En route pour des escales « Terres » !

Quel est l’esprit de l’évenement « Escales Terres ! » ?

 

« Escales Terres ! » fait suite au salon « Terre ! » qui était organisé au Parc des Expositions de Lanester en mars. Lorient Agglomération a voulu changer de formule, et passer d’un salon qui était quelque peu « commercial » à une manifestations plus proche du public et de la population lorientaise, qui se déroulerait au centre-ville. D’où l’idée cette année de « festival », à taille humaine et proche du public, interactif, sans échanges commerciaux. Nous voulons aussi que le public ne voit pas le développement durable comme une « contrainte », mais comme quelque chose de convivial.

 

 

Quel en sera le programme ?

 

L’évenement démarrera par une soirée inaugurale le 19 juin, autour des thématiques de l’eau et des biodiversités (humaines, culturelles, sociales…) avec un pique-nique géant, et une soirée musicale « musique au jardin ». Des comédiens, dont Michaël Lonsdale, liront des textes littéraires, accompagnés d’un pianiste. Il y aura également un slammeur, et un graffeur qui créeront des oeuvrent autour de l’eau et de la biodiversité. Nicolas Hulot sera également présent pour échanger avec le public.

La journée du vendredi sera consacrée aux scolaires, et le soir, Benoit Reeves, fils d’Hubert, présentera un documentaire intitulé « Astronomie et écologie, des étoiles et des hommes », suivi d’un débat.

Samedi et dimanche, le public pourra retrouver le « village du développement durable », installé dans six grandes yourtes. Tout au long du week-end, divers ateliers et de nombreuses animations seront proposées, notamment autour de la notion du « vivre ensemble » ou de l’économie sociale et solidaire, l’eau, les déchets etc….L’idée est de montrer que le développement durable peut être un véritable « art de vivre ».

 
Il y aura aussi des conférences, des temps d’échange ?

 

Oui, il y aura un espace spécialement dédié à cela, situé dans un parc, que nous avons nommé « l’arbre à palabres ». Le public pourra venir écouter, y repartir, sans culpabiliser, ce sera ouvert, on pourra rejoindre la discussion en cours de route. Au programme des échanges du week-end : des discussions sur les plantes aromatiques, une conférence décalée et humoristique sur l’eau, la présentation du plan Esse, un retour sur le parc écolien citoyen de Béganne, un « café-compost », un point sur l’énergie…

A noter également que quelques conférences se dérouleront à l’itnérieur, comme par exemple celle consacrée au scénario « Afterres 2050 » qui aura lieu le samedi, une présentation d’éco-lieux et d’éco-villages français, ou encore un forum sur la transition énergétique au sein de Lorient Agglomération.

 

Un travail a également été mené avec les associations du territoire, quelle est leur place sur le festival ?

 

Nous avaons travaillé avec l’association Nature et Culture, qui assure la maitrise d’ouvrage sur l’évenement. Beaucoup d’associations travaillant dans le domaine du développement durable seront présentes, comme le Collectif de Kerfléeau, l’association Eoliennes en Pays de Vilaine, les Colibris du Pays de Lorient, Les Petits Débrouillards…Toutes ces structures animeront des ateliers, des temps d’échanges, des activités…l’idée est de ne pas proposer seulement des stands de présentation, mais qu’il y ait de l’action, de l’interaction avec le public.

 

 




A Rennes, du Land’Art militant

OGM, sauvegarde des semences anciennes, standardisation et industrialisation de l’agriculture…tels sont des thèmes qui sont abordés au travers du jardin « Grain’Storming », visible jusqu’à cet automne à l’écocentre de la Taupinais, à Rennes. Une œuvre à la fois ludique, artistique et politique, où les plants de cucurbitacées & solanacées côtoient des déchets récupérés, des coupures de journaux consacrées aux OGM et à l’agriculture, ou encore des panneaux de présentation sur l’association française Kokopelli, qui œuvre à la sauvegarde des semences anciennes, laquelle a fourni toutes les graines pour ce jardin. Une installation qui a de quoi faire réfléchir et interpeller le visiteur. « L’idée est venue grâce à une pétition qui a circulé sur le réseau social Facebook, pour défendre l’association Kokopelli face au lobby des gros semenciers », explique Luc. Titulaire d’une maîtrise de biologie et écologie, l’artiste est particulièrement sensible à la protection du vivant, à la question de la recherche agronomique, et des OGM. « Le jardin est ici réalisé en forme de labyrinthe, dans lequel nous avons plantés deux types de plantes, que l’on retrouve sur tous les continents, à savoir les tomates et les courges », poursuit-il. L’installation est prévue pour durer six mois, et, à l’automne, les légumes seront récoltés afin de concocter avec le public une grande soupe populaire.

 

 

 

 

Le jardin « grain’storming » à l’écocentre de la Taupinais

 

 

 

 

Du « poétique » au « politique »

 

Cela fait une dizaine d’années maintenant que Luc Leguerinel poursuit un travail artistique autour de la nature. Photographies, écopaysages, mais aussi land art. « Cela m’est naturel, car j’ai toujours eu l’habitude, dès l’enfance passée à la campagne de me promener, de prendre ce que j’appelle « des bains de nature » », confie-t-il. Jusqu’à il y a deux ans, l’artiste ne travaillait que sur des œuvres « naturelles », c’est-à-dire avec des matériaux issus de la nature, sans artefacts ni outils. Désormais, il utilise également des produits manufacturés (punaises, clous…). « Ce sont des œuvres très souvent militantes. Avant, on était plus dans du « poétique », désormais, c’est davantage du « politique », détaille t-il . Luc Leguerinel prend également toutes ses créations en photo, afin de les immortaliser, et de les compiler dans un ouvrage « Art & Paysage ». Les relations que l’homme entretient avec la nature, ainsi qu’avec son territoire, sont également sources d’inspiration. « Je veux également, de par ma démarche, sensibiliser le public à la marchandisation du vivant. Et aussi à la survie des peuples indigènes, à la diversité des styles de vie », développe l’artiste. Il essaie de faire passer tous ces messages lors de temps de médiation avec le public scolaire, les centres sociaux, les maisons de retraite, et ce, à l’écocentre, autour du jardin Grain’storming, ou ailleurs !

 

 

Luc Leguérinel animera deux stages autour du land Art et de la photo, ouverts à tous, aux Gravières d’Apigné, à Rennes, samedi 14 juin et mardi 17 juin de 14h à 17h30.

Tarifs : Adultes : 29 euros,

Famille (à partir de 3 personnes) : 49 euros

Jeunes ( jusqu’à 12 ans) : 19 euros

goûter bio offert durant le stage

D’autres stages d’initiation & de perfectionnement auront lieu à l’automne…

Contact : 0616542370 www.luc-leguerinel.com




Prenez vos « Plumes citoyennes » pour témoigner d’initiatives bretonnes de transition écologique

« Un peu partout dans le monde, les gens s’entretuent, c’est pas gai. D’autres s’entrevivent, j’irai les retrouver. »

Aujourd’hui, à l’instar de l’ami Jacques Prévert, des personnes se bougent, en Bretagne comme ailleurs, décidant d’être actrices du changement qu’elles souhaitent voir en ce monde pour qu’il devienne enfin plus écologique, plus solidaire, plus désirable.

C’est pourquoi il nous tient à cœur d’accentuer la dimension participative de nos éditions en encourageant l’expression de « Plumes citoyennes ». Vous avez ainsi pu lire tout récemment certains articles portant cette mention, à côté de la signature de l’auteur.

Alors, si vous avez connaissance d’initiatives de transition écologique quelque part en Bretagne et l’envie forte de la faire partager à nos lecteurs, prenez votre plus belle plume citoyenne et lancez-vous ! Nous ferons en sorte de vous accompagner, pour ceux et celles qui le souhaitent, dans cette nouvelle aventure d’écriture eco-bretonne !

Et si l’envie de vous impliquer vous prend, ne vous privez pas de nous rejoindre ! Nous tiendrons le samedi 7 juin prochain notre Assemblée Générale annuelle à Plourin-lès-Morlaix, à laquelle vous êtes chaleureusement convié-e.




Un L.I.E.U pas comme les autres…


FER: Roy et Benoist, association le LIEU par BD_info

 

 
 
A visionner également, les autres interviews :

 

Les Cigales ont le vent en poupe en Bretagne !

Une quinzaine sous le signe du commerce équitable

« Les énergies renouvelables offrent un potentiel extraordinaire, surtout en Bretagne »

 

 

Plus d’infos

http://lieu-trezenvy.super-h.fr/




Un L.I.E.U pas comme les autres…


FER: Roy et Benoist, association le LIEU par BD_info

 

 
 
A visionner également, les autres interviews :

 

Les Cigales ont le vent en poupe en Bretagne !

Une quinzaine sous le signe du commerce équitable

« Les énergies renouvelables offrent un potentiel extraordinaire, surtout en Bretagne »

 

 

Plus d’infos

http://lieu-trezenvy.super-h.fr/




Vivre mieux et changer le monde… En habitant un petit village ?

« Vivrions-nous de la même manière si nous vivions dans village ?« 

Antoine Colson est né à Lyon en 1981, il est entrepreneur, enseignant, activiste et milite pour une autre manière de vivre et de faire le monde. Dans ce manifeste, on trouve des interrogations et des pistes de réflexions sur le concept de la vie au village, pour remettre en question nos façons d’être et d’agir.
À une époque où le mot « village » n’est pas vraiment « à la mode », pour autant l’auteur exprime que « le village n’a rien d’inconnu pour nous. Nous avons tous un village au fond de nous. Ce village, nous le connaissons par coeur. Nous connaissons ses rues, ses maisons. Nous connaissons ses forêts, ses rivières. Nous savons où il commence et où il se termine. Nous connaissons tous ses habitants bons ou mauvais, jeunes et vieux, riches ou pauvres, faibles ou puissants, ceux qui vivent ici, ou sont partis là-bas. Et nous vivons les uns avec les autres. Au village… tout le monde nous connaît. Tout le monde sait qui nous sommes. Tout le monde sait ce que nous faisons. Nous ne pouvons pas nous cacher, à quoi bon ? Nous ne pouvons pas jouer plusieurs rôles, pourquoi faire ? Au village, nous ne sommes qu’une seule et même personne. Au village on existe vraiment. »

Vous aussi vous avez déjà quitté le Grand Ouest pour aller voir ce qui se passe ailleurs, ou par « ras-le-bol » ? Dans ce cas, ce manifeste peut vous aider à dépasser les idées reçues, ainsi que les caricatures qu’incarnent les exodes ruraux dans le choix de « fuir la campagne pour la ville.» En effet, cet essai nous pousse à retrouver une énergie quotidienne, afin d’améliorer la société près de chez nous. Avec son visuel dynamique, il est imprégné d’optimisme, rapide à lire, et chaque phrase est ponctuée de sorte à amener le lecteur à la réflexion, puis progressivement à l’action.

 

Un Village, où l’individualisme n’aurait pas sa place.

À l’heure où  notre société est souvent qualifiée « d’individualiste », les citoyens sont pris à parti dans cet ouvrage participatif, afin de les inspirer vers la construction d’une vie collective, coopérative et locale. Que ce soit au niveau des relations avec les habitants, de l’environnement naturel qui nous entoure, ou de notre consommation locale et artisanale, nous avons tous une bonne raison de nous mettre en lien les uns avec les autres, afin de retrouver la notion de partage (et) de biens (en) communs.
Il s’agit donc de se recentrer sur les volontés individuelles, et non individualistes, pour aller vers la construction d’une commune… En communauté : « Regardez autour de vous. Écoutez. Partout, des hommes et des femmes refusent cette fatalité. Et ce ne sont ni des héros, ni des saints, ni des célébrités. On ne les voit jamais à la télévision, ni dans les journaux. Ils ne sont pas non plus spécialement brillants, intelligents ou courageux. Ils sont comme vous et moi. Vous en connaissez certainement. Ces hommes et ces femmes, ce sont des villageois. Laissez-moi vous en présenter quelques-uns… Parce qu’ils refusent d’être les spectateurs d’un monde qui ne leur appartiendrait plus. Ils veulent en redevenir les acteurs. Alors ils agissent. », explique ainsi Antoine Colson.
Quelques exemples d’initiatives sont par conséquent mis en avant, et là aussi, le lecteur est incité à agir en faveur d’un besoin de solidarité, les uns envers les autres, les uns avec les autres.

Inspiré par la conviction que chaque individu a une responsabilité dans les actions alternatives de se nourrir, s’habiller et se déplacer, le lecteur-citoyen est au coeur de l’ouvrage : « C’est une “proclamation à attirer l’attention du public, à l’alerter sur quelque chose” pour “lancer un nouveau mouvement” » lit-on sur le blog de l’auteur, qui cible un problème sociétal bien défini en proposant des solutions, en ce qui concerne la responsabilité des citoyens :

« Les institutions sur lesquelles nous comptions ne jouent plus leur rôle. Ni l’Etat, ni l’école, ni l’entreprise, ni les partis politiques ne pourront résoudre nos problèmes ou relever les défis de demain… On ne leur fait plus confiance. Elles manquent de moyens. Elles sont dépassées. Tout le monde le sait. Mais n’en soyons pas désolés. C’est au contraire une opportunité historique. Nous avons l’occasion fantastique de reprendre les choses en main. C’est ce que j’ai appelé la Révolution Village.
(…)
Nous traversons une crise profonde, économique mais aussi morale, spirituelle, citoyenne, politique, environnementale… A l’heure où la plupart de nos certitudes semblent voler en éclat, j’ai aussi l’impression que le village est un point de départ pour reconstruire l’avenir. Individuellement et collectivement. C’est en ce sens que j’y vois une révolution. Et vous pouvez y participer.
(…)
Alors n’attendons pas. Nous ne trouverons des solutions et n’améliorerons notre avenir que si chacun d’entre nous devient lui aussi un villageois. Ne soyons plus spectateurs, redevenons des acteurs du quotidien et de l’avenir. Arrêtons de ne penser qu’à nous-mêmes, repensons ensemble, avec et pour les autres. Tout le monde peut le faire à sa manière. Un peu, beaucoup, à la folie. Comme vous le pouvez. Réfléchissez… Qu’est-ce qui ne fonctionne pas autour de vous et que vous pouvez améliorer ? Quelles actions concrètes peuvent rendre votre vie meilleure ? Comment pourriez-vous vivre mieux ? Que voulez-vous et que pouvez-vous apporter aux autres ?
Suivez ce chemin. Il vous conduira à votre village… »

À chacun donc de se prendre en main selon lui pour agir et bâtir une nouvelle société, où des milliers de citoyens sont déjà en marche vers cette transition sociale, économique, écologique. Mais surtout locale, équitable, et par conséquent solidaire durablement…

 

 

Plus d’infos
– Télécharger l’e-book :
www.revolutionvillage.org/download.php?f=RevolutionVillage-Fev2014.pdf&e=VillageMag
– www.revolutionvillage.org