WattApp, l’appli pour tout savoir sur la production et la consommation d’électricité au Mené
Une application pour savoir quand sortir les poubelles. Une application pour savoir comment recycler. Mais aussi une application pour inciter à ramasser les déchets. Hoali, c’est tout ça à la fois ! Et c’est une innovation briochine. Une nouvelle application va bientôt vous faciliter la vie ! Hoali, c’est son nom, veut aider les gens à trier leurs déchets. Elle sera d’abord déployée sur le territoire de Kerval, le syndicat de valorisation des déchets de l’Est des Côtes-d’Armor. « Dès la semaine prochaine, Hoali sera disponible sur le territoire de Kerval. Et d’ici deux mois, on pourra l’utiliser dans toutes les grosses villes bretonnes », précise Alexandre Solucolu, l’un des quatre fondateurs de l’appli. Concrètement, Hoali contient des bases de données qui aident les utilisateurs à connaître les consignes de tri dans la commune où ils se trouvent. « Les consignes peuvent varier d’une commune à l’autre, et il est facile de se tromper en faisant le tri. Grâce à Hoali, vous n’avez plus ce souci », soutient Alexandre Solucolu. De plus, une alerte prévient les utilisateurs lorsqu’il faut sortir les poubelles. Ainsi, plus de risque de voir les poubelles s’accumuler ! Être un outil de référence Installé à Saint-Brieuc, au sein de l’incubateur Open Bay, la start-up Hoali travaille avec les collectivités locales. « Grâce à nous, la communication des collectivités est facilitée. Si une consigne de tri ou un jour de collecte change, tous les utilisateurs de l’appli du secteur reçoivent une notification », détaille Alexandre Solucolu, révélant ainsi le modèle économique de la start-up : « Nous voulons être un outil de référence et que les collectivités nous paient pour ce travail d’information ». En plus de ce travail d’information, Hoali veut inciter les gens à ramasser les déchets qu’ils croisent dans la nature : « Chaque année, il y a 8 millions de tonnes de déchets qui sont jetés dans la nature, et particulièrement dans les océans. Ça représente un camion-benne par minute ! Mais il suffirait que chaque humain ramasse 3 grammes de déchet par jour pour que le problème soit résolu ». Des poubelles et des challenges Les créateurs de l’application se sont rendu compte qu’il était parfois difficile de trouver une poubelle à proximité lorsqu’on ramasse un déchet. Ils ont donc eu l’idée de cartographier les poubelles publiques : « Nous avons déjà 270 000 poubelles enregistrées partout en France ! » Pour alimenter leur carte, ils intègrent des bases de données existantes mais font également appel à leurs utilisateurs pour indiquer l’emplacement des poubelles non cartographiées. D’ici l’été, et toujours pour inciter les gens à ramasser les déchets, l’application proposera des challenges à ses utilisateurs : « Quand on ramassera un déchet, on l’enregistrera sur l’appli. Il sera ensuite possible de comptabiliser ses déchets. On travaille actuellement avec des magasins pour offrir des bons d’achat à partir d’une certaine quantité de déchets collectés ». Les deux volets de cette application – nettoyer et informer – permettront d’atteindre les objectifs de ses créateurs, « moins produire et mieux trier », et ainsi rendre le monde plus propre. Pour aller plus loin www.hoali.orgHoali, l’appli qui nettoie les océans et sort les poubelles
Les estuaires du Trieux et du Jaudy sont désormais classés
Les estuaires du Trieux et du Jaudy vont rejoindre ceux de l’Aber-Wrac’h, de l’Aber-Benoît et de la Rance. En effet, depuis début décembre, une zone de 8 000 hectares a été classée et sera donc préservée.
Depuis le 2 décembre dernier, les estuaires du Trieux et du Jaudy (22) ont rejoint la liste des sites classés. Un décret a en effet classé un ensemble de 8 000 hectares, dont 3 500 hectares sur le domaine public maritime, et couvrant les deux estuaires. Le site va de Paimpol à Penvenan et couvre vingt communes.
Les estuaires du Trieux et du Jaudy rejoignent ainsi les trois autres rias classées de Bretagne : l’Aber-Wrac’h et l’Aber-Benoît (Finistère) et l’estuaire de la Rance (Ille-et-Vilaine et Côtes-d’Armor).
Les espaces maritimes concernés couvrent de nombreuses îles et îlots, dont la magnifique île de Bréhat, premier site classé au titre de la loi de 1906 relative à la protection des sites.
Le site classé réunit des paysages, des sites et des éléments naturels remarquables, depuis l’intérieur des terres dans lesquelles s’enfoncent les deux profondes rias jusqu’au littoral, très découpé.
Le classement d’un espace naturel permet la conservation en l’état ainsi que la préservation du site.
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Olrun, un salon de thé restaurant bio et végétarien à Rostrenen
Depuis le printemps, un restaurant salon de thé a ouvert ses portes à Rostrenen. Sa particularité ? Une cuisine bio, locale et, au maximum, végétale ! Un pari réussit pour Chloé Dubocq, la gérante du lieu.
Depuis début avril, à Rostrenen (22), il est possible de manger végétarien. En effet, Olrun, un restaurant, qui fait aussi salon de thé, a ouvert ses portes dans la capitale du Kreiz-Breizh. « Mon père habite par ici. Et puis, il y a dans le coin un terreau de producteur bio. Ça m’a donné envie de faire revivre un petit commerce », confie Chloé Dubocq, la gérante du lieu.
Pour elle, la cuisine servit dans son restaurant ne pouvait être que végétarienne. « C’est une cuisine qui correspond à mes valeurs éthique et environnementale. Je propose des recettes à base de produits bio et au maximum locaux, d’abord en végétarien et de plus en plus 100% végétal », détaille-t-elle.
Dans cette région riche en porc, en œufs et en lait, ouvrir un restaurant végétalien n’était pas gagné d’avance ! « Il faut réussir à casser la barrière de ceux qui ne franchissent pas la porte parce que c’est végétarien, leur faire découvrir des saveurs qu’ils n’ont pas l’habitude de manger. »
Un autre alimentation est possible
Un pari qui semble réussit puisque beaucoup de clients reviennent. « La plupart ne sont pas végétariens mais sont agréablement surpris par la découverte ! », se réjouit la jeune femme.
Le but de Chloé est aussi de montrer qu’une autre alimentation est possible, dans un pays où l’on consomme encore énormément de viande. « La France est en retard sur ces questions-là, soutient Chloé, qui a vécu au Canada. Il y a un réel besoin d’éducation sur le sujet. »
Pour son approvisionnement, Chloé travaille au maximum avec des producteurs locaux, particulièrement pour les fruits et légumes. Pour le reste, elle se fournit à la Biocoop. « Je propose un plat du jour au même prix que dans le bar à côté de mon restaurant », précise-t-elle.
Des produits bio et locaux, une cuisine saine, végétale et originale, c’est le pari qu’à fait Chloé Dubocq pour son restaurant. Si vous passez à Rostrenen, n’hésitez pas à vous y arrêter !
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