Mon Restau Responsable® : l’outil qui rend la restauration collective plus eco-responsable !

Le mardi 2 juillet, la Cuisine Centrale gérée par la ville de Morlaix ainsi que plusieurs établissements scolaires de la ville présentaient leurs engagements par l’intermédiaire de la garantie Mon Restau Responsable®. Cette séance d’engagement collectif, qui s’est tenue au restaurant scolaire de Ploujean, regroupait les élus locaux, les employés de la restauration collective ainsi que les écoles engagées.

Mme Agnès Le Brun, Maire de Morlaix introduisant la séance d’engagement Mon Restau Responsable

Gérée par la ville de Morlaix, la cuisine centrale propose chaque jour 3500 repas qui sont distribués principalement dans les écoles, les collèges, les lycées ainsi que dans les maisons de retraite. Dans ces repas, «  80 % des ingrédients utilisés proviennent de l’agriculture locale et 20 % sont issus de l’agriculture biologique. » souligne Mme Agnès Le Brun, Maire de Morlaix

Souhaitant valoriser les pratiques existantes mais également se voulant être porteur d’une dynamique d’amélioration continue, la ville, accompagnée par le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement du pays de Morlaix-Trégor, a décidé de s’engager avec l’outil Mon Restau Responsable®. Proposé par la Fondation Nicolat Hulot, cet outil permet d’accompagner toutes les structures de restaurations collectives souhaitant s’engager dans une démarche de cuisine saine, de qualité et respectueuse de l’environnement en améliorant les prestations envers leurs usagers.

Ce sont ainsi douze établissements scolaires qui se sont engagés à Morlaix comme les écoles Diwan Montroulez et Saint Joseph ou encore le lycée de Suscinio.

La garantie Mon Restau Responsable® s’obtient après savoir suivi quatre étapes

Une
auto-évaluation basée sur quatre piliers

Le résultat de l’auto-évaluation basée sur quatre piliers

Tout d’abord, une
auto-évaluation a été
réalisée par l’ensemble
des
responsables et des
salariés des différentes structures ainsi
que les usagers de
la Cuisine
Centrale.
Cette auto-évaluation
s’est
bas
ée
sur quatre piliers
:
le bien-être
dans l’accueil et le confort des utilisateurs du restaurant, les
eco-gestes
réalisés,
l’assiette eco-responsable
,
à savoir l’origine et
la qualité
des aliments achetés
ainsi que
l’engagement social
et territorial.

Une
visite technique

Puis,
une
visite technique
a
été
réalisée
par un pair du réseau
Mon
Restau Responsable, lui-même engagé dans une démarche de
restauration collective responsable. L’objectif
était
de faire
le point sur les pratiques actuelles

des établissements de
restauration collective et
les progrès envisagés à l’avenir.

La
définition des pistes d’améliorations

Par la suite,des objectifs chiffrés ou non sont définis collectivement. Par exemple, la Cuisine Centrale souhaite réduire de 50 % le gaspillage alimentaire par rapport aux mesures prises en 2015. De plus, elle souhaite former son personnel à fabriquer et utiliser des produits d’entretien naturels. Quant au lycée de Suscinio, son objectif est de proposer toutes les deux semaines des repas à base de protéines végétales ainsi que de mettre en place des piques-niques zéro-déchets pour ses étudiants en BTS Gestion et Protection de la Nature.

Une
séance d’engagement

Les représentants des établissements scolaires ainsi que les membres de la restauration collective

Pour terminer, une séance d’engagement publique a été organisée le mardi 2 juillet et a permis d’officialiser la garantie Mon Restau Responsable®. Les établissements scolaires, les élus ainsi que les employés de la restauration collective étaient conviés à faire part de leurs engagements.

L’attribution de la garantie Mon Restau Responsable® sera réexaminée dans deux ans lors d’une séance publique participative et après avoir effectué une nouvelle visite technique.

Plus
d’informations :
Www.mon-restau-responsable.org




Devenir plus écolo grâce à une application ? C’est possible avec WAG

WAG, mais qu’est ce que c’est encore que cet acronyme ? WAG, pour We Act for Good, est une application lancée par l’ONG WWF (World Wide Fund for Nature), en partenariat avec l’ADEME (l’Agence pour la maîtrise de l’environnement), La Poste et la Maif. Le concept est assez simple, et en même temps assez poussé : agir au quotidien pour la planète. 

L’application WAG met le citoyen au cœur de l’action. Par des gestes simples, chacun peut changer son quotidien pour être plus responsable et limiter le réchauffement climatique.

On le sait, si l’on ne fait rien, si l’on ne change aucune de nos mauvaises habitudes, la température de la planète ne cessera d’augmenter considérablement. La WWF a donc eu la bonne idée de placer le citoyen au centre de l’action pour inverser la tendance. Le but de cette application n’est pas de culpabiliser l’utilisateur en pointant le doigt sur ce qui ne va pas, mais, au contraire, d’appuyer sur les bonnes actions, d’encourager chacun à faire des efforts, même les plus petits.

C’est pourquoi les gestes écologiques sont présentés sous forme de défis, dans plusieurs catégories : « Bien manger », « Vers le Zéro Déchet », « Se déplacer », « Optimiser l’énergie », « Do It Yourself » et « Spécial Noël ». Chacune de ces catégories contient des sous-catégories. Par exemple, pour celle du « Bien Manger », on retrouvera « Manger local », « Choisir les bons produits », « Le gaspi c’est fini », « En cuisine », « Consommer moins et mieux choisir sa viande », « Les conseils au restaurant », « Manger de saison ».

Une application ludique… et pratique

Le « but du jeu » est donc de choisir des défis à réaliser, ou de cocher ceux déjà fait. En fonction de cela, l’utilisateur reçoit un certain nombre de points, qui lui permettent de gravir des niveaux. Des badges sont également décernés. Pour aider le citoyen à réaliser les défis, des astuces, des conseils et des tutoriels sont mis en ligne. Afin que l’utilisateur n’agisse pas sans en comprendre l’intérêt, une explication est présente.

Sur l’application, la catégorie « Événements » est alimentée par les utilisateurs. « Atelier DIY », « Atelier couture zéro-déchet », « Café citoyen », « Clean Walk », « Repair Café », autant de bonnes raisons de se réunir pour agir ensemble.

Et c’est cela également qui fait la force de l’application, c’est le collectif. Bien que chacun soit derrière son smartphone, WAG permet de ne pas se sentir seul à vouloir changer les choses. Lorsque l’utilisateur choisit de relever un défi, l’application indique combien de personne le fait également.

Participative, l’application permet à tout un chacun d’ajouter un tuto ou des bonnes adresses, vérifiés ensuite par des bénévoles à la WWF. Une carte interactive est enrichie grâce aux utilisateurs. Elle recense les lieux éco-responsables, comme des épiceries vrac ou des restaurants biologiques.

Ce qui fait revenir l’utilisateur chaque jour ?

Les différents niveaux donnent envie de s’améliorer au fur et à mesure et de cumuler de plus en plus de points. Bien loin d’être dans la culpabilisation, l’application est ludique, et les gestes peuvent être simples, comme difficiles. Les novices en la matière pourront donc y trouver leur compte, tout comme les experts. Chaque jour, à 12h45, l’application propose un quizz sur divers sujets, comme « Qu’est-ce qu’un objet DIY ? ». Ensuite, l’utilisateur peut aller encore plus loin grâce aux explications et tutos mis à sa disposition.




Algues Au Rythme, le festival qui fait bouger les choses !

Ce week-end, du 7 au 9 juin, le festival Algues Au Rythme ouvre ses portes à Arradon dans le pays Vannetais.

Crédit: Ismahein Marzougui

Après
17 ans d’existence, le festival Algues Au Rythme est bien décidé
à faire vivre la musique de manière plus éco-responsable. Ce
festival, qui fonctionne de manière 100 % bénévole allie
musique actuelle, musique du monde et art de rue.

En
plus de sa programmation musicale engagée, le festival souhaite
limiter son impact sur l’environnement en mettant en place des
actions de développement durable importantes. Des initiatives qui se
sont développées au fil des éditions depuis la création du
festival en 2002. Au festival Algues Au Rythme, l’approvisionnement
des produits en circuit court est privilégié par l’achat de
produits locaux, souvent biologiques, revendu pendant les trois jours
de festival : jus de pomme et cidre bio provenant de la Cidrerie
du Golfe à Arradon, bière Coreff basée à Carhaix-Plouguer, glaces
produites à Elven par Le verger perdu, et pour les courses plus
importantes, le Super U d’Arradon. Tout est pensé pour limiter son
impact, du compostage des déchets végétaux à l’intérieur du
site au tri rigoureux des déchets en passant par le système de
toilettes sèches. Sur place, les festivaliers sont invités à
limiter leur impact en ramenant leur propre gobelet réutilisable et
en se rendant au festival de préférence en covoiturage ou en
transports doux.

Pour renforcer ses engagements, le festival a signé en 2009 la charte des festivals engagées pour le développement durable et solidaire en Bretagne. Tous les mois, des ateliers et animations sont proposés en amont du festival comme récemment avec des concerts pour les personnes âgées en EHPAD. En plus de limiter son impact sur l’environnement, le festival souhaite s’ouvrir à tous, aussi bien aux jeunes, aux familles, aux personnes âgées, aux personnes à mobilité réduite et aux minimas sociaux. La journée du samedi 8 juin est donc gratuite pour les moins de 14 ans et les tarifs de la journée sont adaptés aux minimas sociaux sous présence de justificatifs. Une participation libre et consciente selon ses moyens sera demandé pour l’accès au festival le dimanche 9 juin. Des animations et des ateliers auront lieux ce jour là.

Au programme pour l’édition 2019 du festival Algues Au Rythme:

Crédit: Ismahein Marzougui



Trophées du Développement Durable bretons : cinq initiatives récompensées

Cette
année encore, Les Trophées Bretons du Développement Durable ont
récompensés cinq initiatives bretonnes en matière de développement
durable et solidaire. Pour cette treizième édition, ils ont été
remis à Saint-Brieuc, à l’occasion de la semaine dédiée à la
Breizh Cop.

« Encourager
et valoriser les bonnes pratiques ». Tel est l’objectif des
Trophées bretons du Développement Durable, remis tous les ans
depuis 2005 à l’initiative de l’Etat, l’Ademe et de la Région
Bretagne. Cette année, 117 candidatures ont été déposés, dans
quatre catégories : association, entreprise, acteurs publics,
établissements d’enseignement. Le jury a sélectionné un gagnant
dans chaque catégorie, en prenant en compte plusieurs critères :
économique, environnemental, social et qualité démocratique. Le
jury a également décerné un prix « Ensemble », pour
les projets les plus collaboratifs. Pour la deuxième fois,
l’événement était labellisé « Breizh Cop ».

Les lauréats de l’édition 2019 sont :

  • Catégorie « Etablissements scolaires » : Collège du Val d’Elorn, Sizun (29), pour leurs actions en faveur de la biodiversité.

Les 30 Eco-Délégués du collège ont mené plusieurs actions : création d’un poulailler abritant 2 poules afin de sensibiliser leurs camarades à la réduction des déchets, mise en place d’un système d’éco-paturages avec trois brebis d’Ouessant qui circulent librement dans le parc du Collège.

L’établissement a été également labellisé « Refuge LPO » : des nichoirs ont été installés, permettant aux élèves de suivre au près l’évolution des nids et des population, sur le compte « Oiseaux des jardins » du collège.

  • Catégorie « Entreprises » : Grain de Sail à Morlaix, pour la construction de son premier voilier cargo

L’entreprise
Grain de Sail a été crée il y a 9 ans par trois associés.
Objectif : Coupler une activité de transformation et de
commercialisation de café et de chocolat, à un armement maritime
décarboné, grâce à un voilier cargo.

Le voilier doit être livré en novembre 2019, afin de partir dès mars 2020 de Morlaix pour effectuer sa première boucle Morlaix-New-York, avec exportation de vin bio français à l’aller, et escale dans les caraïbes au retour pour y charger du café vert et du cacao pour les acheminer jusqu’à Morlaix où l’entreprise, qui travaille également avec un Esat, les transformera.

  • Catégorie « Acteur Public » : Mairie de Saint-Sulpice-La-Forêt, pour son « Smart village »

La commune de 1500 habitants expérimente depuis plus de 3 ans l’utilisation de capteurs sans fils et de réseau basse consommation (Lora), qui lui permettent de collecter en temps réel la consommation énergétique de six batiments communaux. Grâce à ces données, la commune a réalisé plus de 20% d’économies sur sa facture énergétique en 3 ans.

  • Catégorie « Association » : L’Elfe (Epicerie Locale Favorisant l’Entraide )

L’association a été créée en mars 2018 par deux travailleurs sociaux, partant du constat du vieillissement de la population en milieu rural, de la disparition des commerces et d’un manque d’informations qui peut toucher et pénaliser certains habitants. Leur idée : la création de l’Elfe, une épicerie solidaire et itinérante. Chaque semaine, ils sillonnent les places et les marchés de 11 communes du Morbihan et d’Ille-Et-Vilaine, et proposent aux habitants des produits alimentaires locaux, de qualité et variés, à des prix modulés selon la capacité financière du foyer.

  • Catégorie « Ensemble » : La recyclerie et tiers-lieux « L’Effet Papillon » à Baud (56)

L’Effet Papillon est basé à Baud dans le Morbihan. Il comprend une recyclerie, un magasin solidaire, et dispose également d’un « tiers-lieux » avec 300m2 d’espaces de travail partagé, un espace enfant, une bibliothèque et une cantine numérique.




En route pour la Semaine Européenne du Développement Durable !

Le même jour, toujours à Saint-Brieuc, les Trophées Bretons du Développement Durable 2019 seront remis à cinq initiatives bretonnes.

Velotopia – Bande-annonce from sylvain_61 on Vimeo.




C.R.E.E.R : projet de reportage sur le développement durable et le commerce équitable en Bretagne et… au Costa Rica ! 

C.R.E.E.R ( Costa Rica Expérience Eco Responsable) est un projet d’une vingtaine d’élèves de 1ère ES du lycée Jean Brito de Bain-de-Bretagne. Leur objectif est de réaliser un reportage de sensibilisation sur le développement durable et le commerce équitable en Bretagne, mais également au Costa Rica ! 

Le projet C.R.E.E.R est né de rencontres, « entre une professeure d’Espagnol bretonne et des professeurs de français du Costa Rica, la rencontre de 3 professeurs du lycée Jean Brito […], la rencontre de 3 programmes scolaires qui exigent de construire un véritable parcours citoyen pour les lycéens, […] la rencontre d’une direction acceptant de suivre ce challenge, la rencontre de 20 élèves […] prêts à se donner à 100%, la rencontre de parents d’élèves prêts à s’investir pour offrir à leurs enfants l’occasion de vivre un moment privilégié. Enfin c’est la rencontre de la création (créer) et de l’espoir (créer veut dire croire en espagnol). » 

Le thème du développement durable a été choisi en réponse à l’actualité anxiogène : le reportage se concentra surtout autour de Bain-de-Bretagne, au sud de l’Ille-et- Vilaine, avec notamment la ressourcerie ou l’entreprise Lobodis, qui commercialise des café entièrement labellisés Fairtrade Max Havelaar (commerce équitable). « Ce commerce de cafés équitables est bien sûr une réflexion directe avec la situation des producteurs de café au Costa Rica ». La question des circuits courts sera également traitée. 

Pourquoi la Bretagne et… le Costa Rica ? 

Depuis des années, le Costa Rica mène une action très ciblée sur le développement durable. Ce sera l’occasion de débattre autour de la politique environnementale avec les élèves costariciens. Des rencontres avec des entreprises impliquées dans le commerce équitable et des professeurs d’économies sont prévues. 

L’objectif est de produire un film reportage sur cette rencontre et le besoin de prise de conscience de chacun. Tout d’abord, ce film sera diffusé auprès des habitants de Bain-de-Bretagne, auprès de tous les partenaires financiers et, bien évidemment, auprès des familles des lycéen. Une exposition photos et des affiches pour matérialiser physiquement ce projet sont envisagés. 

Mais pour ce projet, il faut un peu de sous. Les élèves ont déjà mené différentes actions pour financer le projet : bar à soupe lors du festival du Shmoul, vente de gâteaux bretons bio faits maison, des crêpes, des broches fleurs en tissus de récupération… 

Malheureusement, cela n’est pas suffisant et une cagnotte participative a été lancée sur Kengo. Pour contribuer, c’est ICI.