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A Loudéac, Amélie va ouvrir son épicerie de vente en vrac

[Rediff] A Loudéac (22), une épicerie de vente en vrac ouvrira ses portes le 15 octobre. Fondée par Amélie Trémoulu, on y trouvera des produits alimentaires (riz, pâtes, céréales), mais aussi des accessoires « zéro déchet », et tout pour faire soi-même ses produits ménagers et cosmétiques. Une première en centre-Bretagne.

De grandes bonbonnières remplies de pâtes, riz, céréales, farine….C’est (entre autre!) bientôt ce qu’on pourra trouver dans la Rue Notre-Dame, au cœur du centre-ville de Loudéac, grâce à l’épicerie de vente en vrac qui devrait ouvrir ses portes le 15 octobre. Un projet porté par Amélie Trémoulu, habitante du secteur. La jeune femme, travaillant auparavant dans une grande enseigne de produits pour la maison, a décidé de changer d’orientation professionnelle et de lancer son activité. Déjà utilisatrice de couches lavables pour ses deux filles, c’est en effectuant des recherches pour réaliser elle-même une recette de pâte à tartiner au chocolat en fin d’année dernière que son projet mûri. Elle découvre alors l’épicerie de vente en vrac « La Terre Native » à Hennebont (56), dans laquelle elle réalise un stage. « Ça été le déclic. Je me suis dit alors : c’est vraiment ça que j’ai envie de faire !  », confie Amélie, qui veut, avec l’ouverture de son commerce « faire connaître le zéro déchet au plus grand nombre, surtout aux jeunes ».

Dans le local qui fera une cinquantaine de mètres carrés, on trouvera de l’alimentaire (pâtes, riz, céréales, biscuits…mais aussi des sirops), des ingrédients pour réaliser soi-même ses produits ménagers, son produits vaisselle, ou encore sa lessive (bicarbonate de soude…), mais aussi des produits d’hygiène féminine (cup, serviette lavables…), ou encore d’autres accessoires tels que des disques démaquillants réutilisables, des filtres à café en tissu, des pailles en inox, du savon ou du shampooing solide…. le tout issu de production locale au maximum. Le fonctionnement sera celui d’une épicerie de vente en vrac classique. « On vient avec son contenant, on le pèse avant d’aller se servir, on se sert et on passe à la caisse pour payer au poids, moins le contenant ». Pour les étourdis ou ceux qui veulent venir les mains vides, des bocaux seront également à disposition ! Par la suite, Amélie aimerait bien proposer des ateliers au sein de son épicerie, toujours autour du zéro déchet. Et souhaite recueillir également les suggestions des clients ! Pour l’instant, en attendant l’ouverture prochaine, on peut en savoir plus sur le projet, baptisé « Bocal Attitude », en visitant la page Facebook qui y est consacré !




A Rennes 2, une Epicerie Gratuite pour les étudiants

Depuis le 14 janvier, L’Epicerie Gratuite a ouvert ses portes sur le campus de l’Université Rennes 2. Tous les lundis, et depuis quelques jours également les mardis et vendredis, les bénévoles de cette association, tous étudiants, organisent la collecte d’invendus dans deux supermarchés du secteur, et redistribuent gratuitement les denrées aux étudiants. Un projet unique et atypique, qui permet aux étudiants en précarité de mieux manger, tout en luttant contre le gaspillage alimentaire.

1,4 tonnes. C’est le volume de denrées alimentaire qui a échappé aux poubelles, depuis un mois et demi, grâce à un groupe d’étudiants de Rennes 2. Ils ont créé « L’épicerie gratuite », une épicerie située sur le campus de Rennes 2. Tous les lundis, et désormais les mardis et vendredis, depuis le 14 janvier, elle accueille 200 étudiants, qui font la queue pour pouvoir se servir gratuitement en nourriture, qui est récupérée auprès de la grande distribution. Un projet qui a germé dès 2018.« Tout est parti d’un constat de l’association Coeurs Résistants, qui menait des opérations de glanage : il y avait de plus en plus d’étudiants à y venir. D’où la nécessité de proposer une solution pour eux, au sein même du campus », expliquent Nolwen et Elora, respectivement membre du bureau de l’association et bénévole de l’Epicerie Gratuite, qui compte aujourd’hui une trentaine de bénévoles.

Yaourts, fromages, viande, mais aussi plats préparés végétariens, produits secs…attendent donc chaque semaine les étudiants. Des produits qui sont collectés dans deux supermarchés de Rennes, avec l’entreprise Breizh Phenix, spécialisée dans la récupération d’invendus. Ce sont ainsi « 250 kg de nourriture qui distribués à chaque fois », expliquent les deux étudiantes. Des bénévoles disponibles le week-end peuvent également passer récupérer des invendus sur les marchés.

En plus des collectes en supermarchés ou sur les marchés, l’équipe de l’Epicerie Gratuite a noué un nouveau partenariat avec la Ville de Rennes, afin de récupérer les parts non servies dans les cantines de deux écoles. « Si la démarche fonctionne, on pourra élargir ensuite à d’autres établissements scolaires », précisent Nolwen et Elora, qui soulignent également que l’Epicerie Gratuite pourrait faire des émules dans d’autres facs françaises. « Nous avons eu des contacts avec des étudiants de Saint-Brieuc, Toulouse, Tours, ou encore Grenoble ». Preuve que la précarité chez les étudiants, et la lutte contre le gaspillage alimentaire, sont des problématiques plus que jamais d’actualité…

L’Epicerie Gratuite a lancé une cagnotte de soutien, on peut faire un don à l’association ici : https://www.donnerenligne.fr/l-epicerie-gratuite/faire-un-don




Une galerie du zéro-déchet à Nantes au printemps 2019

À Nantes, la place Dulcie September verra au printemps 2019 la mise en place d’une « galerie du zéro-déchet ». Ce projet naît grâce aux Amis de la galerie, qui ont répondu à l’appel à créativité « 15 lieux à réinventer ». 

L’année dernière, la Ville de Nantes à proposé aux Nantais d’imaginer une nouvelle vie pour 15 de ses propriétés publiques « en friches ». Parmi ces lieux, la galerie Dulcie September, au rez-de-chaussée de l’École des Beaux-Arts (qui déménage, elle, vers l’Île de Nantes). Placé en centre-ville, à quelques pas d’initiatives écologiques, comme un composteur de quartier, une boîte à don, et même une boutique zéro-déchet (Ô Bocal), le lieu semble tout indiqué pour que naisse une galerie du zéro-déchet. 

Un lieu pensé comme une petite maison

Avec 1092 voix, c’est le projet préféré des Nantais pour cet emplacement. Porté par les Amis de la galerie, ce lieu ambitionne de faire découvrir un autre mode de vie, celui du zéro-déchet ! Chaleureux, convivial, la galerie verra le jour d’une façon un peu originale, sous forme de petite maison avec différentes pièces de vie. Par exemple, dans la cuisine, des ateliers culinaires seront organisés avec des produits de récupération, mais également des ateliers pour, par exemple, fabriquer son tawashi (petite éponge). 

« Refuser, réduire, réutiliser, recycler, composter, ça vous parle ? »

Selon les Amis de la galerie, « ce lieu sera un lieu de référence autour des déchets où l’on pourra apprendre, se former, créer, et prendre un café ». Adapté aux enfants, aux parents, mais aussi aux personnes âgées ou aux groupes, il sera évolutif et régulièrement renouvelé. Des conférences en lien avec le zéro-déchet seront également de mise. 

Le but n’est pas de faire de ce lieu de plus de 100 m² un musée, mais bel et bien un lieu chaleureux pour se retrouver et découvrir les actions autour du zéro-déchet. L’entrée sera libre, mais l’accès aux ateliers sera, lui, payant. 




Cette année, Zero Waste France relance le défi « Rien de neuf » pour 2019

Zero Waste France lance de nouveau son défi « Rien de neuf » pour 2019. En 2018, presque 14 000 participants ont relevé le défi. Cette année, l’association veut toucher encore plus de monde. 

Une première édition a été lancée en 2018. Le principe est simple : essayer d’acheter le moins d’objets neufs possible pendant un an. Pourquoi ? Parce que pour chaque objet neuf, une montagne de matières premières est utilisé. Pour fabriquer un manteau, il faut 110 kilos de matières premières. La fabrication d’un micro-ondes, quant à elle, en nécessite plus de 2 tonnes. Alors, pourquoi ne pas acheter ce qui est déjà en circulation ? L’année dernière, 80 % des participants ont trouvé le défi facile. 

Un site flambant neuf pour épauler les participants

Cette année, grâce à une cagnotte en ligne et plus de 25 000 € récoltés, le site internet riendeneuf.org a vu le jour. Il permet de découvrir des alternatives au neuf, dans des domaines très variés : literie, textile, transport, avec une recherche par thématiques et par départements. En Bretagne, par exemple, il est possible de covoiturer gratuitement au quotidien (ou ponctuellement) grâce à OuestGo ou d’aller en recyclerie. Bien qu’un peu vide pour le moment, la liste des alternatives est participative et les participants au défi peuvent proposer les leurs. 

« Des millions d’objets sont déjà en circulation : et si on les utilisait en priorité, plutôt que d’acheter des objets neufs ? »

Pour le moment, 10 928 personnes ont relevé le défi et possèdent un espace personnel dans lequel il est possible de suivre, de mesurer et de calculer l’impact de sa participation et de trouver des conseils et des alternatives concrète pour consommer autrement. 




Un site internet flambant neuf pour l’association Zéro Déchet Nord Finistère

Zéro Déchet Nord Finistère vient de mettre en ligne son site internet ! Une bonne idée pour accéder à toutes les informations de l’association en quelques cliques.

« Nous sommes vraiment très heureux de vous présenter notre site internet, c’est une grande avancée pour notre association », annonce Zéro Déchet Nord Finistère dans leur newsletter de décembre.

L’association espère grâce à lui toucher un plus grand nombre et faire découvrir leurs actions, leur fonctionnement. Le site, ICI, contient un agenda recensant les différents événements prévues. Le prochain a lieu le 19 décembre et un atelier furoshiki est prévu le 20 décembre à Brest.

Une rubrique « Astuces » a été mise en place. Des recettes, des tutos DIY et des « trucs et astuces » sont accessibles sur leur site, pour s’initier au zéro déchet jour après jour.

Le site internet vient de naître. Il sera complété dans les semaines qui viennent.




Un chantier de « déconstruction sélective » à Pontivy

Le premier chantier de « déconstruction sélective » va se dérouler à partir de début 2019 à Pontivy, dans le Morbihan. Le Sittom-Mi, syndicat de traitement des déchets du Morbihan intérieur, a acheté un bâtiment qui sera déconstruit selon les recommandations de la charte Démoclès. Explications

227,5 millions de tonnes par an. C’est le chiffre impressionnant du volume de déchets produit au niveau national. Soit 185,3 millions de tonnes pour le secteur des travaux publics, et 42,2 millions de tonnes pour le secteur du bâtiment. (Source : Enquête « déchets et déblais produits par l’activité de construction en 2014 », Soes.) Des chiffres faramineux. D’autant plus que le recyclage de ces déchets n’est pas encore systématique : 61% des déchets inertes sont valorisés (les déchets inertes sont des déchets qui ne se décomposent pas, ne brûlent pas, ne produisent aucune réaction chimique) sous la forme de réutilisation sur un autre chantier, recyclés sous la forme d’un matériau alternatif aux granulats pour la route, utilisés dans le cadre de réaménagement de carrière…

En Bretagne, la tendance est la même. Ce sont 9,1 millions de tonnes de déchets qui sont issus du secteur du BTP, répartis entre les travaux publics (7,5 millions de tonnes) et le bâtiment (1,6 millions de tonne, dont 1 million est issu des chantiers de démolition). 17% de déchets et matériaux inertes sont actuellement recyclés dans la région, et 18% de déchets non inertes non dangereux. Ces chiffres sont en progression par rapport en 2012.

La loi de Transition Ecologique pour une Croissance Verte du 17 août 2015 a fixé comme objectif à l’horizon 2020 un chiffre de 70% de recyclage pour les déchets du BTP. Il va donc falloir développer les actions et les filières pour atteindre ce but.

C’est dans ce contexte que le premier chantier de « déconstruction sélective » va se dérouler à Pontivy à partir du début de l’année 2019, une première en Bretagne. Le Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères du Morbihan Intérieur (Sittom-Mi), qui regroupe cinq communautés de communes pour 165 000 habitants, a en effet racheté un bâtiment qui fait face à son siège. D’une surface de 1000m2, inoccupé et ayant subi des dégradations et des occupations illégales, il a été acquis par la structure courant 2018. Le permis de démolir a été déposé le 21 juin dernier. Le chantier de déconstruction se fera selon la charte « Démoclès ».

Démoclès est une plateforme collaborative créé en 2014, à l’initiative de Recylum, éco-organisme, et co-financé par celui-ci et l’Ademe. Son ambition est d’ « Améliorer les pratiques en matière de prévention et de gestion des déchets du second œuvre, issus de chantiers de réhabilitation lourde et de déconstruction. L’objectif est d’orienter ces déchets vers des filières de valorisation opérationnelles ». Le Sittom-Mi a d’ores et déjà fait réaliser un « diagnostic déchets « . L’objectif, à terme du chantier, est d’atteindre un taux de 75% de valorisation de matières.