Un week-end pour la permaculture

La permaculture a été théorisée dans les années 70 en Australie par Bill Mollison et David Holmgren, deux scientifiques engagés dans la protection de l’environnement. On peut définir la permaculture comme étant un véritable art de vivre, qui mêle art de cultiver la terre avec art d’aménager le territoire. La prise en compte des écosystèmes est également très importante. C’est « une science et un art qui visent à aménager des écosystèmes humains éthiques, durables et robustes qui s’intègreront harmonieusement avec la nature » », selon Steve Read, fondateur de l’Université Populaire de Permaculture.

La permaculture ne se limite pas seulement à l’agriculture, elle rejoint aussi d’autres domaines comme l’économie, la technologie, la santé, l’habitat…

 

Les 12 piliers de la permaculture sont :

Les douze piliers de la permaculture

  1. Observer et interagir

  2. Collecter et stocker l’énergie

  3. Créer une production

  4. Appliquer l’auto-régulation et accepter la rétroaction

  5. Utiliser et valoriser les services et les ressources renouvelables

  6. Ne pas produire de déchets

  7. Partir des structures d’ensemble pour arriver aux détails

  8. Intégrer plutôt que séparer

  9. Utiliser des solutions de petites échelles et avec patience

  10. Utiliser et valoriser la diversité

  11. Utiliser les interfaces et valoriser les éléments en bordure

  12. Utiliser les changements et y réagir de manière créative

 

En Bretagne, des stages et formation en permaculture sont régulièrement organisés à Plufur, dans les Côtes-d’Armor, avec l’association Dynamie.

http://www.permaculturefrance.org/

 

Des journées d’initiation à la permaculture sont mises en place également à Hénon, toujours dans les Côtes d’Armor, au jardin « La pâture Es Chènes ».

http://www.lapatureeschenes.fr/

 

Pour connaître les animations organisées, ce week-end, rendez-vous sur le site http://www.permaculture-incroyables.org/jip2015/

 

« La même planète, un autre monde – la permaculture et une évolution sociologique », brochure de Steve Read consacrée à la permaculture, est disponible en téléchargement sur son site : http://www.steveread.fr/

 

 

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Une journée consacrée à l’éco-pastoralisme

Le contexte

 

L’éco-pastoralisme est une solution alternative de gestion écologique des milieux par des herbivores issus de races rustiques locales ou non autochtones

La journée est mise en place au Lycée de L’Aulne à Chateaulin (29), par une classe de BTS D.A.T.R (Développement et animation des territoires ruraux). Elle est organisée en partenariat avec le Parc Naturel Régional d’Armorique, et la Fédération des Races Anciennes de Bretagne. Dans le cadre de la Charte 2009‐2021, le Parc Naturel Régional s’intéresse à la conservation et la valorisation de la biodiversité domestique. En partenariat avec la Fédération des Races de Bretagne, il a défini une stratégie et mène un ensemble d’actions dont la valorisation non alimentaire des races domestiques Bretonnes par leur utilisation dans la gestion des espaces naturels sous l’angle de l’éco‐pastoralisme.

La Fédération des Races de Bretagne, elle, fédère l’ensemble des éleveurs de onze races locales bretonnes, dans un but de sauvegarde, promotion et valorisation de ces races et de leurs produits.

 

 

Objectif de la journée

 

« Les rencontres de l’éco-pastoralisme en Bretagne » ont pour objectif de valoriser et mettre en avant les pratiques d’éco-pastoralisme, et de mettre en avant l’utilisation des races locales bretonnes dans les pratiques d’entretien des espaces naturels au sens large. « Nous voulons également mettre en contact entre eux les professionnels du secteur », assure Ange Rollet, étudiant dans la classe qui organise la journée.

 

 

Le programme

 

Au programme de la journée :

  • Pour les professionnels : débats sur l’intérêt de l’éco-pastoralisme dans la gestion des espaces naturels, ainsi que des témoignages sur l’utilisation des races locales. Des ateliers d’échanges entre acteurs seront également organisés.

  • L’après-midi est ouverte au grand public, avec au programme : des expositions, des présentations d’animaux (moutons « lande de Bretagne », de « Ouessant », chèvres des fossés…), présence de fermes pédagogiques, chasse de trésor…

 

 

 

Plus d’infos

www.cmk29.educagri.fr/le-lycee-de-laulne/les-evenements.html

 

 




Un livre pour tout savoir des fleurs sauvages

Anémone des bois, ficaire, véronique officinale, pédiculaire des bois ou encore bruyère cendrée…toutes ces fleurs, et une soixantaine d’autres, sont présentées dans le livre « « Fleurs sauvages en Bretagne – Du printemps à l’été ». Les deux auteurs, Hervé Guirriec et Jean-Yves Kerhoas, respectivement passionnés de légendes et férus de photographie et botanique, ont choisi de localiser leurs observations dans les Monts d’Arrée, un territoire qu’ils affectionnent tous deux particulièrement.

Pour chaque fleur présentée, on retrouve des explications sur le nom de la plante, des données historiques, géographiques, ainsi que des références culturelles. Ainsi qu’une grande photo, permettant au lecteur de l’identifier facilement. On apprend par exemple qu’il fallait se munir d’un bâton de genêts pour effectuer une demande en mariage, qu’on appelle également le lierre terrestre « l’herbe de la Saint Jean », ou que l’on peut servir des feuilles de nombril de Vénus comme des cornichons !

A noter également, la présence de pictogrammes indiquant la fréquence d’implantation de la fleur, sa toxicité éventuelle, sa période de floraison, sa hauteur, sa potentielle utilisation en cuisine ou en phytothérapie…

Facile à lire, pédagogique, avec de belles photos,« Fleurs sauvages en Bretagne » est un joli guide qui trouvera facilement sa place chez les amateurs de botanique et les naturalistes. Sans oublier les amateurs de balade dans les Monts d’Arrée !

 

Fleurs sauvages de Bretagne, du printemps à l’été, 143 pages, éditions Locus Solus, 12,90 euros.

 

 

Plus d’infos

http://www.locus-solus.fr/

 




Sables coquilliers : « Monsieur Macron, il existe d’autres solutions ! »

Du bon usage du principe de précaution

L’argument invoqué « comme il n’est pas prouvé que cette exploitation peut être nuisible à l’environnement, j’autorise. » Monsieur Macron aurait dû lire la Constitution et notamment la charte de l’environnement qui dit dans son article 5 : «  Article 5. Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d’attributions, à la mise en oeuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoires et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. » c’est-à-dire exactement l’inverse : puisqu’il n’est pas prouvé que cette exploitation n’est pas inoffensive , on ne peut pas l’autoriser avant d’en savoir plus. Or, cela tombe bien : une étude sur les effets des extractions de sables coquilliers est en cours non loin de là sur le site des Duons, en Baie de Morlaix. On aurait pu au moins attendre les résultats des recherches de l’Université Pierre-et-Marie Curie/station biologique de Roscoff, avant de se lancer dans ce qui reste quand même un pari hasardeux.

 

Le prétexte agricole

En effet, cette extraction massive de sable coquillier est encore récente puisque c’est suite à l’interdiction de massacrer les bancs de maërl que des groupes comme Roullier se sont lancés dans cette aventure. Il paraît que l’agriculture bretonne en a besoin parce que les terres sont trop acides et qu’il faut leur ajouter régulièrement du calcaire si on veut y faire pousser autre chose que du blé noir ou de la pomme de terre. Le problème est que les services de l’Etat ne savent pas exactement quels sont les besoins de l’agriculture en la matière. Il aurait peut-être fallu commencer par là. Suramender des sols pour développer de force des cultures mal adaptées aux conditions géologiques n’est pas vraiment dans l’esprit du développement durable. Là, c’est peut-être le collègue de Monsieur Macron, en charge de l’agriculture qui devrait relire la charte de l’environnement et notamment son article 6 : « Article 6. Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l’environnement, le développement économique et le progrès social ».

 

Et pourtant des solutions existent

L’acidité des sols ne concerne pas que l’agriculture. On la retrouve aussi dans l’eau et alors qu’ailleurs certains se battent contre le calcaire dans les conduites d’eau potable, les fournisseurs d’eau potable bretonne sont obligés d’en rajouter pour éviter la corrosion de leurs réseaux. Le maërl était pratique. Son interdiction a donc posé un problème. Le ministère de la santé a été plus rapide que les autres puisque dès 2008, un arrêté fixait la liste des produits de substitution (http://www.sante.gouv.fr/fichiers/bo/2009/09-01/ste_20090001_0100_0271.pdf)

Parmi lesquels on retrouve la soude, le carbonate et le bicarbonate de soude, la chaux vive et la chaux éteinte, c’est-à-dire des produits très courants. Certes les besoins agricoles, quand on les aura mesurés, sont plus importants que ceux de Veolia et de ses concurrents, mais voilà une piste qui ne peut être ignorée.

Et puis, il y a des agriculteurs, dont l’intimité avec la nature est plus forte et que le maërl, pas plus que le sable coquillier n’intéressent. Pourtant ils ont également besoin d’amender leurs sols. C’est pourquoi la Capbio Bretagne, émanation de la Chambre Régionale d’Agriculture a proposé, il ya quelques années déjà une petite fiche technique ( http://www.capbio-bretagne.com/ca1/PJ.nsf/TECHPJPARCLEF/17129/$File/FT-agronomie-Amendement-calcaire.pdf?OpenElement) dans laquelle on retrouve deux informations intéressantes. La première est moins d’azote réduit l’acidification et cela est une piste à creuser. La deuxième est que la source la plus riche en calcium est… la crépidule. Il y aurait double bénéfice à exploiter cette ressource, puisque cette crépidule est considérée comme une espèce invasive et que dans certains points du littoral sa prolifération est devenue réellement problématique pour la biodiversité locale.

 

Et puis, il y a d’autres pistes plus exotiques à explorer : http://www.nationalgeographic.fr/11174-larbre-miraculeux-qui-pourrait-changer-le-monde/ Il ne doit pas s’agir de la seule plante oxalogène. Mais cela mériterait qu’on y regarde de plus près. Associer des arbres à d’autres cultures est une piste déjà explorée pour l’agriculture mais si en plus ces arbres produisent du calcaire entre leurs racines ce serait tout bénéfice.

 

Sans aller aussi loin, il reste une piste : puisque nous avons besoin de calcaire et qu’une partie du calcaire vient de la mer, où trouve-t-on le plus de calcaire ? Dans les carapaces et coquilles des coquillages et crustacés. Et qu’en fait-on de ces déchets alimentaires ? Rien. C’est surtout une source d’embêtement pour les collectivités locales en charge de la collecte des déchets. Organiser la collecte, le traitement et le conditionnement de ces tonnes de déchets est donc un gisement possible avec pour le coup, un triple bénéfice : on dispose d’un gisement qui n’est pas prêt de s’épuiser, on retire une épine du pied des collectivités locales et de toutes les entreprises (restaurants, campings, etc.) que ces tas que coquilles encombrent et en plus cela crée des emplois, sûrement plus que l’extraction de sable.

Mais voilà, les ingénieurs ont dit comme d’habitude « Il n’y a pas d’autres solutions, Monsieur le ministre ! » et Monsieur le ministre l’a cru. De là à donner corps à la rumeur comme quoi ces titres miniers d’exploitation des dunes sous-marines seraient la contrepartie à l’interdiction d’exploiter le maërl obtenue par les entreprises qui en vivaient (« c’est dans notre ADN » a dit un dirigeant du groupe Roullier), il y a un pas que nous ne franchirons pas. Nous préférons rechercher d’autres solutions que dénoncer d’hypothétiques arrangements honteux.

 

Force 5




Feu vert pour l’extraction de sable en baie de Lannion

Annoncé dès la fin 2009, le projet d’extraction de sable mené par la Can (Compagnie Armoricaine de Navigation) prévoyait l’extraction de 400 000 mètres cubes de sable, sur une durée de 20 ans, le tout sur sur un périmètre de 4 kilomètres carrés au large des côtes du Finistère et des Côtes-d’Armor. Le sable coquiller est destiné à amender les sols agricoles, en substitution du maërl, substance calcaire formée à partir de débris d’algues marines,utilisé en guise d’amendement, et dont l’extraction est progressivement interdite depuis 2010. Le projet de la Can vient de se voir autorisé mardi par Emmanuel Macron, le ministre de l’économie. Mais avec une envergure plus limitée. Si la concession est bien accordée, l’extraction sera limitée à un maximum de 250 000 mètres cubes par an, et se fera de façon progressive : 50 000 mètres cubes la première année, 100 000 la deuxième, et 150 000 pendant les 3 années suivantes. L’extraction sera en outre interdite durant la période estivale, synonyme d’activité touristique (entre mai et août inclus)

Un état environnemental précis sera établi avant le début de l’extraction, et servira de base à un suivi régulier par une commission. De plus, l’arrêté préfectoral de début des travaux ne sera valable que pour une durée d’un an, afin d’évaluer l’impact de ceux-ci et de pouvoir les arrêter si nécessaire.

« Cette décision résulte d’une application raisonnée du principe de précaution : les études concluent avec suffisamment de certitude à l’absence d’impact significatif sur l’environnement et les autres activités pour pouvoir débuter l’extraction ; mais il faut être vigilant et démarrer progressivement avec un suivi strict pour pouvoir déceler tout impact imprévu et adapter en conséquence le projet », a déclaré Emmanuel Macron à la fin de la réunion, réunion que les associations environnementales ont d’ailleurs quitté plus tôt pour cause de désaccord.

 

Peuple des Dunes en Trégor : « Le combat continue »

 

Face à cette décision, les associations restent donc mobilisées. L’association Sauvegarde du Trégor, membre du Collectif du Peuple des dunes, a ainsi annoncé qu’elle étudiait toutes les possibilités pour contester devant la justice cette décision. Alain Bidal, président du collectif Peuples des Dunes en Trégor, nous expliquait ceci dans une précédente interview, concernant les risques environnementaux d’une telle opération d’extraction de sable : « Ils sont de plusieurs types. Tout d’abord, environnemental : l’extraction entraîne l’apparition d’un panache turbide qui opacifie l’eau et se répand sur une surface 25 fois supérieure à la surface d’extraction. La dune hydraulique d’où va être extrait le sable sert de refuge au lançon, et de zone de pêche pour les oiseaux de la réserve des Sept îles. De nombreux poissons viennent également se nourrir dans cette zone. La destruction de la dune, qui ne se renouvellera pas, peut entraîner une modification des courants, de l’hydro-sédimentation ou encore un renforcement de la houle.Des emplois locaux sont aussi menacés. Des conflits d’usage avec les pêcheurs professionnels risquent d’apparaître. Les activités nautiques, de plaisance et touristiques vont également en pâtir ». Le collectif du Peuple des Dunes affirme aussi sur son site internet : « Nous nous sommes toujours opposés à cette extraction et n’acceptons pas cette décision, qui conduira à un désastre écologique et économique, C’est la raison pour laquelle nous avons quitté la réunion. Cette décision est un déni de démocratie qui humilie les citoyens qui se sont exprimés très clairement contre ce projet notamment quand 7 000 personnes ont manifesté le 24 janvier dernier à Lannion et alors que plus de 16 000 personnes ont signé notre pétition. ». Et poursuit « Soyez certains que nous continuerons à nous opposer à ce projet destructeur par tous les moyens. Nous reviendrons vers vous prochainement. Votre mobilisation reste notre meilleur argument. Le combat continue ». Affaire à suivre…

 

 

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Plus d’infos

http://peupledesdunesentregor.com/

 

 

 

 

 

 




Quand le compostage dépasse les barrières du jardin…

Du 1er eu 11 avril, c’est la semaine du compostage. Initiée par le Réseau compost Citoyen, cette semaine fait la part belle au compostage citoyen de proximité qui a largement dépassé les frontières de nos jardins. En effet, c’est désormais dans les quartiers, les écoles et les collèges que de drôles de cabanes en bois permettent de transformer en compost, des centaines de kilos d’épluchures et de restes de repas chaque année. La mise en place de ces composteurs sur les lieux publics est plutôt une bonne nouvelle pour la planète et pour le portefeuille. Car en compostant les déchets organiques, c’est un régime de 30% que nous faisons à nos poubelles.

Une tonne incinérée = 250 euros pour la collectivité

Dans le Sud Cornouaille (29), l’association Cocico vise par exemple à accompagner à la mise en place de composteurs collectifs. « On estime qu’entre 2015 et 2016, de Lorient à Concarneau, 150 tonnes de déchets organiques sont compostées et ainsi détournées de l’incinérateur, grâce aux pavillons de compostage installés dans les établissements scolaires ou en bas d’immeuble. Quand on sait qu’une tonne incinérée coûte 250 euros la tonne à la collectivité, le compostage collectif apporte une réelle solution pour faire des économies » explique Michel Mouillé, directeur de l’association Cocico.

Le compostage, un vecteur de lien social

Autre atout du compostage ? Le lien social. Les animateurs de quartier le répètent : vider son bioseau dans le pavillon en bas de chez soi, vérifier que tout s’y passe bien grâce à un habitant référent, vider le pavillon puis utiliser le compost au jardin partagé, sont des activités qui créent du lien et donnent une autre dimension à la citoyenneté. « Légalement, la question de l’exutoire va toujours de pair avec la mise en place du composteur collectif. Celui-ci fait l’objet d’une convention signée par les parties prenantes. Si les espaces verts manquent pour utiliser le compost dans un collège, ce sont les enseignants ou les parents d’élèves qui s’en servent dans leur jardin». C’est ainsi que la boucle est bouclée.

Devinette : je suis vieux comme le monde et on continue à me découvrir des qualités. On me brûle alors que je suis un trésor pour la vie. On hésite à me donner une place sur l’espace public, alors que des inconnus se rencontrent grâce à moi. La vie sur terre dépend de mon existence, pourtant à l’école, ma place est secondaire. Qui suis-je ? 

Réponse:  le compostage!