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Natur’Armor, un festival pour tout savoir sur la biodiversité bretonne

Des requins, des plantes carnivores, des pingouins en Bretagne ? Eh bien oui, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ces espèces sont bel et bien présentes sur notre territoire. Ce week-end, les visiteurs pourront découvrir l’existence du requin pèlerin (qui ne se nourrit heureusement que de plancton!), de la drosera ou du pingouin torda, et de bien d’autres espèces lors du festival Natur’Armor. Une manifestation, itinérante dans le département des Côtes d’Armor, dont l’objectif est, chaque année, de faire connaître au maximum la biodiversité de la région Bretagne au grand public, et de faire avancer les connaissances sur le patrimoine naturel, la faune et la flore.

C’est ainsi que de nombreuses associations naturalistes locales seront présentes : Bretagne Vivante, l’Association pour l’Etude et la Conservation des Sélaciens (Apecs), Eau et Rivières de Bretagne, le Groupe d’Etudes des Invertébrés Armoricains, (Gretia), Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO), Centre Forêt-Bocage…ainsi que des maisons nature et réserves naturelles, des établissement publics, des collectivités, et des artistes naturalistes et animaliers. Sont programmées également des séances de projection de films, des sorties nature (autour de la géologie, des falaises, de la forêt, des landes, des oiseaux…). Sans oublier des ateliers pour les enfants. Le tout dans une ambiance qui se veut familiale et intergénérationnelle !

 

Tout le programme est téléchargeable ici

 
 
Plus d’infos

http://www.vivarmor.fr




Défense de l’environnement et des droits humains : les femmes en première ligne


Solidarité internationale: Vandana Shiva (Inde) par BD_info

 

 


CASI2014 Silvia LAZARTE Bolivie par ecobretons

 

 

 

 

 

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Trophées de l’eau Loire-Bretagne : cinq initiatives bretonnes récompensées

Le syndicat mixte de production et de transport d’eau de l’Horn – Restauration des cours d’eau du bassin de l’Horn (29)

 

Le syndicat mixte de production et de transport d’eau de l’Horn, dans le Finistère (29), a mis en place un programme d’actions dans le cadre d’un contrat restauration-entretien de rivières. Afin de répondre aux enjeux de la directive-cadre sur l’eau, il a fallu mettre en œuvre une approche globale : le travail se fait aussi bien sur les cours d’eau principaux que sur les petits « chevelus « , en répondant à des problématiques liées à la qualité de l’eau, au dépérissement de la ripisylve, ou encore à la continuité écologique.

Depuis 2009, le syndicat a ainsi remplacé, aménagé ou même supprimé une cinquantaine d’ouvrages (buses, seuils de moulins, barrages…).

Pour accompagner toutes ces actions, le syndicat a aussi mis en place un travail de communication auprès du public, avec la réalisation de plaquettes d’information.

 

 

 

 

 

 

 

Le syndicat d’alimentation en eau potable de Traou Long – Réhabilitation du site de l’ancienne pisciculture de Traou Léguer (22)

 

Le syndicat d’alimentation en eau potable de Traou Long, dans les Côtes-D’armor, regroupe les communes de Lanvellec, Loguivy-Plougras, Plouaret, Plounérin, Plounévez-Moëdec, Plufur, Tregrom, Tremel et Le Vieux Marché. En 2004, il a acquis la pisciculture de Traou Long, qui était en liquidation judiciaire. La pisciculture était située en amont d’une prise d’eau, ce qui entraînant des problèmes réguliers de pollution de l’eau, et perturbait le prélèvement de la prise d’eau potable. Le syndicat a alors choisi de sécuriser la prise d’eau et de réaménager complètement le site, afin de restaurer la continuité écologique du cours d’eau..

 

 

 

 

 

 

 

Le syndicat mixte des eaux du Bas Léon – Réduction des nitrates dans l’Aber Wrac’h (29)

 

Depuis 15 ans, la concentration en nitrates de la rivières Aber Wrac’h est en baisse. Depuis 2011, les 50mg/l ne sont plus dépassés, pour atteindre actuellement une moyenne de 35,7 mg. C’est le résultat d’un long travail avec le monde agricole et le Syndicat Mixte, et de changements de pratiques : diminution des quantités d’engrais utilisés, utilisation de couverts végétaux…

 

 

 

 

 

 

Le syndicat mixte de gestion pour l’approvisionnement en eau potable d’Ille-et-Vilaine – Sensibilisation des collectivités à la gestion patrimoniale (35).

 

Chaque année, chaque collectivité doit établir ce qu’on appelle un RPQS, un Rapport sur le Prix et la Qualité du Service d’eau. Son objectif est d’assurer la transparence des données, les évaluer, et enfin améliorer les performances des équipements et du service d’eau. Un tel document permet donc d’avoir une bonne connaissance des réseaux, de voir si il y a des pertes, ce qui permet aussi de contribuer à protéger la ressource eau. Le syndicat mixte de gestion pour l’approvisionnement en eau potable d’Ille-et-Vilaine sensibilise les collectivités locales à une meilleure gestion patrimoniale des eaux, en exploitant les données de ces RPQS.

 

 

 

 

 

 

  Les Petits Débrouillards – « Le littoral des Loustics », un programme pédagogique sur la gestion des zones côtières

 

Afin de sensibiliser et d’informer le grand public de tout âge sur la préservation des zones littorales, l’association Les Petits Débrouillards Grand Ouest propose une exposition baptisée « le littoral des loustics ». Elle comprends sept modules, chacun abordant sous un angle différent la gestion intégrée des zones côtières. Le carénage, les algues, les limites du littoral ou encore la biodiversité du milieu …y sont évoqués. Chaque participant reçoit également à la fin de l’animation un questionnaire à remplir, afin de recueillir les questions, attentes et préoccupations concernant le littoral et sa gestion. L’exposition devrait se poursuivre sur une trentaine de dates en 2016.

 

 

 

 

 
Plus d’infos

http://www.eau-loire-bretagne.fr

 




L’action en faveur d’une production porcine durable du Réseau Cohérence : un séminaire à Médréac

L’association Cohérence conduit depuis plus de 15 ans un travail d’accompagnement d’éleveurs vers une production porcine plus respectueuse de l’environnement, du bien être animal et de la santé humaine en s’appuyant notamment sur un cahier des charges « Porcs Durables » et un système de certifications conçues « participatives et citoyennes » mettant en responsabilité les acteurs de la société civile. Aujourd’hui, une dizaine élevages sont certifiés « Porcs Durables » c’est-à-dire qu’ils respectent les critères du cahier des charges « Porcs Durables » élaboré par l’association en 2004.

Depuis l’origine du projet, nous avons accompagné des éleveurs qui ont fait le choix de la vente directe pour une meilleure valorisation de leur production, puis en 2012, le projet de structuration de filière « Le Porc Authentique élevé sur paille » sur le territoire expérimental du pays de Saint-Brieuc est né. Aujourd’hui deux éleveurs approvisionnent 17 boucheries charcuteries sur le territoire les Pays de Saint-Brieuc et de Guingamp et nous souhaitons entamer un nouveau développement sur le Pays de Lannion Trégor.

Suite au projet lancé par la Région Bretagne et l’Etat dans le cadre du plan de lutte contre les marées vertes et avec le soutien de l’Agence de l’eau, nous avons depuis 2012 également engagé une promotion des systèmes d’élevages sur litières dans le cadre des politiques de reconquête de la qualité de l’eau sur les bassins versants.

Malgré un certain nombre de succès (reconnaissance du système d’élevage sur litière par le Corpen et le CGDD, accompagnement de filières alimentaires de territoire dont celle du Porc authentique avec ses bouchers, trophée du développement durable, reconnaissance en GIEE, etc….), notre action reste encore confidentielle sur le terrain. L’évolution des attentes de la société et de la technique nous invitent à nous interroger sur nos fondamentaux et relever un certain nombre de défis, dont l’émergence d’une structure rassemblant la dizaine d’éleveurs qui coopèrent avec nous et ceux qui viendront ensuite. C’est pourquoi le Réseau Cohérence organise un séminaire pour prendre le temps du débat et préparer les bonnes décisions.
 
Vous êtes producteurs, consommateurs, défenseurs de l’environnement, animateurs- techniciens, chargé de mission ou chercheurs. Vous coopérez, avez coopéré ou souhaitez coopérer prochainement avec Cohérence sur ce sujet de la production porcine durable ? Venez participer à ce séminaire qui se déroulera le jeudi 18 février à la ferme de la Lande à Médréac (10h00-16h00).
 
Programme séminaire
 
 Merci de vous inscrire par retour de mail contact@reseau-coherence.org de votre intérêt pour cette journée




Zones humides : un lancement national et un colloque à Brest.

Depuis 1900, on estime que 64 à 71% des zones humides de la planète ont disparu. En France, c’est 48% des milieux humides qui se sont dégradés entre 2000 et 2010. Ces chiffres montrent le danger qui pèse sur ces milieux, confrontés à l’urbanisation, au développement des infrastructures, à la pollution, ou encore à l’intensification de l’agriculture. Le 2 février, ces milieux sont mis à l’honneur lors de la Journée Mondiale des Zones Humides. Une date qui rappelle la signature de la Convention de Ramsar, le 2 février 1971, un traité intergouvernemental qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources.

En France, où l’on a ratifié le traité en 1986 et où l’on célèbre le 2 février depuis 2001, le lancement national de la Journée Mondiale des Zones Humides a lieu aujourd’hui à Océanopolis à Brest. Cette édition 2016 porte sur la thématique « Les zones humides pour notre avenir : modes de vie durables », suivant deux axes : la place de ces milieux dans les territoires et dans les modes de vies, et le message à faire passer au public. Les services rendus par les zones humides à la société, et la prise de conscience par la jeunesse sont également des questions qui seront abordées.

Dans la continuité de ce lancement se déroulera au même endroit, mercredi 3 et jeudi 4 février, un colloque national, baptisé « Réparer la nature ? L’exemple des milieux humides ». Il permettra à des élus, des techniciens, des acteurs associatifs, des scientifiques, des financeurs, de débattre sur les questions et enjeux engendrés par les opérations de restaurations des milieux humides, et permettra de valoriser des actions réalisées notamment dans le cadre de la mise des Sdage (Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux) et des Schéma Régionaux de Cohérence Ecologique (SRCE).

Les actions et animations vont se prolonger ensuite toute la semaine, avec notamment des événements (sorties, conférences, expositions, ateliers, chantiers…), dans toute la France et en Bretagne. Un concours photo international, destiné aux jeunes de 15 à 24 ans, est même organisé, afin de mettre en image l’idée de l’intérêt des zones humides pour un mode de vie plus durable.

 

Pour connaitre le programme des animations organisées dans le cadre de la Journée Mondiale des Zones Humides, rendez-vous sur le portail national des zones humides

Pour connaitre le programme de la journée de lancement et du colloque, rendez-vous sur le site du Conseil Général du Finistère

Pour en savoir plus sur la Convention Ramsar : http://www.ramsar.org/fr

A visiter également, le site de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, co-organisatrice du colloque

A voir aussi, le site du Forum des Marais Atlantiques, co-organisateur du colloque  http://www.forum-zones-humides.org/




COP 21 : un jalon dans l’histoire !

Une chose, par contre, est certaine : cette conférence a suscité une attention sans aucune commune mesure avec toutes celles qui l’ont précédée et nous avons de bonnes raisons de penser qu’elle restera dans l’histoire comme un jalon dans le lent processus d’éveil d’une conscience écologique planétaire.

Jamais, depuis le premier sommet de ce genre organisé par l’O.N.U à Stockholm en 1972, les préoccupations des opinions publiques, ne se seront autant exprimées. Ce fut vrai sur tous les continents et c’est évidemment là une bonne nouvelle, car, comment imaginer que l’on puisse sauvegarder la « maison commune », sans l’accord et l’étroite coopération de tous ceux qui l’habitent ?

Cette évolution, on la doit bien sûr à la communauté scientifique internationale, aux hommes politiques les plus lucides, aux médias encore libres mais on la doit aussi à la mobilisation de multiples associations et réseaux communautaires. Des plus modestes structures locales aux grandes O.N.G ayant « pignon sur rue », elles se sont fortement impliquées pour contrebattre l’indifférence, la résignation et les dénis qui perdurent mais aussi – car on ne gagnera pas en exacerbant les peurs – pour donner, preuves à l’appui, de l’espoir en la transition qui se cherche…

Sans elles, le précepte « penser global, agir local » 1 que l’on doit à Jacques Ellul, n’a aucune chance d’être mis en œuvre alors qu’il révèle un peu plus chaque jour sa pertinence.

Ce sont là des considérations qu’il nous faut avoir bien présentes à l’esprit si nous tenons à contrer l’idée selon laquelle, comme d’aucuns cherchent à le faire croire, les démocraties vont vraiment s’avérer trop faibles pour faire face aux défis du futur !

À chacun d’imaginer de quelle régression nous serions les témoins – et surtout les victimes – si une telle hypothèse venait à se confirmer…

C’est donc à tous les hommes et à toutes les femmes conscients de leurs devoirs d’apporter leur contribution au renforcement des associations sensibles à ces questions de telle sorte qu’elles puissent poursuivre et amplifier leurs missions. Des missions qui relèvent de formes d’éducation populaire adaptées aux problématiques du XXIe siècle du fait, en particulier, des difficultés que pose la bonne maîtrise de toutes les avancées de la techno-science…

Tel le « levain dans la pâte », elles pourront alors, encore et encore, faire progresser cette conscience écologique planétaire dont nous percevons un peu plus chaque jour la nécessité. Elle s’avère, en effet, indispensable pour fonder une civilisation plus fraternelle et qui saura même étendre son sens de la solidarité… à l’ensemble du vivant.

 

Jean-Claude Pierre

Responsable associatif

1 formule reprise par René Dubos lors du premier sommet sur l’environnement en 1972.