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Le Repair, une recyclerie de matériaux intégrant une dimension artistique et fédératrice

Le Repair, porté par Damien Le Magoariec, Chloé Jaguin, Antoine Allais et Mathieu Cirou, verra bientôt le jour. Le projet prendra la forme d’une recyclerie de matériaux, intégrant une dimension artistique et fédératrice. Eco-Bretons a rencontré Damien.

Le projet a vu le jour suite au retour de Mathieu Cirou d’un tour de France à vélo des projets d’urbanismes auto-gérés. Tout d’abord à deux, puis à quatre, le projet s’est construit au fur et à mesure, depuis maintenant environ 2 ans.

Comment continuer à faire des projets culturels sans dépendre des financements publics ?

Ce qui réunit Damien Le Magoariec, Chloé Jaguin, Antoine Allais et Mathieu Cirou, ce sont leurs expériences professionnelles marquées par une certaine précarité et leur envie commune de travailler à plusieurs sur un projet écologique. Ancien salarié d’associations culturelles, comme Les Moyens du Bords ou Itinéraires Bis, Damien avait à cœur de répondre à cette question : comment continuer à faire des projets culturels sans dépendre des financements publics ?

L’ouverture de l’espace du vente du Repair verra sûrement le jour entre avril et mai prochain. Ce que Damien trouve intéressant, c’est que « tout le monde va dans des recycleries… Mais le côté objet, bibelot, c’est pas trop notre truc ». C’est pour cela que le Repair sera une recyclerie de matériaux, une matériauthèque. En bref, un lieu ou des particuliers peuvent venir acheter des matériaux issus du réemploi, qui seraient parti à la benne sans cela.

« Dans une logique de zéro déchet, le lieu pourra accueillir tous les matériaux rebuts, qui pourront ensuite trouver un nouveau foyer ».

Ces matériaux viendront de chantiers de construction ou de déconstruction, et pourront même venir de sur-stock de magasins. La collecte sera donc essentiellement centrée sur les entreprises. Les matériaux seront vendus tels quels aux particuliers, qui pourront s’en servir dans une dimension écologique d’auto-construction. Les matériaux seront forcement moins chers que du neuf, « les particuliers auront moins de scrupules à essayer des choses. Ça peut servir à des gens qui aiment expérimenter ».

« En déchetterie, le plus gros volume généré, ce sont les déchets du bâtiment (70 % à 80 %) »

L’artistique aura sa place au Repair. « C’est un élément important de notre projet : à partir de matériaux, de trouver des filières de détournement ou de recyclage grâce aux expériences en interne ou grâce à des artistes en résidence. […] Les matériaux que nous vendront pourront être utilisés pour ce qu’ils sont, détournés, ou même subir une transformation complète ».

Des ateliers ouverts seront également organisés, notamment pour les associations du territoire en recherche de matériaux qui pourront également avoir accès à des machines pour bricoler. Ce seront, en quelque sorte, des animations ESS pour tendre vers une nouvelle forme d’autonomie, pour « s’approprier les savoirs ».

Le Repair sera créateur d’emploi. Pour la collecte et la vente, le collectif compte embaucher 6 à 8 personnes. Il réfléchit également à devenir à terme un organisme de formation dans le réemploi de matériaux. Pour le moment, ils recherchent un local avec un espace assez conséquent, d’au moins 600 mètres carrés…




TransisTour : une recyclerie itinérante à la Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes

L’association TransiStore organise son TransisTour les 23, 24 et 25 novembre dans le cadre de la Semaine Européenne de Réduction des Déchets. Pour cela, une recyclerie itinérante fera le tour de la Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes.

Fondée fin 2016 par des habitants de La Chapelle-sur-Erdre, commune près de Nantes, l’association TransiStore souhaite agir en faveur de la transition écologique. Pour ce faire, de nombreuses actions sont menées tout au long de l’année, comme des ateliers de sensibilisation et d’information ou des repas zéro déchet.

Le TransisTour les 23, 24 et 25 novembre de 10h à 13h

Pour la Semaine Européenne de Réduction des Déchets, l’association va mettre en place une recyclerie itinérante : le TransisTour. Le vendredi 23 novembre, la caravane du TransisTour sera au marché de la Chapelle-sur-Erdre. Le samedi 24 novembre, vous pourrez la trouver aux Perrières (près du composteur) et le dimanche 25 novembre à Gesvrine, à côté de la boulangerie.

« On peut aussi offrir des jouets ou des objets de seconde main »

À l’approche de Noël, l’objectif de cette recyclerie itinérante est de montrer qu’ « on peut aussi offrir des jouets ou des objets de seconde main »… Mais c’est aussi l’occasion de se rencontrer, « de créer du lien ». Le but, c’est d’en faire « un endroit ouvert, pas seulement une boutique ». Les 23, 24 et 25 novembre, dans cette caravane du TransisTour, le public pourra donc tout naturellement trouver un endroit pour partager un café et échanger, ainsi qu’un espace de documentation sur la question de gestion des déchets.

Suite à cet événement, une recyclerie, fixe cette fois-ci, verra le jour prochainement. L’association a également à cœur de monter un autre projet : un Repair Café. En attendant, le prochain événement aura lieu le 8 décembre. Ce sera l’Assemblée Générale. L’année dernière, une conférence avait été organisée. L’association, qui recherche des administrateurs, invite toute personne souhaitant rejoindre le TransiStore à y venir participer. « On aimerait que ce soit ouvert à ceux qui veulent nous rencontrer ».




Déchets : Une semaine pour se mobiliser !

La Semaine Européenne de Réduction des Déchets vient de débuter. Comme tous les ans à la même époque, l’objectif est de sensibiliser le grand public à la nécessité de diminuer le volume de déchets générés…

68,6 kg. C’est le volume d’emballages triés par les bretons en 2016. Avec 20 kg de plus que la moyenne nationale, nous sommes champions de France en la matière ! Mais on peut toujours progresser. La Semaine Européenne de Réduction des Déchets peut nous donner l’occasion d’améliorer nos pratiques. En effet, de nombreux ateliers, animations, temps d’échanges…sont organisés jusqu’au 25 novembre. Et la région est particulièrement active dans le domaine.

Ainsi, on pourra participer à une grande collecte de jouets baptisée « Laisse parler ton cœur » avec Emmaüs, dans les Côtes-d’Armor, jusqu’au 25. Des ateliers de fabrication de produits ménagers au naturel sont organisés, le 20 novembre à Quintin ou le 22 novembre à Langueux.

Dans le Finistère, la commune de Landeda se mobilise avec plusieurs animations, dont un « café-causette «  autour du thème « Comment favoriser un environnement sain autour de bébé ? » à la Médathèque, le vendedi 23 novembre, avec la participation de l’association Zéro Déchets Nord Finistère. Sur le campus de la Fac de Brest, les étudiants lancent un grand ramassage de mégots le mardi 21. Le dimanche 25, c’est une gratiferia qui sera organisée à Guilligomarc’h.

En Ille-Et-Vilaine, on pourra participer à un atelier Do It Yourself à partir de récup’ les 20 et 21, à Thorigné-Fouillard. A Guipry-Messac, on pourra le voir le film « Trashed », lors d’un cinéma-atelier, et le vendredi 23, le film « Ma vie zéro déchets », lors d’un ciné-action à Chantepie. Une « disco-soup » à la sauce reggae sera aussi organisée le samedi 24 à Thorigné-Fouillard.

Dans le Morbihan, on pourra préparer des fêtes « Zéro Déchets », grâce à des ateliers spécifiques (cuisine de restes, apéro festif, sapins en palettes…), à Sérent, Ploërmel, Pontivy, La Gacilly, Saint-Jean-Brévelay, Questembert…

En Loire-Atlantique, des ateliers de co-réparation sont organisés à Nantes et Saint-Aignan-Grandlieu, le mercredi 21 novembre, avec la Ressourcerie de l’Ile. Une « boîte à livres » sera inaugurée à Bouvron le 24 novembre. Le même jour, une rencontre avec Red ! et Stephen Kerckove, auteurs du livre « Tous pollués », aura lieu à La Bernerie-En-Retz. Et pour terminer la semaine, rendez-vous pour une « balade ramassage de déchets » le dimanche 25 au Gâvre.

Tout le programme (non exhaustif) est disponible sur le site https://serd.ademe.fr




Un week-end autour de la fiction, de la littérature et des déchets à Saint-Brieuc

Ce week-end, rendez-vous au Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Brieuc, pour la fondation de la « Bibliothèques des Futurs », avec au programme des ateliers de co-création autour de trois nouvelles sur les déchets. Ces nouvelles seront présentées au public lors de « lecture-performance ».

Du 16 au 18 novembre, on parlera des déchets au Musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc (22). A l’invitation du Théâtre de la Folle Pensée, d’Open Bay, du centre de tri Kerval Centre Armor, de Lumière d’Août, de Waste Lab et de la Start Up Hoali, la Bibliothèque des Futurs sera mise en place. Toutes ces structures, qui travaillent dans les domaines de la création artistique, de l’économie circulaire, de l’économie sociale et solidaire et de la prévention et réduction des déchets, s’interrogent autour des questions suivantes « Les signes qu’émet le futur, comment les traduire ? », « Comment élaborer des langues pour nommer ce qui vient ? », « La fiction peut elle offrir à la communauté des humaines des formes de vie inimaginées, jamais pensées ? ».

Concrètement, on assistera ce week-end à la présentation de trois nouvelles : Or comme une ordure de Frédéric Ciriez, Rudimenteurs d’Alexis Fichet, et Mourir Bio d’Alexandre Koutchevsky. Ces trois textes, commandés par le Théâtre de Folle Pensée et Open Bay dans le cadre « d’audits poétiques », traitent toutes les trois des déchets, et sont rassemblées sous le terme générique de « déchets-fictions ». Elles serviront de base vendredi et samedi en journée à des ateliers de co-création, qui seront le point de départ de travaux et d’échange, Des lectures-performances de ces textes, ouvertes à tous, sont aussi au programme au musée, le samedi de 19h à minuit, avec la participation d’artistes et d’acteurs.

Le dimanche, la Bibliothèque des Futurs sera mise en place lors d’une élaboration commune. Les trois nouvelles, ainsi qu’un roman, Eves Futures, ré-écriture par Alexis Fichet du roman de Villiers de l’Isle Adam, L’ève future, seront les « premières fictions déposées dans cette bibliothèque », expliquent Jean-Benoit Orveillon, directeur de l’économie circulaire à Kerval Centre Armor, et Roland Fichet, directeur du Théâtre de la Folle Pensée. Objectif de cette ambitieuse opération ? « Par la fiction, arriver à avoir une force de prédiction, une capacité à voir demain ». Mais aussi « Faire réfléchir des personnes qui ne sont pas forcément sensibilisés au tri des déchets, déclencher quelques chose de nouveau chez eux ».

Le programme détaillé :

Vendredi 16 novembre 2018 – Musée d’art et d’histoire

De 9h30 à 13h : Premier Set Déchets-Fiction

Lecture de fragments de la nouvelle « Mourir bio », d’Alexandre Koutchevsky, suivie de deux courtes intervention des lecteurs. Contribution des participants, et débat.

14h-18h : Deuxième set Déchets-Fiction

Lecture de fragments de la nouvelle Rudimenteurs, d’Alexis Fichet, suivie de deux courtes interventions de lecteurs. Contribution des participants et débat.

20h30-22h : Eves Futures, performance, vidéos et lectures

De l’Eve Future de Villiers de l’Isle Adam, aux Eves Futures d’Alexis Fichet

Samedi 17 novembre – Musée d’Art et d’Histoire

9h30-13h : Troisième set Déchets-Fictions

Lecture de fragments de Or Comme une ordure, de Frédéric Ciriez, uivie de deux courtes interventions de lecteurs. Contribution des participants et débat.

14h30-18h : Elaboration collective des lignes de force apparues au cours des discussions. Perspectives de déploiement et zones d’impact

19h-23h30 : Lecture/Performance des trois nouvelles Déchets-Fictions

19h : Déchets-Fictions 1 : Mourir Bio d’Alexandre Koutchevsky

20h30 : Déchets-Fiction 2 : Rudimenteurs de Alexis Fichet

22h : Déchets-Fiction 3 : Or comme une ordure de Frédéric Ciriez

Entre chaque performance, restauration légère, boissons, temps d’échange informels

Dimanche 18 novembre – Musée d’Art et d’Histoire

9h30-13h30 : La Bibliothèque Des Futurs : Définition du concept. Quelle forme peut prendre la bibliothèque ? Comment l’alimenter ? Comment s’en servir ? Quelles sont les productions littéraires et artistiques projetées par les participants ? Les rendez-vous de 2019.




L’idée sortie. Le troisième Festival du film et de l’image des mondes sous-marins s’achèvera le 28 octobre 2018 à Trébeurden

Construit par l’association Embarque à Treb, le troisième Festival du film et de l’image des mondes sous-marins s’achèvera le 28 octobre 2018 à Trébeurden, dans les Côtes d’Armor. 

Le Festival du film et de l’image des mondes sous-marins a pour vocation de sensibiliser à la sauvegarde de la vie sous-marine. Dans les thèmes abordés, on retrouve, par exemple, la pollution plastique. 

Le « nettoyeur des mers »

Pour ce faire, samedi et dimanche auront lieu de nombreuses projections de films. Yvan Bourgnon, parrain du festival 2018, sera également présent pour présenter la maquette de son projet : le bateau « nettoyeur des mers ». 

De nombreuses conférences sont également organisés tout au long du festival. Aline Tribollet, par exemple, chargée de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et rattachée au laboratoire LOCEAN à Paris, viendra ce week-end présenter les enjeux majeurs en ce qui concerne les récifs coralliens. 

En parallèle de ces conférences et de ces projections, des expositions sont accessibles, comme « L’Amoco Cadiz, triste souvenir 1978, 40 ans après », « Les inventions des frères Lebrun » et « Voyage au cœur des récifs coralliens ». 

Un concours pour les jeunes est également organisé, et un salon professionnel et associatif est en place, tout comme un marché alimentaire maritime, une petite restauration, une dégustation d’huîtres et de crêpes et une buvette. 

Le programme du festival est à retrouver ICI. 

Ci-dessous, un court-métrage humoristique produit par Eric CLUA qui traite de la pollution des océans par l’absurde et projeté lors du festival jeudi 25 octobre : 




Une carte pour localiser les commerçants finistériens « Zéro Déchet »

Dans le Finistère, les commerçants acceptant que le client vienne avec son propre contenant sont désormais répertoriés sur une carte. Un travail réalisé grâce aux deux associations travaillant autour du zéro déchet : Zéro Waste Cornouaille et Zéro Déchet Nord Finistère.

Chez quel commerçant finistérien peut-on ramener son propre contenant ? Une partie de la réponse est désormais accessible en ligne, via une carte. Elle est mise à jour grâce aux deux associations finistériennes spécialisées dans la lutte contre les déchets : Zéro Waste Cornouaille et Zéro Déchet Nord Finistère. Toutes les deux mènent en effet des campagnes auprès des commerçants : « Mon commerçant m’emballe durablement » pour Zéro Waste Cornouaille, et « Mon commerçant zéro déchets » pour Zéro Déchet Nord Finistère. Ces deux campagnes émanent de la structure nationale Zéro Waste France, et visent à développer « l’utilisation des emballages réutilisables » explique l’association sur son site Internet.

Concrètement, les commerçants, si ils sont d’accord pour accepter les contenants des clients (sacs à vrac, boites propres…), apposent un autocollant sur leur vitrine, après visite des ambassadeurs des associations. Celles-ci les répertorient alors sur une carte, et en parlent également sur leur page Facebook. Biocoop, épicerie vrac, mais aussi boucherie, boulangerie, biscuiterie, magasins de producteurs, magasins d’usine, poissonnerie, pizzeria…le choix est varié. De Quimperlé à Morlaix, en passant par Trégunc, Brest ou encore Concarneau, toutes les bonnes adresses pour faire ses courses Zéro Déchets sont disponibles en cliquant sur ce lien ! Et toutes les bonnes volonté, pour aller voir les commerçants et les sensibiliser à l’opération, sont les bienvenues ! Il suffit de contacter Zéro Waste Cornouaille ou Zéro Déchet Nord Finistère, via notamment leur page Facebook :

Page Facebook Zéro Waste Cornouaille

Page Facebook Zéro Déchet Nord Finistère