L’interdiction du chalutage profond sera votée ce matin au Parlement européen

Hier soir, un débat opposant les principaux opposants et défenseurs d’une interdiction du chalutage profond a eu lieu dans l’hémicycle. Ce débat intervenait après la réunion de groupe des Socialistes européens au cours de laquelle une très forte majorité de délégations socialistes a exigé que le rapporteur, le grec Kriton Arsenis, recommande un vote positif en faveur de l’interdiction du chalutage profond. Les défenseurs des lobbies industriels, la députée PS Isabelle Thomas en tête, s’est indignée que le rapporteur casse le compromis trouvé en Commission de la Pêche et voté le 4 novembre.

Le fonctionnement des groupes politiques…

…est fait de telle sorte que la recommandation de vote pour l’ensemble du groupe est fonction de la majorité des membres. « Il se trouve qu’Isabelle Thomas est une fois de plus, après le vote de la Politique Commune de la Pêche, en train de mener la délégation socialiste française au casse-pipe en leur recommandant de voter contre la plupart des Socialistes européens » réagissait Claire Nouvian, fondatrice de BLOOM. « Il ne reste plus qu’à espérer que certains eurodéputés PS français refusent ce suicide politique à quelques mois des élections municipales et européennes et votent selon leur jugement et non selon la ligne définie par une élue de Bretagne qui y trouve son compte personnellement. »

Un autre élu de Bretagne…

…le député UMP Alain Cadec s’est également exprimé contre l’interdiction du chalutage profond. « Le comportement des élus de l’Ouest n’indique pas la moindre prise en compte de la mobilisation de plus de 750 000 Français en faveur de l’interdiction du chalutage profond, pourtant nous avons un nombre très important de signatures venant de Bretagne ! » s’exclamait Victoire Guillonneau, chargée de campagne chez BLOOM. « Alors que les politiques, y compris le Président de la République, font la sourde oreille à la demande des Français d’éliminer les méthodes de pêche les plus destructrices, les enseignes de la grande distribution, elles, les entendent » notait Claire Nouvian en faisant référence à l’annonce de Carrefour le 9 décembre au soir de retirer progressivement, d’ici juin 2014, les espèces profondes de ses étals.

Plus d’infos:

L’équipe de BLOOM suivra le vote au Parlement et sera joignable pour des réactions.
PS : BLOOM est en train de préparer une Nième réponse factuelle aux attaques diffamatoires et infondées des lobbies.
PS 2 : La réponse de Greenpeace au Président de la Région Bretagne, M. Pierrick Massiot, qui avait pris la liberté d’envoyer un courrier erroné aux eurodéputés : http://bloomassociation.r.mailjet.com/redirect/dn4nhqd7n25l2vsz8rqjoo/rennes.greenpeace.fr/ocean-lettre-a-m-le-president-de-la-region-bretagne-patrick-massiot/
 




L’interdiction du chalutage profond sera votée ce matin au Parlement européen

Hier soir, un débat opposant les principaux opposants et défenseurs d’une interdiction du chalutage profond a eu lieu dans l’hémicycle. Ce débat intervenait après la réunion de groupe des Socialistes européens au cours de laquelle une très forte majorité de délégations socialistes a exigé que le rapporteur, le grec Kriton Arsenis, recommande un vote positif en faveur de l’interdiction du chalutage profond. Les défenseurs des lobbies industriels, la députée PS Isabelle Thomas en tête, s’est indignée que le rapporteur casse le compromis trouvé en Commission de la Pêche et voté le 4 novembre.

Le fonctionnement des groupes politiques…

…est fait de telle sorte que la recommandation de vote pour l’ensemble du groupe est fonction de la majorité des membres. « Il se trouve qu’Isabelle Thomas est une fois de plus, après le vote de la Politique Commune de la Pêche, en train de mener la délégation socialiste française au casse-pipe en leur recommandant de voter contre la plupart des Socialistes européens » réagissait Claire Nouvian, fondatrice de BLOOM. « Il ne reste plus qu’à espérer que certains eurodéputés PS français refusent ce suicide politique à quelques mois des élections municipales et européennes et votent selon leur jugement et non selon la ligne définie par une élue de Bretagne qui y trouve son compte personnellement. »

Un autre élu de Bretagne…

…le député UMP Alain Cadec s’est également exprimé contre l’interdiction du chalutage profond. « Le comportement des élus de l’Ouest n’indique pas la moindre prise en compte de la mobilisation de plus de 750 000 Français en faveur de l’interdiction du chalutage profond, pourtant nous avons un nombre très important de signatures venant de Bretagne ! » s’exclamait Victoire Guillonneau, chargée de campagne chez BLOOM. « Alors que les politiques, y compris le Président de la République, font la sourde oreille à la demande des Français d’éliminer les méthodes de pêche les plus destructrices, les enseignes de la grande distribution, elles, les entendent » notait Claire Nouvian en faisant référence à l’annonce de Carrefour le 9 décembre au soir de retirer progressivement, d’ici juin 2014, les espèces profondes de ses étals.

Plus d’infos:

L’équipe de BLOOM suivra le vote au Parlement et sera joignable pour des réactions.
PS : BLOOM est en train de préparer une Nième réponse factuelle aux attaques diffamatoires et infondées des lobbies.
PS 2 : La réponse de Greenpeace au Président de la Région Bretagne, M. Pierrick Massiot, qui avait pris la liberté d’envoyer un courrier erroné aux eurodéputés : http://bloomassociation.r.mailjet.com/redirect/dn4nhqd7n25l2vsz8rqjoo/rennes.greenpeace.fr/ocean-lettre-a-m-le-president-de-la-region-bretagne-patrick-massiot/
 




Sable coquiller en baie de Lannion : Arnaud Montebourg demande des expertises

Qu’est-ce qui a amené le ministre du redressement productif à demander ces enquêtes complémentaires ?

Le projet rassemble contre lui une bonne trentaine d’associations, réunies au sein du Peuple des Dunes, ainsi que l’ensemble des pêcheurs de la Baie, les communes de Lannion Trégor Agglomération, mais aussi Plougasnou, Saint Jean, Locquirec, Guimaec. La mobilisation d’un grand nombre d’élus, et tout particulièrement de Corine Erhel députée de la circonscription, qui ferraille contre le projet a également été déterminante. C’est ainsi qu’Arnaud Montebourg a organisé une réunion de concertation à Bercy le 27 août dernier entre les représentants de la CAN, du Conseil Régional, des comités départementaux de la pêche, de Corinne Erhel, de Yannick Botrel, sénateur des Côtes d’Armor, de Yannick Le Jeune président de Lannion Trégor Agglomération, et de deux membres du collectif du Peuple des Dunes. Le ministre apprend au cours de la conversation qu’il y a eu des études qui ne nous ont pas été communiquées. Il demande alors que les opposants aux projets aient accès à ces études. Nous avons ensuite eu une deuxième rencontre, le 29 octobre , en marge de la réunion sur la crise bretonne. C’est à l’issue de cette réunion qu’Arnaud Montebourg a demandé deux enquêtes complémentaires. « Dans ce dossier, a dit le ministre, il n’y a pas eu de concertation, et on le déplore »

 

Arnaud Montebourg a demandé le 29 octobre dernier deux enquêtes aux services de l’Etat. Quelles sont-elles ?

Il s’agit d’une part d’une étude sur les lançons présents dans la dune hydraulique que la CAN entend exploiter, et qui sont essentiels pour la pêche. Les bars et les lieux, entre autre, sont très friands de ces petits poissons, qui constituent un maillon important de leur chaîne alimentaire. Les pêcheurs professionnels estiment passer 50 % de leur temps sur cette zone de pêche particulièrement attractive, y compris pour les pêcheurs plaisanciers. La réalisation d’une telle étude peut prendre du temps. Parce qu’il faudra plonger à différents moments, avec des marées et des conditions météo différentes. L’autre étude demandée effectuera un état des lieux des gisements terrestres et marins du périmètre concerné. Ce que nous demandons depuis le début à la CAN. Mais la CAN nous répondait qu’elle ferait l’étude une fois l’extraction commencée ! Or, le rapport du commissaire enquêteur posait déjà comme préalable à l’octroi de la licence minière la mise en place d’un état des lieux conforme au protocole conseillé par l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer  : l’Ifremer  estime que cette étude devrait mobiliser deux chercheurs sur trois ans.

 

A lire nos articles précédents

Extraction de sable en baie de Lannion : la politique de la CAN ou de l’autruche ?

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Un projet d’extraction de 200 000 mètres cubes de sable

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Arnaud Montebourg a demandé le 29 octobre dernier deux enquêtes aux services de l’Etat. Quelles sont-elles ?

Il s’agit d’une part d’une étude sur les lançons présents dans la dune hydraulique que la CAN entend exploiter, et qui sont essentiels pour la pêche. Les bars et les lieux, entre autre, sont très friands de ces petits poissons, qui constituent un maillon important de leur chaîne alimentaire. Les pêcheurs professionnels estiment passer 50 % de leur temps sur cette zone de pêche particulièrement attractive, y compris pour les pêcheurs plaisanciers. La réalisation d’une telle étude peut prendre du temps. Parce qu’il faudra plonger à différents moments, avec des marées et des conditions météo différentes. L’autre étude demandée effectuera un état des lieux des gisements terrestres et marins du périmètre concerné. Ce que nous demandons depuis le début à la CAN. Mais la CAN nous répondait qu’elle ferait l’étude une fois l’extraction commencée ! Or, le rapport du commissaire enquêteur posait déjà comme préalable à l’octroi de la licence minière la mise en place d’un état des lieux conforme au protocole conseillé par l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer  : l’Ifremer  estime que cette étude devrait mobiliser deux chercheurs sur trois ans.

 

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Il s’agit d’une part d’une étude sur les lançons présents dans la dune hydraulique que la CAN entend exploiter, et qui sont essentiels pour la pêche. Les bars et les lieux, entre autre, sont très friands de ces petits poissons, qui constituent un maillon important de leur chaîne alimentaire. Les pêcheurs professionnels estiment passer 50 % de leur temps sur cette zone de pêche particulièrement attractive, y compris pour les pêcheurs plaisanciers. La réalisation d’une telle étude peut prendre du temps. Parce qu’il faudra plonger à différents moments, avec des marées et des conditions météo différentes. L’autre étude demandée effectuera un état des lieux des gisements terrestres et marins du périmètre concerné. Ce que nous demandons depuis le début à la CAN. Mais la CAN nous répondait qu’elle ferait l’étude une fois l’extraction commencée ! Or, le rapport du commissaire enquêteur posait déjà comme préalable à l’octroi de la licence minière la mise en place d’un état des lieux conforme au protocole conseillé par l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer  : l’Ifremer  estime que cette étude devrait mobiliser deux chercheurs sur trois ans.

 

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Une coopération entre Bretons et Sudistes autour de l’eau

En quoi consiste ce projet coopératif ?

Il s’agit d’un projet de coopération entre 3 territoires : le Pays de Morlaix, le Pays S.U.D (Serre-Ponçon – Ubaye – Durance) et le Pays de Haute Provence, dans le cadre du fonds européen Leader. Il s’agit de proposer de l’animation grand public autour du thème de l’eau, et spécifiquement autour des jeunes, ainsi que l’organisation de cafés des sciences sur ce même thème. Les Petits Débrouillards Paca organisent des animations eux aussi sur leur territoire, et un séjour là bas, et sur le territoire du Pays de Morlaix, a été organisé pour les enfants. Nous travaillons également avec la Surfrider Foundation pour ce projet.

Comment cela s’est-il concrêtisé dans le Pays de Morlaix ?

Il y a eu 19 animations sur le territoire, et l’organisation d’un séjour pour 6 enfants. Des cafés des sciences seront également organisés prochainement, en partenariat avec la Surfrider Foundation et l’organisation des cafés des sciences du Pays. Les animations ont porté bien évidemment sur le thème de l’eau, notamment sur son utilisation domestique. Nous avons mené des ateliers où nous avons réalisé des expériences ludiques et pédagogogiques, comme par exemple des analyses d’eau…Sans oublier la présence de l’exposition interactive « L’eau des loustics ».

Dans le cadre de la coopération, deux modules portant sur la rareté de l’eau et les conflits d’usage, ont été abordés de façon commune aux 3 territoires. De la même façon, des séjours ont été organisés dans le Sud et en Bretagne. Des jeunes de région Paca sont venus dans le Pays de Morlaix, et nous sommes à notre tour partis là bas.

 

Quel est l’objectif d’un tel programme collaboratif ?

L’objectif est ici d’aborder des problématiques liées à l’eau à la fois contextuelles, liées au territoire, et d’autres plus globales. Nous abordons également les problèmes liés à l’eau dans les territoires du sud avec lesquels nous avons entrepris la démarche de coopération.
L’intérêt d’un tel programme réside aussi dans le fait que nous nous adressons à un public large, essentiellement des jeunes mais aussi des familles. Grâce notamment au bus des Petits Débrouillards, nous avons réussi à toucher un public qui n’est pas forcément sensibilisé à la problématique de l’eau.
La coopération entre plusieurs Pays, situés à l’autre bout de la France, a été aussi particulièrement intéressante, notamment pour des territoires qui n’en avaient pas l’habitude. L’un de nos objectifs était aussi de lancer une dynamique dans ce sens. Nous avons posé les premières pierres. Des élus des différents Pays vont maintenant se rencontrer, pour voir comment avancer eux aussi entre eux.

 

Plus d’infos

www.lespetitsdebrouillardsbretagne.org/