lavocat, Reporterre

Réseau des AMAP, pour manger local et de saison.

Les principes de la permaculture / Le mouvement Colibris

La démarche « Zéro Déchet de Béa Johnson / Zero Waste France

Ils récupèrent l’eau tombé du ciel !

A pied,ils font un tour de France des alternatives

Retrouvez d’autres initiatives sur Eco-bretons.info




Brestois, ayez un « déclic » pour le climat !

Dans quel cadre s’inscrit la démarche « climat déclic » ?

 

La campagne « climat déclic » s’inscrit dans le cadre des Plans Climats de Brest Meétropole et de la ville de Brest, les deux Plans Climats étant menés conjointement.

Depuis le vote du Plan Climat en 2012, des axes de travail importants sont apparus. Tout d’abord dans le domaine de l’habitat : la ville de Brest ayant été détruite pendant la guerre et reconstruite avant 1975, période durant laquelle le batiment n’était pas soumis à des réglementations thermiques, notamment au niveau de l’isolation. Ensuite, dans le secteur des transports : les déplacements domicile-travail restent importants, ainsi que le recours à la voiture individuelle. Il y a donc des comportements à changer. Il y a justement dans le Plan Climat un volet important consacré à la mobilisation du territoire face aux enjeux climatiques. La collectivité doit accompagner aujourd’hui ceux qui veulent faire autrement. Cette année, il y a une opportunité médiatique avec la tenue de la Cop 21 à Paris pour parler de ces questions, et les porter au niveau local.

 

 

En quoi consiste concrètement la démarche ?

 

Une plateforme internet participative a été lancée, qui comprend deux volets : un concours, et un agenda. L’objet du concours « climat déclic » est de valoriser des initiatives déjà existantes, ou des idées sur le point de passer à la phase concrète. Le concours est ouvert du 26 juin au 15 septembre, et est ouvert à tous les citoyens de Brest Métropole. Les porteurs de projets pourront déposer leur projets sur la plateforme. Ceux-ci seront ensuite soumis au vote des internautes du 15 septembre au 6 octobre. La collectivité récompensera les lauréats en apportant de la valorisation, de la médiatisation, de l’accompagnement à la mise en œuvre de l’initiative, de la mise en réseau.

L’agenda permet de mettre en ligne sur la plateforme un événement, de type festival, conférence, formation ou autre, qui a lieu sur le territoire de Brest Métropole, en lien avec l’énergie et le climat. Parmi les événements marquants, on peut déjà noter le passage du « train climat » le dimanche 18 octobre à Brest.

 

 

Quel est l’objectif de Climat Déclic ?

 

L’objectif de la plateforme est de donner à voir ce qu’il se passe, quelles sont initiatives concrètes en cours sur le territoire de Brest Métropole. Nous partons du principe que c’est en montrant et en valorisant des actions et événements que les citoyens peuvent avoir un « déclic » et vouloir passer à l’action à leur tour.




Les étudiants brestois agissent pour le développement durable et solidaire

Cendrine Le Locat, responsable développement durable et solidaire de Telecom Bretagne, explique en quoi consiste le forum organisé sur le campus, et quelle est la démarche de l’école en terme de développement durable et sa place dans la formation des étudiants.

 

 

 

 

 

 

Un groupe d’étudiants, appartenant au club photo de Telecom Bretagne, a organisé un concours photos autour du développement durable, sur les thèmes de la diversité culturelle et des littoraux bretons. Le projet a été récompensé lors du forum. Explications avec Jean-Baptiste, membre du groupe.

 

 

 

 

 

 

Plus d’infos

http://www.telecom-bretagne.eu/




Sur les pas de Marion Leriche, en volontariat pour la coopération entre le Finistère et Chiloé au Chili

Depuis 2002, un programme de coopération existe entre le Finistère et l’île de Chiloé au Chili. Il vise le développement d’échanges de connaissances et de savoir-faire entre les deux territoires avec pour axe principal le développement durable du territoire rural et côtier.

Deux jeunes volontaires français se chargent d’assurer les liens entre les deux territoires pour des missions de deux ans.

Marion Leriche, qui arrive à la fin de son Volontariat International de Solidarité, est chargée de mission « développement rural ». Elle nous raconte son travail, son quotidien et les problématiques environnementales et sociales de Chiloé.

 

 

 

 

 

 

 

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Le blog http://onpartalaventure.wordpress.com/