Ecofrugal, le guide gratuit qui allie écologie et économies

Envie de faire des économies, tout en vous souciant de l’écologie ? Le guide Ecofrugal est fait pour vous ! Téléchargeable gratuitement sur internet, il recense pas moins de 390 pages de solutions ingénieuses pour réduire sa facture. Alimentation, famille, finance… En tout, ce sont 12 catégories du quotidien qui sont passées à la loupe.

Qui a dit qu’économies et écologie ne rimait pas ? Pas la Team Ecofrugal en tout cas ! En toute indépendance, elle a concocté un guide recensant les meilleurs bons plans écolos à adopter au quotidien tout en « augmentant le niveau de vie ». Sur des sujets tels que le transport, l’habitat, les loisirs et même l’amour, des astuces et des conseils y sont prodigués grâce à 96 fiches.

« Avec nos solutions écofrugales, bonnes pour la planète, pour votre santé et pour votre porte-monnaie, vous allez faire des milliers d’euros d’économies et augmenter votre niveau de vie, le vrai »

Complétées par des témoignages et des études de cas, ces fiches sont l’occasion de débuter sa transition dans le zéro déchet ou de redécouvrir des recettes de grands-mères. Les miracles du bicarbonate sont passés en revue ainsi que les fournisseurs d’électricité verte. Un tableau récapitulatif vous permet de calculer chaque économie réalisée.

En décembre, la Team Ecofrugale a annoncé avoir un nouveau partenaire pour « accélérer la diffusion de pratiques écoresponsables entre particuliers » : l’Ademe. Ensemble, ils vont pouvoir mettre en place des ateliers, animés par des ambassadeurs bénévoles, qui recevront un kit d’animation pour les guider pas à pas.

Pour télécharger le guide, cliquez ICI.




Mamie Mesure. Une épicerie zéro déchet ouvrira ses portes à Douarnenez en fin d’année

En fin d’année, une épicerie vrac et zéro
déchet ouvrira ses portes
dans le centre ville de
Douarnenez. Son nom ? Mamie Mesure. Un
espace qui accueillera à la fois une épicerie vrac zéro déchet,
une droguerie, un espace café mais également des ateliers
éco-responsable.
Pour financer son mobilier pour le
vrac, l’épicerie à récemment lancé une campagne
de
financement
participatif.


En France et en
Bretagne, de nombreuses initiatives émergent un peu plus chaque jour
en faveur d’une consommation plus durable et plus responsable.
Salomé Cadic a décidé de faire sa part en ouvrant une épicerie
pas tout à fait comme les autres. Dans son épicerie, qui ouvrira
ses portes en fin d’année dans le centre ville de Douarnenez près
des Halles, on pourra à la fois venir faire ses courses en vrac,
acheter ses produits d’entretien biologiques, participer des
ateliers eco-responsable et même s’y détendre autour d’un thé
ou d’un café.

La jeune femme a
décidé d’agir à son échelle après avoir pris conscience de
l’urgence de la situation écologique et des ravages de la
surconsommation. Au travers de son épicerie, elle souhaite proposer
au plus grand nombre la possibilité de pouvoir consommer des
produits de qualités en vrac, sans emballage plastique et surtout à
prix abordable. Anciennement secrétaire médicale dans une
clinique, la jeune femme s’est associée à Maud et Amandine, les
fondatrices de Mamie Mesure, une épicerie sans emballage à Vitré
et une droguerie zéro déchet à Rennes. Une reconversion à 360
degrés pour cette jeune femme qui souhaite sensibiliser un maximum
de personnes aux enjeux environnementaux et à la démarche zéro
déchet.

Pour
financer son mobilier pour le vrac, Mamie Mesure a lancé récemment
une campagne de financement participatif
qui
se terminera le 3 novembre. Un
financement

avec des contreparties pour les donateurs, qui se verront proposés une boisson chaude et une gourmandise dans l’épicerie et pour les plus généreux, un kit de voyage zéro déchets ainsi que des réductions à l’épicerie.

Lien de la campagne de financement participatif: https://www.miimosa.com/fr/projects/une-epicerie-vrac-zero-dechet-a-douarnenez




Retour sur le Village des Possibles à Rennes !

Samedi dernier se tenait la 3ème édition du Village des Possibles à Rennes. Cet événement 100 % bénévole et festif à rassemblé près de 7000 personnes autour des thèmes de la transition écologique, solidaire et citoyenne. Retour sur l’événement.

Le public était au
rendez-vous samedi dernier pour la 3ème édition du Village des
Possibles à Rennes. Organisé dans le cadre de la Fête des
Possibles, cet événement à 100 % bénévole à attiré près
de 7000 visiteurs venus découvrir les initiatives locales en faveur
de la transition. Consommation, alimentation, environnement,
protection animale, agriculture urbaine, climats, solidarités,
énergie, mobilité… : une soixantaine de stands proposaient aux
visiteurs de découvrir des alternatives aux systèmes de production
et de consommation.

Parmi les nouveautés cette année, le public a pu assister à des conférences, des lectures poétiques, des pièces de théâtre et des concerts. Avec le temps fort de cette édition: une conférence sur l’effondrement par Yves Cochet, ancien ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire et ancien député européen.

Yves Cochet : « dans le futur, il faudra s’aider ou s’entre tuer »

Le moment de la journée qui a vu la plus forte affluence fût la conférence d’Yves Cochet. L’ancien député européen et ministre de l’écologie a pu partager sans détour sa vision catastrophiste de l’avenir. Appuyé par plusieurs études, dont celles du GIEC, il prédit un effondrement systémique global, qui, selon lui arrivera «  entre 2025 et 2035… certainement avant 2050… on n’est pas à 5 ans près »

Adepte de la collapsologie ou de l’étude de
l’effondrement de la civilisation industrielle, Yves Cochet a fondé
à la veille du tremblement de terre qui a frappé le Japon et
déclenché la catastrophe nucléaire de Fukushima,
l’Institut
Momentum
en 2011. De ce groupe de réflexion autour de la
collapsologie est né la certitude qu’une « catastrophe sans
précédent dans l’histoire de l’humanité » allait arriver
et ainsi engendrer guerre, famine et « une extinction de plus
de la moitié de la population mondiale. »

« Les politiques sont aveugles » déclare l’ancien
ministre de l’écologie. « S’ils avaient conscience de ce
qui allait arriver, leur priorité serait de mettre en place des
tickets de rationnement alimentaire et ils développeraient les haras
nationaux ». Car « dans le futur, il faudra se déplacer en
calèche, pas en voiture électrique.»

En attendant les sombres événements qui se profileraient à l’horizon, Yves Cochet vit reclus en autarcie avec sa fille au nord de l’Ille-et-Vilaine. Il tente au mieux de favoriser les échanges non monétisés avec ses voisins malgré les divergences politiques car selon lui « lors de l’effondrement, il faudra tous s’aider ou s’entre tuer »

Appuyé par ses recherches, il a fait paraître récemment un essai autour de l’effondrement :  « Devant l’effondrement, essai de collapsologie »

Voici les photos prisent lors du Villages des Possibles :




Breizhicoop. Le supermarché coopératif et participatif de Rennes

Ouvert en mars dernier, Breizhicoop est le premier supermarché coopératif de Bretagne. Situé au 15 rue de Pologne à Rennes, ce supermarché d’avenir permet à ses adhérents d’être à la fois propriétaires de part sociales, clients mais aussi travailleurs bénévoles. A la clé, une nourriture locale, le plus souvent biologique et surtout… à moindre prix !

Dans le quartier du
Blosne à Rennes se trouve un supermarché un peu différent… il
s’agit de Breizhicoop. Dans ce supermarché 100 % coopératif
et participatif, les adhérents sont à la fois propriétaires de
parts sociales, travailleurs bénévoles et également… clients !
Mais ce n’est pas tout. En échange de trois heures de travail
bénévole par mois, les adhérents peuvent se nourrir de produits
locaux, souvent issus de l’agriculture biologique et ce, proposé
au prix d’équilibre, aussi bien pour les producteurs que les
consommateurs.

Ouvert en mars
dernier, ce supermarché d’avenir est le premier du genre à avoir
vu le jour en Bretagne. Inspiré par le Park Slope Food Coop à New
York et par La louve à Paris, Breizhicoop est né d’une volonté
forte: reprendre le contrôle sur sa consommation, le tout en mettant
en relation une production agricole locale de qualité et
consommateur.rice.e urbain.es.

C’est par
l’intermédiaire d’un supermarché que le projet est né, mêlant
valeurs sociales et environnementales. Là-bas, toutes les décisions
prises au sein de la coopérative sont votées par un système
démocratique au travers 7 commissions. A ce jour, ce sont 360
coopérateurs et coopératrices qui se sont engagés dans ce projet.

Crédit photo: Breizhicoop

« De consommateurs à consom’acteurs » voilà ce qui
définit au mieux le projet porté par Breizhicoop.


Pour en connaître davantage sur le mode de fonctionnement des supermarchés coopératif, nous vous conseillons le visionnage du documentaire Food Coop, tourné au Park Slope Food Coop à New York.

Plus
d’informations sur le projet :
https://www.breizhicoop.fr/

Si vous habitez
Rennes et ses environs, une réunion d’information aura lieu jeudi
3 octobre à 19h30 à la Maison de la Consommation et de
l’Environnement. Adresse : 48 boulevard Magenta. Salle
Curvand

Adresse : 15 rue de Pologne, Quartier du Blosne, 35200 RENNES




L’idée sortie. Le Bio en fête à Muzillac

Samedi 28 et dimanche 29 septembre, Muzillac accueille sa foire bio. Marché de producteurs locaux, ateliers, conférences, concerts: les visiteurs sont invités à découvrir toutes les initiatives locales en faveur de la transition écologique et solidaire. Seul(e) ou à plusieurs, venez découvrir ou redécouvrir cet événement convivial et festif!

Ce week-end, l’association Terre en vie organise la 24e édition de la foire bio de Muzillac. Le thème de cette année? « Jetez, c’est réchauffer » ! Pendant deux jours, petits et grands sont invités à participer à de nombreuses animations sur les thèmes de l’alimentation, de l’habitat, de l’énergie ou encore du bien-être. De 10h à 18h, près de 120 exposants seront présent pour un marché en plein air face à la médiathèque de Muzillac.

Lancé à l’initiative de quelques jeunes muzillacais engagés et désireux de faire connaître une agriculture respectueuse de l’homme et de son environnement, l’association Terre en Vie œuvre pour le développement d’une planète plus responsable et plus solidaire. L’événement, qui a pris de l’ampleur au fil du temps, s’apprête à accueillir près de 6000 visiteurs ce week-end.

Curieux ou averti, chacun pourra trouver l’activité qui lui convient: conférence sur le zéro déchets sans prise de tête ou sur l’impact des pesticides sur notre environnement avec le sénateur Joel Labbé et Fabrice Nicolino le dimanche. Déambulation orchestrale et jonglerie avec la compagnie Little Big Swing le samedi. Et pour les amateurs de chanson française et de poésie chantée, Emily Loizeau le dimanche.

Le programme détaillé du week-end:

Sur place, une zone de gratuité sur place vous permettra de prendre ou laisser les objets que vous ne vous servez plus.


Pratique:

Tarif : 3euros, gratuit pour les moins de 16 ans

Lieu: Devant la médiathèque de Muzillac (56)

Plus d’infos: https://www.facebook.com/events/592970431207994/

https://www.terreenvie.com/la-bio-en-fete-2019/



Avec Papillons Transition, participez au défi « avec ou sans » !

Une
semaine « avec » ou « sans », c’est le défi
lancé par le collectif Papillons Transitions, basé dans le secteur
de Muzillac-LaRoche-Bernard-Questembert (56). Du 22 au 28 septembre,
on peut choisir de relever le défi seul ou à plusieurs. Une semaine
sans voiture, avec un vélo, sans déchet, sans râler, avec des
achats locaux…le choix est libre !

Le
collectif « Papillons Transition » est basé dans le Sud
du Morbihan, plus précisément dans le secteur de Muzillac, La
Roche-Bernard et Questembert, à savoir la même zone que l’Ourse, la
monnaie locale complémentaire du territoire. Le collectif constitue
également la commission « Transition » de l’association
Terre En Vie, qui organise chaque année la Foire Bio de Muzillac.
Leur mot d’ordre ? Partir du principe que « Notre
quotidien va être confronté à une diminution des ressources et à
des changements climatiques majeurs. Comme nous considérons que tout
être humain a la même valeur, nous ne voulons laisser personne sur
le bord du chemin et nous souhaitons favoriser la résilience du
territoire. », peut-on ainsi lire sur leur site internet.

Ils ont d’ores et déjà mis en place quelques outils et actions : Une carte interactive des acteurs de leur territoire, un agenda répertoriant différentes dates et actions locales (ciné-débat, zones de gratuité, rassemblement « nous voulons des coquelicots »…), l’animation d’une conférence sur la transition, la création d’une centrale photovoltaïque en autoconsommation grâce au groupe « énergie », la mise en place de boîtes à dons, ou encore une opération de sensibilisation au suremballage dans les supermarchés.

Le collectif propose à partir du 22 septembre de se lancer, jusqu’au 28 septembre, dans un défi « Avec ou sans ». Une semaine pour relever seul ou à plusieurs (en famille, entre amis) des défis : passer une semaine sans voiture, avec un vélo, sans télé, sans déchets, en cuisinant, en réparant, sans achat…le choix est libre, et vaste ! «  Le défi choisi doit permettre de diminuer votre empreinte écologique, favoriser le vivre ensemble ou aider notre communauté à s’adapter aux changements à venir. Les défis pouvant mettre des personnes en danger ou présentant un caractère offensant sont bien sûr exclus. », précise les organisateurs. Le lancement aura lieu le dimanche 22 septembre à 14h au bar associatif « Le Pisse Mémé » à la Roche-Bernard, et à 14h30 au cinéma l’Iris à Questembert, à l’occasion de la diffusion du documentaire « Qu’est ce qu’on attend ? » de Marie-Monique Robin, en compagnie de l’association de la Recyclerie de Questembert. Et pour la cloture, rendez-vous à la Foire Bio de Muzillac le 28 septembre. Si l’animation est lancé localement, on peut s’inscrire de partout en France ! Déjà 70 défis sont répertoriés. Pour rejoindre le mouvement, il suffit de remplir le formulaire sur le site de Papillons Transition !