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Une Agence Bretonne de la biodiversité pour fin 2019

Lors de la première journée de la 20ème édition des Carrefours de l’Eau qui ont lieu à Rennes les mercredi 30 et jeudi 31 janvier, L’Agence Française pour la Biodiversité et la Région Bretagne ont présenté l’Agence Bretonne de la biodiversité, qui sera lancée en fin d’année.

Renforcer les actions de connaissance et protection de la biodiversité et mobiliser les acteurs du territoire autour des enjeux de la biodiversité. Ce sont les missions qui seront confiées à l’Agence bretonnes de la Biodiversité, qui verra le jour à la fin de l’année 2019.Une agence qui est la concrétisation d’un processus partenarial mis en route depuis 2017 entre la Région Bretagne, l’Agence Française pour la Biodiversité, l’Etat en région, et l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.

« La Bretagne est la cinquième région française à mettre ce type d’établissement en place », explique Sylvie Detoc, directrice interrégionale Bretagne-Pays de Loire à l’Agence Française pour la Biodiversité. Une nécessité car « Même ici, on constate une érosion de la biodiversité, sa perte est réelle », alerte Thierry Burlot, vice-président de la Région Bretagne à l’environnement et à la biodiversité. En effet, les oiseaux, les insectes, les mammifères y sont en déclin. On observe ainsi que 19% des espèces de vertébrés sont menacés en Bretagne, notamment 43% des espèces d’oiseaux nicheurs. Et 30% des espèces de papillons diurnes sont en péril. D’où « la nécessité d’une mobilisation », selon Thierry Burlot.,

Concrètement, comment l’agence va fonctionner ? Le modèle sera validé par un comité de pilotage. Son budget sera de 400 000 euros pour le démarrage. Les services assurés par le futur établissement s’articuleront autour de cinq thématiques : la coordination et l’animation de réseaux d’acteurs, le soutien à la mise en œuvre de démarches stratégiques régionales, l’appui technique et l’accompagnement au montage de projet, la diffusion et le partage de connaissance, la communication, la sensibilisation, mobilisation et éducation à la nature. Les associations environnementalistes bretonnes auront leur place, et la participation citoyenne sera encouragée.




Un crowdfunding pour les ruches de Trégueux et Langueux

Suite au succès de l’installation de ruchers dans deux endroits différents l’année dernière (Trégueux et Langueux), la coopérative Biocoop La Gambille (en partenariat avec le collectif local Gwenan, les ruches solidaires de Bretagne et le Jardin associatif des 4 branches) a décidé de pérenniser le projet et de développer son étendue pédagogique. Une campagne de crowdfunding est lancée. 

En 2018, deux ruches avaient été installées et sur le toit du magasin Biocoop de Trégueux et quatre au Jardin des 4 branches à Langueux pour sensibiliser le grand public vis-à-vis de la sauvegarde des abeilles. Pour financer l’entretien des ruches, un appel à parrainage auprès de tous ses clients avait été réalisé. « Les parrainages nous permettent de prendre en charge l’entretien des ruches à l’année par un apiculteur professionnel du collectif Gwenan ainsi que les différentes animations de sensibilisation proposées aux parrains, aux écoles et au public »indique Marion Bouchevreau, coordinatrice du projet à La Gambille. 

Cette année, c’est un crowdfunding qui est lancé ! L’objectif des porteurs du projet (la coopérative Biocoop La Gambille en partenariat avec le collectif local Gwenan, les ruches solidaires de Bretagne et le Jardin associatif des 4 branches) est de développer l’étendue pédagogique du projet en ciblant une audience plus large que la clientèle existante de ses établissements. 

Le but est de protéger les abeilles tout en sensibilisant le maximum de monde. Ces insectes sont malheureusement plus que vulnérables : chaque année en France, 30 % des colonies disparaissent… Sur l’objectif minimum à atteindre (30000 €), environ 500 € a été récolté. Si vous souhaitez participer à la campagne de financement, cliquez ICI. La cagnotte fermera le premier avril 2019. 




Un programme de balades pour découvrir les zones humides du Trégor

Durant tout le mois, pour mettre en lumière les zones humides (dont la journée internationale est célébrée le 2 février), , le service espaces naturels et biodiversité de Lannion Trégor Communauté, le bassin versant Vallée du Léguer, le comité de bassin versant du Jaudy-Guindy-Bizien et le comité des bassins versants de la Lieue de Grève s’associent afin de mettre en place un programme d’animation à destination des habitants, avec des balades animées, dans tout le Trégor.

Tous les 2 février, on célèbre la Journée Mondiale des Zones Humides. En effet, c’est à cette date qu’a été signée la Convention de Ramsar, en Iran, signée par 157 pays, et qui sert de cadre à l’action nationale et à la coopération internationale pour la conservation et la bonne utilisation des zones humides. Ces zones jouent des rôles essentiels, notamment au niveau de la régulation hydrique, de la préservation de la biodiversité et d’épuration de l’eau.

Afin de mettre en valeur ces zones, le service espaces naturels et biodiversité de Lannion Trégor Communauté, le bassin versant Vallée du Léguer, le comité de bassin versant du Jaudy-Guindy-Bizien et le comité des bassins versants de la Lieue de Grève s’associent. Un programme d’animations à destination des habitants est ainsi proposé, durant tout le mois de février.

Au programme : des balades animées dans tout le Trégor.

On pourra ainsi partir à la découverte de l’estuaire du Bizien le 12 février, de la réserva naturelle régionale de Plounérin le 18 février, de la baie de l’Enfer et de l’embouchure de l’estuaire naturel du Jaudy le 19 février, du ruisseau des Forges dans la Forêt de Coat An Noz le 20 février, et du marais de Gouermel le 21 février.

En détails :

Mardi 12 février : Balade découverte « Entre terre et mer, l’estuaire du Bizien »

Estuaires, baies, estrans sont sûrement les milieux humides les plus représentés en Bretagne.

Le temps d’une randonnée le long de l’estuaire du Bizien à Pouldouran, découvrez les plantes et les animaux adaptés à une vie qui balance entre eau douce et eau salée. En cette saison, vous découvrirez notamment la diversité des oiseaux qui plébiscitent le littoral breton où la ressource alimentaire reste accessible et abondante.

Rdv 9h30, maison des talus et des routoirs à lin à Pouldouran.

Equipez-vous de bottes. Apportez vos jumelles si vous en avez.

Informations : 02 96 91 33 00

E-mail : maisondulittoral@lannion-tregor.com

Lundi 18 février : Balade découverte « Les oiseaux hivernants de l’étang de Plounérin »

L’Etang du Moulin Neuf est un lieu de repos apprécié par de nombreux oiseaux en migration ou au repos pour l’hiver. Les 12 hectares de pièces d’eau et les prairies inondables qui les bordent permettent d’observer depuis l’observatoire Sarcelle d’hiver, Bécassine sourde, Martin pêcheur…Venez les observer, ainsi que les autres habitants de la réserve naturelle…. La Loutre sera peut être au rendez-vous ?

Rdv 14h, parking de Kerliziri (Etang du Moulin Neuf – Plounérin).

Equipez-vous de bottes. Apportez vos jumelles si vous en avez.

Informations : 02 96 38 35 21

E-mail : david.menenateau@lannion-tregor.com

Mardi 19 février : Sortie « Observation des oiseaux de la baie de l’enfer »

La baie de l’Enfer à l’embouchure de l’estuaire du Jaudy porte mal son nom. Si elle constituait jadis un écueil pour les navigateurs imprudents, c’est un paradis pour l’avifaune.

Il vous est ici proposé de découvrir la richesse des oiseaux hivernants. Equipés de longues-vues vous apprendrez à reconnaitre Bernache cravant, Tadorne de Belon, Courlis cendré ou encore Chevalier gambette. Vous apprendrez surtout pourquoi ces voyageurs au long cours raffolent de nos zones humides littorales en cette saison.

rdv 10h, parking de la mairie de Plougrescant

Informations : 06 43 00 15 34

E-mail : maisondulittoral@lannion-tregor.com

Mercredi 20 février : Balade découverte « Le ruisseau des Forges en Forêt de Coat-an-noz »

Les premiers signes de l’activité sidérurgique en forêt domaniale de Coat an noz remontent à 1730. L’activité a façonné la forêt et le petit ruisseau en nécessitant notamment l’implantation de digues et de petits étangs. Aujourd’hui protégée et gérée par l’ONF, inscrite au sein du site Natura 2000 « Rivière du Léguer », la forêt constitue aujourd’hui un refuge de biodiversité. Les travaux en cours permettent de faire renaître le ruisseau et aux poissons de remonter sur les zones jusqu’alors inaccessibles du fait des digues des étangs.

Au fil de la sortie, vous découvrirez le déroulement d’une opération de restauration du cours naturel d’un ruisseau. L’observation des mares au cours de la promenade pourrait nous permettre d’observer les premiers amphibiens venus coloniser leurs nouvelles résidences printanières.

Rdv 14h30, parking de la forêt de Coat an noz, entre Belle-Isle-en-Terre et Loc-Envel.

Informations : 02 96 05 93 61

E-mail : mathieu.bredeche@lannion-tregor.com

Jeudi 21 février : Balade découverte du marais de Gouermel

Les marais parsèment le littoral du Trégor. Leurs rôles dans l’épuration de l’eau et la conservation d’une biodiversité spécifique en font des milieux précieux pour l’homme et les écosystèmes.

Au marais de Gouermel, deux mondes se rencontrent ! Frontière entre terre et mer, aménagé et exploité par l’homme au fil des siècles cette balade est une invitation à découvrir ce site, sa biodiversité, son patrimoine bâti et les nouveaux usages qui s’y développent progressivement.

Rdv 14h, Centre de loisirs de Gouermel à Plougrescant.

Equipez-vous de bottes. Pas de réservation

Informations : 02 96 91 33 00

E-mail : maisondulittoral@lannion-tregor.com




J’ai compté les oiseaux !

Ce week-end a eu lieu la désormais traditionnelle opération de comptage des oiseaux, organisée par Bretagne Vivante et le Geoca. Chacun était amené à passer une heure dans son jardin, dans un parc, sur son balcon…pour identifier et compter les oiseaux qu’on pouvait y observer. Pour la première fois, j’ai tenté l’expérience, en famille.

Il ne fait pas un temps à mettre une aile dehors…pourtant, c’est ce week-end qu’a lieu la grande opération de comptage des oiseaux bretons, organisée par les deux associations Bretagne Vivante et le Geoca. Cela fait quelques années que nous l’annonçons sur Eco-Bretons, alors pourquoi ne pas enfin y participer ? Je me décide donc réaliser le comptage le samedi après-midi, durant une heure, dans le jardin de mes parents. Un grand jardin arboré de plusieurs de centaines de mètres carrés, à la lisière d’un bois, en pleine campagne morbihannaise. Quand nous étions enfants, nous y observions toujours beaucoup d’oiseaux. On avait même installés quelques mangeoires et nichoirs. Chaque printemps, les hirondelles investissent le garage pour y nicher. L’endroit semble donc idéal.

Accompagnée de ma sœur, munies d’un « guide des oiseaux » de poche retrouvé sur une étagère, nous voilà donc dans le jardin. Le nez en l’air, nous commençons à déambuler, à l’affût du moindre chant ou bruissement d’aile. Les premiers oiseaux ne se sont pas attendre. Il sont là, dans le ciel, volant d’une cime à l’autre. C’est bien joli, mais ils sont un peu trop hauts qu’on puisse les identifier. Direction alors les pommiers, nous devrions avoir un peu plus de chance de ce côté là. Mais c’est en fait en haut d’un cerisier que le premier se fait repérer et est rapidement identifié : un rouge-gorge. Pas trop compliqué pour commencer, d’autant que son chant mélodique est assez reconnaissable. « Là, il y en a un autre ! ». En effet, un beau merle noir vient de s’envoler de la haie de lauriers palme. Pas trop compliqué à reconnaître non plus celui-là. Par contre, ça devient plus difficile en s’approchant du forsythia : il y a dedans toute une bande d’oiseaux, dont le plumage tire sur le marron-gris. Pinsons femelle ? Moineaux ? Mésange à tête noire ? Pas toujours facile de s’y retrouver ! L’exercice est finalement plus compliqué qu’il en a l’air au premier abord ! Après recherche dans le guide, et appel à l’aide au reste de la famille, il s’avère que ce sont des moineaux et des pinsons, qui profitent de la proximité de la terrasse pour récupérer les croquettes mises à disposition pour les chats de la maisonnée ! Mais, est ce que ce ne sont pas les mêmes oiseaux qui passent et repassent, et vont d’un arbre à un autre ? Heureusement, Bretagne Vivante, qui organise l’opération de comptage avec le Geoca, a la solution : ne compter que le nombre maximum d’oiseaux de la même espèce vu en même temps !

Finalement, l’heure est passée très vite, trop vite même. Nous avons observé pas moins de 31 oiseaux, dont beaucoup de merles (mâles et femelles), moineaux et pinsons, deux rouges-gorges et un couple de pigeons. Un beau résultat ! Mais où sont donc passées les mésanges bleues et les mésanges charbonnières, et les geais, qui il y a quelques années encore, peuplaient le jardin ? Mystère…Reste maintenant à transférer les résultats par Internet, sur la plateforme mise en place par Bretagne Vivante.

En tout cas, cette expérience nous a fait prendre conscience de l’importance de la préservation de la biodiversité « du quotidien », celle qu’on voit tous les jours sans y prêter davantage attention, mais qui mérite qu’on s’y attarde, car elle est bel et bien en danger.




Ce week-end, on compte les oiseaux !

Ce week-end, comptez les oiseaux dans votre jardin ! Samedi et dimanche, Bretagne Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes d’Armor) proposent aux Bretons de recenser les espèces d’oiseaux présentes autour de chez eux. Le but : sensibiliser, informer, et mieux connaître l’évolution des populations d’oiseaux en Bretagne.

« Initiée par le GEOCA en 2009 dans le département des Côtes-d’Armor, l’opération « Oiseaux des jardins » vise à recenser de façon ponctuelle, l’abondance des principales espèces d’oiseaux fréquentant les jardins en hiver. Basée sur des expériences déjà réalisées dans des régions et des pays voisins, cette opération se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs. Elle constitue également un outil de connaissance sur l’évolution des populations de ces espèces qui connaissent, pour certaines, de dramatiques chutes d’effectifs ces dernières années. Elle est donc reconduite chaque année à la même période » , peut-on lire sur le site de l’association Bretagne Vivante.

Pour participer à l’opération, c’est simple : il suffit de choisir un lieu d’observation (son jardin, un parc, son lieu de travail, une école…) et de choisir une journée, le samedi ou le dimanche. Il faut ensuite observer durant une heure et noter tous les oiseaux observés dans ce lieu, grâce à un formulaire disponible sur internet. Pour ne pas comptabiliser deux fois le même oiseau, il suffit de ne compter que le nombre maximal d’oiseaux vu en même temps (exemple : si on voit 2 mésanges, puis 4, puis 2, il faut noter 4). Si l’on ne peut pas identifier un oiseau, pas de panique : il ne faut pas le noter, mais on peut néanmoins le prendre en photo et la poster sur la page Facebook de l’opération. Un lexique illustré est également à disposition, sur le site de Bretagne Vivante, pour reconnaître facilement les oiseaux,

Une fois les oiseaux observés, il faut faire parvenir les observations à Bretagne Vivante pour les habitants de l’Ille-et-Vilaine, du Finistère, du Morbihan et de la Loire-Atlantique, et au Geoca pour les habitants des Côtes d’Armor, par voie postale ou par internet.

L’an dernier, ce sont plus de 4000 personnes qui ont participé à ce grand comptage, ce qui a permis de recenser 146 739 oiseaux. Les trois espèces qui occupent le haut du tableau sont dans l’ordre le rouge-gorge familier, le merle noir et la mésange bleue. Le podium sera t-il le même cette année ? Pour le savoir il faudra compter !

Plus d’infos

https://www.bretagne-vivante.org/Nos-actions/Connaitre/Les-oiseaux/Les-oiseaux-des-jardins/Le-comptage-regional-des-oiseaux-des-jardins

https://www.geoca.fr/




L’étang de Hédé en travaux pour concilier maintien des activités et préservation de la biodiversité

L’étang de Hédé, inscrit au réseau Natura 2000, a subit quelques transformations de la part de la région Bretagne afin de concilier maintien des activités et préservation de la biodiversité.

Pour préserver l’habitat naturel d’espèces remarquables, et alors que l’accès en voiture à l’étang était devenu peu praticable, une zone d’accès a été mise en place. Une zone de mise à l’eau des embarcations a également été aménagée. Le tout sur un secteur écologiquement moins sensible.

« Une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines »

Afin de limiter l’impact sur les milieux naturels, le stationnement des véhicules a été revu : dix places de parking vont être proposées. Enfin, pour favoriser le développement de roselières, des potelets vont être installés en bordure d’étang.

© Région Bretagne

Une table de pique-nique sera prochainement installée pour profiter de cet espace réaménagé et de cet étang inscrit au réseau Natura 2000. Pour rappel, ces sites « visent une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines [et] sont désignés pour protéger un certain nombre d’habitats et d’espèces représentatifs de la biodiversité européenne ».