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Jouons solidaires avec Ti Jouets !

Ti Jouets est un dispositif de l’association Don Bosco, qui vise à donner une seconde vie aux jouets et jeux, collectés auprès de particuliers, d’entreprises, et d’association, via un tri et une remise en état par des travailleurs en chantier d’insertion. Une initiative brestoise qui mêle solidarité, économie, action sociale et environnementale.

Savez-vous que la moyenne d’utilisation d’un jouet s’élève à 8 mois ? C’est dire si le marché du jouet est colossal, et le volume de déchets engendrés assez gigantesque. Pourtant, le marché du jouets d’occasion n’est pas encore très développé. Mais ça pourrait bien changer en Bretagne avec Ti Jouets. A l’origine du projet, deux brestois, Marjorie et Martin. De par leurs expériences associatives aussi bien professionnelles que bénévoles, ils ont vite été sensibles à la montagne de jeux et jouets qui étaient déposés en déchetterie ou recyclerie. Tous deux réfléchissent alors un projet, « qui réunirait à la fois une activité économique liée à l’insertion, et un volet écologique lié à la valorisation de jeux et de jouets », explique Marjorie. Début 2017, ils entament l’écriture de celui-ci, et effectuent un Tour de France des structures de réemploi de jeux et de jouets portées par des structures d’insertion. En décembre 2017, ils se rapprochent alors de Don Bosco, une association bien connue dans le Finistère, qui œuvre dans les domaines de l’action sociale, de la protection de l’enfance, de l’insertion, de la formation et de la justice, dans le cadre d’une étude de faisabilité du projet avec le soutien du Fonds de Confiance de Bretagne Active. Et depuis septembre de cette année, Ti Jouets est devenu un dispositif de Don Bosco.

L’activité de Ti Jouets va « de la collecte à la vente ». Depuis septembre, des campagne de dons sont ainsi organisées, jusqu’à décembre. C’est ainsi le cas dans les magasins Nature et Découverte basés en Bretagne, où des bacs sont à disposition des clients qui veulent apporter les jeux et jouets. Des collectes vont être également organisées chez Arkea et ses filiales, vers les familles et les enfants de Enjeux d’Enfance, ainsi qu’au Centre Social de Landerneau. Une fois les jeux et jouets récupérés, ils seront triés et valorisés par des salariés en insertion, qui vont démarrer l’activité dès janvier 2019 dans un local dédié à la Roche-Maurice. « Nous accueillerons les publics les plus éloignés de l’emploi, en ciblant plus particulièrement les femmes, notamment les mères de familles », précise Marjorie. Les jouets seront ainsi triés, nettoyés en profondeur avec des produits écologiques, réassemblés et ensuite vendus à petits prix dans une boutique accessible à tous qui jouxtera l’atelier. Ce qui ne pourra pas être redistribué « partira en recyclerie, ou auprès de collectif d’artistes qui utilisent du plastique par exemple », détaille Marjorie. Qui précise également : « On est ici dans une démarche de recomposition, de revalorisation des jouets. On ne fait pas de réparation pour des questions de normes européennes à respecter. On pourra par exemple changer les habits d’une poupée, la recoiffer, la remettre en état mais pas lui recoller un bras ». Dans le futur, l’équipe de Ti Jouets envisage de s’attaquer à un nouveau défi : proposer de l’occasion dans le cadre des marchés publics pour l’achat de jeux et de jouets ! « Et pourquoi pas des jeux d’occasion en grande distribution également ? » espère Marjorie. L’avenir le dira…en attendant, une campagne de crowdfunding va être lancée mi-octobre sur la plateforme Kengo, afin de financer le matériel nécessaire au projet.

Plus d’infos

La page Facebook de Ti Jouets

 

 

Les prochaines collectes de Ti Jouets :

  • Du 17 septembre au 20 novembre dans les magasins Nature et Découvertes de Vannes, Quimper, Brest et Rennes
  • Les mercredis 17 et 31 octobre, 14 et 28 novembre, 12 décembre, dans la galerie Le Phare de l’Europe-Géant Casino à Brest
  • Du 6 au 20 novembre chez Credit Mutuel Arkea (Fortuneo, Suravenir, Financo)
  • Du 17 au 25 novembre au centre social de Landerneau
  • Du 26 novembre au 7 novembre dans les crèches et réseaux d’assistantes maternelles « Enjeux d’enfance »
  • Les 1er et 2 décembre sur l’événement « Déclic Climat » à Brest



World Clean Up Day : samedi, on fait la chasse aux déchets !

Ce samedi, on fait la chasse aux déchets sauvages ! A l’occasion du World Clean Up Day, des millions de citoyens se mobilisent dans 150 pays pour nettoyer la nature. En Bretagne, de nombreuses opérations de ramassages sont organisées.

Né en 2008 en Estonie grâce au mouvement « Let’s Do It », le « World Clean Up Day » se répand peu à peu dans le monde entier. Cette année, ce sont 150 pays qui participe à l’évènement, qui se veut être la plus grande opération citoyenne environnementale jamais réalisée dans le monde. En France, c’est l’association World Clean Up Day, basée à Lille, qui porte l’organisation de l’opération au niveau national. Son objectif : rassembler ce week-end un minimum de 3,5 millions de citoyens pour nettoyer et collecter les déchets encore trop présents dans la nature ! Citoyens, associations, entreprises, collectivités, écoles…Tout le monde est invité à participer à l’un des 1120 événements locaux recensés.

La Bretagne est également mobilisée sur le sujet. Des associations locales et des participants organisent des opérations, notamment sur le littoral. Des ramassages sont ainsi organisés au Conquet (29), à Kerlouan (29), à Pléneuf-Val-André (22), Plévenon (22), Cherrueix (35), Saint-Malo (35), Larmor-Plage (56), sur l’Ile-Aux-Moines (56), Batz-Sur-Mer (44). L’intérieur des terres n’est pas pour autant oublié : plusieurs rassemblement pour ramasser les déchets sont ainsi mis en place sur Rennes.

A Sarzeau, sur la presqu’ile de Rhuys, le World Clean Up Day donne lieu à une après-midi spéciale avec l’association La Pepiterre. Ainsi, plusieurs ramassages auront lieu sur la commune à partir de 13h30, notamment une collecte de mégots dans le bourg. A 15h, les participants sont invités à se rassembler dans les locaux de l’association, afin de procéder au tri des déchets, d’échanger sur l’opération, de participer à un « troc de fringues », à des activités artistiques autour de la récupération…Et à 17h, une rencontre aura lieu avec l’équipage de Sailing For Change, qui revient tout juste d’un tour du monde Zéro Déchets !

Pour en savoir plus et consulter le programme des ramassages près de chez vous, rendez-vous sur le site https://worldcleanupday.fr/




Un projet européen autour de l’alimentation durable avec Al’Terre Breizh

L’association Al’Terre Breizh, basée à Quimper, travaille depuis quelques années autour de l’alimentation durable. Elle a décidé d’aller plus loin en lançant un projet européen, en compagnie de deux organismes anglais. Baptisé « Coo-L Food », il vise à réduire l’empreinte carbne liée à l’alimentation grâce à des changements de comportements et de consommation, grâce notamment à un outil qui permet de prendre des engagements et d’en mesurer l’impact.

Le 21 juin, 70 personnes se sont réunies à l’invitation de l’association Al’Terre Breizh à Quimper, autour d’un « banquet zéro gaspi ». C »est l’une des activités de la structure : travailler à partir d’invendus, afin de proposer des recettes colorées et originales, le tout sans viande. L’occasion également pour l’association de présenter le projet « Coo-L Food ». Un projet européen, mené avec deux organismes anglais, qui travaillent autour de l’alimentation durable et de la réduction de l’empreinte carbone : Cornwall Food Foundation, et Pect. Car l’objectif du projet est de « réduire son empreinte carbone liée à l’alimentation grâce à des changements de comportements et à de choix de consommation plus respectueux de la nature et de la santé », explique Audrey, chargée de mission chez Al’Terre Breizh.

Le projet a démarré dès 2015, avec la mise en place d’outils pédagogiques autour de l’alimentation. En 2016, l’association créé le « compteur gourmand », outil qui permet de chiffrer les « petits » changements de comportement alimentaires : l’utilisateur choisi sur quoi s’engager dans son foyer durant un an parmi 3 propositions : lutter contre le gaspillage de pain, combattre le gachis de yaourts périmés, manger un certain nombre de repas sans viande ni poisson par semaine.

C’est cet outil qui va être développé de façon plus ambitieuse grâce au projet Coo-L-Food, qui bénéficie du soutien du fonds européen Interreg France-Angleterre. « Le projet se construit autour de trois grands axes sur deux ans », détaille Audrey. « On va ainsi travailler sur un nouvelle version du « compteur gourmand », qui comprendra 10 engagements : manger bio, local, de saison, à base de produits vendus en vrac, préparés maison, préparation à l’avance, manger davantage de cru… ». Le deuxième axe va se concentrer sur le suivi des participants, qui sera quasi-automatisé : chacun enverra les résultats de son « défi », ce qui « permettra de calculer de façon réelle les gains au niveau de l’empreinte carbone », d’après Audrey.Un groupe de 10 familles sera suivi également en France, de même qu’un groupe de 10 familles en Angleterre, comme ce qui se fait pour les « Défis Familles à Alimentation Positive » ou le « Défi Familles Zéro Déchet » à Morlaix. Enfin, le troisième axe de travail consistera au déploiement de l’outil, pour qu’il soit « le facilement réplicable, à moindre coût, pour d’autres associations », selon Audrey. L’idée est alors de former d’autres structures à l’utilisation de l’outil pour en faire des « ambassadeurs ». Seize structures françaises et anglaises devraient être de la partie. Et pour clôturer le projet, un « challenge » inter-Manche devrait être organisé, avfin de montrer que tous ensemble par de petits gestes il est possible de faire baisser l’empreinte carbone liée à son alimentation. Bon pour la planète, mais aussi pour la santé et le porte-monnaie, car changer de comportement permet également des économies !

Découvrez les buffets anti-gaspi d’Al’Terre Breizh en vidéo :

Buffets zéro-gaspi d’Al’Terre Breizh from Penn Ar Web on Vimeo.




Plaisanciers bretons, recyclez vos piles et batteries !

Depuis le 10 mai, les plaisanciers sont invités à déposés leur piles et batteries usagées dans des points de collecte situés dans cinq ports bretons. Une expérimentation menée par la Région Bretagne et l’eco-organisme Screlec-Batibox, et qui vise à être étendue sur tout le littoral breton l’année prochaine, et sur le territoire national ensuite.

Si vous êtes adeptes de la navigation, vous devez être souvent confrontés à ce souci. Que faire des piles, accumulateurs et autres batteries en fin de vie, qu’on utilise beaucoup pour compenser l’absence d’électricité à bord ? Pas toujours évident de savoir où et comment et s’en débarrasser, car tous les ports ne sont pas équipés pour les récupérer. Depuis le 10 mai, la Région Bretagne et l’eco-organisme Screlec-Batibox, qui prend en charge la collecte et le recyclage de ces produits, expérimentent une solution de collecte de piles et batteries pour les plaisanciers. Baptisée « Piles à quai », elle se déroule dans cinq ports bretons : Saint-Quay Port d’Armor (22), Port du Légué (22), Port-La-Forêt (29), Port de Lorient (56) et Port du Crouesty (56). Des collecteurs y ont été ainsi installés. Au total, ce sont plus de 40 points de collecte qui sont mobilisés, dans les capitaineries et les magasins d’accastillage, de location, de vente ou de réparation. Objectif : ancrer le geste de tri des piles et batteries dans les habitudes des plaisanciers bretons, mais aussi préparer le terrain à une généralisation de l’expérience sur l’ensemble du territoire breton, mais aussi métropolitain, ainsi que dans les DOM. « La Région sera un partenaire actif de l’opération, en particulier dans l’animation et la coordination de cette démarche auprès des acteurs régionaux et locaux, Je souhaite que cette expérimentation puisse, par la suite, être étendue à l’ensemble du littoral breton. », souligne Thierry Burlot, Vice-Président du Conseil Régional de Bretagne à l’environnement, l’eau, la biodiversité et le climat, dans un communiqué. Les piles et batteries ainsi collectées sont par la suite prise en charge par Screlec-Batibox qui les achemine dans des centres de traitement de déchets spéciaux situés en France, où elles sont recyclées et où les métaux sont récupérés. Ils peuvent alors devenir de nouveaux objets quotidienne ou encore être transformés en nouvelles piles et batteries. La boucle est bouclée !




Debrouill’art, l’art de la récup’ !

A Rennes, Emmanuelle Dubois a développé une activité de création d’objets et de mobilier recyclés à partir de récup’, sous le nom « Débrouill’art ». Elle propose également des ateliers Do It Yourself.

Des tables, sièges, poufs, meubles de rangement, ou encore des étagères et même des lampes à partir de jouets…Voilà (entre autre) ce que créé depuis mai Emmanuelle Dubois à partir de récup’, sous l’enseigne « Debrouillart ». Un changement de vie pour la jeune femme qui a mené des études en arts plastiques et aux Beaux Art, et qui a travaillé également à la Maison de la Consommation et de l’Environnement de Rennes. Un parcours qui l’a menée à se rendre compte, en plus de sa passion pour le bricolage, « que beaucoup de choses étaient jetées alors qu’elles pouvaient être réutilisées, il y a un gaspillage énorme ». Elle décide alors de sauter le pas et de proposer ses propres créations. « Je récupère des objets auprès des particuliers, des entreprises, mais aussi dans la rue », explique la jeune femme, qui travaille également avec la ressourcerie rennaise La Belle Déchète, qui collecte, valorise, vend et sensibilise à la protection de l’environnement. « Je récupère ainsi auprès d’eux des chutes de skaï que je réutilise ensuite lors d’atelier de fabrication de bijoux ».

Car avec Debrouill’Art, on peut apprendre également à faire soi-même. Des ateliers « Do It Yourself » sont ainsi organisés : on peut apprendre comment fabriquer son placard à bocaux, des décorations de tables à base de CD et de bouteilles, des cadres déco ou encore des nichoirs à oiseaux. Le tout avec la volonté de « montrer qu’avec peu de matériaux et avec des idées, on peut faire soi-même des choses vraiment sympa ». Emmanuelle, qui adhère à la Coopérative d’Activité et d’Emploi Elan Créateur, entend bien développer par la suite ce type d’ateliers, notamment auprès des Comités d’Entreprises. Elle souhaiterait aussi développer le côté « déco » de son activité en proposant ses services à des entreprises ou des institutions, à des gites, hôtels et restaurants, et proposer de la location de meubles, par exemple des mange-debout en bidons, sur des événements. A bon entendeur… !




[Défi Familles Zéro Déchet] Adieu couches jetables, bonjour couches lavables !

Et si on passait aux couches lavables ? Plus économiques, plus écologiques, plus respecteuses de la peau…Elles ont bons nombre d’avantages. Il suffit d’un peu d’organisation et le tour est joué, adieu la couche jetable et les montagnes de déchets qui vont avec. Démonstration lors de l’atelier dédié qui s’est déroulé à la Cantine des Sardines dans le cadre du Défi Familles Zéro Déchet.

Pour cet atelier autour des couches lavables, rendez-vous à la Cantine des Sardines. Sarah, l’une des deux patronnes du lieu, nous accueille. Quelques mamans sont déjà là accompagnées de leur bébés, de différents âges. Un papa est également venu avec sa compagne. Tous sont aujourd’hui présents pour avoir des informations sur l’utilisation de ces fameuses couches lavables. Louise, de l’association Graines de Vie, va nous expliquer comment bien les choisir et surtout bien les utiliser. Car après un tour de table, on s’aperçoit que, si certains « aimeraient réussir à passer le cap mais attendent de voir », la plupart des parents présents en ont déjà fait l’expérience. Mais quelques uns ont rencontré quelques soucis, notamment de fuites, d’humidité, ou d’irritation. Néanmoins, pas de panique ! Après une petite période de rodage, tout rentre généralement dans l’ordre !

Louise nous explique tout d’abord de quoi est constituée une couche jetable, pour que l’on se rende bien compte des inconvénients de celle-ci. Certes, elle est bien pratique, on l’utilise et on la jette. Mais il faut savoir qu’elle est constituée de « trois épaisseurs : un premier feuillet de cellulose, un coussin avec des polymères qui absorbent, et un gel absorbant réactif au liquide avec un noyau de cellulose », précise Louise. La couche jetable permet d’absorber beaucoup de liquide, on va avoir alors l’impression que le bébé est au sec, car elle peut contenir 80% de son poids en plus. Mais elle va littéralement « enfermer » l’urine, ce qui va dégager de l’amoniac. Pas idéal pour la peau et la santé de bébé…d’autant plus qu’elle contient également des produits chimiques, comme par exemple des dérivés d’hydrocarbures. Et que dire de la production de déchets…Pour un seul enfant, « les couches jetables représentent l’équivalent de 4,5 arbres, de 25 kilos de plastique obtenus avec 67 kilos de pétrole brut, et plus de 4500 couches qui vont être jetées aux ordures et se décomposer partiellement en plus de 200 (voir 500) ans ! », détaille Louise. Le tout pour un coût moyen de 1650 euros ! Des chiffres qui donnent le tournis…

Les couches lavables quant à elles, nécessitent un investissement d’environ 300 euros. « L’idéal est d’avoir un stock, car on a tendance à en changer plus souvent dans la journée », selon Louise. Une fois cet investissement réalisé, on estime le coup de l’entretien à 200 euros. Si on a encore en tête l’image de nos grand-mères utilisant des langes pour leur progéniture, les couches lavables aujourd’hui ressemblent à des couches lavables mais en tissu, qu’on peut facilement laver en machine (sans les mettre au sèche-linge par contre). Concernant leur composition, elles contiennent un peu de plastique écologique. Et il en existe même en laine ! Pour lutter contre les éventuelles fuites, il suffit juste « de vérifier que rien ne dépasse » selon Louise. Ne générant pas de déchets, elles sont aussi meilleures pour la peau de bébé, car elles évitent une trop grande macération, source d’érythèmes fessiers.

Louise nous explique comment bien utiliser des couches lavables

Outre la présentation de différents modèles de couches lavables, Louise nous a également appris à réaliser facilement un liniment maison.

Voici la recette :

  • 100 ml d’huile d’olive ou de tournesol (éviter les huiles potentiellement allergènes pour les bébés, comme l’huile d’amande douce)

  • 100 ml d’eau de chaux

Préparation (en 4 minutes)

  1. Mesurer 100 ml d’huile, ajouter tranquillement 100 ml d’eau de chaux en fouettant simultanément le mélange jusqu’à ce qu’il soit homogène.

  2. Verser dans un contenant. Optez pour un contenant à pompe ou un tube que vous pouvez presser afin de faciliter l’utilisation lors des changements de couches.

Notez que cette version peut se séparer puisqu’elle ne contient pas d’épaississant. Il Suffit d’agiter le contenant avant l’utilisation pour redonner une homogénéité au liniment. Cette version ne contient pas non plus de conservateur ni d’antioxydant. Pour prolonger la durée de vie, vous pouvez ajouter 5 gouttes d’extrait de pépins de pamplemousse.

Fabrication de liniment maison, simple et rapide à réaliser.

Autre recette : le macérat huileux spécial erythème fessier (Irritations/Excéma)

  • Dans un bocal, hachez les feuilles de plantain ou/et les fleurs de Calendula (Si possible fraiches) et recouvrez d’huile végétale (de préférence olive ou germe de blé).

  • Tassez bien les plantes et ajoutez un objet lourd (un galet par exemple) pour que l’huile recouvre les plantes entièrement.

  • Laissez infuser au soleil (au minimum 3 semaines et jusqu’à 2 mois).

  • Filtrer à l’aide d’une étamine ou d’un tissu fin. Bien presser.

  • Utiliser l’huile pour la fabrication du liniment ou appliquer directement à l’aide d’une lingette lavable sur la région irritée. Ne pas recouvrir de talc, laisser sécher à l’air.

 

 

Et en bonus, une recette de lessive maison pour prendre soin de ses couches lavables :

  • Râpez 50g de savon de Marseille

  • 1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude.

  • 1 Litre d’eau

  • 10 gouttes d’huile essentielle (facultatif) de lavande (la meilleure pour les peaux sensibles)

Faire chauffer le litre d’eau et ajouter les copeaux de savon de Marseille. Mélangez doucement jusqu’à la totale dissolution des copeaux dans l’eau.

Laissez tiédir et ajoutez la cuillère à soupe de bicarbonate de soude et les gouttes d’huile essentielle. Laissez refroidir une quinzaine de minutes avant de verser le tout dans un bidon de lessive ou un contenant en verre.

Ajoutez une cuiller à soupe de vinaigre de pomme en adoucissant dans le tambour.

Des kits de couches lavables prêtés par Morlaix Communauté

Morlaix Communauté propose aux familles intéressées le prêt d’un kit d’essai de couches lavables, avec des couches issus de cinq fournisseurs différents (dont deux locaux, Doujan (Morlaix) et Louli Des Bois (Brest), accompagné d’un guide d’utilisation. Après l’essai, si les familles souhaient acquérir des couches lavables, elles peuvent obtenir une subvention pour l’achat.

Plus d’infos

http://www.morlaix-communaute.bzh/Reduire-trier-les-dechets/Comment-reduire-mes-dechets/Utiliser-des-couches-lavables

Focus sur…La Cantine des Sardines

La Cantine des Sardines, située Place des Jacobins à Morlaix, est un café-resto-boutique qui fonctionne en Scop. Créée par Sarah et Dina, la Cantine est un lieu atypique, où l’on peut manger (des bagels, soupes, salades à base de produits frais et locaux en circuits courts), mais aussi prendre un café, y travailler, ou encore venir avec ses enfants, puisqu’un espace leur est spécialement dédié. L’endroit est également une vitrine pour les céateurs du territoire qui peuvent y proposer leurs créations. Et la Cantine des Sardines accepte le piement en monnaie locale, le Buzuk !

A lire, l’article sur nous avions consacré à la Cantine des Sardines avant son ouverture : Les Sardines ouvrent leur Cantine à Morlaix