A la découverte du potager d’Aliette

 

L’idée du projet de web-tv « Bobine en bourg » est de construire collectivement avec les habitants de Plougasnou un média qui parle de la commune et des gens qui y vivent.

 

Plus d’infos sur le site de l’association Projets Echanges et Développement : http://projets-echanges-developpement.net/site/

 




A la découverte du potager d’Aliette

 

L’idée du projet de web-tv « Bobine en bourg » est de construire collectivement avec les habitants de Plougasnou un média qui parle de la commune et des gens qui y vivent.

 

Plus d’infos sur le site de l’association Projets Echanges et Développement : http://projets-echanges-developpement.net/site/

 




Changement climatique et eau au menu de notre colloque régional

Un colloque suivi par de nombreux adhérents et responsables d’associations locales, qui ont d’abord entendu Daniel Le Bras, adjoint au maire de Quimperlé et président de la commission locale de l’eau du SAGE Ellé Isole Laïta, souligner l’intérêt obligé de la ville de Quimperlé très concernée par les risques de submersion marine et d’inondations.

En matinée, les exposés très pédagogiques des spécialistes de Météo-France, de l’Onema, et de Laurent Labeyrie, ont permis de fixer les enjeux : la Bretagne sera incontestablement concernée par une hausse des températures, l’évolution de la pluviométrie et celle des évènements extrêmes (tempêtes, fortes précipitations) étant plus incertaine. « Les populations de truites et de saumons, espèces piscicoles des eaux froides, devraient pâtir de ce réchauffement » a affirmé Nicolas Poulet, spécialiste de ce sujet à l’ONEMA. Il recommande une action dans quatre directions : restaurer la continuité écologique, respecter les régimes hydrologiques, limiter le réchauffement des rivières, maintenir ou restaurer une bonne qualité des eaux. Des mesures intégrées dans la directive cadre sur l’eau qui fixe un objectif de bon état écologique à atteindre en 2027, lequel nécessite de prendre en compte les impacts du changement climatique.

Que faire face au changement climatique ? C’est la question à laquelle ont répondu tour à tour, Genéviève Chaulny de la Direction Régionale de l’Environnement de Bretagne, Laurence Ligneau de la Chambre Régionale d’Agriculture et Nicolas Gérard Camphuis, de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne. Des débats qui ont suivi les exposés, on retiendra la question de la protection des zones humides, la nécessité d’anticiper l’augmentation de la population sur la frange littorale bretonne en termes de capacité de traitement des effluents et de consommation d’eau, et celle de l’évolution de l’agriculture régionale. A propos des zones humides, le représentant d’Eau & Rivières de Bretagne au SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux) Sud Cornouaille a vivement dénoncé l’attitude des services de l’Etat dans le Finistère, refusant que des mesures de protection de toutes les zones humides, et pas seulement de celles de plus de 1000 m2, soient inscrites dans ce Sage.

En conclusion de cette journée, Jean-Claude Pierre, un des fondateurs de notre association, qui remplaçait au pied-levé le Président de France Nature Environnement retenu au dernier moment, a rappelé que le dérèglement climatique n’était qu’une des impasses auxquelles étaient confrontées nos sociétés. Insistant sur l’actuelle érosion de la biodiversité mondiale, il a affirmé avec force : « la manière dont les hommes traitent la nature n’est pas sans influence sur la façon dont ils traitent leurs semblables« .




Climat, transition : quelle Bretagne en 2050 ?

Le Ceser est composé d’acteurs du tissu économique, social et environnemental de Bretagne, représentant tous les courants de la société civile. Il a une fonction consultative, émet des avis sur le budget du Conseil Régional et sur les grandes politiques de la région, et établit des rapports, réflexions et propositions sur des sujets d’intérêts régionaux. C’est dans ce cadre que la Commission Prospective du Conseil s’est interrogée sur la manière de vivre en Bretagne à l’heure de la transition. «  Serons-nous capables d’y parvenir ? Et quels changements cela impliquera-t-il concrètement pour un territoire comme la Bretagne ? », s’est ainsi demandé le Conseil, en se questionnant notamment sur les évolutions à venir sur la vie quotidienne des bretons : dans l’habitat, la santé, l’aménagement du territoire, l’emploi, l’alimentation, la production d’énergie, la qualité de vie…« Il y a la certitude que le changement climatique se poursuivra, et la Bretagne ne sera pas épargnée », affirme le Conseil. En Bretagne, la température va elle aussi s’accroître. C’est dans les villes que le phénomène sera le plus important. Tout ceci aura un impact sur la ressource en eau, et la biodiversité. Sans oublier des impacts également sur les littoraux : on prévoit ainsi une augmentation du niveau de la mer de 17 à 36 centimètres à l’horizon 2050. La Bretagne est une région qui est, et sera, particulièrement vulnérable aux risques de submersion marine. C’est en prenant compte ces évolutions inéluctables que quatre scénarios prospectifs ont ainsi élaborés, décrivant la Bretagne en 2050.  Il s’agit d’ « explorer les évolutions de la société qui pourraient accompagner cette transition ». « Ces récits du futur sont une réponse à une question toute simple : que pourrait-il se passer demain en Bretagne ? Ces scénarios tendent à représenter, de manière la plus objective et rationnelle possible, des hypothèses de l’évolution de la société. », explique le Ceser.

 

 

Les scénarios :

 

 

Scénario 1 : « Transition technologique »

 

« Dans les années 2020, face à l’échec répété des négociations climatiques intergouvernementales, ce sont surtout les villes, organisées en réseaux internationaux, qui prennent les devants. Leur objectif est de favoriser l’atténuation et l’adaptation au changement climatique avant tout par le développement et la diffusion de nouvelles technologies ». Dans ce scénario, les territoires veulent développer l’implantation d’entreprises innovantes, et les habitants sont toujours plus connectés et équipés, et disposent chez eux d’appareils de mesure et de « pilotage des consommations ».

« L’importante évolution du mix énergétique en Bretagne, ainsi que les progrès effectués en terme de pilotage des consommations ont permis de réduire fortement les émissions de gaz à effet de serre », selon ce scénario du Ceser. Néanmoins, tout ceci a pris du temps, temps durant lequel les émissions ont continué à augmenter. Et certains citoyens, s’opposant au recours aux nouvelles technologies par principe et conviction, ou par manque de moyens, décident de proposer des alternatives.

 

 

Scénario 2 : « Transition négociée »

 

« Les pouvoirs publics s’engagent sans attendre, dès 2015, dans une dynamique de transition. »

Ils agissent essentiellement au travers de politiques d’information et d’accompagnement à l’éco-citoyenneté. De nombreux investissements « bas carbone » sont effectués, des aides financières et des formations sont proposées aux professionnels.

La mise en œuvre est lente, mais « l’engagement des citoyens et des acteurs économiques étant fondé sur l’information et le volontariat, cette politique parvient à remporter l’adhésion du plus grand nombre et permet à beaucoup d’y trouver satisfaction. »

 

 

Scénario 3 : « Transition citoyenne »

 

Les citoyens, effrayés par les conséquences concrètes du réchauffement climatique et l’inaction des pouvoirs publics depuis des années, se mobilisent à l’orée des années 2040. Des collectifs se créent, et expérimentent un nouveau mode de vie : développement de l’achat local, réemploi/recyclage, développement des « low techs », végétarisme, permaculture, micro-production énergétique.

On assiste à une transition tardive, peu favorable à la baisse de l’émission de gaz à effet de serre. Le changement des pratiques conduit à une baisse des impacts environnementaux, mais les investissements sont trop faibles. De plus, « Ces évolutions, vécues comme des contraintes, sont rejetées par une partie de la population ».

 

 

Scénario 4 : « Transition dirigée »

 

Durant la troisième décennie des années 2000, les états européens signent un accord concernant le climat. A l’échelle du continent, des engagements chiffrés sont mis en œuvre. « En France, l’Etat, résolu à atteindre ses engagements, prend appui sur les moyens financiers dont il dispose et mobilise essentiellement les leviers réglementaires et fiscaux ». En Bretagne, les efforts portent sur le logement, le transport et l’agriculture, les secteurs les plus émetteurs.

Cette transition est plutôt efficace. Elle divise cependant une partie de la population, qui n’accepte pas toute cette réglementation.

 

 

Ces différents scénarios doivent avoir pour objectif de susciter des questionnements, et de provoquer le débat, avec la participation des citoyens. Et pour réussir la transition, le Ceser préconise également de relever six défis :

 

  • Mobiliser l’ensemble de la société, des citoyens, des acteurs économiques et sociaux dans la transition en Bretagne

  • Accompagner la transition en région par une action volontariste et coordonnée des acteurs publics

  • Développer des outils de solidarité pour une transition équitable

  • Analyser les besoins de financement et mobiliser les moyens nécessaires

  • Conjuguer innovations technologiques, économiques et sociales pour mener la transition sur le territoire

  • Appréhender la transition comme un enjeu structurant et transversal

 

 

Pour le Ceser, un scénario de transition réussie est possible en Bretagne, mais il faut pour cela « être déterminé et avoir une attitude de combat », comme l’affirme l’astrophysicien Hubert Reeves. Reste que la région, et les territoires, ont et auront un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique, et que les initiatives locales seront importantes, que la transition soit essentiellement portée par les pouvoirs publics ou bien par les citoyens.

 

 

Pour télécharger le rapport du Ceser : http://www.bretagne.bzh/jcms/TF071112_5042/fr/le-ceser

 




#OnMarchedansLeJardin… Pour le Climat !

#OnMarchedansLeJardin… Pour le Climat
Ou comment marcher autrement pour le Climat ?

On l’a tous compris, les marches pour le Climat n’étaient pas possibles les 28 et 29 novembre, pour les raisons que nous avons tous en tête… Que nous comprenons globalement mais quelle frustration ! A titre individuel ou collectif, beaucoup d’entre nous se préparent depuis de longs mois pour ces marches pour le Climat, que nous imaginions massives, conviviales et familiales.

Les propositions d’alternatives se multiplient, alors juste une idée comme ça… Les marches pour le Climat sont donc interdites, pour des raisons de sécurité, sur le domaine public*. PUBLIC… Par opposition à PRIVE…

Pourquoi ne pas se rassembler, avec ses voisins, ses amis, sa famille… à l’échelle d’un quartier, d’un lotissement, d’un village… dans un espace privé, comme un JARDIN, ou tout autre lieu privatif selon ses possibilités : sur le balcon, dans le salon, dans un champ ou une prairie (Bio, c’est idéal !) sur proposition d’un agriculteur, dans une entreprise en réunissant les salariés qui souhaitent montrer leur engagement pour le Climat (avec l’accord du dirigeant, c’est mieux).

On prend une PHOTO du rassemblement et on la diffuse sur les réseaux sociaux, et auprès de la presse locale, en précisant le NOMBRE DE PARTICIPANTS, la COMMUNE et le DEPARTEMENT. Et idéalement, on additionne au fur et à mesure le nombre de participants…

Transmettez-moi vos photos via cette page et je relaierai aussi.

* Cette mesure concerne les manifestations sur la voie publique, festives ou revendicatives, au sens de l’article L211-1 du Code de sécurité intérieure, tels que les cortèges, rassemblements, défilés soumis à déclaration préalable en préfecture. S’entend comme voie publique, tout espace ouvert à la circulation piétonne ou automobile, voirie ou place publique appartenant au domaine public.

 

La page Facebook : https://www.facebook.com/On-marche-dans-le-jardin-956940054395369/

 




Un livre pour Les « arbres remarquables » de Bretagne

Né en 2007, le projet autour des arbres remarquables bretons a été piloté dès le départ par la Maison de la Consommation et de l’Environnement de Rennes, avec la collaboration de plusieurs autres associations : Bretagne Vivante, le CPIE Forêt de Brocéliande, Eau et Rivières de Bretagne, Viv’Armor Nature, avec une démarche participative faisant appel à des citoyens bénévoles.

Devant la mobilisation de plus en plus importante, et le nombre important de signalement, des comités départementaux sont créé en 2099 afin de définir des critères d’homologation. Si la campagne d’inventaire a permis de collecter plus de 2000 signalements, ce sont 390 arbres « hors du commun » qui seront finalement sélectionnés, sur 230 communes bretonnes !

C’est tout ce travail participatif qui est aujourd’hui présenté dans l’ouvrage « Arbres remarquables de Bretagne », qui est le deuxième numéro de la collection « Les cahiers naturalistes de Bretagne », édité par le Conseil Régional. Il permet d’avoir un aperçu sur l’importante de la ressource « arbres remarquables » dans la région. Ainsi, on y apprend que ces arbres, qui présentent des caractéristiques particulières en terme d’âge, de taille, de circonférence, d’histoire et de singularité, sont pour beaucoup dans la région des chênes pédonculé, des ifs et des châtaigniers. Que les communes de Locquénolé (29), Caudan (56), Quimper (29), Rennes (35), Concoret (56), Questembert (56) ou encore Dinan possèdent des spécimens d’arbres remarquables particulièrement intéressants. Outre ces données et explications, le livre fait également la part belle à la biodiversité existant avec les arbres, ainsi qu’aux relations entre arbres et hommes. Des relations pas toujours simples, notamment en milieu urbain, mais qui semblent tendre néanmoins vers une meilleure prise en compte de la richesse de ce patrimoine naturel. C’est le cas notamment dans les politiques publiques, à l’heure d’enjeux importants sur la biodiversité et le climat.

 

Arbre remarquables en Bretagne, un patrimoine à découvrir, M.Jézégou, Collection Les Cahiers Naturalistes de Bretagne, Maison de la Consommation et de l’Environnement (ccordination), Biotope Editions, 192 pages, 19 euros.

 

Plus d’infos

http://www.arbres-remarquables-bretagne.org