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Ter’n’Co, une association étudiante au service du développement durable

Ter’n’Co est une association étudiante, installée dans l’école supérieure de commerce de Rennes. Les étudiants y promeuvent le développement durable et l’éco-responsabilité.

Créée par les étudiants de l’école supérieur de commerce de Rennes au cours des années 2000, l’association Terre’n’Co vise à « promouvoir le développement durable et l’éco-responsabilité à la fois auprès du corps professoral et des étudiants, puis les sensibiliser à ces enjeux ».

Ce travail de promotion prend plusieurs formes. « Nous menons des actions de sensibilisation aux gestes éco-responsables », explique, par exemple, Martin Huillier, le président de l’association, avant d’ajouter : « Le développement durable commence par de petits gestes plutôt que par des actions de grande envergure ».

Les étudiants de Ter’n’Co organisent également, en partenariat avec Générations cobayes, des ateliers de cosmétiques Do it yourself. En février dernier, les étudiants ont ainsi pu apprendre à faire eux-même leurs déodorants et dentifrices. « Ce genre d’action permet de promouvoir les alternatives aux modes de consommation traditionnels », précise Martin Huillier.

Un salon du développement durable

En mars, l’association a invité des entreprises du commerce équitable à un printemps des équitables. L’événement a eu lieu au sein de l’école de commerce. « On montre ainsi que l’aspect social est aussi important que l’environnement ou l’économie », soutient le président de l’association.

À l’automne, Ter’n’Co organisera un salon du développement durable afin de donner la « possibilité aux étudiants de découvrir les entreprises qui promeuvent le développement durable ».

Tout au long de l’année, les étudiants de Ter’n’Co mettent en place de nombreuses autres actions : utilisation de gobelets réutilisables lors des soirées étudiantes, paniers bio de producteurs locaux… Une convention a également été signée par les différents campus de Rennes. Elle permettra la mise en place d’actions inter-campus en faveur du développement durable. « En tant qu’étudiants en école de commerce, il faut être conscient qu’il y a de plus en plus d’opportunités dans le développement durable. De nombreuses entreprises vont vers le développement durable », conclue Martin Huillier.

Pour aller plus loin

www.ter-n-co.fr

La page facebook de l’association




L’idée sortie. La fête des jardins des Côtes-d’Armor

Ce week-end, le château de la Roche-Jagu (22) héberge la 14e édition de la fête des jardins des Côtes-d’Armor. Pépiniéristes et exposants accueilleront les visiteurs dans une ambiance festive.

Les 6 et 7 mai, les jardins du domaine de la Roche-Jagu accueilleront la 14e édition de la fête des jardins des Côtes-d’Armor. « Temps de rencontre, de détente, d’échange et de découverte, cette manifestation d’envergure régionale est chaque année plébiscitée par le public », se réjouit le conseil départemental dans un communiqué.

Pendant deux jours, une quarantaine de professionnels du jardinage seront présents dans la cours du château pour une exposition vente de leurs productions.

Un manège sera également installé dans les jardins du château. Il sera accompagné d’une trentaine de jeu en bois, amené par Mad eo Jeu. Des ateliers nature et maquillage seront proposés par les associations Farafrimousse et Vert le jardin.

Enfin, des spectacles viendront animés le week-end des visiteurs. La compagnie Quignon de rue proposera, dimanche midi, un spectacle autour de la préparation de pizza : « Performance artistique autant que gustative, les comédiens vont tout mettre en œuvre, jusqu’à la transe physique, dans un seul but : nourrir le public ! »

Le stand de Christophe Pavia permettra aux visiteurs de se faire coiffer : « Armé de son sécateur, de sa bonbonnière d’accessoires, de ses costumes et de ses marionnettes, le paysagiste de la coiffure vous décoiffera le cheveu ! L’artiste crée des coiffures végétales où mousse, feuillages, fleurs, fruits, papillons etc. semblent prendre vie dans ses très poétiques coiffures – sculptures. Une performance capillaire extravagante à vivre au cœur de la Fête des Jardins ! »

Pour aller plus loin :

Fête des jardins des Côtes-d’Armor. Samedi 6 (13h-19h) et dimanche 7 mai (10h-19h), au domaine de la Roche-Jagu. Entrée gratuite. Parking : 2€.

www.larochejagu.fr




L’idée sortie. Festival Grains de sable à Trégunc

Ce week-end, l’association Paresse organise la 7e édition du festival Grains de sable, à Trégunc (29). Conférences, débats, concerts, spectacles, ateliers… seront au programme de cette foire bio et alternative.

Les samedi 29 et dimanche 30 avril, Trégunc accueille la 7e édition du festival Grains de sable. L’événement est organisé par l’association Paresse (Programme Alternatif pour une Relocalisation de l’Économie et une Société Solidaire et Émancipatrice), en partenariat avec la MJC Le Sterenn.

Pendant deux jours, les visiteurs vont pouvoir profiter des nombreuses animations proposées. « Des films, des concerts, des animations pour les petits et les grands, des conférences, des débats et bien sûr de nombreux exposants », annonce le site de l’événement.

À noter, une conférence sur le jardinage sur sol vivant, une conférence gesticulé sur la traction animale, des concerts de musique Klezmer et Tzigane, des ateliers sur la peinture végétale ou le modelage et le tournage. Près de 120 exposants seront également présents pour proposer aux visiteurs de découvrir leur travail et leurs produits.

Cette année, les organisateurs veulent tendre vers le zéro déchet. Les couverts et les emballages utilisés seront recyclés ou lavés pour être réutilisés. Les visiteurs seront invités à faire la vaisselle après leur repas.

Pour aller plus loin :

Festival Grains de sable, foire alternative et bio. Les 29 et 30 avril à la halle des sports de Trégunc, à partir de 10h. Entrée : 3€, gratuit pour les moins de 18 ans.

www.asso-paresse.org




Régine Quéva : « Je suis une passeuse de savoir »

Passionnée de nature, autodidacte et bricoleuse, Régine a écrit environ 140 livres qui vont de la vulgarisation scientifique au manuel de fabrication de cosmétiques chez soi. Dans ce portrait, elle parle de nature, d’algues, d’édition, et de son expérience de femme transmetteuse de savoir.

Régine est une femme active et touche-à-tout qui, pour combattre les méfaits de certains produits industriels sur l’environnement, s’est retroussé les manches et a commencé à expérimenter afin de produire le maximum de choses chez elle, avec des ingrédients naturels : cosmétiques, produits alimentaires, produits d’entretien… Elle a suivi des formations et a accumulé du savoir, avant de commencer à écrire des manuels pédagogiques et à organiser elle-même des formations.

L’objectif des ateliers sur la confection de produits d’entretien et de cosmétiques qu’elle propose depuis 7 ans est, comme elle le dit, d’ « apprendre à comprendre comment sont faits les produits, ce qui nous entoure, ce qu’on achète. Il s’agit aussi de comprendre comment se passer de produits toxiques et comment être autonomes ».

Elle est invitée par les collectivités comme les villes de Plourin, Saint-Martin-des-Champs, Quimper… afin d’enseigner au personnel de ménage comment fabriquer les produits dont ils se servent dans leur travail (lessive, produits d’entretien des sols et des surfaces) selon ses recettes, lesquelles ont été testées et approuvés par le laboratoire indépendant Labocéa, et coûtent de 3 à 10 fois moins cher que les produits du commerce.

Encourager la consommation alimentaire d’algues

Elle propose également des ateliers ouverts au grand public. Le prochain en date sera organisé par la médiathèque de Plourin, il durera une journée et comportera une formation, le matin, sur les produits cosmétiques, et l’après-midi sur les produits ménagers.

Elle tente également d’encourager la consommation alimentaire d’algues, qui sont des produits locaux et sains. « Les Bretons sont traditionnellement des consommateurs de porc et de pommes de terre plus que d’algues, observe-t-elle. Il y a d’autres pays comme le Japon ou la Corée où elles font partie de la gastronomie quotidienne, pourtant ».

Malgré une extraordinaire richesse du patrimoine algal breton, les algues consommées traditionnellement en Bretagne sont peu nombreuses. Régine cite le haricot de mer, consommé comme un haricot vert, et le pioka (chondrus crispus), qui sert de gélifiant pour faire des flans. « Les Irlandais ont un peu plus cette culture gastronomique de l’algue que nous. On peut parfois voir notamment des chips d’algues servies en accompagnement de l’apéritif, ajoute-t-elle. Peut-être que c’est durant la famine qu’ils ont goûté les algues et compris qu’elles sont comestibles. Les Bretons n’ont pas fait la même démarche ».

Le dernier opus de Régine, «Algues gourmandes » édité chez Flammarion, est un recueil de recettes d’algues co-écrit avec chef Catherine Le Joncour, qui tient un restaurant spécialisé dans la cuisine aux algues à Plestin-les-Grèves.

Ce livre a été édité par la maison d’édition de Régine. En effet, elle a travaillé dans l’édition durant 10 ans, et elle a fondé « Récréation édition » afin d’éditer celles de ses œuvres qui ont été refusés par ses éditeurs habituels, dont son « Guide des algues de l’Estran », petit guide des algues comestibles présenté sous forme de dépliant, qui est aujourd’hui son plus gros succès (plusieurs milliers d’exemplaires vendus, la quatrième édition est actuellement en vente).

Cette expérience l’a conduite à faire quelques observations sur l’éducation données aux enfants. « J’ai remarqué une inquiétante tendance à la ségrégation des enfants par sexe, explique-t-elle. On a lancé beaucoup de publications s’adressant aux enfants suivant leur sexe, avec en particulier une profusion de publications débordant de rose pour les petites filles ». Pratique qui conforte les enfants dans les rôles traditionnellement alloués aux hommes et aux femmes. « Je suis une femme qui s’adresse aux femmes, ajoute-t-elle. Le public de mes ateliers est composé à 90% de femmes. Cela prouve bien que les femmes sont toujours les responsables de l’alimentation, des cosmétiques et du nettoyage dans le foyer. J’aimerais beaucoup voir augmenter la proportion d’hommes. Ce serait un beau gage de parité ! »

Pour aller plus loin :

www.reginequeva.fr




L’idée sortie. Le Festival du printemps à Locminé

Samedi 11 mars, l’association Le cheval bleu pour la santé et le bien-être 56 organise, à Locminé (56), le Festival du printemps.

Samedi 11 mars, l’association Le cheval bleu pour la santé et le bien-être 56 organise le Festival du printemps. L’événement se déroulera à l’espace La Maillette de Locminé (56), de 10h à 23h30.

Les animations commencent à 10h30 avec une conférence de Jean-Claude Pierre, fondateur d’Eaux et rivières de Bretagne, sur le thème de l’eau, de la source à la mer.

De 11h à 11h30, les parents pourront assister, avec leurs enfants (de 1 à 3 ans), à une séance de lecture autour du printemps. Une autre séance de lecture est organisée pour les 4-8 ans, sans les parents, dans l’après-midi. Dans l’après-midi aussi, des sorties, ornithologique et botanique, permettront de découvrir la faune et la flore environnantes.

À partir de 17h, place à la musique avec, jusqu’à 20h, un concert de violon, clarinette et percussion. L’association Art’F’Act proposera un spectacle de danse et les élèves du lycée Louis Armand un défilé de « robes cabanes ».

Il y aura ensuite un apéro-concert jazz manouche suivi, dès 21h, d’un concert du groupe Mana Fina.

Tout au long de la journée, un marché des créateurs, des artistes et des associations seront présentes et proposeront des animations et des ateliers.

Pour aller plus loin

Festival du printemps, samedi 11 mars, de 10h à 23h30, à l’espace la Maillette de Locminé (56). Entrée libre toute la journée. Tarif concert : 8€ pour les plus de 18 ans.

www.lechevalbleu56.fr

La page Facebook de l’association




À Pléneuf-Val-André, des halles bio, locales et participatives

Il y a près de quatre ans, Claudine, Calou et leur fils Julien ont ouvert Le local, une boutique de producteurs locaux, sur le port de Dahouët, à Pléneuf-Val-André. Devant le succès de l’entreprise, ils ont décidé d’agrandir et de créer les Halles de Dahouët.

Depuis 2013, sur le port de Dahouët, à Pléneuf-Val-André (22), il y a une petite boutique appelée Le local. Créée par des maraîchers bio du coin, on y trouve, à l’ouverture, les produits de cinq producteurs locaux. « Le magasin est devenu un chouette commerce de proximité, convivial et toujours familial », se réjouissent les trois maraîchers Claudine, Calou et leur fils Julien sur leur site.

Trois ans plus tard, 25 producteurs sont présents sur le port de Dahouët. Et les locaux sont devenus trop petits. Les producteurs décident donc de déménager. Ils profitent de la disponibilité à proximité d’un hangar, qui abritait anciennement un atelier d’accastillage puis une brocante, et décident de créer les Halles de Dahouët. « Ce lieu regroupera à la fois des producteurs, de l’épicerie vrac, un coin traiteur et un salon de thé, le tout Bio, dans une atmosphère détendue », précise le site. De nouveaux producteurs rejoindront ceux déjà présents au Local.

Une campagne de financement participatif

Des artisans-créateurs locaux proposeront aux visiteurs des poteries, bijoux, cuirs, cosmétiques naturels… Un coin enfant sera également aménagé avec des jeux en bois, des livres… « Nous espérons que les Halles soient un lieu d’interactions, de rencontres et de partages. Une partie sera réservée aux ateliers, conférences et autres événements culturels et participatifs », expliquent les créateurs du lieu.

Une campagne de financement a été lancée pour payer les travaux d’aménagement d’un laboratoire pour les produits traiteurs. Les porteurs du projet espèrent atteindre les 15 000 €, ce qui permettrait de payer la globalité des travaux. Un premier palier de 5000 € a déjà été atteint. À onze jours de la fin de la campagne, qui se termine le 17 mars, 6100 € ont été collectés.

Alors, si vous voulez soutenir un projet éthique et local, n’hésitez plus !

Pour aller plus loin

La page du financement participatif