A Morlaix, on enquête sur le contenu des poubelles

Pour Noël, fabriquez votre sapin !

C’est Noël dans quelques semaines et, dans de nombreux foyers, un sapin va bientôt faire son apparition. Malheureusement, qu’il soit naturel ou artificiel, le sapin de Noël est rarement écologique. De plus en plus de personnes décident donc de le fabriquer elles-mêmes. À Erdeven, il existe même un concours de fabrication de sapin en matériaux recyclés !

Noël approche à grand pas et, pour les personnes soucieuses de l’environnement, c’est, comme chaque année, le moment d’une grande interrogation : Comment se procurer un sapin de Noël sans nuire à la planète ? On peut opter pour un vrai sapin, issu, la plupart du temps, de la sylviculture intensive et qui va mourir juste après les fêtes, ou acheter un sapin artificiel, souvent en plastique… Pas terrible comme choix !

Heureusement, et comme souvent, une autre voie est possible. À Erdeven (56) par exemple, pour la deuxième année consécutive, un concours de construction de sapin de Noël avec des matériaux recyclés est organisé.

À l’origine de ce concours, Benjamin Jardel, un architecte installé depuis peu sur la commune. « J’avais cette idée dans la tête depuis un moment, explique-t-il. Je voulais mettre de la bonne humeur dans la préparation de Noël et dynamiser le village. » Depuis, l’organisation a été reprise par l’Union économique d’Erdeven, dont Benjamin fait parti.

Un stand au marché de Noël

Le concours est ouvert à tous. Trois écoles, d’Erdeven, Kervignac et Crac’h, ont d’ailleurs décidé d’y participer. « L’an dernier, j’avais lancé l’idée tardivement et on avait eu sept sapins », se souvient Benjamin.

Cette année, un stand sera installé sur le marché de Noël qui se déroule le 17 décembre : « Les participants doivent envoyer un mail avec leur nom et celui du sapin. Ils déposeront ensuite leur création le 16 décembre pour que les sapins soient exposés lors du marché de Noël ».

sapin-flotte

Un jury, en cours de constitution, votera pour les différents sapins avant la remise des prix. « J’ai un peu de mal avec l’idée de concours. Je ne veux pas qu’il y ait un seul gagnant ! L’an dernier, tous les participants étaient repartis avec un lot », précise Benjamin.

À l’issue du marché de Noël, chacun est libre de repartir avec son sapin ou de le laisser. « Dans ce cas, je me charge de faire le tri et de recycler le maximum d’éléments ! »

C’est en tout cas une belle idée qu’on espère voir fleurir ailleurs pour perpétuer un esprit de Noël respectueux de la planète.

Pour aller plus loin

www.erdeven.fr/fr/actualite/121270/fabrique-sapin




À Rennes, on lutte contre le gaspillage alimentaire dans les cantines

Quelles ont été les premières actions mises en place ?

Comment comptez-vous aller plus loin dans la démarche ?

Pour aller plus loin

http://metropole.rennes.fr/actualites/education-vie-sociale-sante/education/gaspiller-moins-a-la-cantine/




Avec Bout’ à Bout’, vos bouteilles reprennent vie !

 Créée en août dernier, à Nantes, l’association Bout’ à Bout’ veut développer une filière de consigne de bouteilles. Une idée qui a également germé dans d’autres esprits puisqu’en Bretagne aussi, la consigne est de retour. Avec un impact environnemental considérable.

Depuis trois mois, une nouvelle association a vu le jour à Nantes (44). Bout’ à Bout’ veut remettre la consigne au goût du jour. « Nous voulons développer une filière régionale de réutilisation des bouteilles à travers un service de consigne proposé aux producteurs et aux distributeurs », précise Célie Couché, présidente de l’association.

boutaboutlogo

Bout’ à Bout’ vient de lancer une expérimentation sur toute la Loire-Atlantique, avec cinq producteurs et deux distributeurs. « Nous travaillons autour de quatre axes, détaille Célie Couché. Tout d’abord, il faut lever les freins techniques. Il y en a deux principaux. Les étiquettes adhésives qui s’enlèvent très mal et qui représentent 90% des étiquettes. On doit convaincre chaque producteur dont l’étiquette n’est pas adaptée d’en changer. Et les bouteilles qui sont de plus en plus légères et sont donc plus fragiles. Il faut mettre en place une gamme de bouteilles adaptées. Ensuite, il faut optimiser le transport pour baisser les coûts écologique et économique. Troisième point, nous devons proposer un service de collecte, de lavage et de stockage des bouteilles. Pour l’instant, nous travaillons avec des partenaires locaux pour le transport et le lavage, et nous avons un local qui est mis à disposition de l’association pour le stockage. Enfin, il faut mobiliser et informer le consommateur et les acteurs de la filière pour réussir à changer d’échelle. »

Un impact considérable

Le consommateur qui décide de s’engager pour la consigne n’aura pas grand chose à faire. Au lieu de jeter ses bouteilles, il les ramène chez le producteur ou en magasin et repart avec une nouvelle bouteille. Selon une étude commanditée par la brasserie Meteor (basée en Alsace), l’impact de la consigne sur l’environnement est considérable. « Si la consigne est gérée localement, on peut faire baisser la consommation d’énergie primaire de 76%, celle d’eau de 33% et les émissions de gaz à effet de serre de 79% », se réjouit d’avance Célie Couché.

À partir de janvier, une étude de faisabilité d’un an sera lancée sur l’ensemble des Pays-de-la-Loire. Dès le mois de mars, une laveuse mobile sera déployée sur le territoire afin de comparer son utilisation avec une laveuse fixe : « L’expérience va nourrir notre étude et nous permettra de faire des choix éclairés ».

L’association espère pouvoir rapidement se transformer en Scic et pouvoir ainsi impliquer les acteurs de la filière mais aussi les collectivités locales dans le projet. Bout’ à Bout’ est déjà soutenu par Nantes métropole et a intégré l’incubateur des Ecossolies. L’association est aussi soutenue par Zéro Waste France. On peut donc espérer que la consigne a, de nouveau, de beaux jours devant elle dans nos contrées !

Et en Bretagne ?

En Bretagne aussi, on s’investit pour la consigne ! L’association Distro, le retour de la consigne, a été créée par un collectif de six brasseurs et deux cidriers bretons. Lancée en 2016, « elle regroupe aujourd’hui 26 entreprises représentant une production annuelle de plus de 300 000 hectolitres de boissons produites en Bretagne », explique son site Internet.

Pour aller plus loin

La page Facebook de Bout’ à Bout’

www.boutabout.org

www.distro.bzh

 




Grâce à 2RI, les ordinateurs sont recyclés et la fracture numérique est réduite

Depuis près de trois ans, la société Recyclage réemploi informatique recycle du matériel informatique pour le revendre à bas coût à des particuliers. Elle contribue ainsi à la réutilisation des ordinateurs et à réduire la fracture numérique.

Installée à Saint-Jacques-de-la-Lande, Recyclage réemploi informatique (2RI) est, comme son nom l’indique, une société de recyclage et de réutilisation de matériel informatique. « Notre rôle est d’optimiser le recyclage de matériel informatique », précise Farid Aouali, l’un des associés de l’entreprise.

Créé il y a bientôt trois ans, 2RI s’approvisionne essentiellement auprès des entreprises et des administrations. « Nous récupérons des lots lorsqu’ils changent leurs parcs informatiques. Nous faisons ensuite le tri du matériel qui fonctionne et de celui qui partira directement au recyclage », détaille Farid Aouali.

Réduire la fracture numérique

Les ordinateurs en état de fonctionnement sont remis à neuf. L’entreprise efface les données existantes et réinstalle un système d’exploitation. Les machines sont ensuite revendus à des particuliers par différents moyens : « Nous vendons directement aux particuliers ou alors nous passons par des magasins de vente de matériel informatique d’occasion ou encore par des plate-forme web, type Amazon. Grâce à nous, les gens peuvent accéder à du matériel informatique à bas coût ».

Recyclage réemploi informatique, qui opère sur tout le grand Ouest, est membre du programme Ordi 2.0 et du réseau Ordi Solidaire Bretagne dont le but est de réduire la fracture numérique en proposant des appareils à bas prix et de favoriser le réemploi de matériel informatique. « Nous leur proposons du matériel qui est ensuite distribuer dans le réseau », explique Farid Aouali.

Enfin, la société 2RI se veut entreprise sociale puisqu’elle emploie « des personnes éloignées du marché de l’emploi et favorise leur réinsertion professionnelle en leur donnant une seconde chance ».

Pour aller plus loin

www.2ri-recyclage.fr

www.ordi2-0.fr

www.ordisolidairebretagne.org




L’idée sortie : « Faites Noël ! » à Morlaix

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