Traon Nevez : Des étudiants font la joie de nombreux écoliers

Le 27 avril, des étudiants de BTS GPN de Suscinio ont organisé un événement autour de la biodiversité et de l’eau sur le site de Traon Nevez. Des écoliers de cycle 1 et 2 ont été invités à découvrir ces animations avec les encadrants, sur toute une demi journée. De nombreux acteurs locaux étaient présents.

Les étudiants de Suscinio ont organisé des activités pour les classes de CP à CM2 environnantes afin qu’ils découvrent les mystères de la biodiversité et de l’eau. Plusieurs thèmes ont été abordés, comme les lavoirs d’hier et d’aujourd’hui, les contes et légendes de la région, ou encore les usages de l’eau…

Des étudiants motivés

Cet événement a été organisé sur le site de Traon Nevez, près du Dourduff en Mer. Cette action sera notée et comptera dans la moyenne de leur CCF (contrôle en cours de formation). Les étudiants se préparent pour la plupart pour leurs futurs métiers comme, par exemple, la profession d’animateur ou de garde-forestier. D’autres acteurs étaient présents aujourd’hui, comme Albert Thomas, le vice-président de l’association Traon Nevez, qui a mis son sîte à disposition des élèves de Suscinio pour présenter leurs animations.

 » explique Albert Thomas.

Un public de tous âges

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Ecrit par Maxime Bodilis, Gaétan Troadec, Léo Lambert,
élèves de Première STAV dans le cadre de leur stage d’éco-reporters autour de l’eau.




Traon Nevez : Deux jours d’animations sur le thème de l’eau

Le jeudi 27 et le vendredi 28 avril, des BTSA Gestion et Protection de la Nature du Lycée agricole de Suscinio ont mis en place des animations à Traon Nevez. Ces activités ludiques étaient destinées aux élèves d’écoles primaires des alentours de Morlaix afin de les sensibiliser à l’importance de la préservation des milieux naturels et de leur biodiversité.

À l’aide de l’ULAMIR-CPIE et du Syndicat Mixte de l’eau du Trégor, les BTS de Suscinio ont proposé des animations autour de différents thèmes aux élèves des écoles primaires de Morlaix. Le premier jour, la classe de BTS1A s’est divisée en plusieurs groupes de 2 ou 3 étudiants, chacun présentant un atelier spécifique.

Le 2ème jour, c’était au tour des étudiants de la classe BTS1B d’animer la journée.

Des parcours ludiques

Des étudiants proposaient des jeux pédagogiques. Ils invitaient les élèves à pêcher de petits animaux dans une mare d’eau douce pour les identifier et montrer l’importance biologique du milieu.

Un autre groupe présentait le parcours des poissons migrateurs. Il proposait une histoire, puis un jeu symbolisant la remonté des rivières par les saumons et les truites. Des enfants jouaient le rôle des poissons ; ils devaient courir en évitant les obstacles (rochers, prédateurs et pêcheurs).

Une équipe d’animateurs avait étendu un drap sur le sable au bord de la mer, les élèves étaient invités à poser des coquillages qu’ils venaient de récolter sur la plage. Le but était de les identifier. Les BTS leur ont montré des images d’animaux vivant dans la mer et le sable et leur on expliqué le mode de vie des espèces littorales.

Enfin, une joyeuse troupe de BTS proposait une animation sur les oiseaux migrateurs. Equipée de trois longuevues et cinq paires de jumelles, ils ont fait découvrir aux enfants les oiseaux du bord de mer. Les élèves ont appris à les reconnaître en reliant des photos à leur nom.

Des contes fantastiques

Des animateurs GPN contaient des mythes et légendes qu’ils avaient réécrits à leur manière en y rajoutant des créatures issues de la mythologie bretonne tout en se déguisant.

A la quête du Graal dans la forêt, des enfants devenaient les nouveaux chevaliers de la table ronde, tandis que d’autres suivaient l’histoire d’un peuple enfermé dans un petit lavoir, ces derniers tentaient de le délivrer en répondant à des questions sur le thème de la nature.

Les animations ont été menées à bien par les BTS GPN. En effet, ils ont réussi à concilier amusement et pédagogie, en sensibilisant le public scolaire à l’importance de préserver le littoral. Ce fût un bon entraînement à l’animation pour les étudiants de Suscinio

écrit par Matis, Maxime et Florian,
élèves de Première STAV dans le cadre de leur stage d’éco-reporters autour de l’eau.




Jardiner en ville, pour végétaliser l’urbain

Cette année, la ville de Rennes invite ses habitants à s’approprier les rues en les végétalisant. Les volontaires, passionnés de jardinage, pourront planter et semer au pied des façades d’habitation, des arbres ou du mobilier urbain.

Le printemps est là et, cette année, les habitants de Rennes sont invités par la municipalité à s’approprier les rues de la capitale bretonne en jardinant ! « Les Rennais qui le souhaitent peuvent jardiner les rues : végétalisation des pieds de façades d’habitations, pieds de certains mobiliers urbains, pieds d’arbres, installation de jardinières… Tout espace public (hors parcs et jardins municipaux) peut être concerné », explique la mairie.

Concrètement, les amateurs de jardinage intéressés doivent s’enregistrer sur le site de Rennes Métropole. Il faut ensuite remplir un formulaire et le renvoyer, accompagné d’un plan ou d’un croquis précisant votre projet. « Un permis de végétaliser est ensuite émis par la ville de Rennes, sous réserve que le projet respecte les conditions listées dans le cahier des charges », précise le site de la ville, qui envoi sa réponse sous un mois.

Sans produits phytosanitaires

Une fois le permis délivré, les citoyens à la main verte peuvent s’atteler immédiatement à la tâche. Les trottoirs doivent, évidemment, rester accessible aux piétons et aux personnes à mobilité réduite. La municipalité donne aux volontaires quelques consignes concernant l’arrosage, l’entretien sans produits phytosanitaires ou la sécurité.

Il est possible de planter des plantes au pied des murs des habitations, au pied du mobilier urbain, des arbres… Si des travaux doivent être effectués – creuser le bitume, par exemple – la ville de Rennes peut les faire pour vous, il suffit de le demander. Vous pouvez aussi demander à la collectivité l’installation de jardinières sur les trottoirs. Alors à vos plantoirs !

Pour aller plus loin :

La page Jardiner en ville sur le site de Rennes Métropole




Une soirée autour de la forêt des Monts d’Arrée

A vos ciseaux : partez en cueillette avec Esprit Littor’Algues

Elles arpentent l’Estran, les rochers, les flaques à la recherche de mets savoureux, aux propriétés nutritives riches : Martine, Toun et Régine vous parlent des algues !

Les trois femmes ont créé le collectif Esprit Littor’Algues et proposent aux curieux et amateurs de saveurs iodées des rendez-vous entre Carantec et Trevou Treguignec sur la période de mars à septembre. Tout commence armé d’une paire de botte, un seau et un ciseau. Pendant 1h30, la petite troupe crapahute, inspecte le monde des algues, s’initie aux goûts et aux textures. Puis direction les fourneaux pour apprendre à marier les différentes algues à notre cuisine quotidienne.

700 variétés d’algues en Bretagne

Sur 700 variétés d’algues en Bretagne seulement 24 sont autorisées à la commercialisation en France. Cependant toutes sont autorisées à la cueillette avec certaines précautions. Aucune algue n’est nocive pour la santé au contraire néanmoins en quantité raisonnable. Chacune d’elles a des qualités nutritionnelles qui lui sont propres mais d’une manière générale les algues concentrent des protéines et des oligo-éléments. Puisqu’elles se nourrissent de nutriments qu’elles captent de l’eau de mer comme le magnésium, le potassium, le chlorure de sodium, elles en sont aussi un concentré. « Croquer l’algue », comme le dit si bien Martine, permet de profiter de cette richesse nutritive.

Lorsque l’algue devient une épice lointaine et une brosse à dent

Mais avant de les mettre dans son assiette, il faut les connaître. La couleur d’abord : rouge, brune, verte, voire bleue. Puis vient la texture : filandreuse, gélatineuse, croquante, douce. En effet l’algue est souvent utilisée pour conférer une texture plus onctueuse voire épaississante, « Dans les flans de nos grands parents notamment » partage une des participantes. « De E 400 à E 407 ce sont des produits naturels, des épaississants à base d’algues » précise Martine. Elle ajoute cependant que « ce sont les moyens d’extraction qui ne sont quand à eux pas toujours très respectueux ». La Gracilaria, une algue rouge, est notamment utilisée pour faire le gélifiant E406. La Coraline pourrait quand à elle vous servir de brosse à dent en période de pénurie.


à gauche : sargassum japonica, à droite : Rhodomela confervoides

Le goût varie quand à lui : du coquillage au piment à l’iode, plus ou moins prononcé. La Laurencia au goût vraiment parfumé fait penser aux épices des pays lointains, on se prend à rêver d’ailleurs. Pourtant celle-ci n’est pas commercialisée puisque non homologuée par la réglementation française. Seule votre cueillette peut l’amener à vos papilles.


osmundea pinnatifida

Les conditions d’une cueillette saine

La cueillette doit être respectueuse, cela passe par une paire de ciseaux. Les algues doivent être en vie, leur crampon, le pied de l’algue, bien accroché à un support (roche, sable). L’algue échouée sur la plage est une algue vouée à mourir qui perd sa fraîcheur et ses propriétés. Par ailleurs il est souhaitable de prêter attention à la réglementation en vigueur. La période de reproduction varie d’une algue à une autre, ainsi que les hauteurs de coupe, il faut donc rester extrêmement vigilant lorsque l’on part en cueillette.



Tandis que les Japonais en consomment depuis 10 000 ans et mangent une moyenne de 7 à 9 kilo par an et par personne, la consommation française d’algues serait de l’ordre de 100g par personne sur un an. Les organismes de santé conseillent quand à eux d’en manger 20g par jour, c’est à dire de l’ordre d’une poignée. Martine, Toun et Régine proposent donc après la récolte de filer dans la cuisine pour les inviter dans nos plats. Du beurre et du pain aux algues, des tartares de Nori, Bulse et Ulve aromatisés de citron, des tiramisus aux algues….Les idées sont légions et l’ambiance chaleureuse décomplexe toutes les initiatives !

Chacune possède son contact personnel :
Martine avec Escapade Glas
T
oun’ avec TounNature
R
égine avec Algues & Co

 




Une association pour inciter les citoyens à jardiner… Au naturel !

Depuis quelques semaines, la commune de Béganne (56), dans la vallée de la Vilaine, compte une nouvelle association : Citoyens, jardinons ! Au naturel. Son but ? Permettre à tout citoyen de découvrir et développer ses connaissances du jardin au naturel.

Créée en février, à Béganne (56), l’association Citoyens, jardinons ! Au naturel veut développer la pratique du jardinage au naturel sur son territoire. « L’association a été créée par des personnes motivées de transmettre leur passion du jardinage », explique la page facebook de l’association. Elle s’est fixée pour objectif de permettre à tout citoyen de découvrir et développer ses connaissances du travail et de l’entretien du jardin potager, fruitier et fleuri au naturel.

Concrètement, Citoyens, jardinons ! Au naturel organisera des conférences, des ateliers ou encore des visites de jardins. Elle proposera également à ces adhérents de se mettre en relation avec des producteurs locaux et de leurs proposer des achats groupés, de légumes, de terreau ou de plants, par exemple. « Nous proposerons des actions pédagogiques et culturelles ouvertes à tous, scolaire, associatif et tout public », ajoute l’association qui compte, pour l’instant, une dizaine de membres, dont une bonne part de jeunes : « C’est important de faire découvrir que le jardin, ce n’est pas qu’une histoire de papy mamy. Avec cette asso, les jeunes s’impliquent dans le jardinage, l’environnement, le partage, le bien-être… »

Une conférence début avril

Le premier événement organisé par l’association, Citoyens, jardinons ! Au naturel sera une conférence, organisée le vendredi 7 avril, à la salle polyvalente de Béganne. Animée par Jean-Pierre Broseta, jardinier amateur et délégué régional Bretagne de Jardiniers de France, elle a pour thème les animaux qui aident le jardinier et les plantes qui soignent les plantes. « Tout au long de sa conférence, Jean-Pierre Broseta nous dévoilera tous les trucs et astuces pour aider chacun au jardin, découvrir la fonction de la biodiversité, s’économiser au jardin grâce à des techniques faciles et utiliser des produits naturels pour traiter ou éliminer les herbes indésirables », détaille l’association.

La conférence commence à 20h et doit durer deux heures. L’entrée est libre et une donation au chapeau sera organisée pendant l’événement.

Pour aller plus loin

La page facebook de l’association