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L’idée sortie. L’opération « Bienvenue dans mon jardin au naturel »

Et si on profitait des éclaircies de ce week-end pour aller faire un tour au jardin ? Grâce à l’opération nationale « Bienvenue dans mon jardin au naturel », qui se déroule samedi et dimanche, on peut s’initier aux techniques de jardinage au naturel, sans pesticides ni engrais chimiques, grâce à 600 jardiniers amateurs qui ouvrent leurs portes aux visiteurs, avec la participation des CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement). En Bretagne, il sera possible d’en visiter dans le Morbihan, en Ille-Et-Vilaine et Loire-Atlantique.

Pour cette sixième édition de l’opération qui se déroule ce week-end, 600 jardiniers amateurs ouvriront les portes de leurs jardin au naturel (sans pesticides ni engrais chimiques), dans plus de 60 départements français. Ils seront accompagnés par près de 60 CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement), qui les aideront à accueillir au mieux le public et à faire connaître leurs pratiques. Car l’un des objectifs de l’opération est de « créer du lien entre les habitants en favorisant le partage d’expérience et de techniques vers un jardinage sain et favorable à l’environnement. ». Les visiteurs pourront alors découvrir les différentes techniques : paillage, compostage, récupération d’eau, utilisation d’insectes auxiliaires…

En Bretagne, des jardins seront ouverts dans le Morbihan : sur Belle-Ile-En-Mer, à Palais, Bangor, Locmaria, Sauzon, et à Guénin et Concoret. Et en Ille-Et-Vilaine : à Paimpont, Boisgervilly, et Saint-Thurial. Ainsi qu’en Loire-Atlantique : à Saint-Nazaire, Monnières, Saint-Molf, Donges, Guérande et Herbignac.

L’entrée sur tous les sites est gratuite.

Tous les horaires et tous les lieux précis sont disponibles sur le site de l’opération : http://mon-jardin-naturel.cpie.fr




Reportage photos des élèves sur le déroulement du projet Apiformes au Lycée de Suscinio

 

Un reportage photo réalisé par Ewen Duff, Pauline Lemonnier et Méganne Laforgue, élèves de Seconde B au Lycée de Suscinio, dans le cadre de l’option EATDD.
Avec le soutien de la Drac Bretagne dans le cadre du projet « Jeunes éco-reporters du développement durable de leur territoire ».



Suscinio : les élèves participent à la connaissance et à la sauvegarde des abeilles.

Le réseau Apiforme a été créé en 2009 par l’INRA d’Avignon.Son but est de connaître la répartition des abeilles en France. Il y a au moins un établissement d’enseignement agricole dans chaque région qui y contribue. Le lycée de Suscinio est le seul en Bretagne. Des élèves de seconde de la spécialité Ecologie Agronomie Territoire Développement Durable ( EATDD) de Suscinio y ont participé.

(Un texte d’Antoine Sol et Grégory Renault, élèves de seconde B)

A lire, à voir :

 

Articles réalisés dans le cadre du projet « Jeunes Eco-Reporters du développement durable de leur territoire », avec le soutien de la Drac Bretagne.




BioLit, un observatoire participatif du littoral

Créé par l’association Planète Mer, l’objectif de BioLit est de suivre l’état du littoral et des espèces y vivant. Cet observatoire participatif du littoral fait appel à des volontaires pour obtenir des données.

Entre science participative et observatoire participatif du littoral, BioLit a été créé par l’association Planète Mer. Son objectif principal ? « Prendre le pouls du littoral à partir de la mobilisation d’un large public ».

La recherche scientifique est menée par la station marine du museum national d’histoire naturelle de Dinard. De nombreuses structures associatives et territoriales contribuent au bon fonctionnement de BioLit afin d’en faire un « observatoire national participatif du littoral qui contribue à l’identification et au développement d’indicateurs de suivi de la qualité des milieux littoraux »

Concrètement, les volontaires peuvent compter des animaux, observer l’arrivée de migrateurs, alerter lors d’échouage… Ils sont invités à prendre des photos et à faire remonter les informations aux scientifiques encadrants le programme.

Différentes thématiques

Les différentes actions sont classées par thématiques et par niveaux. « BioLit a été créé pour permettre ainsi à chacun d’entre vous de participer, en vous impliquant dans un réseau de surveillance et d’alerte éco-citoyen », explique le site de BioLit.

Il existe ainsi des actions pour valoriser la biodiversité du littoral, pour créer un réseau d’alerte et de surveillance du littoral ou pour répondre à des interrogations scientifiques. « Chaque action correspond à une thématique de suivi à long terme de la biodiversité terrestre et marine du littoral, ou des pressions qui s’y exercent », précise le site.

Il existe différents niveaux d’actions. Les actions de niveau 1 peuvent être réalisées seul ou en famille. Pour les actions de niveaux 2, il faut être accompagné par un relais local de BioLit. Enfin, les actions de niveaux 3 sont réservées aux scientifiques et aux étudiants.

BioLit est ouvert à tous et chacun est libre d’y participer pour contribuer à la préservation de notre littoral.

Pour aller plus loin

www.biolit.fr




L’APECS fête les 20 ans du programme national de recensement des observations de requins pèlerins

(Plume citoyenne) L’année 2017 a ainsi marqué la 20ème année de collecte de données dans le cadre du programme national de recensement des observations de requins pèlerins et nous souhaitons fêter cela comme il se doit en 2018.

En plus des actions habituelles, l’année sera notamment marquée par la réalisation d’un bilan des 20 ans du programme, des actions de sensibilisation sur les ports du Finistère ou encore la diffusion d’une nouvelle plaquette sur l’espèce.

Les actions de sensibilisation

Une nouvelle affiche diffusée à plus de 3200 structures sur le littoral français

Un petit clin d’oeil a été ajouté à la nouvelle affiche pour la campagne d’information 2018 afin de marquer ce 20ème anniversaire. Ainsi, les bénévoles de l’APECS s’activeront dès la semaine prochaine pour la mise sous pli des affiches et des courriers à destination des structures sur le littoral (capitaineries, clubs de plongée, etc.). En effet, chaque structure en lien avec les usagers de la mer peut contribuer au bon déroulement de ce programme et nous aider à mieux connaître ce requin en informant un maximum de personnes de l’existence de cette opération et en nous signalant, le cas échéant, ses propres observations.

Sensibilisation sur les ports et réunions d’information

Début mai, les plaisanciers recevront la visite de l’équipe de l’APECS sur plusieurs ports finistériens afin de les sensibiliser à la présence du requin pèlerin et de les inviter à nous signaler leurs observations. La nouvelle plaquette sera notamment distribuée ainsi que des autocollants avec le numéro de téléphone de l’APECS à conserver à bord de leurs embarcations.

De plus, nous allons également proposer des réunions d’information aux associations de plaisanciers, aux clubs de plongée et aux écoles de voile, en particulier.

Ces deux actions nous permettent de maximiser nos chances de poser des balises de suivi par satellite sur les requins pèlerins dans le cadre de notre mission de terrain PELARGOS.

Le programme national de recensement des observations

Lancé à l’échelle de la Bretagne en 1997, le programme a été étendu à l’ensemble du littoral métropolitain dès 1998. Les observations étant rares, l’APECS fait appel aux usagers de la mer, qu’ils soient professionnels ou non, pour collecter des données. La présence importante de ces acteurs en zone côtière permet de constituer un réseau d’observation intéressant !

La méthode, permettant d’effectuer un suivi à long terme de la présence de l’espèce, est un véritable outil de veille environnementale. Les informations collectées permettent d’identifier des secteurs et des périodes où les requins passent du temps à la surface. Elles peuvent donc aider à mieux définir le cadre de programmes d’études sur le terrain mais aussi des mesures de protection pour l’espèce et les espaces qu’elle occupe. Par exemple, c’est grâce à ce programme que le Finistère sud a été mis en évidence comme un secteur côtier privilégié pour l’observation des requins pèlerins.

La mission de terrain PELARGOS

Débuté en 2015, ce programme vient enrichir les actions, engagées depuis 2009, de pose de balises de suivi par satellite sur les requins pèlerins. Grâce à la pose de balises, l’association souhaite étudier la migration à grande échelle de cette espèce ainsi que ses plongées dans les profondeurs des océans.

Les missions de terrain se déroulent d’avril à juin, période la plus favorable à l’observation dans le sud du Finistère. Dès que des requins sont signalés à l’association et que les conditions météorologiques sont propices au repérage des ailerons (bonne visibilité, vent ≤ 10 noeuds), des sorties en mer à la journée sont réalisées au départ du port de Lesconil.

Ayez le réflexe, appelez l’APECS !

Durant les mois d’avril à juin, l’équipe de l’APECS compte sur la participation de tous les acteurs de la vie maritime, professionnels, plaisanciers, plongeurs, kayakistes, … présents sur le secteur. Pour cela, un seul réflexe, signaler le plus rapidement possible toute observation de requin pèlerin en téléphonant à l’APECS au 06 77 59 69 83.

Ces actions sont rendues possibles grâce au soutien financier du Ministère de l’écologie, de l’Agence française pour la biodiversité, du Conseil Départemental du Finistère, de la société Exagone, de la Fondation Nature et Découverte et de nombreux donateurs, ainsi qu’un soutien technique de Plobannalec- Lesconil et de son centre nautique.

Plus d’infos

www.asso-apecs.org




« Mon projet pour ma planète »: votez pour vos initiatives citoyennes préféreés !

Si vous souhaitez soutenir des projets locaux dans les domaines de l’énergie, de l’économie circulaire et de la biodiversité, rendez-vous sur le site « Mon projet pour ma planète ». 419 projets y sont soumis au vote, dont une trentaine en Bretagne et Loire-Atlantique. A la clé, un soutien financier !

Démarche conduite par le Ministère de la Transition Ecologique, l’Ademe et l’Agence Française pour la Biodiversité, « Mon projet pour ma planète » a pour objectif d’associer directement les français aux actions pour le climat grâce à un système de budget participatif doté de 3 millions d’euros. Un appel à initiatives a été lancé : les citoyens ont ainsi pu proposer des projets dans les domaines de l’énergie, de l’économie circulaire et de la biodiversité. Après dépôt des dossiers et délibération de trois jurys citoyens, ce sont 419 projets qui sont aujourd’hui proposés au vote des internautes sur une plateforme dédiée, dont une trentaine en Bretagne et Loire-Atlantique.

Parmi ces projets, on en retrouve certains dont on vous a déjà parlé sur Eco-Bretons : MéGO ! qui dépollue et transforme les mégots de cigarettes en objets, Listao, qui promeut une pêche artisanale responsable pour une alimentation durable, le glanage solidaire…

D’autres projets sont en pleine émergence, comme par exemple la création d’un éco-lieu à vocation pédagogique avec jardins de semences, conservatoire de graines et site de compostage, portée par l’association Sur Un Air De Terre, l’animation d’un réseau « d’habitants sentinelles » pour observer et identifier les signes du changement climatique dans le Morbihan avec l’association Clim’Actions Bretagne Sud, ou encore le développement d’une société coopérative locale de production d’énergies renouvelables sur le Pays de Brest. On peut aussi mentionner le projet « DeepSeaLearning », qui se veut être le « shazam » de la biodiversité des océans : une application disponible pour smartphone, tablette ou ordinateur qui permettra d’identifier la faune et la flore sous-marine !

Tous ces projets sont soumis au vote des internautes sur le site https://www.monprojetpourlaplanete.gouv.fr/