Ty vrac, pour un monde sans emballage

À Trégunc (29), une nouvelle boutique, Ty vrac, va bientôt ouvrir dans le centre-ville. Cette épicerie proposera des produits en vrac. Elle veut aussi être un lieu de rencontres.

Dans quelques semaines, une nouvelle boutique ouvrira ses portes dans le centre-ville de Trégunc (29). La particularité de cette épicerie ? Vendre des produits en vrac ! « À Ty vrac, vous trouverez des produits de qualité, locaux autant que possible, et avec 350 références vous aurez le choix », explique le site de la boutique.

Ty vrac se veut aussi « lieu d’échanges et de rencontres ». Il y sera possible de déguster thé, café, tisane et petite colation. « Ty vrac vous accueille aussi pour un rendez-vous, pour une réunion à deux, trois ou plus (et jusqu’à douze autour d’une grande table) », ajoute le site.

Financement participatif

De plus, des ateliers seront régulièrement organisés à l’épicerie pour apprendre à faire des produits d’entretien ou des cosmétiques. Enfin, une boîte à don sera mise à disposition des clients pour favoriser les échanges : « Vous commencez à bouquiner tranquillement, mais il est temps d’y aller… pas de problème le livre part avec celui qui le lit ».

Pour terminer l’aménagement de la boutique, une campagne de financement participatif a été lancée. Elle se termine le 20 mai. Si la campagne atteint les 3000 €, elle permettra d’acheter une vitrine réfrigérée. Passé 5000 €, le financement d’un distributeur de lessive est assuré. Enfin, avec la somme de 8000 €, c’est une cuisine équipée et aux normes qui est financée. « J’ai besoin de votre soutien et c’est grâce à vous que je peux mener à bien cette entreprise », appelle Pauline, à l’origine du projet.

Pour aller plus loin :

www.tyvrac.fr

La page facebook de Ty vrac

La page du financement participatif




Retritout, une recyclerie pour moins jeter

Dans le Sud Finistère, il y a une recyclerie à Quimper. Il y en a aussi une à Lorient. Mais entre les deux, rien. Pour palier à cette absence, l’association Retritout veut ouvrir une recyclerie à la fin de l’été. Une campagne de financement participatif a été lancé pour financer l’achat d’un camion.

Depuis plus de deux ans, un groupe d’habitants du Sud Finistère travaille sur un projet de recyclerie. Ils ont créé l’association Retritout pour porter ce projet. « Nous sommes une trentaine de bénévoles, intéressée par la récup’ et le bricolage. On trouvait dommage que tant de choses soient jetées en déchetterie. On avait envie de récupérer ces déchets », explique Estelle Caudal, bénévole de l’association.

L’association a contacté les collectivités locales afin de mettre en place un partenariat : « Des bennes vont être installées dans les déchetteries pour que les gens puissent y déposer les objets qui peuvent réutilisés ». Deux communautés d’agglomération, Quimperlé et Concarneau, ont déjà autorisé l’accès aux déchetteries.

Un lieu de rencontre

Plusieurs communes ont également proposé des locaux pour héberger l’association Retritout. « Nous avons un local à Bannalec pour stocker les objets que nous allons récupérer et un bureau à Quimperlé. Il nous manque encore un local pour accueillir le public et vendre les objets », détaille Estelle.

Ce lieu d’accueil du public, les membres de l’association veulent en faire un lieu de vie et de rencontre : « Nous avons la volonté de créer du lien. On pense, par exemple, proposer des ateliers de réparation, de fabrication de produits d’entretien et de cosmétique ou encore organiser des ciné-débats ».

Retritout compte ouvrir sa recyclerie à la fin de l’été prochain. Pour être opérationnelle, l’association doit acheter un camion : « Il nous permettra d’aller récupérer les objets dans les déchetteries ». Pour financer l’achat du véhicule, une campagne de financement participatif a été lancé sur la plate-forme HelloAsso. Les membres de l’association ont également réalisé un petit film pour expliquer leur démarche.

Pour aller plus loin :

La page facebook de Retritout

La page du financement participatif




L’idée sortie. Un salon de la recup’ à Plouigneau

Pour aller plus loin

La page Facebook de l’événement




L’atelier d’insertion « Roul’Age », un second souffle pour les hommes et les objets

C’est à Brest en 1994 que l’atelier d’insertion « Roul’age » voit le jour. Il remet sur pied les personnes en difficultés et participe efficacement à la lutte contre l’obsolescence programmée.

Valorisant

Conseillère en insertion pour l’association de l’« Office des Retraités de Brest », Marie-Hélène JACOLOT accompagne les personnes allocataires de minima sociaux dans une démarche de resocialisation. Accueillis sous prescription des travailleurs sociaux, les participants sont ici pour résoudre des problèmes liés au logement, à la santé, à la mobilité ou au retour à l’emploi.
L’échange et le partage sont les bases de la reconstruction, l’atelier leur apporte l’assiduité, les règles, le cadre, l’écoute, les rires ou la satisfaction du travail bien fait. En contrepartie, leurs compétences professionnelles, souvent enfouies après une longue période d’inactivité sont alors remobilisées.

Valorisé

Lave-linge, micro-ondes, ordinateurs, fauteuils roulants électriques, grille-pain, ce sont les objets du quotidien que l’on retrouve encore trop souvent dans nos déchetteries et qui pourtant ne demandent qu’a être réparés.

C’est ce que s’efforce de faire cet atelier d’insertion financé par le Conseil Départemental, il est composé d’une douzaine de participants et de 25 bénévoles encadrants.
Le hangar de 200m2 est alimenté en appareils électroménagers, vélos, meubles et matériel paramédical grâce aux dons des maisons de retraites, des hôpitaux, des associations ou des particuliers. Le matériel est ensuite réparé dans l’atelier de 150m2 par les participants avec l’aide d’un bénévole encadrant si nécessaire.
Il est ensuite vendu uniquement aux personnes allocataires de minima sociaux, afin qu’ils puissent équiper leur logement décemment.
En ce qui concerne le matériel paramédical, il est envoyé dans les pays en voie de développement par le biais d’associations humanitaires comme « Appel Detresse » ou l’« ASTH » (Association au Service des Transports pour personnes Handicapées au Maroc).

Et comme chez Roul’age on ne fait pas les choses à moitié, on entretient et répare également le matériel des associations partenaires comme le Secours catholique, le Secours populaire ou bien encore La caisse à clous.

Un lieu atypique ou les mots humanité et solidarité prennent tout leur sens.




Hoali, l’appli qui nettoie les océans et sort les poubelles

Une application pour savoir quand sortir les poubelles. Une application pour savoir comment recycler. Mais aussi une application pour inciter à ramasser les déchets. Hoali, c’est tout ça à la fois ! Et c’est une innovation briochine.

Une nouvelle application va bientôt vous faciliter la vie ! Hoali, c’est son nom, veut aider les gens à trier leurs déchets. Elle sera d’abord déployée sur le territoire de Kerval, le syndicat de valorisation des déchets de l’Est des Côtes-d’Armor. « Dès la semaine prochaine, Hoali sera disponible sur le territoire de Kerval. Et d’ici deux mois, on pourra l’utiliser dans toutes les grosses villes bretonnes », précise Alexandre Solucolu, l’un des quatre fondateurs de l’appli.

Concrètement, Hoali contient des bases de données qui aident les utilisateurs à connaître les consignes de tri dans la commune où ils se trouvent. « Les consignes peuvent varier d’une commune à l’autre, et il est facile de se tromper en faisant le tri. Grâce à Hoali, vous n’avez plus ce souci », soutient Alexandre Solucolu. De plus, une alerte prévient les utilisateurs lorsqu’il faut sortir les poubelles. Ainsi, plus de risque de voir les poubelles s’accumuler !

Être un outil de référence

Installé à Saint-Brieuc, au sein de l’incubateur Open Bay, la start-up Hoali travaille avec les collectivités locales. « Grâce à nous, la communication des collectivités est facilitée. Si une consigne de tri ou un jour de collecte change, tous les utilisateurs de l’appli du secteur reçoivent une notification », détaille Alexandre Solucolu, révélant ainsi le modèle économique de la start-up : « Nous voulons être un outil de référence et que les collectivités nous paient pour ce travail d’information ».

En plus de ce travail d’information, Hoali veut inciter les gens à ramasser les déchets qu’ils croisent dans la nature : « Chaque année, il y a 8 millions de tonnes de déchets qui sont jetés dans la nature, et particulièrement dans les océans. Ça représente un camion-benne par minute ! Mais il suffirait que chaque humain ramasse 3 grammes de déchet par jour pour que le problème soit résolu ».

Des poubelles et des challenges

Les créateurs de l’application se sont rendu compte qu’il était parfois difficile de trouver une poubelle à proximité lorsqu’on ramasse un déchet. Ils ont donc eu l’idée de cartographier les poubelles publiques : « Nous avons déjà 270 000 poubelles enregistrées partout en France ! » Pour alimenter leur carte, ils intègrent des bases de données existantes mais font également appel à leurs utilisateurs pour indiquer l’emplacement des poubelles non cartographiées.

D’ici l’été, et toujours pour inciter les gens à ramasser les déchets, l’application proposera des challenges à ses utilisateurs : « Quand on ramassera un déchet, on l’enregistrera sur l’appli. Il sera ensuite possible de comptabiliser ses déchets. On travaille actuellement avec des magasins pour offrir des bons d’achat à partir d’une certaine quantité de déchets collectés ».

Les deux volets de cette application – nettoyer et informer – permettront d’atteindre les objectifs de ses créateurs, « moins produire et mieux trier », et ainsi rendre le monde plus propre.

Pour aller plus loin

www.hoali.org




Une première Conférence Bretonne sur les Ressources à Pontivy

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