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À Landerneau, l’Ara Hôtel est tourné vers l’ESS

Repris en juillet 2015, l’ancien Brit Hôtel de Landerneau est devenu un Ara Hôtel. « Il s’agit d’un établissement pilote d’un nouveau réseau d’entreprise adaptée, c’est à dire que 80% de notre personnel est reconnu travailleur handicapé », explique Solène Lagathu, responsable d’exploitation de l’hôtel.

Et l’Ara Hôtel va plus loin que ça puisque l’établissement est totalement engagé dans une démarche de développement durable : « On essaie d’être à 100% dans l’économie sociale et solidaire. Tous nos fournisseurs sont des entreprises adaptées ou viennent de l’ESS. Par exemple, la nourriture servie dans l’hôtel vient de la biocoop de Landerneau ou de producteurs locaux et bio ». L’hôtel compte d’ailleurs décrocher l’Ecolabel.

L’Ara Hôtel vise aussi le label Tourisme et handicap, qui « apporte une garantie d’un accueil efficace et adapté aux besoins indispensables des personnes handicapées ». « C’est cohérent avec nos valeurs », souligne Solène Lagathu.

 

Un Trophée d’excellence

Depuis la mi-mai, des travaux sont en cours dans l’hôtel. Les 41 chambres ont été refaites, ainsi que les pièces communes. L’inauguration officielle de l’hôtel aura lieu le 14 octobre. « Tout est refait du sol au plafond », se réjouit Solène Lagathu. Durant toute la durée des travaux, l’hôtel est resté ouvert. Une campagne de crowdfunding est en cours pour financer les travaux et une nouvelle enseigne pour l’hôtel. « Nous avons la volonté d’associer le maximum de personnes au projet », soutient Solène Lagathu.

Associer le maximum de personnes, c’est d’ailleurs ce qui prime également dans la gouvernance de l’hôtel puisqu’il est administré par une SCIC. « Nous avons un collège d’acteurs de l’ESS, dont nos fournisseurs, un autre collège pour les fondateurs, un pour les salariés et un dernier pour les banques », détaille Solène Lagathu.

L’ouverture, pour le Pays de Brest du mois de l’ESS, aura lieu à l’Ara Hôtel. Un forme de reconnaissance pour cet établissement qui a déjà remporté, au printemps, le Trophée de l’excellence des entreprises adaptés.

 

Plus d’infos :

www.arahotel.fr




Takas, le Tinder du troc

Il y a un mois, trois jeunes vannetais lançaient Takas. « Notre application mobile permet le troc entre particuliers de manière hyper simple, grâce à des photos. C’est le Tinder du troc. On fait matcher des objets », explique Cédric Morin, l’un des créateurs de l’application.

Concrètement, l’utilisateur prend en photo l’objet dont il n’a plus l’utilité et le met sur Takas. Il peut ensuite consulter les autres objets proposés. Si l’objet ne lui plaît pas, il fait glisser la photo vers la gauche. S’il lui plaît, il glisse vers la droite. Si deux utilisateurs ont des objets qui les intéressent mutuellement, ils sont mis en relation et peuvent échanger des photos avant d’échanger les objets. « Dans la description, les utilisateurs mettent une fourchette de prix, une catégorie d’objet et leur géolocalisation. En moins de cinq minutes, c’est fait ! », détaille Cédric.

 

1100 utilisateurs en un mois

Et ça marche ! En moins d’un mois, il y a 1100 utilisateurs actifs sur l’application, essentiellement en Bretagne. « Certains objets échangés n’ont pas la même valeur. On voit des échanges qu’on n’aurait pas imaginé. Par exemple, il y a eu un échange entre des places de foot à 20€ contre une box cadeau de plus de 100€. C’est le genre d’échange qu’on espérait. Il y a des objets qui n’ont aucune valeur pour une personne alors que c’est un trésor pour une autre », se réjouit le jeune entrepreneur.

Les trois créateurs de Takas sont des amis d’enfance qui se sont retrouvés pour lancer ce projet. Cédric a fait une école de commerce, à Bordeaux, et s’occupe de la communication. Cebrail Erdogan est le directeur de la production. Il a fait une école de commerce à Nantes. Enfin, Thibaud Danielo sort d’un master gestion et comptabilité à Vannes. Il est président de Takas et gère les comptes.

Après ce lancement réussi, les trois jeunes entrepreneurs comptent solidifier leur implantation dans la région. Et ils espèrent voir Takas se développer dans toute la France. Et pourquoi pas, connaître le même succès que Tinder ?

 

Plus d’infos :

www.takasapp.com

La page facebook de Takas




Pour des vacances insolites, direction le Jardin Mod Kozh

Installés à Pont-Melvez (22), près de Guingamp, Gwendoline et Jimmy louent, à la semaine, un chalet au beau milieu de leur ferme. « Le chalet en bois peut accueillir quatre personnes, plus deux dans un lit d’appoint. Nous visons une clientèle familiale, avec des enfants, qui vient pour découvrir la ferme », détaille Gwendoline.

Sur leur ferme, Gwendoline et Jimmy consacrent 1 hectare au maraîchage. Ils produisent aussi de la viande de cabri, des œufs, de la confiture, des conserves et des sorbets. « Nous ouvrons souvent la ferme au public, pour des portes ouvertes, de la cueillette à la ferme ou pour des tables paysannes. Proposer un hébergement, c’est dans la continuité de ce que nous faisons », souligne Gwendoline.

Ceux qui viennent ici pour les vacances sont totalement immergés dans la vie de la ferme. Le chalet donne sur le champ des chèvres et les visiteurs peuvent observer, voire participer, à la vie de la ferme.

 

Toilettes sèches et phytoépuration

C’est la première année que Gwendoline et Jimmy proposent ce type d’hébergement qui rencontre, pour l’instant, un franc succès : « Nous n’avons pas pu répondre aux demandes de juillet car le chalet n’était pas terminé mais nous avons des réservations jusqu’au 20 août ». Si cette tendance se confirme, le couple envisage de construire d’autres hébergements : « Nous faisons la construction nous-même même si ça prend beaucoup de temps. Nous pensons à construire d’autres chalets mais plus petits ». Le chalet est équipé de toilettes sèches et le traitement des eaux grises se fait grâce à la phytoépuration.

Pendant l’été, la location se fait uniquement à la semaine, au tarif de 350€. « Le linge de lit est compris, précise Gwendoline. À partir de septembre, il sera possible de réserver pour deux jours. » Dans le chalet, une cuisine et de la vaisselle permettent aux vacanciers de faire à manger. « Nous proposons des paniers avec les produits de la ferme », ajoute Gwendoline.

De nombreuses activités sont possibles autour du Jardin Mod Kozh : musées, école de pêche, aquarium d’eau douce, activités natures, fêtes locales… Enfin Gwendoline et Jimmy organisent leurs portes ouvertes de l’été le dimanche 7 août. De quoi donner un air de vacances à votre week-end !

 

Plus d’infos :

www.vacancesalafermejardinmodkozh.e-monsite.com

www.jardinmodkozh.com




De A à Z. Nettoyant multi-surfaces

 

Dans un vaporisateur vide d’un litre, mélangez

  • 2 cuillères à café de bicarbonate de soude
  • 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc (vinaigre d’alcool)
  • 3 gouttes d’huile essentielle de citron (facultatif)

 

Complétez avec de l’eau tiède et secouez.

Attention le mélange bicarbonate de soude et vinaigre blanc mousse.

// Ne pas utiliser ce produit sur le marbre //




MLK-Gwened. Une monnaie locale en devenir

Créée en février 2016, l’association MLK-Gwened a pour projet de lancer une monnaie locale complémentaire à Vannes (56). Cette idée a commencé à germer lors de l’organisation du forum social de Séné, dès le mois de septembre 2015. « On a organisé un atelier autour des monnaies locales qui a attiré 70 personnes des environs de Vannes. On s’est dit c’est bien d’en parler mais c’est mieux d’en faire une ! », explique Gersan Moguérou, membre de l’association.

Depuis, le collectif se réunit chaque semaine. « Nous avons 17 adhérents. À chaque réunion, une dizaine de personnes est présente », se réjouit Gersan Moguérou. Un lundi sur deux est consacré aux discussions et décisions de l’association. Les autres lundis, des ateliers sont organisés afin d’approfondir un point point précis. « Nous sommes dans une phase de réflexion dans pleins de direction différentes. Il y a aussi des sensibilités différentes dans l’asso. C’est ce qui est intéressant et qui fait sa richesse », souligne Marie-Yvonne Colin, elle aussi membre de MLK-Gwened.

Plus concrètement, depuis sa création, l’association diffuse des tracts et participe à des animations. « Nous tenons un stand lors des manifestations organisées dans le pays de Vannes. Nous sommes aussi en train de faire un site web », précise Gersan Moguérou.

Le collectif vannetais est également en discussion avec l’association Pourquoi pas, qui veut lancer une monnaie locale à Auray : « Il y a aussi des projets à Questembert et La Roche-Bernard. Ça fait beaucoup de projets très proche ! On s’interroge donc sur les relations qu’on peut avoir entre les différentes monnaies locales. La question du territoire est difficile. »

En attendant, le projet de monnaie locale vannetaise avance. En septembre, l’association organise un pique-nique. En novembre, elle sera aux rencontres des monnaies locales complémentaires. « Dès que le projet sera assez avancé, nous le présenterons au public, aux prestataires potentiels, à la chambre de commerce… », espère déjà Gersan Moguérou. Et les réunions du lundi sont ouvertes pour ceux qui veulent en savoir plus !

 

Plus d’infos :

Réunions ouvertes au public les deuxième et quatrième lundis du mois, à partir de 18h30, à la maison des assos.

www.mlk-gwened.bzh




De A à Z. Faire son liquide vaisselle

Dans une bouteille vide mélanger

  • 1 cuillère à soupe de savon noir liquide
  • 2 cuillères à café de bicarbonate de soude
  • 1 cuillère à café de cristaux de soude
  • 1 cuillère à café de vinaigre blanc
  • 1 cuillère à café d’argile ou de farine maïs
  • 15 gouttes d’huile essentielle (facultatif)

Compléter avec de l’eau tiède et secouer.

Attention la réaction chimique entre le bicardonate de soude et le vinaigne blanc mousse.