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Tomahawk, le festival qui allie musique et alternatives

À Querrien ce week end, le festival de musique Tomahawk a réuni 11500 personnes sur un site aux décors fantastiques. L’occasion d’assister à des concerts variés, mais pas que. En effet, le festival met également en valeur de nombreux acteurs du territoire à travers un marché des artisans et un village associatif. Découvrez dès maintenant le site du festival en photos.

« Un univers pour voyager dans le temps, à mi-chemin entre 20 000 Lieues sous les Mers et Voyage au Centre de la Terre ».

 Voilà ce qui attendait le festivalier arrivé le week end dernier à Querrien. Dans une ambiance steampunk, le collectif Tomahawk avait prévu de nombreuses animations, concerts, ainsi qu’un village associatif et un marché des artisans. L’occasion de « mener une guérilla culturelle contre le Music Business de masse », tout en valorisant les nombreuses initiatives dont regorge la région. Et au-delà, de réussir le pari d’un festival le plus écologiquement responsable possible : toilettes sèches, restauration locale, buvette artisanale, etc.




L’idée sortie. Le festival Tomahawk à Querrien

 Jusqu’à dimanche, Querrien (29) va vibrer grâce au collectif Tomahawk. Pendant trois jours, lors du festival du même nom, concerts, artisans, marché des associations, animations… sont au programme.

On en avait parlé il y a trois ans. L’association Tomahawk organise ce week-end son désormais traditionnel festival. Dès ce soir, et jusqu’à dimanche, à Querrien (29), le festival Tomahawk bat son plein. Pendant trois jours, les festivaliers ne vont pas s’ennuyer.

Au programme, des concerts – de la chanson française, du métal, de l’électro, il y en a pour tous les goûts – des spectacles d’art de rue, des animations sportives ou pas – mountainboard, boules bretonnes… – des artisans et un marché des associations – où vous pourrez retrouver une partie de l’équipe d’Eco-Bretons ! Les festivités commenceront à 20h, ce vendredi, à 10h le samedi, et à 11h le dimanche.

Fest Tomahawk

L’entrée au festival Tomahawk se fait sur donation libre. Sur place, le verre est interdit « afin de pouvoir marcher pieds nus sur le site et se permettre de se rouler dans l’herbe en tout sécurité », nous apprend le site du collectif. La nourriture en vente sur le site vient de producteur locaux.

Depuis plusieurs années, le collectif Tomahawk dynamise le Sud-Finistère grâce de nombreuses actions : « Tomahawk est un collectif de groupes menant une guérilla culturelle contre le Music Business de masse ». Installé dans une ferme qui produit la « couille-de-loup », une bière locale, le collectif ouvrira en fin d’année une salle de spectacles privées.

Plus d’infos :

Festival Tomahawk, du vendredi 2 au dimanche 4 septembre, à Querrien. Prix libre.

La page Facebook du collectif

www.tomahawk-music.eu

 




L’idée sortie. Les Galettes du monde à Sainte-Anne-d’Auray

Depuis 2008, le festival Les Galettes du monde met en avant la galette sous toutes ses formes et tous ses goûts. C’est aussi l’occasion de valoriser les cultures du monde entier grâce aux associations culturelles et humanitaires de 25 pays. Concerts, danse, artisanat, conférence et bien sûr cuisine seront au rendez-vous à Sainte-Anne-d’Auray ce week-end.galette-du-monde-compressor

Les 27 et 28 août, Sainte-Anne-d’Auray accueille le festival Les Galettes du monde. Pendant deux jours, les festivaliers pourront découvrir des cultures venues du monde entier. Cette année, les cultures de 25 pays seront représentées. Musique, cuisine, danse, rencontres, artisanat… Il existe de multiples manières de découvrir une autre culture !

Samedi 27 août, les festivités commencent à 16h30. Cuisines du monde et stand d’associations culturelles et humanitaires accompagneront les visiteurs jusqu’au début des concerts, à 19h30. La Polynésie est mise à l’honneur avec le groupe Otéania song qui sera le premier à jouer, avant Féfé et Amadou et Mariam. Dimanche 28 août, rendez-vous dès 11h30, pour assister à des danses et des spectacles venus des cinq continents.

Le festival des Galettes du monde est né en 2008. Son but initial est de réunir toutes les cultures du monde autour d’un plat emblématique de la Bretagne et consommé, sous différentes formes, partout dans le monde : la galette ! En 2015, 14 000 personnes ont fait le déplacement pour découvrir la galette et les cultures du monde entier.

Plus d’infos

Festival Les Galettes du monde, samedi 27 et dimanche 28 août, à

7€ le samedi, 3€ le dimanche.

www.galettesdumonde.free.fr




Takas, le Tinder du troc

Lancée en juillet par trois jeunes bretons, l’application Takas permet d’échanger facilement des objets dont on a plus l’utilité. Après un lancement réussi, ils espèrent conquérir le monde avec leur Tinder du troc.

Il y a un mois, trois jeunes vannetais lançaient Takas. « Notre application mobile permet le troc entre particuliers de manière hyper simple, grâce à des photos. C’est le Tinder du troc. On fait matcher des objets », explique Cédric Morin, l’un des créateurs de l’application.

Concrètement, l’utilisateur prend en photo l’objet dont il n’a plus l’utilité et le met sur Takas. Il peut ensuite consulter les autres objets proposés. Si l’objet ne lui plaît pas, il fait glisser la photo vers la gauche. S’il lui plaît, il glisse vers la droite. Si deux utilisateurs ont des objets qui les intéressent mutuellement, ils sont mis en relation et peuvent échanger des photos avant d’échanger les objets. « Dans la description, les utilisateurs mettent une fourchette de prix, une catégorie d’objet et leur géolocalisation. En moins de cinq minutes, c’est fait ! », détaille Cédric.

 1100 utilisateurs en un mois

Et ça marche ! En moins d’un mois, il y a 1100 utilisateurs actifs sur l’application, essentiellement en Bretagne. « Certains objets échangés n’ont pas la même valeur. On voit des échanges qu’on n’aurait pas imaginé. Par exemple, il y a eu un échange entre des places de foot à 20€ contre une box cadeau de plus de 100€. C’est le genre d’échange qu’on espérait. Il y a des objets qui n’ont aucune valeur pour une personne alors que c’est un trésor pour une autre », se réjouit le jeune entrepreneur.

Les trois créateurs de Takas sont des amis d’enfance qui se sont retrouvés pour lancer ce projet. Cédric a fait une école de commerce, à Bordeaux, et s’occupe de la communication. Cebrail Erdogan est le directeur de la production. Il a fait une école de commerce à Nantes. Enfin, Thibaud Danielo sort d’un master gestion et comptabilité à Vannes. Il est président de Takas et gère les comptes.

Après ce lancement réussi, les trois jeunes entrepreneurs comptent solidifier leur implantation dans la région. Et ils espèrent voir Takas se développer dans toute la France. Et pourquoi pas, connaître le même succès que Tinder ?

 Plus d’infos

www.takasapp.com

La page facebook de Takas




Un festival contre les grands projets inutiles

Tout le week-end, Plougonver (22) accueille un festival des luttes. À l’origine de l’événement, le collectif Douar Didoull qui conteste le projet minier de Loc-Envel. « Ce festival veut rassembler et informer sur les luttes actuelles contre les grands projets inutiles imposés en Bretagne », explique le collectif.

Pendant trois jours, du vendredi 19 au dimanche 21 août, les festivaliers pourront assister à des conférences, des débats, des fest-noz, des concerts et des animations. Il y sera question de convergence des luttes, de Notre-Dame-des-Landes, d’extraction de sable et de gaz de schiste. Il sera aussi évidemment question des PER (permis exclusifs de recherche) bretons.

À Loc-Envel, comme à Merléac ou à Silfiac, des collectifs s’opposent aux nouveaux projets de recherche minière. Ils reprochent à la société Variscan son manque de transparence. Ils contestent également le concept de mine responsable mis en avant par les pouvoirs publics et, pour l’instant, inexistant.

Depuis maintenant deux ans, les collectifs s’évertuent à informer les populations locales. Ils incitent également les propriétaires terriens, en majorité agriculteurs, à interdire l’accès des terres aux prospecteurs de Variscan.

Pendant trois jours, ce festival des luttes sera l’occasion d’informer encore plus largement sur les PER mais aussi sur les autres grands projets inutiles en projet en Bretagne et ailleurs.

 

Plus d’infos :

Festival des luttes, du vendredi 19 août au dimanche 21 août, à Plougonver.

www.alternatives-projetsminiers.org




Tout l’été, découvrez l’écologie pratique à l’Ecocentre du Trégor

Tout commence en 2008. Jean-Louis Goulard, instituteur, et Karsten Greve, intervenant en breton dans l’éducation nationale, ont l’idée de créer un espace de découverte et de connaissance autour de l’écologie. Pour cela, ils s’inspirent de lieux déjà existants comme l’écocentre du Périgord ou le centre Terre vivante. « Ce centre est un outil grand public de sensibilisation à différentes thématiques avec un aspect ludique très développé », précise Aurélien Legeard, bénévole et membre du conseil d’administration de l’association Spered All, qui gère l’Ecocentre.

En 2010, l’association obtient l’autorisation de s’installer sur un terrain situé à proximité du Radôme, à Pleumeur-Bodou. Les travaux commencent fin 2013. « Il y avait un ancien corps de ferme sur le terrain. Dès 2010, nous avons organisé des chantiers participatifs et fait appel au bénévolat pour y créer un espace associatif. Tout adhérent de l’association peut venir proposer quelque chose, des stages, des ateliers sur différents thèmes. Nous sommes ouverts à toute initiative », détaille Aurélien Legeard.

 

Un parc de trois hectares

L’Ecocentre ouvre ses portes en mai 2015. « La première saison a servi de test. Elle a permit de finaliser beaucoup de choses », explique le bénévole. De mai à septembre, 2 000 visiteurs découvrent le lieu : « Nous avons eu des retours très positifs. Le cadre est sympa, les gens sont dans une bulle. Pendant une demi-journée, ils sont un peu ailleurs ».

Le centre est installé au cœur d’un parc de trois hectares composé de bois, de zones humides, et de prairies. Le parcours se développe autour de différentes thématiques comme écoconstruction, l’énergie, l’agroécologie et la permaculture. « Il y a des jeux et des activités ludiques pour les enfants, dès trois ans. L’espace de restauration permet de déguster les produits du jardin et une boutique d’artisanat local permet de voir les réalisations des membres de l’asso et d’artisans locaux », ajoute Aurélien.

 

Un objectif de 15 000 visiteurs

Cette année, le lieu a ouvert dès le mois d’avril. À l’heure actuelle, quatre personnes sont salariées à mi-temps par l’association. Elles sont épaulées par deux services civiques et des bénévoles. Pour l’instant, la saison démarre bien, avec l’accueil de nombreux groupes venus d’écoles locales. Des contacts ont aussi été établis avec l’hôpital de Lannion et les CCAS du coin pour organiser des visites. « Nous avons également l’intention de proposer des ateliers et des stages tout au long de l’année », précise Aurélien Legeard.

L’Ecocentre espère beaucoup de cette année charnière : « On espère avoir entre 6000 et 8000 visiteurs en 2016, et 15 000 à terme ». On espère que l’Ecocentre atteindra cet objectif pour que visite touristique rime avec transition écologique.

 

Plus d’infos :

Ecocentre du Trégor. En juillet et août, ouvert tous les jours de 10h30 à 18h30. 6€ par adulte, 5€ pour les 5-12 ans.

www.ecocentre-tregor.fr

www.spered.all.free.fr