Quand les voix s’élèvent, pour mieux vivre-ensemble !

Située route de Plougonven, dans le bourg de Plourin-Les-Morlaix (29), la Chapelle Sainte-Philomène est un lieu désacralisé, et récemment rénové à l’aide de matériaux écologiques. C’est là que se déroulera vendredi une soirée d’inauguration ouverte au public, et qui sera placée sous le signe de la « voix » et du « vivre-ensemble ». En effet, les spectateurs pourront assister à une « Conférence chantée » autour du thème « Quand les voix s’élèvent pour mieux vivre ensemble » à quatre voix, par Armina Knibbe, vice-présidente du réseau Cohérence, et le trio a cappela « Les Vocales Têtues ».

Armina Knibbe © BD

 

Une « conférence chantée » permet de transmettre des idées et des valeurs par le biais de la voix et du chant, qui sont des moyens de communication et des outils de développement personnel. « La voix est un lien à soi, mais aussi un lien aux autres. Elle permet de se rapprocher du vivant, duquel on est de plus en plus éloignés dans nos sociétés », explique Armina Knibbe, vice-présidente du réseau Cohérence, qui s’intéresse beaucoup aux questions de transitions et est passionnée par la voix, une activité « à empreinte carbone basse », et aux liens entre voix et transition. « La pratique du chant peut devenir très aidante, car plein de sociabilité et de plaisir partagé, pour faire ce changement un peu contraignant  de nos modes de vie », précise-t-elle. Le « faire-ensemble » en chantant est donc également primordial selon Armina. « Ce qui est peut être fait en commun, comme le fait de chanter ensemble, est particulièrement vivifiant pour le vivre-ensemble », explique-t-elle. C’est dans cette optique que le public sera invité lui aussi à agir. « Au sein de la conférence, il y aura des moments de participation du public, chacun avec sa manière de faire son cheminement », révèle Armina. Et ce sont « les Vocales Têtues, un trio polyphoniques du secteur de Morlaix, qui sera chargé des intermèdes et de clore la soirée par un concert durant lequel leurs voix se mêleront et s’éleveront A Cappella dans la chapelle !

 

Chapelle Sainte-Philomène © AC_BDS

 

 

 

Pour assister à l’évenement, il est nécessaire de s’inscrire.

Inscriptions:

Médiathèque de Plourin-lès-Morlaix

02 98 72 54 53

mediatheque.culture@mairie-plourin.fr

 

 

 

Plus d’infos

http://www.reseau-coherence.org/

https://www.facebook.com/LesVocalesTetues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Rencontres régionales des journalistes jeunes: une journée de débats et d’échanges

Une cinquantaine d’étudiants du grand ouest ont participé à la Rencontre Régionale des Journalistes Jeunes, organisée par l’association Jets d’Encre ce mercredi 18 mars au CRIJ de Rennes. A travers ateliers et débats, les journalistes ont présenté leurs projets éditoriaux et se sont exprimés sur les enjeux de la presse jeune aujourd’hui. Explications avec Judicaëlle, rédactrice en chef de « La vie de château », journal du lycée Chateaubriand de Rennes. 

 

 

Le journalisme web privilégie aussi les articles de fond

L’association Maze édite un site web où près de 90 rédacteurs rédigent chaque mois des articles liés à l’art, la culture mais aussi des sujets d’actualité. Pour Baptiste, son fondateur et rédacteur en chef, le journalisme web ne se résume plus à des contenus rédactionnels courts et concis. Au contraire, il tend à publier des articles de fond qui permettent une réflexion solide à hauteur de la presse papier. Explications : 

 

 

 Niels, Christelle et Baptiste, membres de l’association Maze.

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le Maze Magazine 

 

 




Sideways ou l’itinérance vers les alternatives

A l’origine du projet, Benoit et Hélène. Documentariste et photographe, tous deux « engagés depuis toujours dans le domaine du développement durable », ils ont eu envie de partir à la découverte d’alternatives en Europe. «Nous voulions aller à la rencontre de personnes qui souhaitent un monde différent », expliquent-ils. A bord de leur camionnette bleue, ils sillonnent l’Europe de part en part. Ils ont ainsi visité l’Espagne, la Belgique, l’Allemagne… où ils ont rencontré des personnages atypiques, tel Elf Pavlik, hacker qui vit depuis 4 ans par choix sans argent, ou encore Juan Anton et sa forêt comestible. Ils sont aussi partis sur les routes de France, et ont fait étape en Bretagne. Ici, ils ont croisé le chemin du Café de la Pente à Rochefort-En-Terre, de la Brouette de Kerivoal du côté de Quimper, ou encore du poète-ferrailleur à Lizio (56), artiste et réalisateur d’un film entièrement tourné avec des gens du pays. Des projections en public ont été également réalisées, comme ce fut le cas au festival Mamm Douar à Saint-Nolff (56) en juin dernier, ou à Notre-Dame-Des-Landes (44), début juillet.

 

De la participation par compétences ou micro-dons

 

Des rencontres variées, qui ont donné naissance à de petits films de cinq minutes, sont disponibles sur la Toile. Chaque film constitue un portrait d’un acteur alternatif. Il est accompagné d’un webmag, comprenant texte et photos, pour prolonger le visionnage de la vidéo. Le duo fait aussi appel au financement participatif pour chacun des épisodes de la web-série. « Les personnes qui nous suivent sur Internet peuvent apporter leur soutien par micro-don en finançant par exemple une vidéo, ou alors partager avec nous leurs compétences », explique Hélène. Traduction, développement web, relecture, proposition de sujets… mais aussi hérbergement ou nourriture…les besoins, et les propositions des citoyens qui suivent les aventures Sideways sur le terrain ou sur Internet, sont nombreux. « Une vraie communauté est en train de se constituer », annoncent Benoit et Hélène, déjà tournés vers leur prochain passage dans la région : le 26 septembre pour une projection à Lizio, au café-librarie « Aux vents des rêves » ouvert sur le site du musée du poète-ferrailleur !




Un voile noir

En les massacrant, les lâches qui ont perpétré ce crime odieux ont montré combien ils étaient à des années lumières de ces valeurs. Ce faisant, ils se privent du droit de pouvoir revendiquer le bénéfice de cette tolérance mais sans aucun doute ils s’en moquent et même doivent se délecter d’être ainsi mis au ban de notre société.

Face à cela, la seule attitude possible est de nous rassembler et de montrer que notre société est suffisamment solide pour ne pas se laisser déstabiliser par ces actes de barbarie. Partout, quel que soit notre penchant partisan, quelles que soit nos croyances religieuses ou philosophiques, manifestons publiquement qu’au-delà de ces différences, il y a un lien fort qui nous unit tous et que nous nous reconnaissons tous dans cette phrase de Voltaire.

Saint-Just a dit : « il ne saurait y avoir de liberté pour les ennemis de la liberté. » Devrions-nous remplacer « liberté » par « tolérance »? Ce serait peut-être tomber dans le piège que nous tendent ces fous qui sont tout sauf insensés : si Charlie Hebdo a été ainsi mitraillé, c’est justement parce que Charlie Hebdo représentait « la tolérance à la Française ».

Je me répète peut-être : « rassemblons-nous! » Evitons de montrer du doigt telle ou telle communauté, du moins toutes celles qui se reconnaitront dans ce rassemblement.

C’est peut-être la meilleure façon pour que se déchire le voile noir qui vient de tomber sur la France, sur toute la France

Ce soir, nous sommes tous des « Charlie », de droite, de gauche, du centre, écologistes, productivistes, monarchistes et républicains juifs musulmans chrétiens bouddhistes agnostiques, etc.

 

 

Messieurs les lâches, vous avez raté votre coup

Comme à votre habitude, vous avez tué des femmes et des hommes dont vous ignoriez tout. Comme vous l’enseigne votre haine, vous avez massacré sans distinction, les passants qui vous ignorent, les caricaturistes qui vous moquent, les policiers qui vous traquent, les journalistes qui vous décortiquent. Vous les avez assassinés.

Mais vous avez raté votre coup, messieurs les incapables.

Croyez-vous que votre acte ignoble empêchera Charlie Hebdo, votre cible facile, de reparaître ? Pensez-vous que les journalistes tairont vos crimes par crainte de représailles ?
Imaginez-vous que les habitants de ce pays baisseront les yeux devant vos cagoules ?

Plus que jamais, les femmes et les hommes de presse de ce pays sont attachés aux valeurs que porte haut Charlie Hebdo : liberté et indépendance.

Plus que jamais, nous, journalistes, nous battrons pour défendre la liberté d’informer, de critiquer, d’expliquer, de caricaturer, sans laquelle il n’y a pas de démocratie possible.

Plus que jamais, les habitants de ce pays qui est le nôtre, font face à votre menace, ignoble mais dérisoire.

Messieurs les lâches, vous pensez avoir gagné. Vous avez déjà perdu. Vous ne ferez taire aucune voix, aucune plume, aucun crayon.

 

Association des journalistes de l’Environnement (AJE)
Association des journalistes de l’environnement et du climat (Ajec21)
Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI)
Association des journalistes de l’énergie (AJDE)
Association des journalistes parlementaires (AJP)
Association de la presse ministérielle (APM)

 




Josselin en transition, la marmite déborde !

 

 

Plus d’infos

Le site de la radio Plum’Fm

Le site du collectif « Josselin en transition »

 

 

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La vieillesse, la mort, la mémoire… et le conte !

Matao Rollo est un conteur professionnel morbihannais. Sa spécialité : la langue gallèse, une des « langues d’oil », qui est parlée dans toute une partie de la Bretagne, à l’Est d’une ligne allant de Saint-Brieuc à Vannes. Initié dès son enfance par sa grand-mère, il commence dès 16 ans à collecter auprès des anciens dans sa commune d’origine, Saint-Martin-Sur-Oust. Une sensibilité au patrimoine oral qui l’amènera, après un passage par la Fac de breton, à intégrer l’équipe de la radio associative morbihannaise Plum’Fm, en tant qu’animateur chargé des langues régionales. Il découvre alors il y a une dizaine d’années le conte. De fil en aiguille, celui-ci ne le quittera plus et deviendra son activité professionnelle. Lors d’une formation il y a 2 ans avec une conteuse professionnelle et une anthropologue sur des ateliers contes dans des structures de personnes âgées, atteintes notamment de la maladie d’Alzheimer, c’est le déclic : « J’ai compris que c’était cela que je voulais faire », raconte Matao.

 

Le conte, outil de thérapie non-médicamenteuse

 

Direction alors Elven, non loin de Vannes, commune dans laquelle le conteur a choisi de monter un projet original, là encore autour du conte, cette fois en français. Baptisé « Dans ta tour », il comprend plusieurs volets. « Depuis mi-mars, j’interviens pour des « contées » en français auprès de résidents d’une unité pour malades Alzheimer à l’Ehpad (Etablissement d’Hébergement pour personnes âgées dépendantes) d’Elven », explique Matao. « Le conte peut être considéré comme une thérapie non-médicamenteuse. Il utilise beaucoup de métaphores, joue sur les symboles, parle à l’inconscient. Dans le cadre des « contées », on considère que le malade atteint d’Alzheimer garde une mémoire résiduelle, la mémoire des émotions, et des personnes : un être humain restera un humain, pour le malade, qui peut alors « vivre » l’histoire, s’approprier certains symoboles », argumente Matao. « De manière générale, le conte peut alors apaiser le malade, lui procurer du calme, détendre l’ambiance, et, de par sa structure, le rassurer. Certains peuvent même retrouver la parole ». C’est donc un outil supplémentaire dans le cadre d’une thérapie non-médicamenteuse.

 

Du collectage avec les jeunes et moins jeunes

 

En parallèle à cela, Matao anime également des ateliers auprès des résidents non touchés par la maladie, durant lesquels il utilise des films de la Cinémathèque de Bretagne et collecte leurs paroles sur leur vie au quotidien en maison de retraite, leur ressenti. « Des ateliers « philo » devraient également voir le jour avec une école, pour recueillir la parole des enfants sur les thèmes du vieillissement, de la vie, de la mort », enchaîne-t-il. Ainsi que des rencontres avec des familles de malades d’Alzheimer. Tout ce travail devrait enfin nourrir un spectacle en français qui sera créé avec sa compagnie, « la Cariqelle », et dont l’écriture aura lieu à partir de janvier 2015.  Baptisé « Dans ta tour », il racontera l’histoire d’amour d’un homme et d’une femme qui se retrouvent après des années. « Ce sera une réflexion sur la mémoire, le vieillissement, la vie, la mort », déclare Matao. Des images d’archives de la cinémathèque de Bretagne seront utilisées pour le spectacle, mis en scène par Vincent Burlot, et qui sera accueilli par le Centre Socio-Culturel d’Elven au printemps 2015, dans le cadre du Printemps du Théâtre.

Pour mettre sur pied son spectacle Matao a fait appel au financement participatif. Les internautes pourront alors apporter leur pierre au projet qui sera disponible sur la plateforme « kisskissbankbank » d’ici la fin de semaine !

 

Plus d’infos

http://matao.eklablog.com/