Le festival de films Pêcheurs du Monde revient le 24 mars pour sa 11e édition

Le festival de films Pêcheurs du Monde revient pour sa 11e édition du 24 au 31 mars, à Lorient et dans plusieurs communes du Morbihan. 43 films seront projetés, 7 prix seront distribués, une quinzaine de rencontres sont prévues et 3 000 personnes sont attendues.

Le festival de films Pêcheurs du Monde est « toujours au cœur des actualités qui secouent notre planète, avec la mer comme approche et le cinéma comme vecteur pour changer les regards ». En donnant à voir des fictions et documentaires de plus d’une quinzaine de pays, le festival souhaite aborder les misères, les révoltes, les mouvements migratoires engendrés pas des pressions écologiques, climatiques, politiques qui bouleversent les sociétés littorales.

Les pêcheurs et les migrations

Cette année, quelques nouveautés seront proposées au public. Face à la proportion croissante de films consacrés aux pêcheurs face à la tragédie des migrants, une soirée entière sera consacrée à l’Afrique et aux migrations. Des documentaires produits en Algérie, Tunisie et Turquie seront également diffusés. Pour les plus pressés, de nombreux films ultra-court de dix minutes maximum seront proposés.

De nouveaux thèmes sont à retrouver lors des nombreuses séances, comme la jeunesse, car la mer attire de plus en plus les jeunes, ainsi que les liens entre terre et mer.

« Le festival de films Pêcheurs du Monde est un rendez-vous unique pour découvrir en images d’autres regards sur l’Homme et la mer. »

Pour seulement 6 euros (tarif plein), de nombreux films sont à découvrir dans les villes-escales : Lanester, Larmor-Plage, Ploemeur, Riantec, Pontivy et Vannes. Des expositions sont également proposées, tel que « Pêcheurs d’Iroise, mémoire des métiers de la mer ».

Plusieurs prix seront décernés à l’issu de ce festival, à la salle Ricoeur au Lycée Dupuy de Lôme : 2 prix du long-métrage et 2 prix du court-métrage, décernés par le jury professionnel et le jury jeune, le prix des collégiens, le prix Chandrika Sharma (récompensant un film mettant en valeur le rôle des femmes dans la pêche) et le prix du public.

En ce qui concerne les prix, le pass festival est à 28 € (16 € en tarif réduit), le pass journée est à 12 € (8 euros en tarif réduit), et la séance est à 6 € (4 € en tarif réduit). Retrouvez la programmation sur le site internet www.pecheursdumonde.org.

 




L’or bleu poétique et artistique avec ce projet de livres photos

« Donner le goût de la nature » grâce à une collection de livres photographiques, mais surtout poétiques et artistiques ? C’est le projet de cette photographe et ancienne paysanne bio, Johanne Gicquel, qui met en ligne une cagnotte participative afin de pouvoir publier deux tomes.

En amoureuse des jolis ouvrages, c’est tout naturellement que Johanne Gicquel s’est dirigée vers l’édition de livres qui « parlent de la nature avec sensibilité ». L’idée de la collection est de raconter en images et en mots la nature vue à hauteur de korrigans, montrer des petits univers souvent méconnus, riches et passionnants.

« Je continue de croire en la force du beau et des images pour raconter la Nature. Et en la force des livres qui continueront – tant qu’ils se feront – de « nuire gravement à l’ignorance ». »

Le fil rouge, c’est l’or bleu. L’un sera sur les zones humides, « une immersion parmi les herbes et les touradons qui bordent nos petits rus, une balade entre tourbières et rivières », tandis que le deuxième s’axera sur la mer, « une plongée parmi les forêts de salicornes, un voyage au bout du monde chez les berniques ».

« Si l’approche se veut volontairement belle, loin de moi toute naïveté ou mièvrerie. Cela est le fruit d’une conviction : susciter la curiosité en montrant de jolis bijoux aragnesques est, je crois, le premier pas vers la « conscientisation » : celle que chacun peut agir pour la Nature. »

La cagnotte participative Kengo permettra de faire face aux coûts d’impression et aux divers frais, comme le maquettage et l’infographie. L’impression sera d’ailleurs confiée à une entreprise finistérienne, labellisée Imprim’vert, et le papier certifié FSC. Si possible, les encres seront végétales.

Plus d’informations

Le site internet de Johanne Gicquel  : https://www.johannegicquel.com/

La cagnotte Kengo : https://www.kengo.bzh/projet/1706/bulles-de-vie-bulles-deau




Irrintzina, le cri de guerre pour le climat

Des Clics de Conscience.Un film documentaire sur la portée des pétitions et le droit à l’initiative populaire

Lorsque Jonathan Attias et Alexandre Lumbroso décident de s’intéresser au sujet des semences paysannes en France, rien ne laisse présager qu’ils iront jusqu’à s’inscrire dans la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages promulguée le 9 août 2016. Tout commence par un questionnement de Jonathan Attias, confortablement installé derrière son ordinateur, sur la question des semences traditionnelles et de leur utilisation dans l’agriculture à caractère économique.

Le sujet des semences paysannes est aujourd’hui bien connu de tous. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, certaines puissances économiques se sont attribuées un droit de propriété intellectuelle sur des semences. En France ce droit existe depuis 1970, et il prend fin 25 ou 30 ans après. Lorsque ce droit prend fin, la semence tombe dans le domaine public et devrait par conséquent être libre de droit.1

Mais il existe LE CATALOGUE OFFICIEL, cette bible qui recense les semences autorisées à être utilisées par les agriculteurs. Ce joli recueil impose des conditions particulièrement contraignantes à l’inscription des semences. 80% des semences présentes dans le catalogue sont des semences hybride F1, c’est à dire qu’elles sont non reproductibles et les autres sont des variétés « sous optention  ou des variétés protégées pars des droits de propriétés intellectuelles »2. Qui gère le catalogue ? En France c’est le rôle du GEVES (Groupe d’étude des variétés et des semences) qui regroupe le ministère français de l’agriculture, l’INRA, (l’institut national de la recherche agronomique) et le GNIS (Groupe National Interprofessionnel des semences et plants). Ce catalogue permet à l’origine de répertorier de manière efficace les semences et d’éviter ainsi la confusion mais a conduit à la diminution de la diversité des espèces et au joug du catalogue sur le travail des agriculteurs.

Revenons au commencement, Jonathan est journaliste et cofondateur d’une société de production spécialisée dans les problématiques citoyennes et environnementale : Communidée. Alexandre, son cousin, le rejoint dans son projet, formé à AgroParisTech le sujet a toutes les raisons d’attirer son intention.

Les deux jeunes hommes découvrent un système qu’ils estiment en contradiction avec une société saine. Trouver un moyen pour redonner la liberté des semences, en finir avec un système qui menace la biodiversité, le bien être des agriculteurs et des consommateurs, voilà ce dont il s’agit. Il leur faut trouver un moyen d’exprimer ce sentiment partagé par une floppée de citoyens, qu’ils rencontrent notamment à travers leur websérie « Jardiniers Levez-vous ! ». Quelques clics lancent une odyssée sur « le droit à l’initiative populaire ». Quels sont les moyens pour se faire entendre ? Quelle mobilisation ? Dans le droit français et dans le droit européen ? Tandis qu’Olivier Besancenot , Noël Mamère, aperçus lors de manifestations, leurs conseillent de ne pas lâcher la mobilisation physique, les deux jeunes gens décident d’utiliser leurs PC en lançant une pétition. #YesWeGraine « Pour que les maraichers aient le droit d’utiliser des semences reproductibles et de produire les leurs» prend des formes généreuses avec environ 70 000 signatures en 2015. Mais une fois les kilos de signatures imprimés Jonathan se met à douter, et maintenant que faire ? S’ensuit des rencontres avec des acteurs juridiques et politiques. Leur persévérance les mènera jusqu’aux portes de Joël Labbé, sénateur, à l’époque EELV (Europe Ecologie Les Verts)… La suite est à voir lors de la séance au cinéma de Locminé le 12 Octobre en présence des réalisateurs et du sénateur Joël Labbé.

1 article de Shabnam Anvar, septembre 2013 http://www.kaizen-magazine.com/3-manieres-de-soutenir-legalement-les-semences-libres/
2 extrait du film documentaire Des clics de conscience

Où le voir en Bretagne ?

Etel, le 6 octobre au cinéma La rivière (20h30)
Locminé, le 12 octobre au cinéma Le Club (20h30)
Saint-Pol-de-Léon, le 5 novembre  au cinéma Majestic (17h15)
Et à Dinan, Vers le large avec de nombreuses dates  : 5 (17h30),6 (20h00),8 (20h15) ,9 (17h30),10 (14h30) octobre




Avec Bille de bouez, découvrez le bois dans tous ses états

Installée à Noyal-Muzillac, dans le Morbihan, Bille de bouez organise des animations à l’environnement pour les jeunes. Elle propose également des jeux et jouets en bois. Enfin, l’association a créé un atelier associatif pour ceux qui veulent découvrir le travail du bois.

L’association Bille de bouez a été créée en janvier 2013 par deux charpentiers et un menuisier autour du jeu et du travail du bois. « J’étais éducateur à l’environnement et je me suis reformer au métier de menuisier », explique Fabien Rio, salarié de l’association avant d’ajouter : « J’ai décidé de mixer les deux métiers car j’avais toujours la volonté de transmettre. J’ai donc inventé un nouveau métier, menuisier-animateur ».

Installée à Noyal-Muzillac (56), l’association organise ses activités autour de quatre pôles. Tout d’abord, Bille de bouez loue des jouets en bois et un manège à pédales. « Nous louons à des organisateurs de fête, de manifestation ou de festival d’arts de rue », précise Fabien Rio. Les membres de l’association fabriquent également des jouets en bois qui sont ensuite vendus en boutique ou pendant les marchés de Noël.

Un atelier associatif

Bille de bouez organise aussi des animations d’éducation à l’environnement à destination des jeunes : « On créé des jouets buissonnier lors de sorties dans les bois ». Les écoles et les centres de loisirs participent régulièrement à ces animations.

Enfin, l’association a mis en place un atelier, pour les adhérents. « Cet atelier associatif se met en place petit à petit. Il est ouvert aux aux adultes qui veulent s’initier à la menuiserie. Nous avons, par exemple, un tour à bois et une scie à chantourner », se réjouit Fabien Rio. Certaines personnes veulent réaliser un projet bien précis, d’autres viennent pour apprendre à se servir des machines.

L’association Bille compte, en plus des trois créateurs, une vingtaine d’adhérents. « Ce sont des personnes qui sont venus à l’atelier. À l’avenir, nous aimerions avoir plus d’écoles à participer aux animations jouets buissonniers », détaille Fabien, qui invite tous les curieux à lui rendre visite à l’atelier.

Pour aller plus loin

www.billedebouez.blogspot.fr




En route pour la transition écologique avec la permaculture !