1

Une émission radio avec le Grand Bassin de l’Oust

Quelle gouvernance? Quelle réglementation? Quelle qualité de l’eau? Quelles sont les Sources de pollution? Le rôle des agriculteurs? Quelles solutions?

Intervenants :
– Mr Piquet, président du Syndicat Mixte du Grand Bassin de l’Oust
– Mr Letournel, vice président du Syndicat Mixte du Grand Bassin de l’Oust, collège Aff
– Mr Greneux, responsable technique du GBO
– Mr Pirio, technicien de Bassin versant, secteur Aff

 

 

Plus d’infos

http://www.grandbassindeloust.fr/

 

 

Et pour écouter les autres émissions « Plum’bat la campagne » de Plum’Fm, cliquez sur la page spéciale de Radio Breizh

Découvrez aussi toutes les autres émission de Plum’Fm sur Radio Breizh

 

 




Mammifères bretons : un premier atlas régional

3000 contributeurs, 120 000 observations, 304 pages. Voilà quelques chiffres qui illustrent le travail accompli pour aboutir à la sortie, le 9 octobre, de « L’Atlas des mammifères de Bretagne ». Edité par Locus Solus, il a été réalisé par le GroupeMammalogique Breton (GMB), association d’études et de protection des mammifères sauvages de Bretagne, et de leurs habitats. « Notre objectif était à minima d’établir la répartition de toutes les espèces de mammifères sur les cinq département bretons. Il y a déjà des atlas existant dans d’autres régions, en Normandie par exemple, mais pas de manière complète en Bretagne », explique Franck Simonnet, chargé de la coordination de l’Atlas au GMB. « Nous avons voulu également aller plus loin que la simple répartition, et collecter un maximum d’informations. Un protocole d’inventaire a été mis en place, ce qui a permis d’obtenir des données chiffrées, notamment pour les micro-mammifères », poursuit Franck. Tout ceci sur les cinq départements, et avec la participation d’autres associations bretonnes (Bretagne Vivante, Viv’Armor Nature, Groupe Naturaliste de Loire-Atlantique, Groupe Chiroptère Pays de la Loire, Fédérations de chasseurs, Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage).

 

Une nouvelle espèce découverte

 

La réalisation de l’Atlas, qui s’est fait également avec la participation des citoyens qui ont pu envoyer leurs observations au GMB, a permis de mettre en avant ce qu’on appelle « la biodiversité commune ». « Nous avions une relative bonne connaissance de quelques espèces menacées, notamment par des travaux réalisés dans les années 80, mais sur les autres espèces plus communes nous ne savions réellement pas grand chose », révèle Franck Simonnet. Concernant la répartition des espèces, un « effet péninsule » a pu être constaté : plus l’on se rapproche du l’extrêmité Ouest de la Bretagne, moins il y a d’espèces et moins celles-ci comptent d’individus. « Cela se voit par exemple clairement pour les chauve-souris », indique Franck. Les raisons ? « Cela peut s’expliquer par le fait que certaines espèces ne sont pas encore arrivées jusqu’à la pointe bretonne. Le climat peut jouer aussi : les conditions sont différentes à l’extrème-ouest et à l’Est », poursuit-il. Autre résultat notable : la mise en évidence de régression chez certains espèces.

Ainsi, la musaraigne bicolore a vu sa zone d’habitation se restreindre, pour disparaître carrément de l’Est de la Région et être présente en Centre-Ouest Bretagne. « Elle est concurrencée par une autre espèce, la musaraigne musette, qui s’accomode beaucoup mieux des milieux naturels, et supporte davantage l’agriculture intensive », commente Franck. Chez certaines autres espèces, l’heure est plutôt au développement de la présence, comme c’est le cas pour la loutre, « En phase de recolonisation, notamment à l’Ouest de la région ». Une nouvelle espèce a été également découverte. Il s’agit d’une chauve-souris, le Vespertillon Bicolore. « C’est une espèce migratrice, qui serait en progression vers l’Ouest », indique Franck. Elle a été repérée à deux reprises en Bretagne, ce qui est synonyme de passage migratoire dans la région.

Carte de répartition de la musaraigne bicolore (Crocidure Leucode)  © GMB

 

 

Tout ceci a permis de développer les connaissances sur plusieurs espèces (70 ont été recensées dans l’atlas), et devrait également « permettre de pouvoir mieux conseiller les décideurs, et d’élaborer des politiques publiques permettant de prendre en compte cette faune», estime Franck Simonnet. « Il faudrait maintenant affiner certains élements sur des espèces spécifiques, afin de mieux les comprendre et de mieux les protéger ». Un autre travail commence….

 
Plus d’infos

www.gmb.asso.fr




A la découverte du circuit de l’eau domestique

A faire en famille :

 

Le goutteur d’eau

 

Matériel : des verres, 2 bouteilles d’eau (une eau minérale enrichie , une eau de source ), de l’eau du robinet, 3 piches ( ou 3 bouteiles identiques), des colorants alimentaire si possible naturel (type jus d’épinard, curcuma, betterave)

 

Déroulement :

1- mets une eau différente dans chaque pichet

2-propose à ta famille ou tes amis de jouer avec toi et de deviner quelle est l’eau du robinet, l’eau en bouteille…

 

Tu peux aussi mettre une goutte de colorant dans un des pichet pour les tromper un peu … ou encore du sirop de grenadine pour voir s’ils sont de bons goutteurs d’eau .

 

 

Le saviez vous ?

Une famille bretonne de 4 personnes utilise 410 litres d’eau par jour dont seulement pour cent est utilisé pour la boisson et alimentation ? Alors qu’une famille en Afrique sub-sharenne utilise 40 litres par jour .

 

L’eau du robinet perd son goût et son odeur de chlore, si elle est tiré du robinet quelques heures avant d’être bue ou si elle est mise une nuit au réfrigérateur .

 

Goutteur d’eau est un vrai métier ! Il teste, chaque jour, le goût , l’odeur, l’aspect de l’eau avant qu’elle n’arrive à notre robinet .




Cap Santé fête ses 20 ans et donne rendez-vous autour des « simples »

Cela fait maintenant deux décennies que l’association Cap Santé œuvre autour des plantes et de la santé, auprès du grand public. « Etudier, pratiquer et diffuser les connaissances et les méthodes de maintien et de protection de la santé », tels sont les objectifs de l’association basée à Plounéour-Menez et qui compte aujourd’hui plus de 300 adhérents. Elle dispense tout au long de l’année des formations (ateliers, balades botaniques, cours de cuisine…), et a créé également une « école d’herboristerie », la seule du Grand Ouest, qui forme à la connaissance et aux usages des plantes aromatiques médicinales.

Cap Santé propose une édition 2015 du « Rendez-Vous des Simples » le dimanche 4 octobre à partir de 10h, à Plounéour-Menez (29). Au programme : marché de producteurs de plantes médicinales et aromatiques, forum associatif (Les associations Les Arbres du Monde, le Parc Naturel Régional d’Armorique, Au Fil du Queflleuth et de la Penzé, Vivre dans les Monts d’Arrée….et d’autres, seront présentes), des ateliers de cuisine aux algues, de fabrication de dentifrice aux plantes, des expositions, une librairie spécialisée…Des sorties botaniques seront également organisées, ainsi que trois conférences autour de la santé et des plantes. Sans oublier un bar à tisanes !

 

 
Plus d’infos, et inscriptions aux conférences (entrée des conférences : 5 euros) :

http://www.capsante.net

 

 




La biodiversité à l’épreuve du climat

Il y a 3,8 milliards d’années, la vie apparaissait sur Terre, plus précisément dans les océans. La nature se développe, la biodiversité naît. Le climat change, évolue, les températures montent et descendent, la biodiversité s’adapte doucement à ces bouleversements. Des espèces de végétaux et d’animaux disparaissent, d’autres apparaissent sur Terre. Seulement aujourd’hui, ces mêmes changements apparaissent, le climat se transforme, nous nous habituons, tant bien que mal, à des choses différentes, mais est-ce que cela ne se modifie pas trop vite ?

Dans sa conférence « La biodiversité à l’épreuve du climat », Gilles Bœuf met en avant cette problématique. Le meilleur révélateur du changement du climat, c’est la biodiversité. On observe aujourd’hui des récoltes plus avancées, certains animaux, comme les poissons dans les océans, migrent vers le nord. Même les arbres bougent, doucement, mais ils se déplacent. Dans le passé, lors des changements climatiques, le vivant avait le temps de s’adapter car le changement climatique se déroulait de façon plus lente. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, le bouleversement climatique est beaucoup plus rapide.

Nous, êtres humains, faisons également partie de cette biodiversité, notre corps est composé de millions de bactéries qui créent en nous un écosystème, unique à chaque personne, qui varie en fonction de notre alimentation et de notre environnement.

« Il ne faut pas sortir l’humain de la Nature, un corps humain a, au moins, dix fois plus de bactéries en lui et dans les cellules humaines.[…] L’humain est bourré de bactéries, si on ne les a pas, on ne peut pas vivre ! […]Un bébé à la naissance, c’est trois-quart d’eau. Un cerveau humain est constitué à 80 % d’eau. […] On ne peut pas se passer de la Nature, on soit s’adapter à notre environnement. » explique Gilles Bœuf lors de sa conférence « La biodiversité à l’épreuve du climat », Océanopolis de Brest.

Quelles sont les menaces sur la biodiversité ?

Nous connaissons à peu près tous aujourd’hui, les menaces qui pèsent sur la biodiversité. Elles proviennent de plusieurs sources et elles ont ou auront un impact considérable sur l’humanité.

Source : PublicDomainPicture – Pixabay

Pour en citer quelques-unes, nous pouvons être, par exemple, confrontés à l’impact d’un astéroïde. Mais de façon plus probable, c’est l’homme qui en sera la cause : une guerre nucléaire, l’explosion de la misère et de l’humiliation, les dictatures, les inégalités, les régressions sociales, les guerres de civilisation ou encore la destruction de l’habitabilité de la Terre.

Nous détruisons, polluons, surexploitons la planète, ce qui provoque une accélération des changements climatiques. On peut observer un changement de la température de l’air et des océans, la fonte des glaciers, ce qui contribue à la création des lacs d’altitude, qui eux, peuvent provoquer des « tsunamis des montages », menace qui plane au Pérou par exemple. On observe depuis plusieurs années déjà une augmentation de la fréquence des cyclones tropicaux, des pluies, des inondations et de la sécheresse, en Afrique Australe par exemple. On constate également une montée du niveau de la mer, qui est liée à trois aspects : l’eau chaude en expansion remonte, la fonte des glaciers et des calottes et le pompage des nappes phréatiques. Dans la situation actuelle, que peut-on faire ?

Quelles sont les solutions, sur quoi peut-on agir concrètement ?

Aujourd’hui, nous savons que le climat change, le dérèglement est en marche, nous ne pouvons plus l’arrêter, nous pouvons seulement limiter les dégâts. Voici quelques pistes de solutions mises en lumière par Gilles Bœuf dans sa conférence, l’espoir se trouve peut-être dans la résilience.

Nous sommes actuellement face à des changements majeurs et il nous est demandé d’agir au plus vite. Face à cette destruction de la biodiversité, Gilles Bœuf suggère de revoir notre système de production agricole en privilégiant, par exemple, les polycultures, cultiver 3 ou 4 espèces en même temps, arrêter les herbicides et les pesticides, privilégier la production des produits sains. Créer de l’emploi, en diminuant la mécanisation. Développer l’agriculture durable et l’autonomie énergétique dans les pays du sud car chaque impact écologique à un impact social.

 

La biodiversité, c’est aussi cela.

Source : Condesign – Pixabay

 

Ensuite, arrêtons de gaspiller l’eau, cette ressource essentielle à la vie, nous en sommes composé à 80%. Cette eau fait partie de nous, sans eau, la vie n’est plus possible, donc préservons-là et arrêtons de la gaspiller. Concernant les ressources halieutiques, il faut mettre fin à la sur-exploitation, cessons de couper les forêts, laissons de l’espace aux forêts tropicales et aux zones humides. Il faut respecter la nature et la biodiversité, garder la richesse de celle-ci et cesser son uniformisation.

Gilles Bœuf, termine sur des pistes à explorer lors de la COP21 qui se déroulera en décembre à Paris : « Deux aspects concernant la COP21 : Essayer de se mettre d’accord pour limiter l’amplitude du changement et comment aider les populations à s’adapter à ce changement, y compris les plantes, les stocks de pêches, etc… […] Il faut « tuer » une économie actuelle qui consiste à gagner de l’argent en détruisant la nature et en la sur-exploitant, si on sait faire cela, on a gagné. […] Il faut, au contraire, rémunérer un système qui permet la renouvelabilité du vivant pour que le système soit effectivement durable »

Si on détruit, il n’y a plus rien.

 

Pour compléter la conférence de Gilles Bœuf, voici quelques petites pistes d’initiatives à explorer pour préserver notre biodiversité :

« Ça y est ! J’ai compris ce qu’est la permaculture ! », article de Lorène Lavocat, Reporterre

Réseau des AMAP, pour manger local et de saison.

Les principes de la permaculture / Le mouvement Colibris

La démarche « Zéro Déchet de Béa Johnson / Zero Waste France

Ils récupèrent l’eau tombé du ciel !

A pied,ils font un tour de France des alternatives

Retrouvez d’autres initiatives sur Eco-bretons.info




Quelques idées pour économiser l’eau !

 

1) Je traque les fuites d’eau : j’effectue un relevé de compteur d’eau le soir au coucher, et le matin au lever. Si les chiffres ont changé durant la nuit alors qu’il n’y a pas eu de consommation d’eau, c’est qu’il y a une fuite ! On estime par exemple qu’un robinet qui goutte entraîne une consommation d’un litre par heure !

 

 

2 ) Je ferme le robinet pendant que je me brosse les dents, que je me savonne ou que je me lave les cheveux. En ne laissant pas couler l’eau, j’économise ainsi des litres d’eau.

 

 

3 ) J’installe des « mousseurs » ou « réducteurs de débit » sur mes robinets. Ils permettent d’économiser en moyenne de 40% à 60% de volume d’eau.

 

 

4) Je m’équipe d’une chasse-d’eau double débit pour mes toilettes, ou mieux encore, je passe aux toilettes sèches ! Les anciens systèmes de chasse-d’eau consomment environ 10 litres à chaque fois qu’on appuie sur le bouton. Un double-débit permet de réaliser une économie de 45 à 60% ! Les toilettes sèches quand à elles permettent d’économiser les 30 à 40 litres traditionnellement utilisés par jour pour des toilettes classiques.

 

 

5) Je recycle l’eau et récupère l’eau de pluie : je réutilise l’eau du lavage des légumes pour arroser les plantes, et je récupère l’eau de pluie pour le jardinage ou le lavage de la voiture. L’eau de pluie peut se collecter à l’aide de bidons ou de citernes spécialement dédiée.