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Too Good To Go. L’application qui lutte contre le gaspillage alimentaire

Chaque année en France, ce sont 10 millions de tonnes
de nourriture qui sont jetées… soit 20 tonnes par minute ! Face à ce
constat alarmant, Lucie Basch, 
ingénieure diplômée de l’Ecole centrale de Lille a décidé d’agir à son échelle
en créant l’application Too Good To Go. Son objectif ? Mettre en lien les
consommateurs et les professionnels de bouche pour sauver leurs invendus à
petits prix. A ce jour, l’application a pu sauvé plus de 8 millions de repas en
France et en Europe.


 10 millions de tonnes de nourriture jetées en
France chaque année

Too Good To Go, traduit
littéralement « trop bon pour être jeté » est une application
lancé à l’initiative de Lucie Basch, ingénieure diplômée de l’Ecole Centrale de
Lille. C’est lors d’une expérience professionnelle dans l’industrie
agro-alimentaire qu’elle découvre l’ampleur du gaspillage alimentaire et ses
conséquences à l’échelle environnementale et sociale : chaque année en
France, ce sont 10 millions de tonnes de nourriture qui sont jetées. De plus, à
travers le monde, 1/3 de la nourriture produite est gaspillée.

Le numérique, vecteur de lutte
contre le gaspillage alimentaire

Début 2016, la loi Garot
interdisait aux grandes surfaces de jeter de la nourriture et de rendre leurs
invendus impropres à la consommation. Appuyé par cette loi, c’est en juin 2016
que la plateforme a été lancée. Son pari ? Permettre à chacun de s’engager
contre le gaspillage alimentaire, simplement et son échelle. Par
l’intermédiaire d’une application mobile, les utilisateurs sont mis en lien
avec des commerçants, principalement des professionnels de bouche, qui
souhaitent limiter leur invendus et les revaloriser en les vendant à petits
prix. Une plateforme avantageuse aussi bien pour les commerçants que pour les
consommateurs. Aujourd’hui, ce sont près de 10230 professionnels qui se sont
engagés dans la lutte contre le gaspillage alimentaire dont des boulangeries,
des restaurants, des supermarchés, des magasins bio et même…des fleuristes.

Concrètement, comment cela
fonctionne ?

L’application est accessible à tous les utilisateurs sur
tablette et smartphone. Après avoir créé un compte et s’être connecté à la
plateforme, un système de géolocalisation permet de repérer les professionnels
à proximité qui proposent leurs invendus à petit prix (parfois jusqu’à -75 %
de la valeur initiale !). Après un paiement en ligne, il suffit d’aller
récupérer le panier chez le commerçant à l’heure fixé. Puisque les produits
invendus ne sont pas prévisibles, le contenu des paniers n’est pas dévoilé
avant la récupération du panier surprise.

La volonté de création d’un mouvement mondial de lutte
contre le gaspillage alimentaire

Depuis son lancement en juin 2016, l’application Too Good To Go s’est implanté dans 12 pays européens a permis de sauver plus de 8 millions de repas. Face à cette réussite, la plateforme souhaite aller plus loin dans la lutte contre le gaspillage alimentaire et à pour volonté de s’implanter au niveau mondial. D’ici 2020, Too Good To Go a pour objectif de collaborer avec 75000 commerces (29000 commerçants travaillent actuellement avec la plateforme) et atteindre plus de 50 millions de consommateurs.




Pas à Pas. Je réalise une pâte à modeler 100 % biodégradable

L’automne arrive à grand pas et quand le temps devient
pluvieux, on manque parfois d’inspiration pour trouver des activités à faire
faire à nos bambins. Créer avec de la pâte à modeler peut-être la solution
idéale. En effet, il s’agit d’une activité à la fois créative, ludique pour
toute la famille. Face au manque de transparence de la composition des produits
vendus dans le commerce, nous vous proposons ici une recette de pâte à modeler avec
des ingrédients à la fois simple, accessible et non toxique en cas d’ingestion.

Pour faire une pâte couleur orange :

  • 1 tasse de sel
  • 1 tasse d’huile d’olive
  • 1 tasse de fécule de mais
  • 1/2 tasse de bicarbonate de soude
  • 1/2 tasse de curcuma (à moduler selon la couleur souhaitée)
  • 2 tasse de farine blanche
  • 1 c-à-s d’eau de fleur d’oranger
  • 1 bocal en verre hermétique

Pour la pâte de couleur rose :

  • Remplacer l’eau de fleur d’oranger par 1 tasse de jus de betterave et 1 cuillère à soupe d’eau de rose.
  • Remplacer le curcuma par 1 c-à-c de paprika

Recette

  • Mélanger l’ensemble des ingrédients ( sauf la farine et l’eau florale) dans deux casseroles distinctes ( une par couleur)
  • Ajouter la farine en adaptant la quantité au fur et à mesure pour obtenir une pâte épaisse
  • Former une boule à la main. Faites chauffer la boule en la faisant tourner dans une casserole 5 à 8 minutes à feu très doux. (la couleur fonce légèrement). Hors du feu, ajouter l’eau de fleur d’oranger ou d’eau de rose dans chaque boule de pâte.Malaxez à nouveau et faites réchauffer la pâte légèrement si besoin. Elle est prête à être utilisée !

Conservation 

Plus vous utiliserez la pâte, moins elle risquera de moisir ou de sécher.Pour conserver la pâte environ un mois, ajoutez au cours de
votre préparation deux gouttes d’huile, et placez le tout au frigo dans un sac
à congélation ou un contenant après chaque utilisation. Cette pâte peut ainsi
se conserver plusieurs semaines.

Pour faire d’autre coloris

Pour une couleur verte, vous pouvez ajouter de la pâte de pistache, pour du violet, du jus de mûre, pour du marron, du chocolat fondu etc.

Source : « 50 activités nature avec les
enfants » Marie Lyne Mangilli Doucé




Participez au lancement d’un café-librairie engagé à Pont-l’Abbé (29)

L’association finistérienne Sur Un Air de Terre lance un appel aux dons pour ouvrir son café-librairie engagé « Le Vert Luisant », qui devrait ouvrir à Pont-l’Abbé en fin d’année.

L’association Sur Un Air de Terre est une association d’éducation à l’environnement et à l’éco-citoyenneté dans le Pays Bigouden, existe depuis 2008. Elle a été créé par trois bénévoles, avec la volonté d’informer et d’éduquer les citoyens, d’organiser et de soutenir des actions, et de mettre en relation les acteurs du réseau. Elle propose ainsi tout au long de l’année des sorties natures, des ateliers jardinage, des ateliers cuisine, des ateliers zéro déchets (et notamment le « défi presque zéro déchet », des projections-débats, la mise en place d’une grainothèque…

Jamais à court d’idée, l’association s’est lancée dans un nouveau projet : la création d’un café-librairie, baptisé « le Vert Lisant ». Dans un premier temps, il se situera à la Galerie Rouge, à Pont-Labbé. Objectif du lieu : proposer « des livres sur l’écologie, l’environnement, l’économie sociale et solidaire, le bien-être au travers d’essais, d’ouvrages techniques ou pratiques, de romans, de bande-dessinées, pour tous les publics ». On pourra y boire et y grignoter des produits issus de circuits courts, de filières bio, éthiques et responsables. Des animations telles que des conférences, des ateliers, des lectures y seront proposées.

Pour
mener le projet à bien et démarrer les activités, l’association
Sur Un Air de Terre lance un appel aux dons, via la plateforme
HelloAsso. L’argent récolté servira à l’aménagement du lieu, à
l’équipement, à la maintenance d’un logiciel libre pour la partir
librairie…Il reste une cinquantaine de jours pour y participer.

En
attendant, les bénévoles de sont retroussés les manches et ont
lancé le premier chantier d’aménagement du lieu, qui devrait
ouvrir ses portes en fin d’année…

Pour participer, direction https://www.helloasso.com/associations/sur%20un%20air%20de%20terre/collectes/cafe-librairie




Eco-tree. La start-up qui permet d’investir dans la reforestation

Vous souhaitez
participer à la reforestation, devenir propriétaire d’arbre et en
obtenir les bénéfices? C’est maintenant possible grâce à la
start-up bretonne Eco-Tree. Participer à la reforestation devient
désormais simple et accessible à tous.

Fondé
par cinq
amis d’enfance, Eco-tree
a émergé d’un constat alarmant: chaque jour dans le monde, ce
sont
plus de
3,4
milliards
de tonnes
de CO2
qui sont rejetés dans
l’atmosphère. Leur
solution pour lutter contre ce phénomène à
l’échelle locale?
Planter
des arbres !

Basée
à Guipavas, la
start-up offre
la possibilité aux particuliers, associations et entreprises de
devenir propriétaire d’arbres pour compenser les
émissions en CO2
générées
par
leur mode
de vie.
Mais
ce n’est pas tout. Lorsque l’arbre devient assez
grand pour être coupé,
compter
de 16 à… 91 ans, l’argent
obtenu grâce
à
la vente du bois revient
au propriétaire avec
un rendement espéré à 2 % par an non
garantis.
Eco-tree
s’occupe de tout : de la plantation à l’entretien en
passant par la revente du
bois.
Un
investissement 100 %
vert.

Ce
concept, qui
existe dans
le domaine viticole où est possible de devenir propriétaire de
champs de vigne, est inédit dans le domaine de la reforestation.
L’arbre à un rôle essentiel dans la biodiversité
et dans la qualité de l’air. En effet, en plus de produire de
l’oxygène, il filtre l’air et ainsi améliore sa qualité. De
plus, il favorise l’émergence de la biodiversité en fournissant
abri, nourriture et protection à de nombreuses espèces d’oiseaux,
d’insectes, de petits mammifères, de champignons etc. Plantés à
grande échelle, les arbres permettent de lutter contre le
dérèglement climatique en séquestrant du CO2. Ainsi, avec
Eco-Tree, il est possible de participer à son échelle à la
reforestation de zones déboisées en France et en Bretagne :
pour 18 euros on peut devenir propriétaire de châtaigné dans la
forêt de Ploerdut et pour 24 euros, propriétaire de mélèzes dans
la forêt de Cleden Poher.

D’autres projets, nécessitant des dons financiers, viennent s’ajouter à l’activité de plantation d’arbres. Plusieurs financements participatifs ont été lancés et permettent aux particuliers, comme aux entreprises de soutenir Eco-Tree dans un inventaire naturaliste dans la forêt de Bourrus à Langoëlan ou encore de financer le maintient et la restauration d’une zone humide dans la forêt de Mariaker.

Aujourd’hui, la Eco-Tree a planté plus de 263 000 arbres en
France. Selon leur estimation, ces arbres auraient absorbé plus de 3
222 000kg de CO2.

Plus d’informations : https://ecotree.fr/




Pas à pas. Vers une salle de bain résolument Zéro Déchet

Chaque année en France, ce sont 513 kilos de déchets ménagers qui sont générés par habitant. C’est deux fois plus qu’il y a quarante ans ! Cotons tiges, contenants en plastique, lingettes à usage unique… ces produits du quotidien font déborder les poubelles de nos salles de bains. Comment limiter son impact sur l’environnement grâce à sa consommation ? Eco-Bretons vous propose une série d’articles pour tendre pas à pas vers une salle de bain résolument Zéro Déchet. Zoom sur les produits lavants de nos salles de bain.

Même
si l’on a tendance à l’oublier, les déchets ne sont pas
seulement ceux que l’on utilise puis jette dans nos poubelles
quotidiennement. Ce sont également ceux générés au cours du
processus
de production et de transformation de
ces produits.
Ainsi, en
France, une
tonne de déchets est généré chaque seconde ! Et
après
la cuisine, la
salle de bain est sans nul
doute
la deuxième plus grande source de déchets ménagers.
Entre
les cotons démaquillants, la
multitude de contenants en plastique des
crèmes,
shampoing, après-shampoing et autres
cotons
tiges,
les
poubelles de nos salles de bains débordent un peu plus chaque jour.
Certains
composants
de ces produits nécessitent
une quantité de ressources en eau et en énergie considérable et
la plupart des produits proposés dans le commerce ne
se recyclent
pas.

Le plastique, pas
vraiment fantastique

Dans nos salles de bains, le plastique se trouve dans chaque recoin : contenants de divers shampoings, gels douches, après shampoings, brosse à dents etc. Or, pour sa production, le plastique nécessite l’usage de ressources naturelles non renouvelables comme le pétrole ou le gaz naturel et une quantité d’eau non considérable. Après une durée de vie très courte, les produits composés de plastique finissent leur course la plupart du temps dans des décharges. Et même dans les décharges, le plastique continue de polluer en attendant d’être décomposé. Par exemple, un briquet met environ 100 ans à se décomposer quant à une serviette hygiénique, 450 ans. En Europe, seulement 25 % du plastique jeté dans les bennes à ordures est recyclé. Aujourd’hui, des alternatives existent se développent pour limiter les contenants et emballages plastique. 

Alternatives à la brosse à dent en plastique

A ce jour, il existe une brosse à dents 100 % écologiques et recyclables… mais peu adapté aux habitudes occidentales. Utilisée par les peuples indigènes de Californie, d’Inde et du Moyen Orient. Il s’agit de bouts de bois provenant de variétés locales Cornus sericea ou Salvadora persica. Il suffit d’écorcer un bout de bâton, de mastiquer la partie dégagée puis de se frotter délicatement les dents avec.

En France, la solution idéale n’existe pas. Cependant, une brosse à dents composé d’un manche en hêtre rouge, issu de forêts gérées Normandes. La seule ombre au tableau: les poils de la brosse en nylon ne se recyclent pas, il faut alors la jeter dans la poubelle d’ordures ménagères. En plus de cela, l’emballage est fait à base de carton recyclés et d’encres végétales 100 % compostables.

Shampoing, savon, déodorant et dentifrice…. tout en solide pour éviter les emballages !

Il existe à ce jour en France de nombreuses alternatives sans emballages ni contenant à base de plastique. Une initiative bretonne propose depuis peu des déodorants écologiques dans un bocal composés. Le peu d’ingrédients sont naturels et issus de l’agriculture biologique.

Les shampoings, savon, déodorant et dentifrice se retrouvent aisément sous forme solide dans de nombreux magasins biologiques. Et pour les plus minimalistes, il existe également des savon multiusages qui permettent aussi de bien de se laver les cheveux, le corps, les dents mais aussi peut être utilisé pour laver son linge… un produit indispensable pour les baroudeurs.euses ! Pour finir, de nombreux tutoriels sur la toile nous permettent de confectionner nous-même tous ces produits. Voici deux de nos articles pour savoir comment confectionner de A à Z son dentifrice maison mais aussi son propre savon

Alternatives aux cotons-tiges

Selon le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) la culture de coton consomme 24 % des pesticides à l’échelle mondiale. En plus de cela, 5260 litres d’eau sont nécessaires en moyenne pour en produire 1 kilo. Couplé à sa composition en plastique, il est grand temps de remplacer nos cotons-tiges. Plusieurs alternatives existent.

Les oriculis, originaire du Japon, sont des cure-oreille qui se présente sous la forme d’une tige recourbée. L’oriculi est fait en matière naturelle, généralement en bambou mais peux également se composer d’inox.

Chaque
jour, il est possible de tendre un peu plus vers le zéro déchet et
les avantages sont nombreux :
gain de temps et d’argent, limitation
de son impact sur l’environnement etc.
Le
prochain article se penchera sur les alternatives aux protections
hygiéniques féminines.


Nous vous invitons à découvrir notre article sur la boutique zéro déchets Hakuna Taka. Avec une gamme de produits étendue, le site propose des produits alternatifs au tout jetable et au plastique. Cela permet soit de démarrer une démarche zéro déchets ou bien de la renforcer.

Sources: Sictomls.fr, Planestocope.com, Béa Johnson- Zéro Déchet- 100 astuces pour alléger sa viennent, Famille presque Zéro déchets- Ze guide




Endro. Le déodorant sain, naturel et zéro déchet

Aujourd’hui, de plus en plus de consommateurs se questionnent sur la dangerosité des déodorants vendus dans les grandes surfaces : sels d’aluminium, matières premières ayant un impact nocif sur l’environnement, sprays influençant la qualité de l’air etc. Endro, une jeune entreprise basé à Ploumilliau (22) propose des déodorant avec seulement 4 ingrédients. Le tout dans un bocal en verre recyclable et réutilisable à l’infini.

Endro est le projet porté par Boris Le Goffic et Marion Le
Goualher. C’est lors de voyages à l’autre bout du monde que les
deux jeunes entrepreneurs prennent conscience du ravage de la
pollution plastique sur les écosystèmes. Ne trouvant pas
d’alternatives naturelle aux déodorants en spray ou roll-on, ils
lancent Endro, un déodorant en bocal avec une composition saine,
naturelle et zéro déchet.

La recette du succès

Pour lancer leur projet, le couple a réalisé une campagne de
financement participative sur Ulule en juin dernier. Succès pour
Endro qui en moins de dix heures, a atteint son objectif : sur
un espoir de 200 préventes, ce sont finalement 1459 déodorants qui
ont été pré-commandés. Des consommateurs séduits par la
transparence de la composition du produit mais également par le
contenant : un bocal en verre recyclable et réutilisable
presque à l’infini.

Seulement 4 ingrédient composent les déodorants naturels
d’Endro : de l’huile de coco bio, de l’amidon de maïs
bio, de la cire de carnaùba bio et du bicarbonate de sodium. Une
recette simple mais efficace à laquelle viennent s’ajouter
différentes huiles essentielles ou fragrances: palmarosa-géranium,
bergamote-arbre à thé, menthe poivrée-cèdre et noix de coco.
Cette dernière, ne contenant pas d’huile essentielles, vient
s’adapter aux femmes enceintes et allaitantes.

Caractéristiques du produit :

  • Contenance : 50ml
  • Durée : pour 2 à 3 mois d’application quotidien
  • Date de durabilité minimale: 14 mois
  • Prix: 9
La liste des points de vente dans le lien ci-dessous:

https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1eW9LOTp-87e5Zh9UtMah_w32U8wjLGBe&hl=fr&ll=47.855314099999994%2C-3.8530329000000165&z=8&fbclid=IwAR0bCLCOj0rtlZd3kvmGj8pb11FY_bOxzSAgtNBrkURHlAeGyAfqaF59drs