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En finistère et Morbihan, participez à l’opération « Manger bio et local, c’est l’idéal ! 

Manger bio, c’est bien, mais c’est encore mieux si les produits proviennent de son territoire et n’ont pas à parcourir des centaines voire des milliers de kilomètre pour arriver dans l’assiette ! C’est là tout l’esprit de la campagne « Manger bio et local c’est l’idéal » qui se déroule du 22 au 30 septembre. Organisée par le Réseau FNAB (Fédération Nationale d’Agriculture Biologique), elle se décline cette année en Bretagne dans le Morbihan et dans le Finistère. Son objectif est de sensibiliser le public à la consommation de produits bio et locaux, par le biais d’événements organisés directement dans les fermes ou dans les lieux de ventes en circuits courts (magasins de producteurs…).

C’est ainsi que dans le Morbihan, 13 évènements sont organisés. On pourra donc découvrir un grand marché bio à Saint-Avé mardi 25, avec animation, musique, manège à pédale pour les enfants, producteurs.. ; rendre visite aux différents magasins de producteurs de la région (Ciboulette et Compagnie à Sulniac, le Local Bio à Séné, Court-Circuit à Sarzeau, ou encore Aux Champs à Elven). Samedi 29, un marché festif aura lieu à la ferme « Au jardin des possibles » à Remungol-Evelys. Ce même week-end aura lieu à Muzillac la traditionnelle Foire Bio, avec pour thème cette année le zéro déchets et le recyclage. A noter aussi toute la semaine, des animations à la Bioccop Callune de Pontivy.

Dans le Finistère, ce sont 14 évènements qui sont au programme. A noter une conférence-débat à Brest au restaurant bio Le Jardin Partagé, à 18h30, autour du thème « Glyphosate, pesticides, perturbateurs endocriniens : leurs dangers et comment les éviter », avec Jean-Marie Lefort, médecin urgentiste retraité du CHU de Brest. On pourra également participer à des dégustations sur les marchés bio de Brest, Quimper, ou encore Tregunc, et participer dimanche prochain à une opération « ferme ouverte » à Trefflez. Pour encore plus de dates et d’informations, direction le site www.agrobio-bretagne.org




Partez à la rencontre des acteurs d’une consommation différente avec le Village des Possibles, à Rennes.

Dans le cadre de la Fête des Possibles de Rennes, partez à la rencontre des acteurs et des actrices d’une consommation différentes grâce au village des possibles, le samedi 22 septembre. Biodiversité, énergie, finance… Découvrez des alternatives dans une ambiance festive.

Du 15 au 30 septembre a lieu la Fête des Possibles de Rennes. C’est l’occasion pour tous les citoyens de venir découvrir et d’agir pour produire et consommer autrement. Que ce soit dans le domaine de l’alimentation, de l’environnement, de l’énergie, de la solidarité, de l’énergie renouvelable, des circuits courts, des monnaies locales ou de la permaculture, il y a « d’autres possibles », d’autres façon de consommer. De nombreuses activités et animations sont organisés tout au long des deux semaines de festivité.

Samedi 22 septembre, sur le Mail François Mitterrand, un Village des Possibles sera mis en place. Les organisateurs de la Fête des Possibles proposent de rencontrer les acteurs de la consommation différente. Plus de quarante associations seront là pour partager et échanger, telles que Alternatiba Rennes, Bioconsom’acteurs Pays de RennesCollectif Rennais pour l’Égalité Animale, Eau et Rivières de Bretagne, Glanage Solidaire, LePotiron.fr, Le Pain Qui Court, PERMA G’Rennes, Zero Waste Pays de Rennes, et bien d’autres encore..

Retrouvez le programme du Village des Possibles ICI.




Le Solilab : vitrine de l’économie sociale et solidaire à Nantes

À Nantes, le Solilab est présent pour rendre visible l’économie sociale et solidaire et permettre à tous d’en comprendre les avantages. Créé par l’association les Ecossolies, il abrite plus de 100 entreprises, dans un esprit récup’ et écologique.

Construit sur une ancienne friche industrielle, le Solilab (initié par Nantes Métropole et l’association les Ecossolies) offre un espace de travail collectif pour l’ESS depuis 2014. Le but ? Développer et faire connaître l’économie sociale et solidaire. Et c’est chose faite, puisque désormais plus de 100 entreprises sont présentes sur le site et, de 2014 à 2017, 25 projets ont vu le jour !

Les entreprises présentes sont extrêmement diverses : Bbio Conception, Terraherba, Emile Sabord , Alter’Actions, La Ruche qui dit Oui !, Bolivia Inti Sud Soleil, To good to go, La Tricyclerie et Green Course, pour ne citer qu’eux. « Plus c’est large, plus ça nous intéresse », lance Marc Richard, directeur des Ecossolies.

Vitrine de l’économie sociale et solidaire, le lieu se veut aussi respectueux de l’environnement.

Le lieu souhaite contribuer au réemploi autant que possible. Les anciennes charpentes présentes sur le site ont servi à construire les nouveaux bâtiments et des pièces de vieux lave-linge servent désormais de banc ou de vitres. Le Solilab accueille même un magasin d’objets d’occasions, géré par Le Relais Atlantique. Bientôt, grâce au réseau Envie 44, des objets électroniques viendront rejoindre les rayons avec, en prime, des conseils à la réparation.

Dans une logique écologique, les toilettes sont à séparation. Les excréments servent de compost au potager du Solilab, géré par l’association BioTFull, qui souhaite promouvoir l’agriculture urbaine. La chaudière, elle, est à bois pellets.

Une restauration zéro-déchets !

Tous les midis, le lieu accueille une restauration ambulante, comme M’Kitchen, Suppli&nous, Au panier perché ou le Goût des autres. Avec plus de 100 personnes tous les midis, le Solilab a rapidement décidé de tout faire pour réduire les déchets alimentaires. Les Ecossolies ont alors décidé d’accompagner les restaurateurs vers le zéro-déchet.

Le Solilab est un lieu de test, d’expérience, de soutien et d’accompagnement. Il aide les entreprises à se lancer grâce à divers ateliers. Ces dernières bénéficient ainsi de conseils de lancement et de plan de financement. Les restaurateurs, eux, sont aidés dans le calibrage de leur modèle économique.

Le 18 septembre, un marché hebdomadaire prônant l’économie de proximité va s’installer près de la cantine, dans la halle… L’occasion d’acheter local !




Breizh Wash. Une lessive écolo qui permet l’arrosage du jardin !

Son concept séduit de plus en plus le grand public ! Guillaume Ropars est l’inventeur de la lessive Breizh Wash. Sa particularité ? Elle se compose à 100 % d’ingrédients naturels. Et autre avantage indéniable, l’eau qui ressort de la machine à laver peut être récupérée pour arroser fleurs et légumes ou nettoyer sols et terrasses.
Les tests sont formels : elle présente 0 % d’écotoxicité ! Cette lessive, vendue par pot de 1 kg soit 50 lavages, est commercialisée dans toute la Bretagne.
Aujourd’hui, Breizh Wash produit 300 tonnes chaque année. Et l’entreprise basée à Plumaudan (22) ne compte pas s’arrêter là. Elle vient d’élaborer une lessive pédiatrique adaptée aux enfants de 0 à 3 ans. Et prévoit de sortir prochainement des produits d’entretien pour la maison comme un déboucheur de canalisation écolo…. 
Une interview audio de notre partenaire Radio Nord Bretagne.




L’autre Rive : une librairie militante en plein cœur des Monts d’Arrée

Situé en plein cœur des Monts d’Arrée, le café librairie L’Autre Rive accueille les visiteurs dans un décor idyllique, calme et naturel. C’est au milieu de la forêt de l’Huelgoat qu’il est possible de se restaurer au milieu de livres, dans un esprit militant et contestataire.

En plein cœur des Monts d’Arrée, à seulement 300 mètres de la mare aux sangliers, se trouve un petit havre de paix. Dirigé d’une main de maître par Marc et Katita, L’Autre Rive, situé dans la forêt de Huelgoat existe déjà depuis 13 ans. 13 ans que ce café librairie dissémine son petit esprit militant grâce aux nombreux ouvrages vendus, traitant de la permaculture, l’éco-construction, le bio, les plantes mellifères, la résistance civile. Le visiteur pourra même tomber sur des posters écolos.

Pourtant, avec un petit sourire malicieux, Marc nous avoue que personne, dans la région, ne croyait réellement à son projet. « Les mecs prenaient les paris dans les bars sur le temps qu’on resterait ». Le couple a toujours voulu proposer un lieu important, où les gens pourraient se rencontrer et échanger des savoirs. C’est après avoir vu un reportage sur le CapLan (premier café librairie de Bretagne), alors qu’ils séjournaient au Mali, que le coup de cœur est arrivé.

« Pour une librairie, c’est le paradis la Bretagne ».

Le principe d’accueillir, de proposer à boire, à manger et à lire les a tout de suite séduit. Ces « bébés de l’éducation populaire » proposent une thématique qui semble leur coller à la peau, « résistance et rébellion ». Les écrivains résistants sont privilégiés et des livres en Bretons jonchent également les rayons. « Pour une librairie, c’est le paradis la Bretagne ». Deuxième région éditoriale de France après Paris, c’est tout une culture que Marc et Katita veulent mettre en avant.

Dans cette bâtisse blanche néo-bretonne des années 60, la librairie s’étend sur deux étages. Le plus élevé est celui de la contestation, de la réflexion et de l’échange. C’est là que sont nés de nombreux projets, aussi bien politique que culturel. Mais Marc assure ne jamais avoir démarché personne. « Les gens viennent me voir et me disent : « Moi, je sais faire ça, est-ce que ça t’intéresse ? » ».

De la nourriture locale et biologique

En ce qui concerne la restauration, Marc et Katita ne « travaillent pas avec les grands schémas liberticide carnassier », comme les grands distributeurs de boissons. Le couple privilégie autant que possible les petits producteurs locaux. La bière servie vient de la brasserie locale An Alarc’h. La nourriture provient de producteurs locaux, de préférence bio, comme les pommes de terre, le yaourt, la tisane et le miel.

Le métier de libraire restaurateur attire de plus en plus. Le couple reçoit souvent de la visite de porteurs de projet qui aimeraient ouvrir leur propre librairie café. Mais c’est un métier aux contours encore flous. Pour lui donner plus de visibilité, Marc a crée une Fédération des cafés librairies de Bretagne (Calibreizh), qui compte désormais une quinzaine d’adhérents…

L’Autre Rive, Restidiou Braz, 29690 Berrien. 

 




À la lettre Thé, la librairie salon de thé écologique et militante

À la lettre Thé : dans cette petite boutique en plein cœur de Morlaix, tenu par un frère et sa sœur, se côtoient beaux livres et délicieuses boissons… Le tout dans un esprit écologique et militant. 

La devanture donne le ton. Cartes postales, drapeaux bretons, objets souvenirs et liste de jus de fruits incitent à rester siroter un Akadi Dji tout en lisant le Dictionnaire de la baie de Morlaix.

Dans cette boutique au charme certain, les bouquins sont partout : sur les chaises, les tables, et recouvrent des pans entiers de murs. Aussi divers que beaux, les récits de voyages rencontrent les polars. Truman Capote cohabite avec Luis Sepulveda, et Roald Dahl avec Bernard Werber. Attablé autour d’un thé « Oscar Wilde », le visiteur peut s’évader en lisant Anna Karénine de Léon Tolstoï.

Une ouverture sur le monde

Mais ce que représente avant tout le salon de thé librairie de Romain et Tatiana, les gérants, c’est l’ouverture sur le monde. Les magazines juste à côté de la caisse sont également choisis avec soin et ont pour thème la transition écologique et le développement durable, comme Sans Transition ! ou Kaizen. Les nombreux livres présents abordent les voyages, mais également le DIY, la récup’, le zéro déchet, le ménage au naturel… Bref, tout pour pouvoir découvrir notre planète et la respecter.

Quand on lui parle des livres qu’elle vend, Tatiana avoue qu’il « y a toujours un message dans le choix des livres vendu. Rien que le fait d’être un petit commerce de centre-ville est une sorte de militantisme »« Une librairie neutre, je ne penses pas que ça existe », rajoute-t-elle. Ce que préfère Romain, lui, c’est orienter les lecteurs vers des romans parlant d’écologie, car « c’est plus facile de faire passer un message quand l’humour est là », avec des auteurs comme André Bucher.

« Le Buzuk, c’est une façon de vivre, une façon de dépenser ».

Cette envie de changer les choses passe également par le paiement en Buzuk, la monnaie locale. « Le Buzuk, c’est une façon de vivre, une façon de dépenser ».  Véritable aubaine pour l’économie morlaisienne, la librairie salon de thé l’utilise depuis qu’elle a vu le jour. « Avant, on ne prenait le Buzuk que pour les boissons. Maintenant, les clients peuvent tout payer avec ».

Cet attachement régional se retrouve également dans les produits proposés. Les thés, par exemple, sont des produits de l’Îlot thé. Ils sont issus de l’agriculture biologique, préparé dans des ateliers au cœur des Monts d’Arrée, dans le Finistère.

Depuis cette année, les jus de fruits et le café sont bio. Romain et Tatiana recyclent autant qu’ils peuvent. « On essaie d’être le plus propre possible, même si ce n’est pas toujours facile ». Les produits sont de préférences locaux, et du miel de la baie de Morlaix est également en vente.

À la lettre Thé, librairie salon de thé situé 9 place de Viarmes, à Morlaix.

 

 

Le coup de cœur de Romain et Tatiana :

Dust, Boom, Dust, Petite histoire du cuivre le métal qui nous gouverne, Bill Carter, éditions Intervalles.

Bill Carter vit à Bisbee, ville d’Arizona défigurée par une mine à ciel ouvert de cuivre. En cultivant son potager, il tombe gravement malade. Commence alors une enquête minutieuse sur le cuivre, de son extraction partout sur la planète (Arizona, Mexique Alaska, Indonésie) à ses différentes utilisations. Se pose le problème de la colossale pollution de l’extraction du cuivre dans les roches dures. L’enquête nous emmène partout dans le monde du milieu minier au ferrailleur en passant par les multinationales et les traders. Notre société et mode de vie actuelle sont complètement dépendant de ce métal. Intéressant et captivant.

Romain

CIEL, T1 : L’Hiver des machines, Johan Heliot.

Ce roman d’aventure en 4 tomes raconte les péripéties vécues par toute une famille alors que le monde tel que nous pouvions le connaître se trouve complètement bouleversé. A travers un récit agréable à lire grâce à son écriture fluide et aux nombreux rebondissements qui tiennent en haleine, l’auteur nous fait réfléchir à “l’hyper connectivité” de nos sociétés et aux problèmes environnementaux que nous connaissons déjà.

Tatiana