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Un ciné-buffet autour du documentaire « Hubert Reeves – La terre vue du cœur » à Concarneau

Mardi 27 novembre, au cinéville de Concarneau, sera projeté le documentaire « Hubert Reeves – La terre vue du cœur ». Un buffet zéro-gaspi sera ensuite servi.

Dans ce documentaire, des scientifiques, auteurs et artistes nous interpellent : la biodiversité est aujourd’hui menacée… Mais les solutions existent, et si certains humains sont à l’origine de cette immense crise, d’autres s’y attaquent avec vigueur.

« Ce film, dédié aux générations futures, nous rappelle que la beauté du vivant dans son ensemble doit être préservée »

Organisée par de nombreuses associations (Al’Terre Breizh, l’AMAP de Concarneau, Biocoop Konkar’BIO, Bretagne Transition, Les Jardins de Lamphily, la Millerie bio du sud-Finistère, Zero Waste Cornouaille), la projection sera suivi d’un buffet zéro-gaspi.

Voici la bande-annonce de « La Terre vue du cœur » :

Pour avoir toutes les informations sur les tarifs et les points de vente, rendez-vous sur la page Facebook de l’événement.




[Défi familles zéro déchet] Un atelier pour devenir un pro du compost !

Ce samedi après-midi, rendez-vous chez Sylviane, à Ploujean, qui a ouvert les portes de son jardin à l’occasion d’un atelier « compost ». Pamela, animatrice nature au sein de l’association Bretagne Vivante, est présente pour échanger avec les participants autour des pratiques de compostage de chacun. Si la plupart des familles qui sont venues compostent déjà chez elles, les conseils d’une spécialiste n’en demeurent pas moins importants pour améliorer sa pratique.

« La première chose à faire », explique Pamela en guise de préambule, « c’est de savoir pourquoi est ce qu’on fait du compost chez soi ? ». Est ce que c’est pour diminuer le volume de déchets et par conséquent le poids de ses poubelles ? Amender son sol, enrichir son potager ? Produire de la terre pour des semis, si on veut mettre en route un jardin ? « En fonction des objectifs que l’on a, on va pouvoir faire différents types de compost, qui vont y répondre, y compris le lombricompost ».

Ainsi, si on a pour objectif de produire du terreau pour enrichir le jardin, on peut utiliser un composteur. Sinon, « on peut tout à fait déposer les déchets de cuisine directement sur le sol du jardin, par exemple autour des plantes ou des légumes, et on pourra rajouter un paillage par dessus », suggère Pamela.

Où mettre son composteur dans le jardin ?

Qu’il soit fabriqué avec des palettes, ou en bois avec un couvercle, voir en plastique, il faut choisir l’endroit de façon judicieuse. « L’idéal, c’est qu’il soit accessible facilement de la cuisine, visible de là et pas trop loin, sinon on aura tendance au fil du temps à s’en désintéresser », explique l’animatrice. Autre critère important : l’ombre. En effet, si il est au soleil, le compost aura tendance à dessécher. A privilégier aussi, un coin avec de la pelouse, afin de « permettre aux micro-organismes du sol d’être en contact direct ».

Que mettre dans son composteur ? En quelle quantité ?

Pas toujours facile de savoir quoi y mettre. Si les adeptes connaissent les grandes règles, il peut rester encore quelques subtilités. Par exemple les agrumes : oui, on peut en mettre. Tout comme les déchets de viande (en petite quantité). Plus le compost aura des apports diversifiés, plus il va être riche. Tout est en fait une question d’équilibre. « Les déchets de cuisine sont très humides, ils vont se décomposer rapidement. Il faut alors équilibrer avec des matières sèches riches en carbone (branches, feuilles mortes, paille, papier…). Je suggère de mettre pour une portion de matières humides, qui contient de l’azote, deux portions de matières sèches qui vont contenir de l’azote », conseille ainsi Pamela. Le secret ? Une bonne observation de ce qui se passe dans le composteur !

Le test de l’humidité

Un petit test pour savoir si le compostage se fait bien : le test de la poignée. Il s’agit de « prendre une poignée de compost et de la serrer : si ça coule, c’est qu’il est beaucoup trop humide, et donc il faut rajouter de la matière carbonée. Si rien ne sort, il est trop sec, et là il faut ré-équilibrer les proportions azote/carbone. La bonne humidité, c’est quand on sent l’humidité mais que ça ne coule pas », affirme Pamela.

L’oxygénation

A ne pas oublier, bien aérer son compost. Il faut qu’à toutes les étapes du compostage il y ait de l’oxygénation, afin de favoriser le développement de certaines bactéries. On peut utiliser pour cela une fourche, ou un « brass’compost », sorte de gros ressort en métal qu’on plonge dans le compost et qui permet de le remuer facilement. On évite ainsi l’asphyxie du compost, et sa putréfaction. « On réactive ainsi la vie du sol qu’on est en train de fabriquer ! », affirme Pamela, qui, quand à elle, retourne son compost chaque fois qu’elle y dépose quelque chose.

Combien de temps ça prend ?

La phase de maturation du compost dure entre six mois et un an. On obtient ainsi un terreau frais, dans lequel on ne retrouve pas d’éléments spécifiques (on n’y trouve pas les peaux de bananes qu’on y a jeté l’été dernier par exemple…)

Qu’est ce qu’on peut en faire, de ce compost ?

Le compost peut être utilisé en tant qu’engrais naturel, il améliore la structure du sol. On peut l’utiliser au potager, mais aussi pour les plantes d’intérieur, pour le rempotage, à rajouter avec la terre. On peut aussi l’utiliser pour semer une pelouse. A noter qu’avec le purin d’ortie, ou la consoude, l’effet est « boosté » ! De quoi avoir de supers légumes au potager !

 

 

L’association Bretagne Vivante-SEPNB

Bretagne Vivante-SEPNB a été crée en 1958. Elle agit sur toute la Bretagne historique afin de favoriser la protection de la nature, en menant par exemple des actions d’éducation à l’environnement, en gérant des espaces protégés, en réalisant des études et des expertises naturalistes. C’est une association phare en Bretagne dans le domaine environnemental, avec pas moins de 3600 adhérents, 300 bénévoles actifs, une cinquantaine de salariés, et 19 antennes locales.




Avec l’association Eau et Rivières de Bretagne, faites de votre jardin un refuge amphibien !

L’association Eau et Rivières de Bretagne lance une opération visant à créer des refuges amphibiens un peu partout en Bretagne pour sauver les espèces menacées. 

D’après l’Union internationale pour la conservation de la nature, environ 41 % des espèces d’amphibiens sont menacées d’extinction dans le monde. Pour enrayer leur déclin, l’association Eau et Rivières de Bretagne lance une opération un peu spéciale : si vous avez une mare, un lavoir, une fontaine, une petite zone humide (même sans grenouilles), vous pouvez faire de votre jardin un refuge amphibien. 

Il suffit, pour être labellisé, d’adhérer à la charte ci-dessous : 

  1. Respecter la réglementation dans le domaine de l’eau et des zones humides : ne dévier aucun cours d’eau pour alimenter mon point d’eau et ne déplacer aucune espèce.
  2. Proscrire les pesticides.
  3. Ne pas introduire de plantes invasives.
  4. Permettre l’accessibilité aux animaux, au besoin en aménageant des accès.
  5. Aménager des berges en pentes douces (au minimum la moitié).
  6. Installer un tas de pierres ou de bois aux alentours du point d’eau.
  7. Ne pas introduire de poissons dans le bassin, ceci étant incompatible avec le développement des amphibiens.
  8. Respecter le calendrier fournir dans votre kit de bienvenue.
  9. Laisser plus de 50 % de la végétation aquatique chaque année.
  10. Laisser des végétaux quelques jours sur la berge après chaque opération d’entretien.

Pour vous aider dans la protection et l’observation des amphibiens, l’association fournit une plaque signalétique pour le refuge, un autocollant, un petit guide pour connaître les amphibiens, une fiche pour rapporter les espèces présentes et un calendrier d’entretien de la mare. Chaque trimestre, elle envoie également une fiche conseils, une fiche découverte des espèce et une fiche d’activité pour les enfants. 

Si vous souhaitez faire de votre jardin un refuge amphibien, rendez vous ICI. 




Le Groupe Mammalogique Breton fête ses 30 ans de protection et d’étude des mamifères sauvages.

Le Groupe Mammalogique Breton, qui agit pour la protection et l’étude des mammifères sauvages, fête ses trente ans cette année. L’occasion d’organiser deux semaines d’actions concrètes, ouvertes à tous.

La Groupe Mammalogique Breton est une association ayant pour objet l’étude et la protection des mammifères sauvages. Régionale, elle a son siège à Sizun et deux antennes, à Saint-Brieuc et Redon, qui lui permettent d’être présente sur les cinq départements de la Bretagne historique.

Créée en 1998, elle fête cette année ses 30 ans et propose donc des journées d’action et de sensibilisation. 17 événements sont prévus, reparties sur deux semaines et sur tout le territoire breton pour que tout ceux qui le souhaitent puisse participer : 7 chantiers, 5 opérations de prospection, 5 animations, inaugurations ou soirées festives… Il y en a pour tous les goûts !

Les évements sont ouverts à tous, quel que soit  l’âge, les connaissances naturalistes ou la condition physique. Voici le programme des événements organisés par le Groupe Mammalogique Breton à venir pour fêter ses trente ans :

  • Ciné-conférence sur les chauves-souris pour les agents du département de Loire-Atlantique, le 14 septembre à 14h, à Nantes (44)
  • Inauguration d’un bâtiment dédié aux chauves-souris, le 14 septembre à 17h30, à Plogonnec (29)
  • Soirée à la découverte des chauves-souris, le 14 septembre à 20h30, Le Tréhou (29).
  • 1ère journée régionale du suivi du Muscardin, le 15 septembre à 14h (lieux à définir).
  • Chantier catiche artificielle pour la loutre et réouverture d’une mare, le 15 septembre à 10h, à Saint-Jacut-des-pins (56)
  • Construction et pose de nichoirs à chauves-souris à Langazel, le 15 septembre à 14h, à Trémaouézan (29).

Plus d’informations ICI.




Un concours « photo nature » au lycée de Suscinio

Depuis plusieurs années, L’association des lycéens, étudiants et apprenti.e.s (ALESA) du lycée de Suscinio organise, avec l’association des parents d’élèves (APE) un grand concours Photo Nature, très prisé des élèves de cet établissement dont les formations s’appuient fortement sur la connaissance et le respect des milieux naturels.

La 6ème édition a vu récompensés les auteurs de ces trois magnifiques photos animalières, parmi les soixante reçues et exposées durant plusieurs semaines entre mai et juin dernier, au réfectoire de l’établissement. Et pour la première fois cette année, Eco-Bretons a eu le plaisir de participer au Jury !

 

1er prix APE : Antoine Cornet, étudiant en 1ère année de BTS Gestion et protection de la nature (GPN).

2ème prix ALESA étudiant : Mathurin Aubry, étudiant en 1ère année de BTS Gestion et protection de la nature (GPN).

3ème prix vote des lycéens et étudiant.e.s : Awen Quéant, élève de 1ère STAV.

Les heureux gagnants ont reçu un disque dur ou un bel Atlas des mammifères bretons (éditions Locus Solus).

 

Rendez-vous pour la 7ème édition en mai 2019.

 

Photo d’Antoine Cornet

 

 

Photo d’Awen Queant

 

 

Photo de Mathurin Aubry




A Rennes, un « défi famille » pour jardiner au naturel

A Rennes, une dizaine de familles habitant les quartiers de la Binquenais et de Sainte-Thérèse auront la possibilité de participer à un « Défi famille jardinage naturel », d’octobre 2018 à mai 2019. Grâce à une autoévaluation de leurs pratiques et des ateliers mensuels, elles pourront acquérir les bons gestes et se passer de pesticides au jardin.

On connaissait les « Défi famille zéro déchets » (Dont Eco-Bretons vous parle régulièrement, ndlr), les « Défi famille à alimentation positive », les « Défi famille à énergie positive ». Voici maintenant un « Défi famille jardinage au naturel », mis en place à Rennes, pour les habitants des quartiers Binquenais et Sainte-Thérèse, et porté par la Maison de la Consommation et de l’Environnement, la Maison de Quartier de la Binquenais, Bretagne Vivante, Vert Le Jardin, Ivine, Eau et Rivières de Bretagne et les Jardiniers Bretilliens.

Objectif de l’opération : « stopper l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques au jardin…[…] Réduire sa production de déchets verts, et accueillir la biodiversité sauvage au jardin », peut-on lire sur la page internet du défi. Le principe du défi reste le même que pour les autres initiatives de ce type : les familles volontaires s’inscrivent (une dizaine pourra y participer, le défi s’adresse aux familles débutantes en jardinage et/ou à celles qui n’arrivent pas à se passer de produits chimiques).

Elles devront remplir une grille d’autoévaluation de leur pratique en matière de jardinage. Et d’octobre à mai, elles seront invitées à participer tous les mois à des rencontres, des ateliers, des visites…proposés par des associations. A la fin du défi, une nouvelle grille d’autoévaluation sera à remplir, et un bilan sera fait en juin 2019. Une opération qui tombe à pic pour les jardiniers amateurs qui auront l’interdiction d’utiliser des pesticides chez eux à partir du 1er janvier 2019 !

Inscriptions avant le 20 septembre sur la page de la MCE : https://www.mce-info.org/un-defi-famille-pour-jardiner-au-naturel/