L’idée sortie. La fête des jardins des Côtes-d’Armor

Ce week-end, le château de la Roche-Jagu (22) héberge la 14e édition de la fête des jardins des Côtes-d’Armor. Pépiniéristes et exposants accueilleront les visiteurs dans une ambiance festive.

Les 6 et 7 mai, les jardins du domaine de la Roche-Jagu accueilleront la 14e édition de la fête des jardins des Côtes-d’Armor. « Temps de rencontre, de détente, d’échange et de découverte, cette manifestation d’envergure régionale est chaque année plébiscitée par le public », se réjouit le conseil départemental dans un communiqué.

Pendant deux jours, une quarantaine de professionnels du jardinage seront présents dans la cours du château pour une exposition vente de leurs productions.

Un manège sera également installé dans les jardins du château. Il sera accompagné d’une trentaine de jeu en bois, amené par Mad eo Jeu. Des ateliers nature et maquillage seront proposés par les associations Farafrimousse et Vert le jardin.

Enfin, des spectacles viendront animés le week-end des visiteurs. La compagnie Quignon de rue proposera, dimanche midi, un spectacle autour de la préparation de pizza : « Performance artistique autant que gustative, les comédiens vont tout mettre en œuvre, jusqu’à la transe physique, dans un seul but : nourrir le public ! »

Le stand de Christophe Pavia permettra aux visiteurs de se faire coiffer : « Armé de son sécateur, de sa bonbonnière d’accessoires, de ses costumes et de ses marionnettes, le paysagiste de la coiffure vous décoiffera le cheveu ! L’artiste crée des coiffures végétales où mousse, feuillages, fleurs, fruits, papillons etc. semblent prendre vie dans ses très poétiques coiffures – sculptures. Une performance capillaire extravagante à vivre au cœur de la Fête des Jardins ! »

Pour aller plus loin :

Fête des jardins des Côtes-d’Armor. Samedi 6 (13h-19h) et dimanche 7 mai (10h-19h), au domaine de la Roche-Jagu. Entrée gratuite. Parking : 2€.

www.larochejagu.fr




Ils lancent un restaurant végétarien culturel !

Une gouvernance participative

Pour aller plus loin

https://www.facebook.com/BlazanDouar/

https://www.colibris-lafabrique.org/les-projets/blaz-douar

http://blazandouar.org/#0




L’Eco-domaine du bois du barde a besoin d’aide après la tempête

Anne-Laure et Gilles retapent la ferme de Koed Barzh, à Mellionnec, depuis 2011. Ils ont lancé au début du mois un financement participatif pour développer leurs activités. Malheureusement, le passage de la tempête Zeus a endommagé la ferme. L’Eco-domaine du bois du barde a, plus que jamais, besoin de votre aide.

Installé à Mellionnec (22), l’éco-domaine du bois du barde est à la fois une ferme pédagogique et un lieu d’hébergement insolite. C’est aussi une oasis, membre du mouvement Colibris, créé par Pierre Rabhi. « La ferme a une superficie de 15 hectares comprenant cinq hectares de vergers à pommes à cidre, cinq hectares de bois, trois hectares de zones humides et deux hectares de prairies naturelles », précise le site internet du lieu.

Les activités de la ferme sont variées. Tout d’abord, la récolte de pommes, avec sept variétés de pommiers différents : « Nous vendons 90% à des cidriers bio extérieurs. Nous gardons les 10% restants pour faire du cidre et du jus de pomme ».

Anne-Laure et Gilles, qui réhabilitent la ferme de Koed Barzh depuis 2011, vendent également, au printemps, de la sève de bouleau. La récolte se fait à la main, dans des zones humides. « Nous vendons une grosse partie de notre récolte dans les magasins bio, le reste en direct à la ferme ou sur les marchés », détaillent-ils.

Différentes espèces d’animaux sont élevées sur la ferme. On y trouve des moutons, une race endémique appelée Lande de Bretagne, des poneys Highland et des ânes : « Les poneys, les moutons et les ânes aident à nettoyer les parcelles et les crottins amènent les apports nécessaires aux vergers. Les agneaux de l’année sont vendus à l’automne en direct ». Des balades en ânes sont également proposées aux visiteurs.

L’hébergement à la ferme comprend deux yourtes et une roulotte. Le terrain permet aussi d’accueillir de nombreuses tentes. « Nous proposons des hébergements insolites sympa pour ceux qui veulent randonner au cœur de la Bretagne », se réjouissent Anne-Laure et Gilles. De plus, tout au long de l’année, des animations sont organisées sur le lieu.

Afin de diversifier leurs activités et pouvoir transformer les produits de la ferme, ils ont lancé, au début du mois, une campagne de financement participatif. Ils veulent ainsi valoriser eux-mêmes une plus grande partie des pommes de la ferme, développer et augmenter les quantités de gelées faites à base des fruits récoltés (pommes, cidre, fleurs de sureaux, baies de sureaux, orties, mûres…), améliorer la production de cidre et créer un atelier d’eau de vie de cidre bio à la ferme. « La campagne de financement participatif a été lancé pour diversifier notre activité. Mais la tempête Zeus est passée par là : hangar brûlé, pommiers déracinés, serre à terre… »

L’éco-domaine du bois du barde a donc, plus que jamais, besoin d’aide, non seulement pour aider Anne-Laure et Gilles à diversifier leur activité mais aussi pour les aider à reconstruire suite à la tempête.

Pour aller plus loin

www.leboisdubarde.fr

La page Facebook du lieu

La page du financement participatif




À Pléneuf-Val-André, des halles bio, locales et participatives

Il y a près de quatre ans, Claudine, Calou et leur fils Julien ont ouvert Le local, une boutique de producteurs locaux, sur le port de Dahouët, à Pléneuf-Val-André. Devant le succès de l’entreprise, ils ont décidé d’agrandir et de créer les Halles de Dahouët.

Depuis 2013, sur le port de Dahouët, à Pléneuf-Val-André (22), il y a une petite boutique appelée Le local. Créée par des maraîchers bio du coin, on y trouve, à l’ouverture, les produits de cinq producteurs locaux. « Le magasin est devenu un chouette commerce de proximité, convivial et toujours familial », se réjouissent les trois maraîchers Claudine, Calou et leur fils Julien sur leur site.

Trois ans plus tard, 25 producteurs sont présents sur le port de Dahouët. Et les locaux sont devenus trop petits. Les producteurs décident donc de déménager. Ils profitent de la disponibilité à proximité d’un hangar, qui abritait anciennement un atelier d’accastillage puis une brocante, et décident de créer les Halles de Dahouët. « Ce lieu regroupera à la fois des producteurs, de l’épicerie vrac, un coin traiteur et un salon de thé, le tout Bio, dans une atmosphère détendue », précise le site. De nouveaux producteurs rejoindront ceux déjà présents au Local.

Une campagne de financement participatif

Des artisans-créateurs locaux proposeront aux visiteurs des poteries, bijoux, cuirs, cosmétiques naturels… Un coin enfant sera également aménagé avec des jeux en bois, des livres… « Nous espérons que les Halles soient un lieu d’interactions, de rencontres et de partages. Une partie sera réservée aux ateliers, conférences et autres événements culturels et participatifs », expliquent les créateurs du lieu.

Une campagne de financement a été lancée pour payer les travaux d’aménagement d’un laboratoire pour les produits traiteurs. Les porteurs du projet espèrent atteindre les 15 000 €, ce qui permettrait de payer la globalité des travaux. Un premier palier de 5000 € a déjà été atteint. À onze jours de la fin de la campagne, qui se termine le 17 mars, 6100 € ont été collectés.

Alors, si vous voulez soutenir un projet éthique et local, n’hésitez plus !

Pour aller plus loin

La page du financement participatif




L’oasis Kerlanic a besoin d’aide

Créé en 2015 et installé à Plélauff, l’oasis Kerlanic est un lieu de vie alternatif et de transition. Membre du réseau Colibri, impulsé par Pierre Rabhi, il a aujourd’hui besoin de soutien pour continuer à exister.

En 2015, Audrey créé l’oasis Kerlanic à Plélauff (22). Ce lieu de vie alternatif est installé dans une ancienne ferme bretonne qu’Audrey a retapé avec son compagnon de l’époque. Il fait parti du réseau Colibri, impulsé par Pierre Rabhi. « C’est un lieu d’accueil d’âmes en transition pour une heure, un jour, ou plus », précise le site Internet du lieu.

Une seconde habitation est en cours de rénovation. On compte également sur le lieu des yourtes, cabanes, paillourtes et round house. Enfin, une salle collective de 60m² est en rénovation. Une équipe se retrouve tous les mercredis pour réaliser les travaux.

À Kerlanic, une association a été créée. Elle s’appelle Espérance la petite lande et compte une vingtaine de membres. « Les actions portent surtout sur la programmation culturelle de l’oasis », explique le site.

Un lieu en danger

Un élevage conscient – chèvres et poules en liberté, traite manuelle avec consentement, chevreaux sevrés sous la mère – et un potager permaculturel – sans pesticide ni engrais, ni labour – permettent de s’alimenter sainement. De plus, une vingtaine de familles du coin s’est regroupée et a créé un groupement d’achats locaux.

Grâce aux chantiers participatifs (rénovation d’habitat, écoconstruction, permaculture) et aux journées découvertes, tout un chacun peut venir découvrir le lieu et apprendre de nouvelles techniques.

Il est aussi possible de participer à la vie de la ferme grâce au camping, ouvert de mars à octobre, ou aux ateliers parents-enfants, les mercredis et pendant les vacances.

Enfin, le festival Terres d’espérance est organisé chaque année au mois d’août. Au programme, concerts, pièces de théâtre, débats discussions, ateliers pour les petits et grands…

Ce lieu de vie et de transition est à l’heure actuelle en danger. Audrey, qui veut racheter à son ancien compagnon ses parts dans l’oasis, n’est pas suivie par les banques qui refusent de lui accorder un prêt. Elle fait donc appel à la générosité via une campagne de financement participatif.

Pour aller plus loin

La page de la campagne de financement participatif

La page Facebook de soutien à Kerlanic




L’idée sortie. Le festival Natur’Armor à Erquy

L’association VivArmor Nature organise, pour la douzième année consécutive, le festival Natur’Armor. Particularité de ce festival, il est itinérant. Cette année, il se déroule à Erquy. Plus de 60 exposants seront présents. Au programme : conférences, films animaliers, animations pour les enfants, sorties nature…

Samedi 4 et dimanche 5 février, Erquy (22) accueille la douzième édition du festival Natur’Armor, qui a lieu chaque année dans une ville costarmoricaine différente. « Depuis 2006, VivArmor organise ce festival dont le principal objectif est de sensibiliser et éduquer le grand public aux questions de gestion durable de la biodiversité », nous apprend le site des organisateurs.

« Partez à la rencontre du patrimoine naturel faunistique, floristique et paysager breton. » C’est la promesse que fait l’association VivArmor Nature qui vous invite à rencontrer des passionnés de nature et à participer à de nombreuses activités : conférences, films animaliers, animations pour les enfants, sorties nature…

De nombreuses expositions et stands permettront de découvrir les acteurs locaux de la biodiversité. Cette année, plus de 60 exposants seront présents : associations, maisons de la nature, espaces naturels protégés, artistes, photographes…

Pour aller plus loin

Festival Natur’Armor, les 4 et 5 février, à Erquy (22). Gratuit jusqu’à 16 ans. À partir de 16 ans : 3 € à partir de 12h, gratuit en arrivant entre 10h et 12h.

Films animaliers, sorties nature, conférences, ateliers pour les enfants : gratuit.

Soirée cinéma : 5,50 € adultes, 4 € pour les moins de 14 ans.

www.vivarmor.fr