Apiculture : de la transhumance aussi pour les abeilles !

 

Depuis janvier 2014, Mathieu Audo est installé en tant qu’apiculteur. Une nouvelle aventure professionnelle, après avoir été notamment animateur en centre social. « Mes parents connaissaient un apiculteur amateur. J’ai eu un coup de foudre pour le métier dès 2008 », explique le jeune homme. Il décide alors de passer un BPREA (Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole) à Laval. Après avoir obtenu son diplôme, il effectue une saison chez un professionnel de l’apiculture, afin d’acquérir davantage d’expérience. Il pose ensuite ses ruches et met en place sa miellerie à Saint-Jean-Brévelay, au lieu-dit où résidait ses grands-parents. Le tout dans une démarche respectueuse de l’environnement. Il a aujourd’hui 200 colonies (soit 200 ruches), installées dans un rayon de 15-20 km autour de chez lui, dans des champs, forêts, landes, vergers… « Une colonie représente entre 50 et 70 000 abeilles, au plus fort de la saison », explique Mathieu. Avec le miel qu’il récolte, il produit notamment du pain d’épices, avec des ingrédients exclusivement bio, et en utilisant le four d’un des boulangers de la commune.

 

La transhumance des ruches, pratique peu répandue en Bretagne

 

L’une des particularités de l’activité de Mathieu est la transhumance. En effet, il déplace ses ruches dans d’autres régions de France, notamment en Indre-Et-Loir, dans le Périgord Vert et dans les Landes. La transhumance s’effectue de nuit, car les butineuses ne sont alors pas de sortie. « La transhumance, ça a été un choix dès le départ », commente l’apiculteur. « Cela me permet de proposer plus de miels à la vente, sept en tout ». Les abeilles de Mathieu peuvent ainsi profiter des acacias en Indre-et-Loire, des châtaigniers dans le Périgord Vert, avant de se poser sur les tournesols ou les bruyères dans les landes. Un système qui se pratique peu en Bretagne, mais beaucoup plus en montagne par exemple. « Cela permet notamment de faire face aux aléas climatique », précise Mathieu.

 
Les abeilles menacées par les pesticides

 

Les aléas climatiques, une contrainte pour l’apiculture, tout comme les néonicotinoïdes. Si l’on parle beaucoup du frelon asiatique et des dégâts qu’il peut causer sur les colonies, ce sont surtout ces pesticides employés en agriculture conventionnelle en tant qu’insecticides qui sont responsables de la mortalité des abeilles, pour l’apiculteur brévelais. Ils auraient également une influence sur leur fécondité. « Une reine va se faire féconder par plusieurs mâles. Mais certains sont désormais stériles, vraisemblablement à cause des pesticides, même si les études ont encore du mal à le montrer », souligne l’apiculteur, particulièrement préoccupé par ces problématiques environnementales. La loi sur la biodiversité adoptée en juillet prévoit de les interdire en 2018, avec de possibles dérogations jusqu’en 2020.

Malgré ces contraintes qui influent sur la production de miel, Mathieu Audo continue de se passionner pour son métier, et d’arpenter les marchés locaux avec ses produits, que le consommateur, lorsqu’il se trouve sur le secteur de Ploermel-Josselin, peut payer en Galais, la monnaie locale du secteur ! Une autre manière pour l’apiculteur de s’engager sur son territoire !

 

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http://www.abeilledelanvaux.fr/

 




Apiculture : de la transhumance aussi pour les abeilles !

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Extraction de sable en baie de Lannion : le premier pompage a eu lieu, les opposants toujours mobilisés

Parallèlement, avec le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat, elles demandent aux Trégorroises et aux Trégorrois de manifester leur colère sur la place du centre à Lannion à 11 h le dimanche qui suivra le premier coup de drague. », déclarent ces cinq structures dans un communiqué commun. « Nous appelons évidemment à manifester dimanche 11 septembre à 11h à Lannion », commente quand à lui Jean-Yves Quémener, de l’association Force 5, engagée depuis maintenant 10 ans contre les projets bretons d’extraction de sable.
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Extraction de sable en baie de Lannion : le premier pompage a eu lieu, les opposants toujours mobilisés

Coup dur pour les opposants au projet d’extraction de sable dit « de la pointe Armoricaine » par la Compagnie Armoricaine de Navigation. Lundi, le Tribunal Administratif de Rennes rendait sa décision sur le recours de 13 communes, de Morlaix Communauté, de Lannion-Trégior Agglomération et de Trébeurden Patrimoine Environnement, demandant la suspension des arrêtés autorisant l’extraction de sable coquiller dans la baie de Lannion (arrêtés signés par Emmanuel Macron en avril 2015). Le tribunal rennais a donné le feu vert au projet, se fondant sur le fait qu’il « n’y avait pas de doutes sérieux sur la légalité des décisions contestées ». Aussitôt dit, aussitôt fait…le navire sablier de la Compagnie Armoricaine de Navigation a effectué un premier pompage sur zone dans la nuit de mardi à mercredi.

 

De quoi démultiplier la colère des opposants au projet, notamment des associations environnementales, déjà bien échaudées par la décision du tribunal administratif de Rennes. « Si, malgré l’opposition totale des élus et de la population, la Compagnie Armoricaine de Navigation commençait à extraire du sable dans la baie de Lannion, les associations Sauvegarde du Trégor, Pleumeur Bodou Nature, Plestin Environnement, Tréduder Nature Patrimoine et Dour ha Douar demanderont à la justice de suspendre l’autorisation de ce prélèvement de sable, dès le premier coup de drague sur site…[…] Parallèlement, avec le Peuple des Dunes de Batz à Bréhat, elles demandent aux Trégorroises et aux Trégorrois de manifester leur colère sur la place du centre à Lannion à 11 h le dimanche qui suivra le premier coup de drague. », déclarent ces cinq structures dans un communiqué commun. « Nous appelons évidemment à manifester dimanche 11 septembre à 11h à Lannion », commente quand à lui Jean-Yves Quémener, de l’association Force 5, engagée depuis maintenant 10 ans contre les projets bretons d’extraction de sable.

 

Les opposants comptent maintenant sur une décision du Conseil d’Etat, auprès de qui ils ont fait appel de la décision du Tribunal Administratif. Ils ont reçu l’appui jeudi de la Ministre de l’Environnement, Ségolène Royal, qui a déclaré que l’autorisation accordée à la Can était une décision « grave » et « écologiquement pas responsable ». Elle a en outre déclaré vouloir donner aux opposants « tous les arguments scientifiques pour pouvoir étayer leur appel ».

 

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http://peupledesdunesentregor.com/

http://www.force5association.fr/




L’idée sortie. Rendez-vous à Biozone ce week-end !

Samedi 10 et dimanche 11 septembre, la foire régionale biologique Biozone se déroule à Mûr-de-Bretagne (22). Pour la 31e édition, plus de 200 exposants seront présents de 10 à 19h. Cette année, le thème central de la foire est le jardin.

 Foire régionale biologique Biozone. Samedi 10 et dimanche 11 septembre, de 10h à 19h, à Mûr-de-Bretagne (22). Tarif plein : 4€. Tarif réduit : 2€. Gratuit pour les moins de 15 ans.

www.foire-biozone.org




Avelenn, de la plante à l’huile essentielle

Depuis janvier dernier, Saint-Jacut-les-Pins (56) héberge deux paysans-distillateurs, sous l’appellation Avelenn. Alice Lesteven et Olivier Guilleux viennent d’acheter 20 hectares pour faire pousser leurs plantes aromatiques. « On travaillait depuis deux ans, chacun de notre côté, sur des terres qu’on louait. On a décidé de s’associer et de rassembler nos activités », explique Alice.

Les deux jeunes gens ont acheté leurs terres en groupement foncier agricole (GFA). Ils aimeraient, d’ici deux ans, en faire un GFA participatif : « On fait appel à l’épargne citoyenne pour racheter notre emprunt. La terre appartient ainsi aux citoyens ». L’objectif est aussi d’inciter d’autres personnes à s’installer sur leurs terres : « On a de la place pour installer un paysan-boulanger ou un maraîcher, par exemple. Grâce au GFA, ils pourraient s’installer en étant locataires ».

Pour l’instant, Olivier et Alice proposent une quinzaine d’huiles essentielles et une vingtaine d’eaux florales, cultivées en Bio. « Notre objectif est d’avoir une quarantaine d’huiles essentielles et autant d’eaux florales d’ici quatre ou cinq ans », espère Alice qui est originaire de Saint-Jacut-les-Pins.

 

Un magasin à la ferme

Les deux associés sont diplômés de l’enseignement agricole. Olivier a passé un BTS Acse (Analyse et conduite de systèmes d’exploitation) avant de faire un certificat de spécialisation plantes aromatiques. Alice a un BTS production horticole et un diplôme de conseiller en herboristerie. Ils ont découvert l’activité de paysans-distillateurs lors de différents stages. « J’ai commencé par faire des récoltes sauvages de lavande, dans les Alpes de Haute Provence. Elle était distillée sur place et je remontais l’huile essentielle en Bretagne », se souvient Alice. À l’heure actuelle, la lavande est toujours récoltée dans le Sud de la France, en attendant que les lavandes plantées par Olivier et Alice poussent.

Pour l’instant, ils vendent leurs huiles essentielles et leurs eaux florales sur les marchés et les foires bio de la région : « Nous voulons ouvrir un magasin à la ferme d’ici deux ans ». On peut aussi les trouver dans une dizaine de magasins bio, autour de Saint-Jacut-les-Pins mais aussi à Vannes et jusqu’à Laval. Quelques laboratoires de cosmétiques bretons font également des essais avec des eaux florales. « Nous commençons à travailler avec des vétérinaires et avec l’Adage, une association qui veut vulgariser l’utilisation d’huile essentielle dans l’élevage », se réjouit Alice.

Les deux associés organisent également des journées portes ouvertes pour faire connaître le lieu et leur activité. La dernière a eu lieu le 27 août et a attiré les foules.

 

Plus d’infos :

La page Facebook d’Avelenn

www.avelenn.com