1

Le Mamm Douar Kafe, lieu associatif en création à Auray

À Auray (56), l’association Ingalañ Bro An Alre veut créer un lieu associatif regroupant un café, une salle de concert, une épicerie associative ainsi que les bureaux de l’association. Une campagne de financement participatif est lancée pour les aider à s’installer.

C’est dans la zone commerciale de la porte Océane, à Auray (56), que l’association Ingalañ Bro An Alre a décidé d’ouvrir le Mamm Douar Kafe.

Ce local associatif ouvert à tous regroupera un café, une salle de concert et de spectacle et une épicerie associative. « Le café proposera des boissons […] en favorisant les productions locales et alternatives, en bio et équitable », nous apprend le site de l’association.

Jusqu’à 300 spectateurs pourront, deux fois par mois, assister à des représentations d’artistes locaux, nationaux et internationaux. Un lieu de résidence pour les artistes sera également aménagé. « La programmation se veut éclectique et ouverte à toutes les musiques et cultures », explique l’association.

5000 € recherchés

L’épicerie associative proposera, sous la forme d’un groupement d’achat, des aliments et des produits d’entretien bio et équitable, à prix coûtant. « Ouvert tous les midis de la semaine, ce sera un espace de détente et de convivialité pour tous les acteurs de la Zone Océane et au-delà », espère l’association.

Pour aider Ingalañ Bro An Alre à financer les travaux du Mamm Douar Kafe, une campagne de financement participatif a été lancé. Les 5000 € recherchés serviront à aménagement de la scène (500 €), la sonorisation et l’éclairage de la scène (3500 €) et au matériel indispensable à l’ouverture du local (1000 €).

L’association installera également ses bureaux dans le bâtiment : « Avec ce local, Ingalañ Bro An Alre a pour ambition d’étoffer l’offre culturelle du pays d’Auray ». Créée en 2010, elle a pour but « la promotion et le développement économiques du commerce équitable local et international en Bretagne ». Ingalañ Bro An Alre participe à l’organisation de nombreux événements : semaine du développement durable, journée des luttes paysannes, semaine de la solidarité internationale, festival Mamm Douar. « Nous organisons toute l’année des rencontres autour de films, des expositions et intervient régulièrement dans les écoles ».

Pour aller plus loin

Le site de l’association

La page Facebook de l’association

La page Facebook du Mamm Douar Kafe

La page du financement participatif




L’oasis Kerlanic a besoin d’aide

Créé en 2015 et installé à Plélauff, l’oasis Kerlanic est un lieu de vie alternatif et de transition. Membre du réseau Colibri, impulsé par Pierre Rabhi, il a aujourd’hui besoin de soutien pour continuer à exister.

En 2015, Audrey créé l’oasis Kerlanic à Plélauff (22). Ce lieu de vie alternatif est installé dans une ancienne ferme bretonne qu’Audrey a retapé avec son compagnon de l’époque. Il fait parti du réseau Colibri, impulsé par Pierre Rabhi. « C’est un lieu d’accueil d’âmes en transition pour une heure, un jour, ou plus », précise le site Internet du lieu.

Une seconde habitation est en cours de rénovation. On compte également sur le lieu des yourtes, cabanes, paillourtes et round house. Enfin, une salle collective de 60m² est en rénovation. Une équipe se retrouve tous les mercredis pour réaliser les travaux.

À Kerlanic, une association a été créée. Elle s’appelle Espérance la petite lande et compte une vingtaine de membres. « Les actions portent surtout sur la programmation culturelle de l’oasis », explique le site.

Un lieu en danger

Un élevage conscient – chèvres et poules en liberté, traite manuelle avec consentement, chevreaux sevrés sous la mère – et un potager permaculturel – sans pesticide ni engrais, ni labour – permettent de s’alimenter sainement. De plus, une vingtaine de familles du coin s’est regroupée et a créé un groupement d’achats locaux.

Grâce aux chantiers participatifs (rénovation d’habitat, écoconstruction, permaculture) et aux journées découvertes, tout un chacun peut venir découvrir le lieu et apprendre de nouvelles techniques.

Il est aussi possible de participer à la vie de la ferme grâce au camping, ouvert de mars à octobre, ou aux ateliers parents-enfants, les mercredis et pendant les vacances.

Enfin, le festival Terres d’espérance est organisé chaque année au mois d’août. Au programme, concerts, pièces de théâtre, débats discussions, ateliers pour les petits et grands…

Ce lieu de vie et de transition est à l’heure actuelle en danger. Audrey, qui veut racheter à son ancien compagnon ses parts dans l’oasis, n’est pas suivie par les banques qui refusent de lui accorder un prêt. Elle fait donc appel à la générosité via une campagne de financement participatif.

Pour aller plus loin

La page de la campagne de financement participatif

La page Facebook de soutien à Kerlanic




Sur un air de terre, l’association de l’éducation écocitoyenne du pays Bigouden

Dans le pays Bigouden, une association, appelée Sur un air de terre, sensibilise les habitants à l’environnement et à l’écocitoyenneté. Depuis 2008, de nombreuses actions ont été mises en place.

Créé en 2008, l’association Sur un air de terre a pour objectif l’éducation à l’environnement et à l’écocitoyenneté. « Nous sommes installé à Pont-l’Abbé (29), mais nous œuvrons sur l’ensemble du pays Bigouden », explique Adrien Binet, l’un des cinq coprésidents de Sur un air de terre.

De nombreuses actions de l’association sont à destination des jeunes afin de les sensibiliser à l’écocitoyenneté : « C’est l’un de nos piliers, reconnaît Adrien Binet. Nous travaillons sur le gaspillage alimentaire, la réduction des déchets mais aussi autour du jardinage… »

Des actions qui se déroulent souvent dans le cadre scolaire : « Nous avons mis en place des actions au collège de Plozévet. Ce qui n’est pas consommé à la cantine est pesé et valorisé sous forme de compost qui est ensuite réutilisé pour un potager pédagogique ».

Prêt de toilette et compos’tour

L’association propose également, pour limiter la production de déchets, le prêt de vaisselle lors d’événements publics ou privés. « Ça évite l’utilisation de vaisselle jetable et nous en profitons pour faire un travail d’explication et de sensibilisation », se réjouit Adrien Binet. Autres actions en faveur de la réduction des déchets, le prêt de toilettes sèches – « Nous en avons deux ! » – et le compos’tour : « Il s’agit de favoriser le compost urbain et récupérant les déchets de légumes dans des appartements. Ils sont ensuite compostés et utilisés dans un jardin partagé. Et nous faisons la récupération en vélo ! »

Une grainothèque

Une partie de l’association – qui se fait appelée Les gens qui sème – à mis en place une grainothèque et propose des achats groupés pour le potager. Sur un air de terre organise également des projection-débats autour de films choisis pour leur engagement citoyen.

Enfin, un local sert de lieu de rencontre écocitoyen. On y trouve des livres, des DVD, des disques qui traitent des thématiques chères aux membres de l’association. « On essaie d’être ouvert au moins trois fois par semaine », précise Adrien Binet.

L’association Sur un air de terre fonctionne de manière collégiale. En plus des cinq coprésidents, cinq ou six bénévoles référents chapeautent les actions, épaulés par une vingtaine de membres actifs. Au total, l’association compte une centaine d’adhérents.

Sur un air de terre est donc une association active qui œuvre à l’éducation populaire. Le genre d’association qui devrait fleurir sur tous les territoires.

Pour aller plus loin

La page Facebook de l’association

www.surunairdeterre.weebly.com




Micamot : des infusions, de la permaculture et un café-librairie

Depuis 2012, l’association Micamot a le projet de créer un lieu agri-culturel, à Sixt-sur-Aff (35). Après la culture de plantes à infusion, vendues sous la marque l’Amante verte, et la création d’un potager en permaculture, l’association a ouvert un café-librairie en septembre.

L’association Micamot a été créée en 2012, à Sixt-sur-Aff au Nord de Redon. « L’objectif est de créer un lieu agri-culturel », précise Claire Poirrier, l’une des initiatrices du projet.

L’activité agricole a démarré en 2013. Sous le nom l’Amante verte, Adrien fait pousser et vend des plantes à infusion. « Nous avons racheté les terres en SCI, avec 92 associés, grâce à l’accompagnement de Terre de liens », explique encore Claire.

Depuis 2013, certains membres de l’association, dont un ancien maraîcher, ont mis en place un potager en permaculture sur une parcelle de 1000 m². Ils y viennent régulièrement pour expérimenter différents types de culture.

En septembre, un café-librairie a ouvert ses portes sur la ferme : « C’est un vrai bar, avec une licence 4, et une vraie librairie, spécialisée Nature. Il y a des ouvrages sur le jardin, les plantes et leurs usages, les savoir-faire pour aller vers plus d’autonomie… », se réjouit d’avance Claire.

La librairie est partenaire de la maison d’édition Terre Vivante. Claire et Maëla ont les nouveautés en exclusivité, reçoivent les auteurs pour des dédicaces… En échange, elle représente la maison d’édition sur les salons. « Ce sont des bouquins qu’on a envie de défendre », ajoute Claire.

Le café-librairie pourra aussi devenir un lieu de rendez-vous régulier, pour récupérer des paniers Bio ou des produits de paysans locaux par exemple. Des ateliers, des animations et des spectacles sont aussi organisés régulièrement : « Nous voulons développer une offre culturelle intéressante à la campagne ».

Pour aller plus loin :

www.micamot.wordpress.com




Participez aux Trophées bretons du développement durable !

 Les Trophées bretons du développement durable récompensent, chaque année depuis onze ans, les structures qui s’engagent pour la transition. Si vous êtes intéressés, vous avez jusqu’au samedi 17 décembre pour candidater.

Pour la onzième année consécutive, l’État, l’Ademe Bretagne et la Région Bretagne – en partenariat avec l’Académie de Rennes, Bretagne développement innovation, la Chambre régionale de l’économie sociale et solidaire de Bretagne, le Crédit Mutuel, Bruded, les Chambres de commerce et d’industrie de région Bretagne et la SNCF – organisent les Trophées bretons du développement durable.

Ouvert aux associations, aux entreprises, aux acteurs publics et aux établissements d’enseignement, ce concours permet de valoriser les actions menées en faveur du développement durable. « Les projets retenus doivent être envisagés dans la durée et agir en faveur du développement durable à travers ses quatre dimensions : environnementale, économique, sociale et de qualité démocratique », apprend-on sur le site des Trophées bretons du développement durable.

Cinq prix et un Coup de cœur

Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 17 décembre. Chaque année, le jury désigne un lauréat par catégorie. Un cinquième prix est décerné, hors catégorie, au coup de cœur du jury. Le remise des prix aura lieu durant le premier semestre 2017. Les gagnants bénéficient de la couverture médiatique des Trophées et du soutien des partenaires et des réseaux professionnels des trophées, ils peuvent échanger lors des rencontres et ateliers organisés durant l’événement et gagner la réalisation d’un clip sur votre projet.

Alors si vous vous retrouvez dans les valeurs du développement durable et que votre structure rentre dans une des catégories, n’hésitez plus ! Postulez pour les Trophées bretons du développement durable.

Pour aller plus loin

www.tropheesdd.bzh

 




Semaine de la solidarité internationale : mobilisation en Pays de Morlaix

Depuis 1998 se tient en France la semaine de la solidarité internationale. Véritable événement national, elle a pour objectif de promouvoir un modèle relationnel plus juste entre les pays et les peuples. Du 14 au 22 novembre, ce sont ainsi plus de 100 collectifs qui organisent près de 2000 manifestations réparties sur le territoire. Et le secteur morlaisien n’est pas en reste : 2016 marque la quatrième édition dans le Pays de Morlaix.

Le collectif La Maison du monde

Pour la troisième semaine de novembre, de nombreuses actions sont prévues par le collectif La Maison du Monde. Celui-ci rassemble une quarantaine d’associations et de collectifs œuvrant en faveur de la solidarité internationale en Pays de Morlaix. Pensé comme une source d’ouverture et de partage, le collectif est animé par le Réseau d’Echanges et de Services aux Associations du Pays de Morlaix (RESAM). « La semaine de de la solidarité internationale est notre point fort », témoigne Antoine, animateur du RESAM, « mais nous organisons aussi des cafés langues ainsi que le festival On part à l’aventure ». Avec un seul objectif : sensibiliser à la solidarité internationale et à l’échange multiculturel.

Le programme de la semaine

« Cette 4ème édition est riche de nombreux événements », prévient l’animateur du RESAM. Au programme par exemple, la projection du documentaire La Mécanique des Flux, réalisé par Nathalie Loubeyre. Organisée par Amnesty International, la rencontre sera suivie d’un débat avec la réalisatrice. « On soutient ce film car c’est une autre façon d’aborder la problématique des flux migratoires », explique l’une des membres d’Amnesty International, « sous un angle humaniste ». D’autres organisations plus inattendues prendront également part à cette semaine de mobilisation. C’est le cas du groupe local de l’Association des Végétariens de France, qui tiendra un stand sur le marché de Morlaix. « On veut mettre en avant les liens entre végétarisme et solidarité internationale », développe l’une des militantes, « notamment concernant l’exploitation des terres dans le monde ». Ces initiatives seront nombreuses durant la semaine, et concerne tout le territoire breton et français. L’ensemble du programme est à retrouver sur le site de la semaine de la solidarité internationale.