KuB’tivez-vous ! Sélection de mai

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet. Au programme ce mois-ci : Zéro déchet et marées noires !

De l’autre côté – Épisode 2 : Refuser, par Les autruches utopistes (2020)

Le deuxième épisode de la série documentaire cette association de production de l’audiovisuel et du numérique a été mis en ligne ce mois-ci. Cette fois, les Autruches utopistes mettent en lumière nos concitoyens qui sont particulièrement engagés dans la Réduction, le deuxième des « 5R » du Zéro déchet. Celui qui « a presque plus de poids que les autres » selon Jessica, animatrice et coordinatrice à la Galerie du Zéro déchet à Nantes (44).

Pour la Nantaise, il faut « se poser des questions » et « expérimenter » pour se lancer dans le Zéro déchet car il serait impossible de réussir en le faisant simplement pour suivre la mouvement. Et expérimenter, Simon le fait très bien à Tournon-d’Agenais (47) dans le cadre du projet TERA (Tous Ensemble vers un Revenu d’Autonomie). Son domaine lot-et-garonnais est remarquable : un grand potager et une serre lui permettent de cultiver fruits et légumes de saison, alors que ses deux ruches lui offrent de copieuses récoltes sucrées. Pour tous ces acteurs, Réduire c’est aussi le plaisir de s’adonner à une vie de rencontres avec les producteurs notamment mais aussi avec ceux qui partagent ce mode de vie.

Ce deuxième épisode est intégré à la page dédiée à la série. Il est présenté sous la forme d’une vidéo principale de 17 minutes enrichie de deux articles sur le « travailler moins » et le Zéro déchet en Slovénie, d’une bande dessinée explicative du low tech, d’un podcast audio Passer à l’acte collectivement et d’une sélection des photos de ce premier épisode.

Nous avons hâte de découvrir les trois prochains épisodes !

Accéder à la page : https://www.kubweb.media/page/autruches-utopistes-transition-ecologique-bascule-solution/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NL-10-05-2021-ZD2-Reduire.

Marées noires, fin de l’histoire ? Par Serge Steyer (2020 – 21’)

En novembre, KuB publiait sur son site l’exposition BD & Histoire « Bleu Pétrole. Le scandale Amoco »dont nous vous avions fait la chronique dans la sélection mensuelle. Ce mois-ci, Serge Steyer, toujours en coédition avec les Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, partage sur le web-média ce documentaire qu’il a réalisé.

En décembre 2020, l’éditorialiste et créateur de KuB s’est rendu dans le Nord-Ouest de la Bretagne, à Lannion (22), Portsall et Brest (29) à la rencontre de trois acteurs de la protection des littoraux. Sophie Bahé (directrice de Vigipol), Arnaud Guéna et Christophe Rousseau (ancien et actuel adjoints au directeur du Cedre) prennent la parole tour à tour.

Du « traumatisme pour les Bretons » de la marée noire de 1978 à la suite du naufrage du pétrolier libérien Amoco Cadiz sur les roches du Portsall le 16 mars à la réduction du « du nombre d’accidents de pétroliers de 90% », Serge Steyer dresse un état des lieux de la protection des littoraux à l’heure actuelle.

Ce qui en ressort est encourageant sur le plan de l’évolution de la réglementation de la navigation des pétroliers notamment. Mais celle des porte-conteneurs est problématique puisqu’ils ne cessent de grandir et de perdre des cargaisons en pleine mer… entre dix et vingt mille boîtes sont perdues chaque année ! Pire, les micro-déchets pullulent à un rythme affolant : dix millions de tonnes de plastique se retrouvent dans les océans tous les ans.

Ainsi, alors que le combat contre les marées noires progresse bien, un nouvel ennemi s’est manifesté et nous submerge… Plastiques, à quand la fin de l’histoire ?

Voir le documentaire : https://www.kubweb.media/page/mares-noires-amoco-solution-cedre-vigipol-archives-ile-et-vilaine/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=NL-03-05-2021-Amoco

Nos 3 dernières sélections :

Avril : https://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-davril/.

Mars : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-mars-special-festival-pecheurs-du-monde/.

Février : http://www.eco-bretons.info/kubtivez-vous-selection-de-fevrier/.

Plus d’infos :




Avec ses livres, Anne-Sophie veut faire le buzz autour des abeilles

Anne-Sophie Matrat est auteure et éditrice, à Ploufragan (22). Elle sort une collection de livres pour enfants et adultes, consacrée aux abeilles. Une façon pour elle « d’allier son métier avec sa passion ». Elle a lancée pour cela une opération de financement participatif, qui permet d’acquérir les ouvrages, ainsi que des graines de plantes mellifère.

Anne-Sophie a eu « un véritable coup de foudre pour les abeilles ».C’est devenu même pour elle « une passion un peu dévorante ». « Plus je lisais des informations sur elles, plus j’étais fascinée » ? raconte-elle. Elle a réalisé à quel point elles étaient encore mal connues du public, alors qu’elles sont indispensables : « Je me suis dit alors que j’allais me servir de mon métier pour les faire connaître ». Le tout grâce à différents livres, suivant les âges.

Anne-Sophie lance alors un projet qui s’intitule « Crapaud Miel et les abeilles ». Il répond à deux objectifs : envoyer des graines de fleurs afin créer des lieux où les abeilles pourront butiner, et apprendre à mieux connaître l’insecte grâce aux livres.

Cinq ouvrages sont au programme, pour tous les âges : un herbier avec les plantes mellifères pour les plus petits, un conte à partir de 5 ans sur les reines, un roman pour les petits lecteurs dès 6 ans, un roman ado à partir de 8 ans et une bande dessinée ado-adulte sur l’abeille de Ouessant.

Anne-Sophie n’est pas seule dans ce projet. En effet, elle s’est entourée d’autres artistes, essentiellement bretons, pour les illustrations ou le graphisme notamment.

Une campagne de financement participatif a été lancé sur la plateforme Ulule. Elle permet d’acquérir les livres, accompagnés de sachets de graines de plantes mellifère. Les livres seront aussi disponibles une fois la campagne passée, en ligne ou en point de vente spécialisés.

Plus d’infos : https://fr.ulule.com/crapaud-miel-et-les-abeilles/




Un tracteur pour le Bois du Barde

L’Eco-Domaine du Bois du Barde lance un financement participatif afin d’acheter un nouveau tracteur pour sa ferme, essentiel au bon déroulement des activités agricoles qui s’y déroulent. La collecte est ouverte durant un mois.

Anne-Laure et Gilles ont fondé la ferme de Coat An Bars à Mellionnec, en 2011. Elle se situe sur l’éco-domaine du Bois du Barde, un Pôle Territorial de Coopération Economique. Un statut qui fait partie du champ de l’Economie Sociale et Solidaire, mais moins connu que les Scop ou les Scic. Au Bois du Barde, on trouve ainsi plusieurs structures : la ferme ; le camping avec ses hébergement insolites qui bénéficie de l’Ecolabel Européen ; l’association Koed Barz qui s’occupe de la partie pédagogique et des événements culturels du lieu ; et une autre association, Breizh Cooperation, qui transmet la manière de travailler au Bois du Barde pendant des stages, des week-ends…

La ferme de Coat An Bars s’étend sur une superficie de 24 hectares : 5 hectares sont consacrés aux vergers de pommes à cidre, cinq hectares à des bois dont un pour le bois d’oeuvre, trois hectares de zones humides, et onze hectares de prairies naturelles. On y récolte des pommes et de la sève de bouleau et de l’élevage de poneys highlands.

Un financement participatif vient d’être lancé pour permettre l’achat d’un nouveau tracteur pour Gilles. En effet, l’actuel engin vient de rendre l’âme après « 10 ans de bons et loyaux services ». Et sans tracteur, ce sont toutes les activités de la ferme qui sont ralenties, comme par exemples les récoltes de pommes et de sève de bouleau.

En participant à l’opération, baptisée « Etre acteur pour un tracteur », les donateurs peuvent recevoir diverses contreparties : du cidre, des gelées, de la sève de bouleau, mais aussi pour les plus généreux des nuits à l’éco-domaine du Bois du Barde en roulotte ou encore des stages en permaculture. Le financement participatif est selon Anne-Laure, « une solution pour sortir du système bancaire souvent étouffant pour les petites entreprises, les emprunts contractés ne sont souvent pas éthiques. Cela permet aux personnes touchées d’être acteur d’une autre économie, à taille humaine. C’est aussi l’occasion de faire des rencontres et d’échanger sur notre projet. »

Pour participer, direction la page sur la plateforme BlueBees : https://bluebees.fr/fr/project/781-bois-du-barde




Le Bois du Barde en Confinement – Avril 2020

Si
je reprends certains mots du collectif, c’est « ah bon il y a
un confinement » ! Certes, cela peut être un peu exagéré
mais résume bien, notre façon de vivre.

Le
collectif est constitué de 5 adultes et 3 enfants, nous vivions déjà
ensemble avant le confinement, 2 adultes ont intégré le collectif
cet hiver, en colloc dans la maison collective avec Gilles. Guillaume
vit dans sa caravane sur le site et moi dans mon mobil home avec mes
3 loulous.

Pour
ma part avec mes enfants, 10, 12 et 15 ans…ouch pas simple avec pré
ados/ados. Malgré nos habitudes de vie, la situation les stress de
manière inconsciente, plus de nervosité dû aux changements.
Heureusement, nous avons des habitudes d’organisation de notre
quotidien, tableau des tâches, qui fait quoi ? Chacun s’inscrit
à tour de rôle, on s’entraide. De la même façon je partage avec
eux les émotions qui me traversent et les invite à faire de même.
On cherche des nouvelles recettes, on s’essaie, on expérimente et
au final la vie continue. J’ai vite lâché prise avec les histoires
de devoirs à distances, il faisait beau, j’avais besoin comme les
enfants de pouvoir profiter de l’extérieur sortant de 6 mois de
pluie pratiquement non stop !

Les
activités économiques du lieu ont été suspendu progressivement,
la vente de sève de bouleau fraîche est passée de 600litres par
semaine à 100litres puis ce fut la fin de la récolte. Ce n’est pas
grave on a stocké la sève non vendue, on s’adapte, on essaie la
lacto-fermentation, et l’autre partie a été pasteurisée.

Concernant
l’accueil, après beaucoup de peur lors de nos moments
d’incertitudes, nous avons fait le choix d’ouvrir le lieu dès que
les décisions gouvernementales nous le permettrons. En attendant,
nous mettons en place les mesures que nous avons décidées pour
permettre un accueil dans les meilleurs conditions possibles.

Nous
avons fait le choix de prendre le risque d’ouvrir au public car nous
trouvons important que des petits lieux comme le nôtre, où le
risque est minoré, puissent accueillir et continuer d’échanger et
de partager.

Comme beaucoup, on accentue donc notre résilience alimentaire, le potager grâce à l’arrivée du soleil, a été mis en route, encore plus vite que d’habitude. On s’essaie encore plus à s’amuser, pour tester des astuces ou mettre en beauté cet espace si essentiel dans notre autonomie.

Nous
mesurons la chance de nos choix de vie, effectués pour certains
depuis des années, une vie simple, une sobriété qui nous est si
chère. Notre cadre, aujourd’hui est de 24 hectares. Être en
collectif est précieux car nous pouvons continuer à avoir des
échanges avec d’autres Humains, et nous restons des Êtres
grégaires. Je n’imagine même pas ce que peut être de vivre sans
relations sociales, ou promiscuité, sans câlins.

Même
nous, qui sommes, déjà à l’écoute de nos émotions, de nos
réactions, avons eu/avons des moments d’angoisses, incertitudes,
stress, de peur. Du coup hop, pour ma part, je pars marcher dans les
nombreux chemins creux du Centre Bretagne, méditation pour l’autre,
soin lahochi…le lâcher prise est encore plus que nécessaire. Je
ne pensais pas que cela puisse arriver comme ça,. Pourtant il y a
encore quelques mois aux dernières rencontres nationales des oasis,
on commençait déjà à en parler…

Pour
notre approvisionnement, nous allons dans nos 2 épiceries bio celle
du village et celle du bourg d’à côté, et nous venions de nous
faire livrer, comme d’habitude, notre commande de non périssable
avec un grossiste bio breton. Pour le reste, on fait beaucoup nous
même : pains, viandes, conserves.

Je
me rends compte des produits les plus utilisés que nous ne faisons
pas, le beurre, le lait, la farine. Heureusement, nous avons la
chance d’avoir plusieurs paysans bio autour de nous, 4 paysans
meuniers, et plus de 5 éleveurs de pie noire bretonne ou de froment
du léon, quelle luxe !

Nous discutons beaucoup, sur la place de l’Humain, sur les prises de conscience individuelle et du cheminement personnel autour de l’écologie intérieur. Je constate que les prises de consciences et les actions ne mèneront à pas grands choses si chacun ne travaille pas sur son cheminement intérieur en permaculture humaine puis sociale.

Notre
mode de gouvernance partagée « la sociocratie » nous
permet de gérer les tensions, et de communiquer au mieux pour que
chacun continue de se sentir à sa place. Une sorte de danse se met
en route, où chacun naturellement fait ce pourquoi il a choisit
d’être sur le lieu : Le thérapeute jardinier, l’ingénieux
bricoleur, la conceptrice résiliente, le penseur-menuisier et le
paysan-pragmatique, nous formons une sacrée équipe. Parfois nous
avons cette chance de ne pas avoir besoin de mots, tout est si
simple.

Une
question me vient à l’esprit « dans un collectif doit dont
forcément avoir une affinité pour avoir une fluidité dans l’action
et la vie de tous les jours ? » Chacun a sa réponse
suivant ses besoins et son expérience !!

Naturellement,
au bois du barde, on vit comme dans les brumes d’Avalon, l’île
mythique de la légende Arthurienne, nous ne sommes pas en Bretagne
pour rien. Le temps se dilate, la zone blanche y est pour beaucoup,
on prend le temps de vivre tout en faisant ce que l’on doit faire. Il
y a un équilibre entre prendre soin de nous et nos tâches. Avec le
confinement, l’écart de temporalité est accentué, 2 jours
deviennent une semaine, le temps tourne
autour de toi,que toi seul devient ta priorité, ton essentiel,
ce temps permet de retrouver son intériorité, sa place dans le
TOUT, pour mieux être avec l’Autre, les Autres.

Et
puis voilà le temps nous est donné, de faire enfin toutes les
choses que nous avions laissé de côté, depuis toutes ces années,
car au final le confinement met en lumière la notion de temps, de
notre relation au temps.




Photographiez le printemps avec les CPIE !

A défaut de pouvoir maintenir les activités habituellement
proposées (ateliers, jardinages, découverte des écosystèmes), le réseau national
des CPIE (Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement) de France ont
décidé d’organiser un rallye photo pour célébrer le printemps.

Du 6 au 10 avril, mettez en avant vos talents de photographes en prenant part à ce rallye !

Comment participer
?

Suivez l’actualité du CPIE le plus proche de chez vous. Tous
les jours un thème différent sera donné et le ou la participant.e pourra
envoyer une photo correspondant au thème. Postez votre cliché avant 20h en
taguant le CPIE du Gard à l’@mnerene30
et en indiquant
les hashtag suivants : #fenetresurleprintemps #cpie #themedujour (ex : si le thème est “insecte volant” vous taguez #insectevolant).

Si vous
n’êtes pas sur les réseaux sociaux vous pouvez envoyer votre photo au CPIE le
plus proche de chez vous. Les enfants de moins de 13 ans sont invités à
participer par mail.

Un
gagnant par CPIE et par jour sera désigné. La photo sera partagée le lendemain à
12h. A la fin de la semaine, un jury composé des CPIE organisateurs désignera
le Podium national qui sera communiqué dans la semaine suivante.

Les photos
gagnantes seront valorisées par les CPIE organisateurs (site internet, page
Facebook, expositions, …).

Attention : en participant
à ce concours, vous reconnaissez avoir pris connaissance et accepté les
conditions d’organisation. Vous autorisez également les CPIE à utiliser vos
productions, votre nom sera apposé à l’image.

Les CPIE en Bretagne.

Finistère (29) :

Morbihan (56) :

Loire Atlantique (44) :

Ille et Vilaine (35) 

Plus d’informations ici.




Et si vous parrainiez des abeilles ?

Pour
sensibiliser à l’importance et au rôle des abeilles, le collectif
Gwenan propose de parrainer des ruchers dans les Côtes-d’Armor.

On
estime que 75 % de la production mondiale de nourriture dépend
des insectes pollinisateurs. Dans le même temps, la population
d’abeilles est en chute, avec par exemple une disparition de 30 %
des colonies en France chaque année. Les pesticides, les parasites
et la présence du frelon asiatique en sont quelques unes des causes.
Un peu partout, des professionnels de l’apiculture, des citoyens,
des associations, des entreprises se mobilisent : mise en place
de ruches sur les toits en ville, installation de plantes mellifères,
mais aussi parrainage de ruchers. C’est ce que propose le projet
Gwenan (« abeille » en breton »).

Fondé
en 2015 par deux apiculteurs, un éco-paysagiste, deux experts en
communication, un chargé de projet et une marraine, il a pour
objectif « de
sensibiliser à l’importance et au rôle des abeilles pour
l’environnement et la préservation de la biodiversité ».
Gwenan
propose aux particuliers, aux collectivités et aux entreprises de
parrainer des ruches. En contrepartie, ils reçoivent du miel
produits par les abeilles. Les parrains sont également invités à
être des « ambassadeurs » en venant visiter les ruchers
et découvrir leur fonctionnement.

Si
la campagne de parrainage vient de démarrer, il faudra s’armer
d’un peu de patience pour recevoir
le miel, les abeilles ne redémarreront leur
production qu’au printemps, et
le miel sera récolté en Août. Plusieurs ruchers sont ainsi gérés
par Gwenan cette année dans les Côtes-d’Armor : dans la
réserve Paule-Lapicque à Ploubazlannec, à l’Esat (Etablissement
de Service d’Aide par le Travail) de Plourivo, sur le toit du
magasin Biocoop La Gambille à Trégueux et dans le Jardin des Quatre
Branches à Langueux.

Pour parrainer des ruchers, rendez-vous sur le site de Gwenan : http://gwenan.bzh/