1

Une droguerie écologique itinérante dans le Nord Finistère

Une « droguerie itinérante » écologique, qui proposera des produits cosmétique et d’entretien en vrac et des accessoires zéro déchet, s’apprête à voir le jour dans le Nord Finistère. Afin de soutenir le projet, un financement participatif est lancé.

Si l’on connait déjà les épiceries en camion, les food-trucks, ou encore les librairies mobiles, une droguerie itinérante est un concept pour le moins inédit dans le paysage breton ! C’est pourtant le pari de Catherine Jeuvrey, habitante de Plouvien (29). Elle souhaite lancer la « Droguerie des abers », droguerie écologique et itinérante sur le Nord Finistère, qu’on pourra croiser dans une zone allant du Conquet à Morlaix. Passionnée par les produits cosmétiques naturels, elle a voulu créer sa « petite droguerie qui regroupera tous les produits nécessaires pour faire soi-même ses produits d’hygiène et cosmétiques et par extension tous les produits qui rendent le « zéro déchet » facile ».

La droguerie s’articulera autour de trois axes. Le premier la boutique itinérante, qui sera présente sur certains marchés locaux, et en fin de journée sur les esplanades de mairies. On y trouvera des produits d’entretien et d’hygiène naturels en vrac, liquide et solide, ainsi que des lingettes lavables, sacs réutilisables, gourdes, serviettes hygiéniques lavables…et des ingrédients pour réaliser ses produits soi-même : argile, cires etc…Un système de contenants consignés sera également mis en place pour l’achat de la lessive, du liquide vaisselle, du shampooing…

Le
deuxième, l’organisation d’ateliers « Do It Yourself »
pour apprendre à faire soi-même ses produits cosmétiques et
d’entretien, à domicile ou dans des locaux professionnels.

Et
le troisième, la création d’un site internet marchand, avec
possibilité de livraison à domicile ou en point retrait. Les
livraisons seront réalisés par la droguerie, en corrélation avec
les retours de marché, afin de limiter l’empreinte carbone.

Par
ailleurs, la droguerie vise l’agrément Esus (Entreprise Solidaire
d’Utilité Sociale, ndlr) et a pour objectif de travailler avec des
fournisseurs locaux et de s’engager dans un réseau coopératif
(collectivités locales, associations environnementales…), et
d’être aussi un lieu de sensibilisation au zéro déchet.

Afin de soutenir le projet, une opération de financement participatif a été lancée, avec pour objectif d’atteindre 4500 euros, ce qui permettrait, outre l’acquisition d’une caisse enregistreuse spéciale vrac, le développement d’une application sur smartphone pour fournir au consommateur les informations légales et complémentaires sur les produits vendus dans la droguerie. Il reste 22 jours pour y contribuer !

Plus d’infos

https://kengo.bzh/projet/1959/la-droguerie-des-abers

La page Facebook de la Droguerie des Abers




À Nantes, la Tricyclerie récupère les biodéchets des restaurants et épicerie pour en faire du compost

À Nantes, La Tricyclerie récupère les biodéchets de certains restaurants, épiceries et boulangeries de plusieurs quartiers. Le compost produit est ensuite redistribué à certains maraîchers et jardins partagés ou vendu aux particuliers.

Pour apporter une solution concrète de collecte des biodéchets aux Nantais, Colline Billon à décider de monter son association : la Tricyclerie. Depuis 2015, accompagné de bénévoles, elle récupère en vélo-remorque les déchets organiques de certains restaurateurs, épiceries ou boulangeries.

« 30 % des déchets contenus dans nos poubelles sont incinérés alors qu’ils pourraient être valorisés et compostés »

La collecte se fait sur plusieurs quartiers de Nantes, dans des restaurants comme le VF, La boîte à Meuh ou la Crêperie St Leonard. Mais la Tricyclerie récupère aussi les biodéchets des entreprises (LINKBYNET), des épiceries (La Vie Claire) ou des boulangeries (La Boule Carré).

La Tricyclerie récupère aussi bien le marc de café que les épluchures, les serviettes en papier et les coquilles d’œufs. Par contre, elle ne peut traiter les viandes et le poisson. En ce qui concerne les retours d’assiettes, « c’est une question d’éducation ». C’est en amont qu’il faut agir en sensibilisant la population aux questions du gaspillage alimentaire.

Les restaurants et entreprises sont emballés par cette collecte : en un mois, ce sont 3,5 tonnes de déchets organiques qui sont récupérés. Ensuite, une fois transformé en compost (processus qui prend entre 4 et 6 mois), 800 kilos peuvent être vendus. Le compost ainsi créé est redistribué à certains jardiniers ou maraîchers. Il est aussi vendu en vrac aux particuliers à La Vie Claire ou à l’épicerie O’Bocal.

L’association sensibilise les salariés des entreprises partenaires au tri des déchets et incite à avoir une alimentation éco-responsable.

En ce qui concerne le futur de la Tricyclerie à Nantes, elle a pour ambition de se transformer en SCIC et de former des porteurs de projets pour qu’ils puissent reproduire cette idée dans leur ville, comme Rennes, Arras, La Rochelle ou même l’Île de la Réunion.

https://www.youtube.com/watch?v=fdalC4VBGOo




Une déchetterie mobile à Rennes !

Depuis fin janvier, une déchetterie mobile, mise en place par Rennes Metropole se déplace périodiquement dans différents quartiers de Rennes, afin de permettre aux habitants de se débarasser de leurs déchets.

Habitants des quartiers de Villejan, Bréquigny, Le Blosne, Cleunay et Maurepas,, vous pouvez déposer vos déchets auprès de la déchetterie mobile ! Ce service, mis en place par Rennes Métropole depuis fin janvier, permet d’aller au plus près des habitants, notamment ceux qui ne peuvent se rendre en déchetterie. Le principe est simple : toutes les 5 à 6 semaines, suivant un planning bien précis, la déchetterie mobile s’installe dans un des quartiers. Les habitants peuvent alors y apporter tout ce qui est collecté traditionnellement dans les déchetteries classiques, hors végétaux, gravats et plâtre : encombrants, déchets d’équipements électriques et électroniques, cartons, ferraille, déchets dangereux (peintures, solvants…), huiles, pneus, piles…La déchetterie mobile propose également un espace « dons » : chacun peut y apporter des objets en bon état (jouets, livres, petits meubles…), et en prendre. Et si les objets ne trouvent finalement pas preneurs, ils seront donnés à une association .

Le calendrier de passage de la déchetterie mobile est disponible sur le site de Rennes Métropole. A noter que la déchetterie reste dans un quartier sur une semaine entière, et est ouverte le lundi de 14h à 19h, du mardi au vendredi de 12h à 19h (sauf exception) et le samedi de 9h à 16h. Elle passe deux fois par an au centre ville de Rennes.

Plus d’infos

http://dechets.rennesmetropole.fr/




Le Manta, mentor des bateaux dépollueurs ?

Dégoûté par la pollution des océans, le grand navigateur Yvan Bourgnon s’est lancé un nouveau défi : nettoyer les mers, sensibiliser et rechercher des alternatives. Il y a deux ans, le skipper a créé l’association The Seacleaners, spécialement dédiée au projet Manta : un bateau dépollueur inédit. Une vingtaine de personnes travaillent aujourd’hui activement pour le créer.

Au départ, c’était la réalisation d’un tour du monde à l’identique de celui de ses six ans. Un rêve de nostalgie qui va ramener Yvan Bourgnon à une réalité brutale.

Connu pour ses courses impressionnantes et ses bateaux performants, le Morbihannais voulait revenir à ses premières virées d’enfance en voiliers, au plus près de la nature. Un voyage qui lui a permis de constater les dégâts de notre consommation. Un choc pour le skipper qui n’imaginait pas qu’une telle pollution soit possible en 30 ans. Tous les ans, ce sont plus de 8 millions de tonnes de déchets qui retrouvent les océans. Ce tour du monde va finalement pousser le skipper à créer l’association The Seacleaners pour réduire la pollution plastique en mer.

 

Un mastodonte original

Un projet que certains ingénieurs, étudiants ou associations du monde entier ont également entrepris. Mais chaque invention a sa particularité. Le bateau dépollueur imaginé à la Trinité-sur-Mer, sera le premier à développer autant de système d’autonomisation à bord. Cette sorte de multicoques gigantesque sera équipé de tapis roulants, aspirateurs de déchets. Il pourrait alors en récolter 250 tonnes et les trier. Avec ses 600 m³ de capacité de stockage, le Manta pourra avancer grâce à ses voiles, éoliennes, panneaux solaires ou même son installation de pyrolyse pour transformer quelques déchets plastiques en carburant, si nécessaire. Sa parfaite autonomie lui permettra donc d’accéder rapidement à des zones polluées. Objectif : couvrir les côtes ou estuaires, principaux lieux de provenance des déchets.

L’invention ne passera pas inaperçue. Aussi grand qu’un terrain de football et haut comme l’arc de triomphe, le projet est gigantesque, à la hauteur de la pollution marine.

Toute une philosophie

Mais le projet Manta ne s’arrête pas là. En plus d’être écologique, les déchets récupérés seront ensuite transformés en carburant pour les usagers sur la terre ferme. L’association créerait donc une économie circulaire liée à ce carburant “recyclé”. Mais Yvan Bourgnon et son équipe ont bien conscience que le Manta ne suffira pas. “ Un seul bateau ne pourra pas dépolluer la totalité des océans. Il en faudrait au minimum 300 pour avoir un réel impact ”, explique le Community

Manager de Seacleaners , Antoine Rodat. La sensibilisation et l’éducation sont donc des points essentiels de l’association qui met en place des préventions à la pollution plastique dans les classes de collèges et lycées. Pour aller encore plus loin dans la lutte contre les déchets, le projet Manta devrait également favoriser le développement des recherches sur la pollution marine. L’association compte bien faire monter des chercheurs et journalistes à bord pour leur permettre de récolter de nouvelles informations en mer. Antoine Rodat insiste d’ailleurs sur le fait que le projet Manta est développé dans une démarche open data, avec la mise à disposition des plans du bateau pour les gouvernements, ou structures qui souhaiteraient le construire.

Pour l’heure, l’année 2019 devrait permettre de trouver les constructeurs et de réaliser les premières phases de tests. L’embarcation devrait voir le jour en 2023. Les études de faisabilité ont été effectuées mais il reste à réunir les 30 millions d’euros nécessaires à la construction par l’intermédiaire de mécénats ou principalement, par des dons.




Un café engagé vers le « Zéro Déchet » à Lorient

« Code Ø », projet porté par deux entrepreneuses, va ouvrir ses portes avant l’été à Lorient. Un établissement qui proposera de « consommer autrement », avec notamment pour objectif de limiter au maximum la production de déchets.

 

« Donner envie au maximum de personnes d’adopter un mode de vie plus respectueux de l’environnement », telle est mission du café « Code Ø » qui ouvrira avant l’été à Lorient. Un projet lancé par Thaïs Cathelineau, rejointe par Aliénor Parmentier, et qui a bénéficié du soutien de l’incubateur d’Economie Sociale et Solidaire du Pays de Lorient, le Tag 56.

Café engagé, le Code Ø aura aussi la particularité d’être un café « zéro déchet», dont l’objectif est aussi de « Donner envie de mieux consommer, tout en se faisant plaisir », précise Thaïs.

Ainsi, on pourra y déguster du lundi au vendredi de 8h à 18h du café de spécialité, des jus de frais, et des spécialités maison. Le midi, place à une restauration issue de produits locaux. Les achats en vrac en local et en bio auprès des fournisseurs seront privilégiés, et pour la vente à emporter, un système de bocaux consigné sera mis en place, afin de limiter les emballages à usage unique.

Dans le même esprit, les « Low Techs » (Basses technologies, l’inverse des High Techs, ndlr) seront également mise à l’honneur et installées au sein du café. Elles permettront notamment de réduire la consommation d’eau, grâce à l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie, d’un urinoir sec, ou d’hydroponie…et de réutiliser les déchets organiques, grâce au compost et au bokashi (résultat de la fermentation des déchets organiques grâce à des micro-organismes, ndlr).

Des animations seront aussi régulièrement organisées au sein de l’établissement. Deux fois par mois auront lieu des ateliers variés : couture, réparation d’objets, construction de low-techs, conférences, ciné-débat.. « Notre ambition est de donner la parole aux initiatives multiples tendant vers des solutions éco-responsables et d’initier quiconque le souhaite aux astuces zéro-déchet » explique Aliénor, responsable de la communication et des ateliers zéro-déchet du café.

Afin de développer au mieux le projet, les deux associées ont lancé une campagne de financement participatif. Durant encore quelques jours, jusqu’au 12, on peut y contribuer. Rendez-vous sur https://fr.ulule.com/code-0/




L’idée sortie. Un week-end zéro déchets et consommation alternative dans le Finistère

Ce week-end, place au zéro déchet et au « consommer autrement » dans le Finistère. Rendez-vous samedi à Lampaul-Guimillau (29) pour le forum « Family Sphère », et dimanche à Lanmeur avec les familles du Défi Familles Zéro Déchets, pour le « Festival Kazi zéro Déchet ».

On démarre le week-end avec le forum « Family Sphère », à la salle de la Tannerie à Lampaul-Guimillau. Au programme : un après-midi autour de la consommation alternative, de 14h à 18h. On pourra y trouver un marché de producteurs locaux, avec de la vente en vrac (viande, miel, épices, plantes aromatiques, escargots, bière…), des ateliers pour apprendre à confectionner des cosmétiques et produits d’hygiène, des sacs en tissus ou des lingettes lavables…L’association « Zéro Déchet Nord Finistère » donnera conseils et informations sur son stand sur la manière de réduire ses déchets, tout comme la Communauté de Communes du Pays de Landivisiau qui sensibilisera au gaspillage alimentaire. A noter, une « boite à idées » permettra de recueillir les propositions des visiteurs sur les sujets abordés.

Dimanche, direction Lanmeur pour le festival « Kazi Zéro Déchet ». Il est organisé par les familles du Défi Familles Zéro Déchets de Morlaix Communauté. Dès 14h, les familles accueilleront les visiteurs autour d’ «îlots » thématiques avec des ateliers pour apprendre à faire soi-même par exemple. La maison et le jardin seront notamment abordés. Une conférence sera animée par l’association « Zéro Déchet Nord Finistère ». Un « coin enfants » est également prévu, sur cet événement qui se veut familial, avec une entrée libre.