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L’idée sortie. La Fête du printemps à Loudéac.

(06/04/2018) Ca y est le printemps pointe le bout de son nez ! L’occasion d’aller faire un tour du côté de Loudéac où se tient dimanche 8 avril la « Fête du Printemps ». Au programme : démonstration, animations, balades, autour de la biodiversité et de l’environnement.

Des animations et des rencontres autour du thème de l’environnement et de la biodiversité, voilà en quoi consiste la Fête du Printemps de Loudéac,qui aura lieu ce dimanche 8 avril à Aquarev. Le thème retenu pour cette édition est « l’épouvantail dans tous ses états ».

Au programme : des stands et expositions : présentation de la gestion des espaces verts et d’Aquarev par les équipes municipales, présentation de l’offre du territoire en randonnées, présentation de purin d’orties et d’alternatives aux produits chimiques par le Lycée CFA du Mené, exposition sur les métiers de la forêt, la taille des arbres, les ruches, l’éco-paturage, la pêche, les volailles d’ornement, les jouets buissonniers, la vannerie…

Des créations paysagères et artistiques seront également à découvrir, avec la Maison Familiale et Rurale, le Lycée Xavier Grall, l’IME, une pépinière…

On pourra également participer à des sorties nature, pour en savoir plus sur les arbres et fleurs de printemps et sur les chants d’oiseaux. A noter aussi, des lectures autour du thème de l’épuvantail, et une initiation à la « photo nature », ainsi qu’à la vannerie et à la gravure.

Le programme complet et les horaires des différentes animations sont à retrouver sur le site de la Mairie de Loudéac : http://www.ville-loudeac.fr/a-ne-pas-manquer/feteduprintemps-2018




Avec la Biocoop La Gambille et Gwenan, parrainez des ruches !

Participer à la sauvegarde des abeilles et de la biodiversité, c’est l’objectif de l’opération de parrainage de ruches organisée par la Biocoop La Gambille de Saint-Brieuc et le collectif Gwenan. Deux ruchers seront ainsi installés sur le toit de la nouvelle Biocoop de Trégueux et dans un jardin associatif de Langueux. Chacun peut ainsi parrainer, moyennant une participation financière à l’année, l’une des six ruches qui seront mises en place dans les prochains mois.

Si les abeilles fascinent et qu’il est devenu primordial de les protéger face aux différentes menaces auxquelles elles sont confrontées (notamment certains pesticides), il n’est pas toujours aisé d’en installer dans son jardin et de s’en occuper par la suite. Pourquoi ne pas alors parrainer une ruche ? C’est ce que propose la coopérative Biocoop La Gambille, basée à Saint-Brieuc, en partenariat avec Gwenan. Gwenan, qui signifie « abeille » en breton, est un projet collectif porté par des entrepreneurs issus de la coopérative d’activités et d’emploi (Cae) Avant-Premières. Son objectif est de développer la présence de ruchers sur le territoire breton et sensibiliser le public à la protection de la biodiversité et des abeilles, notamment par le parrainage de ruches par les particuliers et entreprises. La Gambille parrainait déjà avec Gwenan une ruche sur le site de Paule-Lapicque, près de Paimpol. Elle a maintenant confié à Gwenan le projet d’installer deux ruches sur le toît du nouveau magasin à Trégueux, et quatre ruches au jardin associatif des « Quatre Branches » à Langueux, qui est géré par ailleurs depuis plusieurs années par un salarié de la Gambille.

La Gambille prend en charge l’installation des ruchers, et le parrainage permettra de financer leur entretien toute l’année, ainsi que l’organisation d’animations autour des ruches. Concrètement, la Biocoop de Saint-Brieuc propose donc le parrainage des deux ruchers, via deux formules. Une formule pour le rucher du toit de la Biocoop (2 ruches) à 30 euros par an, comprenant un pot de miel de 125g du rucher, un paquet de bonbons au miel, une inscription au « club des apiculteurs de la Gambille » et un certificat de parrainage. Et une formule pour le rucher du jardin associatif de Langueux (4 ruches) pour 70 euros par an, qui comprend un pot de miel de 125g du rucher, une invitation à la découverte du rucher, une inscription au « club des apiculteurs de la Gambille » et un certificat de parrainage. Tous les parrains seront invités à un pique-nique participatif qui aura lieu sur le jardin associatif en juin, et à la mise en pot du miel en novembre. Attention, les places de parrains sont limités, il est conseillé de s’inscrire rapidement ! Le bulletin de parrainage et les informations concernant l’opération sont disponibles sur le site de la Gambille.




L’idée sortie. Natur’Armor, un festival pour tout savoir sur la biodiversité bretonne

Samedi 17 février démarre la treizième édition du festival Natur’Armor, organisé par l’association costarmoricaine Viv’Armor Nature, qui aura lieu cette année au Palais des Congrès de Saint-Brieuc (22). Objectif : faire découvrir au grand public toute la richesse de la biodiversité locale…

Des requins, des plantes carnivores, des pingouins en Bretagne ? Eh bien oui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces espèces sont bel et bien présentes sur notre territoire. Ce week-end, les visiteurs pourront découvrir l’existence du requin pèlerin (qui ne se nourrit heureusement que de plancton!), de la drosera ou du pingouin torda, et de bien d’autres espèces lors du festival Natur’Armor. Une manifestation, itinérante dans le département des Côtes d’Armor, dont l’objectif est, chaque année, de faire connaître au maximum la biodiversité de la région Bretagne au grand public, et de faire avancer les connaissances sur le patrimoine naturel, la faune et la flore.

C’est ainsi que de nombreuses associations naturalistes locales seront présentes : Bretagne Vivante, l’Association pour l’Etude et la Conservation des Sélaciens (Apecs), Eau et Rivières de Bretagne, le Groupe d’Etudes des Invertébrés Armoricains, (Gretia), Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), le Groupe Mammalogique Breton..ainsi que des maisons nature et réserves naturelles, des établissement publics, des collectivités, et des artistes naturalistes et animaliers. Sont programmées également des expositions (poissons naturalisés, oiseaux des Côtes-d’Armor, landes et tourbières du Centre Bretagne, amphibiens et reptiles de Bretagne…), des conférences, des projections de films, des sorties nature, ainsi qu’une soirée à Hilion samedi 17 février à 20h30 autour des oiseaux de la baie de Saint-Brieuc. Sans oublier des ateliers pour les enfants. Le tout dans une ambiance qui se veut familiale et intergénérationnelle !




L’éco-domaine du Bois Du Barde cherche de nouveaux coopérateurs

Sur le point de devenir un Pôle Territorial de Coopération Economique (PTCE), L’éco-Domaine du Bois du Barde, basé dans le Kreiz Breizh, et qui est actuellement partagé par quatre structures, recherche de nouveaux coopérateurs.

L’éco-domaine du Bois du Barde est situé à Méllionnec, dans les Côtes-d’Armor, en Centre-Bretagne. C’est un lieu qui est actuellement partagé par quatre structures : une ferme bio (la ferme de Coat An Bars) arboricole avec une récolte de pommes à cidre et de sève de bouleau, élevage de moutons landes de Bretagne et de poneys highlands ; une association d’éducation populaire qui s’occupe de la partie ferme équestre et pédagogique ; une association qui propose des formations professionnelles autour de la coopération, de la sociocratie et de la communication bienveillante ; et une micro-entreprise qui gère un eco-camping et des hébergements insolites. Les structures travaillent ensemble avec un même objectif « récréer du lien entre les personnes, innover aujourd’hui pour que le bon sens d’hier enrichisse et nourrisse la vie de demain, et préserver et promouvoir la biodiversité », peut-on lire sur le site de l’éco-domaine. Le Bois Du Barde est également « Oasis ressources » du Mouvement des Colibris.

Aujourd’hui, l’éco-domaine est sur le point de devenir un PTCE, un Pôle Territorial de Coopération Economique (Regroupement, sur un territoire donné, d’acteurs (collectivités locales, entreprises, acteurs de la recherche/formation, associations), qui visent à développer ensemble des projets économiques innovants, ndlr). Le Bois du Barde recherche dans ce cadre de nouveaux coopérateurs, dont en priorité un moniteur d’équitation pour la partie ferme équestre, et un transformateur sur une partie transformation à la ferme des fruits (en gelée, sirops..) et vente directe. A noter également, la transformation dès l’automne 2018 de l’éco-domaine en SCI (Société Civile Immobilière) Citoyenne. Pour plus d’infos, direction le site internet du Bois du Barde !




Cinq soirées autour du film Food Coop dans le Kreiz Breizh

Le mois de l’Economie Sociale et Solidaire se déroule durant tout novembre. A cette occasion, le film « Food Coop », documentaire retraçant l’histoire et le fonctionnement de la Park Slope Food Coop, un supermarché coopératif qui a vu le jour en 1973 aux Etats-Unis, sera projeté dans cinq communes du Centre Ouest Bretagne, avec le Pôle ESS en préfiguration sur le territoire.

17000. C’est le nombre de membres de la Park Slope Food Coop, qui en sont aussi les propriétaires et les travailleurs. Fondée en 1973, le supermarché coopératif, qui se situe dans le quartier de Brooklyn à New-York, a le vent en poupe. Son modèle économique est simple, mais à contre-courant du modèle de la grande distribution actuel. Chaque membre de la coopérative travaille 2h45 par mois, et bénéficie en échange de produits alimentaires de bonne qualité (dont du bio), à des prix bas. Dans cette coopérative, pas de PDG, pas d’actionnaires, mais une myriade de bénévoles et 80 employés, pour un chiffre d’affaire de 51 861 762 dollars de chiffre d’affaires. Et une économie moyenne de 250 dollars par ménage en allant y faire ses courses, comparé aux supermarchés traditionnels.

Dans le film, on découvre ainsi durant une heure et demie les coulisses de la Park Slope Food Coop : comment travaillent les bénévoles, quelles tâches ils accomplissent, comment ils le vivent, pourquoi ils viennent y faire leurs courses…un modèle qui fait a fait désormais des petits en France, car il y a aujourd’hui des supermarchés coopératifs de ce type qui ont ouvert sur le territoire, comme par exemple Scopeli à Nantes depuis mars 2016, D’autres ouvriront prochainement comme La Louve à Paris (dont l’un des fondateurs est Tom Boothe, réalisateur de FoodCoop!), SuperCoop à Bordeaux, La Chouette Coop à Toulouse, SuperQuinquin à Lille…D’autres enfin sont encore au stade de projet, comme par exemple à Rennes avec l’association Breizhipotes.
Food Coop est ainsi présenté, à l’occasion du Mois de l’Economie Sociale et Solidaire, et dans le cadre de la préfiguration du pôle ESS du Pays Centre Ouest Bretagne, dans 5 communes de ce territoire: Carhaix, Guéméné, Gourin, Guiscriff et Rostrenen, lors de cinq soirées « ciné-débat-dégustation ». A Rostrenen, un échange aura lieu après le film avec l’épicerie coopérative (Scic) Folavoine, de Mellionnec.

Plus d’infos

https://www.ess-bretagne.org/




Petit Festival des peuples de l’Arctique en Trégor

En 2016 avait lieu la première édition du petit festival « Escale Nomade à la rencontre des peuples » sur le thème des aborigènes d’Australie. La dizaine de films documentaires, rencontres et débats, furent l’occasion pour le public d’une découverte, voire d’une redécouverte de ces peuples, à travers leurs complexités sociales, anthropologiques, culturelles, héritières d’histoires bien souvent douloureuses et de réalités modernes antagonistes.

Pour cette deuxième édition, l’équipe du café Théodore et de l’association Tohu-Bohu a choisi de faire un focus sur les peuples de l’Arctique qui vivent au delà du Cercle Polaire. Sur des territoires immenses qui font le tour du monde (de l’Alaska à la Sibérie, en passant par le nord du Canada, de l’Europe et de la Russie) et sous des climats et des milieux extrêmes, ces peuples (Tchouktches, Nénets, Samis, Inuits…), ont su s’adapter et vivre en développant des cultures qu’ils veulent continuer à défendre tout en prenant place dans une économie mondiale qui tente souvent de les bafouer…

Les rencontres, débats, ateliers de chants inuits, les livres et documentaires au programme de ce petit festival seront l’occasion de s’imprégner de ces cultures à travers leurs différentes facettes (historiques, ethnographiques, sociales, artistiques, économiques…) qui révèlent richesses et multiplicités…

Comme l’an passé ce sera l’occasion de découvrir, de comprendre, de dépasser des clichés ou des idées reçues, de se nourrir et de s’enrichir au contact de l’Autre à la fois si différent et si proche…

Bon voyage et belles rencontres avec ces femmes et ces hommes de l’extrême nord du monde.

Programme complet à retrouver sur : http://fr.calameo.com/read/005341651a043ccabf2b2