Déchets : une semaine pour apprendre à les réduire !

76 kilos. C’est le poids de déchets ménagers récoltés en 2012 par habitant en Bretagne. Soit un total de 2 161 800 tonnes. Un chiffre qui progresse par ailleurs régulièrement, de 2% en moyenne. On constate ainsi une hausse de 11% de tonnage de déchets récoltés entre 2005 et 2011 !

 

 

235 kilos. C’est le volume d’Ordures Ménagères Résiduelles (part des ordures collectées après tri sélectif) récoltées par habitant dans la région. Un chiffre en baisse de 3% entre 2011 et 2012, et en deçà de la moyenne nationale qui est de 288 kilos par habitant.

La baisse du tonnage collecté est variable selon les départements : -4% pour le Morbihan, alors que dans l’Ille-Et-Vilaine elle est seulement de -0,5%. (A noter que ce département a le ratio de collecte le plus faible de la région).

 

 

68%. C’est le taux de la collecte d’Ordures Ménagères Résiduelles qui est traité par incinération avec valorisation énergétique. En d’autres termes, 68 % des déchets que nous mettons à la poubelle (hors tri sélectif) en Bretagne sont utilisés pour produire de l’énergie.

L’élimination des déchets par enfouissement est limitée dans la région (6% du tonnage), et n’est utilisée que par neuf collectivités, sur deux départements. 95% de l’enfouissement est réalisé hors-région.

 

 

18. C’est le nombre de collectivités bretonnes ayant mis en place une redevance incitative en décembre 2013, et qui est effective. Un chiffre qui couvre 5% de la population bretonne. 25% des collectivités bretonnes sont en cours d’étude sur le sujet.

 

 

169 800. C’est le total en tonnes de recyclables « secs » (journaux/magazines et cartons) collectés en 2012 en région Bretagne, soit une moyenne de 53 kilos par an et par habitant. Un tonnage supérieur à la moyenne nationale, qui était de 48 kilos par an et par habitant en 2011.

 

 

La Serd en Bretagne et Loire-Atlantique

Cette année, de nombreuses opérations de sensibilisation auront encore lieu en Bretagne. Dans le Finistère, deux thèmes ont été retenus par le Symeed 29 (Syndicat Mixte pour l’Etude et l’Elimination des Déchets) : le réemploi et la nocivité. Trente porteurs de projets proposent ainsi durant 10 jours des animations sur ce thème dans le département. A Morlaix, on pourra retrouver une opération « Bienvenue dans mon atelier », atour d’artisans et d’association œuvrant dans le réemploi (relooking de meubles, construction de meubles en palettes, recyclage de vêtements…). Des ateliers permettant d’apprendre à faire ses produits ménagers naturels soi-mêmes sont également au programme, ainsi que des conférences

.Dans les Côtes-D’Armor, à Planguenoual, un atelier gratuit autour du compostage et du jardinage au naturel est proposé le samedi 28 novembre. Tandis que le jeudi 26 novembre à Saint-Brieuc, c’est un atelier pour apprendre à relooker ses vieilles chaises qui est organisé.

Dans le Morbihan, le mardi 24, l’association « Du goût dans ma cuisine » mettre en place un atelier autour de la cuisine anti-gaspi, à Guehenno.  A Belle-Ile-En-Mer, à Palais, une disco soupe est organisée le mercredi 25 novembre. Et mercredi 26, c’est Bea Johnson qui sera en conférence pour présenter son mode de vie « zéro déchets » à Auray.

Du côté de Redon en Ille-Et-Vilaine, le public pourra fabriquer ses propres produits ménagers lors d’un atelier dédié le 25 novembre, alors qu’à Saint-Aubin du Cormier, il pourra assister à un ciné-débat autour du film « Regard sur nos assiettes » le jeudi 26 novembre, ou encore déposer ses objets à la Zone de Gratuité qui sera installée à Fougères le 28 novembre

.En Loire-Atlantique, à Derval, une exposition sur la prévention des déchets sera visible toute la semaine à la bibliothèque. Un atelier autour du lombricompostage sera organisé à Nantes le mercredi 25 novembre, et une animation pour apprendre à fabriquer des bijoux en carton de récupération aura lieu le jeudi 26 novembre.

 

 

Plus d’infos

http://www.serd.ademe.fr/la-serd-2015

http://www.reduisonsnosdechets.fr

Découvrez le programme des animations en Bretagne

 

 

 




Morlaix Communauté vers le « Zéro déchets-Zéro Gaspillage »

Moins 30% du volume d’ordures ménagères et assimilés, et plus de 30% de valorisation des déchets ménagers. Voilà quelques-uns des objectifs du programme mis en œuvre par Morlaix Communauté, dans le cadre du label « Territoire Zéro Déchets-Zéro Gaspillage ». Lauréate de l’appel à projets lancé par le Ministère du Développement Durable et de l’Energie, la collectivité fait partie des 6 territoires bretons labellisés, sur plus de 300 dossiers déposés. « Ce programme prend la suite du Programme Local de Prévention des déchets qui portait sur la période 2009-2014 », explique Guy Pennec, vice-président de Morlaix Communauté chargé de l’environnement, et Christine Prigent, conseillère communauté déléguée. « Avec ce nouveau programme Zéro Déchets-Zéro gaspillage, nous voulons aller deux fois plus vite en terme de réduction et valorisation des déchets », poursuivent-ils.

Un soutien de l’Ademe

Les objectifs globaux de ce programme sont les suivants : réduire toutes les sources de gaspillage, donner une seconde vie aux produits, recycler tout ce qui est recyclable, valoriser tout ce qui peut l’être. Autre mot d’ordre : les déchets devront êtres exploités en tant que ressources locales, pour alimenter la boucle de l’économie circulaire. L’économie circulaire bénéficie par ailleurs d’un programme dédié, le programme Cipec (Coopération et Innovation pour l’Economie Circulaire), mené par l’Adess et le Pôle Innovation du Pays de Morlaix.

Financièrement, le programme bénéficie de moyens supplémentaires apportés par l’Ademe, qui apporter un soutien pendant 3 ans. Un programme qui comporte des actions de prévention : achat et consommation responsable, compostage individuel et collectif, lutte contre le gaspillage alimentaire, développement du réemploi, développement de la démarche « éco-événement », ainsi que des actions de valorisation : plan biomasse, augmentation des filières de recyclage, traitement local des matériaux, recyclage des déchets du littoral…Cinquante structures du territoire (collectivités, associations, entreprises, commerçants, établissements scolaires, agriculteurs..) seront à labelliser en 3 ans, et verront leurs projets soutenus.

 

Cinq autres territoires labellisés en Bretagne

 

Hormis Morlaix Communauté, cinq autres territoires ont été labellisés dans la Région :

 

Plus d’infos

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Territoires-zero-dechets-zero




Ils sensibilisent au tri des déchets sur le camping des Charrues

 

A venir, d’autres articles et interviews réalisées durant le festival.

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Coupe menstruelle : des règles sang pour sang zéro déchet !

Pendant les règles, nous produisons inévitablement davantage de déchets : une seule femme utilise en moyenne, 5 tampons ou 5 serviettes jetables par jour, pendant 5 jours chaque mois. En un an, 300 protections sont ainsi jetées. Sachant qu’en France, environ 16 millions de femmes sont en âge d’avoir leurs règles, si on multiplie ce chiffre par le nombre de femmes en âge d’avoir leurs règles, le résultat est de 4 800 000 000 tampons et serviettes jetés en un an dans un seul pays…Evidemment, inutile de penser au recyclage !

Une cloche de silicone aux rebords arrondis ?

Pour y remédier, pourquoi ne pas opter pour une coupe menstruelle, autrement dit, une protection à usage unique ? Difficile à imaginer ? Ecoutez plutôt : cette coupe menstruelle est en fait une petite cloche de silicone aux rebords arrondis d’environ 4 à 5 cm de longueur pour 4 cm de diamètre, qui permet de recevoir le flux des règles. Pour la mettre, il suffit de plier la partie évasée et de l’insérer dans le vagin comme un tampon. Un effet ventouse se produit et permet à la coupelle de bien rester en place. Pour la retirer, il faut tirer sur la petite tige puis de la vider. La coupe menstruelle peut être insérée de nouveau après rinçage à l’eau claire.

Lorsque le cycle menstruel a pris fin, vient la stérilisation: trempez la coupe menstruelle dans l’eau bouillante avant de la ranger dans son emballage propre. 

Des coûts vite amortis

Une coupelle menstruelle coûte en moyenne de 15 à 30 euros. Sa durée de vie est de 10 ans. En moyenne, une femme utilise 13 boîtes de tampons (environ 4 €) ou de serviettes (environ 5 €) par an, soit 52 € par an pour les tampons et de 65 € pour les serviettes, l’achat d’une coupe menstruelle est donc amorti rapidement !

Dire non aux produits chimiques

Autre avantage : le confort. Fini les irritations provoquées par l’usage de tampons traditionnels. Fini les odeurs du sang qui s’oxyde au contact de l’air avec les serviettes hygiéniques. Opter pour une coupelle menstruelle est un moyen de boycotter une industrie polluante et génératrice de déchets. En effet, les procédés de fabrication de serviettes et tampons traditionnels sont polluants : ils nécessitent l’usage de produits chimiques, (plastiques, résines, liants, produits synthétiques, blanchiment…) et font l’objet de suremballages : applicateur, emballages plastiques individuels, tampons jetés dans les toilettes, serviettes incinérées ou enfouies…

Pour celles qui ne sont pas prêtes de franchir le pas, il existe des méthodes de protection à usage unique qui ont moins d’impact sur l’environnement (serviettes en tissu biodégradable, coton bio…). Renseignez-vous dans votre biocoop ou les magasins spécialisés ! 

Plus d’infos: 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Coupe_menstruelle

http://www.coupes-menstruelles.fr




Ils ont nettoyé les plages avec La Patrouille Bleue

 

 

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