Le Défi Zéro Déchet repart pour une seconde édition autour de Lannion
page dédiée sur le site de Lannion Trégor Communauté.
page dédiée sur le site de Lannion Trégor Communauté.
Aujourd’hui, il existe de nombreuses alternatives végétales aux produits laitiers. Crèmes, laits, yaourts ou fromages peuvent se faire à base d’oléagineux, légumineuses (soja) et céréales. Ces végétaux étant souvent disponibles en vrac et, de nombreuses recettes existant, vous pouvez réalisez ces produits vous-même et de façon zéro déchet !
Voici deux recettes permettant de faire de la crème et du lait végétal : une au riz et l’autre à l’avoine.
Mettez la base dans un mixeur avec l’eau et mixez jusqu’à avoir une crème/lait homogène. Si la texture vous plaît alors c’est terminé ! Sinon, rajoutez de l’eau pour avoir la bonne texture et dosez vos options en conséquence (peut manquer de sel si on rajoute de l’eau par exemple).
Ces recettes permettent d’utiliser toute la céréale même l’okara.
Il est très facile d’obtenir du lait à partir d’avoine : un peu de flocons d’avoine dans un bol avec de l’eau et vous avez votre p’tit dej lait + céréales en remuant un peu. Bon c’est quand même meilleur en ajoutant quelques trucs comme des fruits secs, noix ou autres céréales et graines. Aussi, pour faire le lait, il suffit de :
Vous pouvez boire le lait tel quel ou bien le parfumer avec un peu de sucre, vanille, fruits pressés/mixés ou cacao pour lui donner différentes saveurs, ou encore l’utiliser comme ingrédient pour faire des sauces, gâteaux et autres préparations.
Vous n’êtes pas obligé de faire du lait pour réaliser la crème d’avoine et pouvez la réaliser directement :
Voilà, si ces recettes vous ont plu vous pouvez les retrouver ci-dessous, leurs auteures faisant d’autres recettes qui pourraient vous plaire.
Nous sommes élèves en 2nde Bac Pro Technicien Menuisier Agenceur au lycée Alphonse Pellé de Dol-de-Bretagne. Cette année, nous allons participer à un projet pédagogique mettant en lien plusieurs acteurs de notre territoire. En effet, nous allons réaliser des éléments de coffrage pour la mise en place de toilettes sèches à L’Ôôôberge, l’habitat participatif de notre commune. Au-delà de la fabrication de ces ouvrages, ce projet sera pour nous l’occasion de faire connaissance avec les différents acteurs et partenaires impliqués dans cette initiative. Nous documenterons ici nos avancées et nos rencontres via une série d’articles.
Article d’ Ugo et Evan, élèves de 2nde Bac Pro Technicien Menuisier Agenceur au lycée Alphonse Pellé de Dol-de-Bretagne.
Après avoir rencontré les habitants, pris connaissances des enjeux, découvert le système d’assainissement retenu et visité les appartements, il était temps pour nous d’enfiler nos tenues professionnelles et de débuter le chantier à l’atelier du lycée. Les côtes et les mesures avaient prises durant l’été par Mme Dorchies, notre enseignante de Génie Bois afin de commander les matériaux et d’être dans les délais.
L’étude de chantier, une étape incontournable.
Nous avons commencé le chantier par la lecture de plans. Cette lecture nous aide pour avoir les mesures en tête et pour renseigner la fiche de débit. La fiche de débit est un document de travail qui liste les côtes de chaque pièce à débiter. On y retrouve donc les mesures analysées lors de la lecture de plan. C’est un document qui facilite la fabrication d’un ouvrage. Grâce à la fiche de débit, nous connaissons le nombre exact de panneaux qu’il va nous falloir. Puis nous sommes passés à phase d’optimisation du débit. Celle-ci consiste à savoir le nombre de coupes que l’on peut faire dans un panneau pour ne pas avoir de chutes ou alors très peu. Toutes ces étapes sont primordiales pour la suite du chantier. Il faut être vigilant dès les premières étapes afin de bien démarrer le chantier. L’étude de chantier exige une bonne maîtrise de la lecture de plans. Le plus difficile est de rédiger la fiche de débit car il faut indiquer beaucoup d’informations sur un document très organisé, tout en respectant les nomenclatures.
Les plans et la feuille de débit
Le débit ou l’art de la précision.
Une fois l’étude terminée, nous avons commencé la fabrication. L’ouvrage doit être réalisé en contre-plaqué extérieur (norme NF CTBX, épaisseur de 15 mm, peuplier). Ce type de matériau est adapté à un usage en milieu humide comme les pièces d’eau. En revanche, le dessus de l’ouvrage est prévu en panneau de particules multifonction (MFP, épaisseur 12mm). Le choix des matériaux a été fait par les habitants en fonction du coût, de l’usage et des propriétés de ceux-ci.
La fabrication a débuté par le pré-débit des pièces à la scie verticale. Pour cette étape, les pièces ont été surcotées car la scie verticale n’est pas une machine de précision. Après cette opération, les pièces sont référencées à l’aide d’étiquettes roses avant d’être emmenées à la scie a format. C’est avec cette machine que les pièces seront « mises au format », c’est-à-dire découpées aux côtes finales. Les pièces sont ensuite étiquetées en vert ce qui signifie qu’elles sont terminées et donc prêtes à être assemblées.
Découpe à la scie verticale
Découpe à la scie à format
Vérification des pièces
A la suite au débit, l’une des pièces est passée à la commande numérique pour l’usinage de « la poche » pour l’encadrement du tapis roulant des toilettes sèches. Nous avons rencontré quelques difficultés lors de cette étape en raison d’un problème de paramétrage du centre d’usinage.
Nous sommes satisfaits d’avoir pu commencer la fabrication de l’ouvrage car ce projet nous tient à cœur et nous avions hâte de le débuter pour aider et accompagner les habitants de L’Ôôôberge.
Pratiquants de surf, kite, paddle…vous ne savez pas quoi faire de vos combis en néoprène qui s’entassent dans vos placards ou qui commencent à être usées ? A Brest, on pourra leur donner une deuxième vie et les faire réparer avec The Old Shell.
The Old Shell, c’est le nom du projet lancé par Léa Evenas, jeune brestoise de 25 ans. Tout démarre du fait de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid 19. Travaillant dans l’événementiel, elle subit alors un licenciement économique. Elle décide alors de donner un nouvel élan à sa vie professionnelle en décidant de se lancer à son compte. Passionnée de sports nautiques, elle s’est toujours « posé des questions concernant l’écologie dans ce domaine, notamment sur l’impact des planches et des tenues ». Ce qui l’amène à vouloir créer une gamme de « combinaisons écologiques ». « Mais ça se faisait déjà. Et en plus, ce n’est pas vraiment écologique de créer un nouveau produit, alors qu’il y a déjà plein de combis dans les placards, qui demandent juste à être réparées », commente Léa. Au fil de ses recherches, la jeune femme découvre alors un entrepreneur de Marseille, qui justement répare les combinaisons. Elle part alors là bas, et se forme avec lui. Son projet prend alors tournure.
Avec The Old Shell, Léa, qui va installer son local prochainement sur Brest, veut ainsi développer trois activités : un atelier de réparation des combinaisons en néoprène abimées (zip, coutures, trous…), une boutique de seconde main où l’on pourra acheter des combinaisons et accessoires en néoprène d’occasion, et un atelier d’upcycling. « L’idée, c’est de fabriquer des sacs, pochettes, housses d’ordinateurs…avec du néoprène qui n’est pas réparable », explique Léa, qui a par ailleurs lancé une campagne de financement participatif sur la plateforme Kengo. But de l’opération : récolter 10 000 euros afin de financer l’acquisition du matériel nécessaires à son activité : machines à coudre industrielles, surjetteuse…cabine de désinfection, matériel informatique, ou encore création du site internet. Car Léa souhaite aussi vendre en ligne. « Mais pas n’importe comment », souligne-t-elle, « C’est important de rester cohérent et de limiter l’impact écologique sur les livraisons ». En attendant, on peut encore participer à la cagnotte jusqu’au 17 octobre.
Pour soutenir le projet : https://kengo.bzh/projet/3458/the-old-shell
Eco-Bretons vous propose une information gratuite. Pour pouvoir continuer à le faire, nous avons besoin de vos contributions ! Chaque don, même tout petit, compte. Et en plus, c’est déductible de vos impôts, Eco-Bretons étant une association reconnue d’intérêt général !
Crédit photo de une : Violaine Pondard
Magdalène Jean, de Plumelin (56), veut remettre la consigne de verre au goût du jour en proposant la première laverie-itinérante de Bretagne. Baptisée La Laveuse Trotteuse, elle espère proposer ses services aux producteurs et productrices locaux dans un rayon de 60 kilomètres autour de chez elle, et ainsi créer un réseau, à partir de ce printemps.
Pour aider Magdalène dans son projet La Laveuse Trotteuse, rendez-vous sur https://www.leetchi.com/c/lalaveusetrotteuse