Ce week-end, comptez les oiseaux !

Pendant deux jours, ce week-end, les associations Bretagne
Vivante et le Geoca (Groupe d’Etudes Ornithologique des Côtes
d’Armor)
invitent tout un chacun à participer à une
opération de comptage des oiseaux. Pendant une heure, prenez le
temps d’observer la nature et notez les différentes espèces
présentes autour de vous !

Le principe est simple. Durant le week-end, pendant une heure,
chaque participant est invité à observer et à compter les oiseaux
présents sur son lieu d’observation (jardin, parc, école…). Des
fiches d’observation sont disponibles sur le site des associations
participantes. Enfin, afin de ne pas compter deux fois le même
oiseau, ce conseil simple : « Ne notez que le nombre
maximal d’oiseaux de la même espèce observés en même temps. Si
vous observez successivement 4 mésanges bleues, puis 2 et enfin 1,
ne notez que 4 mésanges bleues ».

D’autres outils, comme des dépliants et des guides, sont disponibles pour faciliter l’identification des oiseaux. Vous les retrouverez sur le site des différentes associations. Le jour J, il sera également possible de saisir les informations en ligne sur le site internet de l’association Bretagne Vivante.

Ces comptages permettent de connaître l’évolution des populations des différentes espèces. « Cette opération se veut à la fois un moment de sensibilisation et d’information sur les oiseaux les plus communs », nous apprend le site de Bretagne vivante.

Plus d’informations: https://www.bretagne-vivante.org/Actualites/Les-25-et-26-janvier-comptez-les-oiseaux-des-jardins-dans-toute-la-Bretagne-historique

Présentation de l’opération



Parc de la Métairie de Plougasnou : une meilleure façon d’accueillir la biodiversité

(Plume Citoyenne) Dans le cadre d’un projet tutoré, 4 étudiant.e.s de BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature) du lycée agricole de Suscinio de Morlaix ont travaillé avec le service technique de la commune de Plougasnou afin de proposer un plan de gestion différenciée du parc de la Métairie.

Cette
démarche professionnalisante permet aux étudiant.e.s de mener un
projet d’aménagement et/ou de sensibilisation d’un public avec
un commanditaire dans le but de répondre à une demande de ce
dernier. Ainsi, le service technique de la commune de Plougasnou a
demandé aux étudiant.e.s de proposer un plan de gestion
différenciée, accompagné d’une matinée d’animation pour
sensibiliser les enfants des écoles de la commune à la biodiversité
présente sur le site, en particulier les zones humides.

Animation scolaire dans la zone humide du parc de la Métairie.

“Le
constat est simple : l’espace n’est pas exploitable avec des méthodes
d’entretien traditionnel, beaucoup trop chronophage pour l’équipe
technique. Un programme de gestion différenciée s’impose,
permettant d’ailleurs de créer une cohésion entre les espaces ayant
des vocations diverses (éco-pâturage, pumpark, zone humide, aires
de jeux, proximité Foyer Logement, zones engazonnées, stand de tir
à l’arc, etc.)” déclare David Colcanap, responsable des
services techniques de Plougasnou.

La
gestion différenciée est un concept récent qui consiste à
valoriser les espaces urbains de manière plus écologique et y
favoriser la biodiversité selon différents moyens comme semer des
fleurs mellifères, tondre de manière sélective, etc. Cette
démarche ne peut se concevoir sans une sensibilisation du public,
avec par exemple l’installation de panneaux de sensibilisation.
Telles sont les actions souvent mises en oeuvre lors d’un plan de
gestion différenciée. Plougasnou a souhaité établir le sien pour
favoriser la biodiversité (amphibiens comme le triton palmé,
oiseaux communs comme les grives ou encore des libellules) mais aussi
rendre le parc plus attrayant en y créant un espace
intergénérationnel.

Plan
de gestion auquel ont participé Matteo LE GAC-FRIN (étudiant en BTS
GPN) et Mathys JAOUEN (élève Terminale de Bac STAV) du lycée
agricole de Suscinio dans le cadre de leur stage au service technique
de Plougasnou, en appui du projet tutoré de l’équipe d’étudiants
BTS GPN. Actions qui vont être menées progressivement à partir du
printemps 2020.

Dans
le but d’inaugurer le plan de gestion proposé, les étudiants ont
organisé dans la matinée du 15 janvier 2020 une animation pour les
enfants des classes de CE au CM des deux écoles de la commune afin
de leur faire découvrir la biodiversité du parc de la Métairie et
de sa zone humide.

“Nous
avons choisi de mettre en place cette animation pour amener aux
enfants une nouvelle vision du parc et de la biodiversité à la
Métairie, une façon efficace de sensibiliser également leurs
parents.” “Nous souhaitons solliciter les familles de jeunes
enfants afin de récupérer des petits pots pour bébé nécessaires
à nos animations à partir de récupération et donc limiter les
déchets.” précisent Guillaume Le Guen, Gwendal Kuen, Ambre
Monnet-Carsuzaà et Thomas Signeau, les quatre étudiant.e.s
impliqué.e.s.

Photo de une :

Les étudiant.e.s BTS GPN avec leur référent, David Colcanap, responsable des services techniques de la commune Plougasnou, commanditaire du projet.




Le Lycée horticole de l’Aulne à Châteaulin en vert et pour tous avec ses Jeudis de l’agroécologie

L’agroécologie n’est pas qu’un mot valise destiné à résumer un
ensemble de théories, réalités scientifiques et pratiques agricoles
nourries par les connaissances de l’écologie, de la science et du monde
agricole.

Pour le lycée horticole de l’Aulne à Châteaulin (Finistère), il s’agit d’une réalité de tous les jours puisque toutes ces pratiques sont intégrées dans les enseignements et sur la ferme horticole. Soucieux de diffuser les enjeux et l’état des connaissances au plus grand nombre, l’établissement organise une série de conférences sur l’agrocéologie qui est bien plus qu’une alternative à l’agriculture traditionnelle, grâce à l’action efficace de trois enseignantes.

Ce sont ainsi trois jeudis qui sont programmés par le lycée de l’Aulne à Châteaulin pour recevoir tour à tour des spécialistes et passionnés d’agronomie et d’agriculture durable, respectueuses de la Terre et des personnes.
C’est parce que le problème du changement climatique, conjugué à l’épuisement des sols et à la pollution diffuse, gagne les consciences, que les équipes de cet établissement scolaire du Ministère de l’Agriculture souhaitent apporter leur part dans ce combat urgent vers le sauvetage de la Planète et de notre santé.

Ces trois rendez-vous, programmés à 20h00, sont ouverts à tous et destinés à écouter, échanger, débattre des agricultures horticoles de demain.
Dans un contexte climatique préoccupant, à l’heure de la remise en cause des pratiques agricoles conventionnelles, ces conférences s’adressent à tout public, de 9 à 99 ans.

Les « jeudis de l’agroécologie » ont pour ambition de comprendre les pratiques agroécologiques afin de produire mieux, pour se passer des produits de synthèse, pour des sols vivants, pour nourrir tous les humains, pour réduire l’impact sur le climat.
Le lycée est d’ailleurs bien dans son rôle puisqu’il accompagne déjà au sein de ses formations les changements de pratiques, notamment en Aménagements Paysagers, en Productions horticoles et maraîchères, tant en Bac Pro qu’en BTS.

Invités de marque
Dès le jeudi 28 novembre, les personnes intéressées pourront venir à l’amphithéâtre du lycée écouter, converser, et débattre avec Joan Van Baaren, professeure à l’université Rennes I et directrice d’une unité de recherche Ecobio. Il sera question alors d’agriculture de conservation et de
toutes les petites bêtes qui la permettent.

Puis le 16 Janvier 2020 ce sera au tour du bien connu Marc Dufumier, agronome, enseignant-chercheur, retraité d’Agro-Paris-Tech. On se posera ensemble la question « Quelle agriculture pour demain ? » ou comment produire pour nourrir durablement les populations locales.
Enfin le 26 mars 2020, une table ronde sera organisée autour de 5 intervenants pour échanger autour de la prise en compte de l’agroécologie de la production à la consommation : « De la Fourche à la fourchette : à la découverte de l’agroécologie locale ».

http://lyceedelaulne.fr/




L’idée sortie. Eau et Rivières de Bretagne fête ses 50 ans !

Ce
week-end, l’association Eau et Rivières de Bretagne fête ses 50 ans
d’existence. Rendez-vous à Quimperlé (29) pour trois jours
d’animations autour de l’eau !

Eau
et Rivières de Bretagne est une association fondée en 1969. Elle a
plusieurs grands domaines d’action : la sensibilisation aux
questions environnementales auprès des scolaires, des adultes ;
un rôle de « sentinelle », d’alerte auprès des
pouvoirs publics concernant des situations de dégradations de
l’environnement ; la concertation et la participation au
travers du dialogues civil.

L’association
fête cette année ses 50 ans. L’occasion d’un grand week-end autour
de l’eau, à Quimperlé, dans le Finistère.

Baptisé « Dour Fest », l’événement débute ce vendredi dès 19h par une grande soirée concert, avec au programme Krismenn, Bel Air De Foro et Dj Gop.

Samedi,
deux « balades urbaines » sont organisées : la
première, en breton, aura lieu sur les bords de l’Ellé. La
deuxième, dès 14h, proposera une découverte du patrimoine naturel
et bâti de Quimperlé.

Dimanche,
de 11h à 18h, le Village de L’eau prendra ses quartiers sur le
parvis de la salle Benoite Groult. Au programme : animations
nature, stands des associations locales, jeux, caravane des économies
d’eau, projections de films, espace librairie, espace game proposé
par Bretagne Vivante…

A 14h le même jour aura lieu également une grande conférence-débat « Quels droits pour l’eau ? », au cours de laquelle interviendront Riccardo Petrella, politologue et économiste italien, secrétaire général du Comité International Pour Un Contrat Mondial de l’Eau, Valérie Cabanes, juriste en droit international spécialisée dans les droits de l’Homme, écologiste et essayiste, Fabrice Nicolino, journaliste à Charlie Hebdo et fondateur du mouvement « Nous voulons des coquelicots », Jean-Claude Pierre, écrivain, militant, fondateur d’Eau et Rivières de Bretagne et de Nature et Culture, ainsi que deux Néo-Zélandais  Nancy Tuaine, administratrice du Nga Tangata Tiaki o Whanganui et de Jacob Robinson qui travaille sur la cartographie culturelle de la rivière vénérable. Ils viendront évoquer la bataille pour la reconnaissance juridique de leur fleuve sacré, le Whanganui.

Infos pratiques :

Concert payant, la billetterie en ligne n’étant plus disponible, il faudra payer directement à l’entrée (Tarif : 6 euros, gratuit pour les moins de 12 ans).

Les
balades urbaines sont gratuites, ainsi que le Village de l’Eau et la
conférence-débat (accès dans la limite des places disponibles).

Toutes les infos sur le site https://www.eau-et-rivieres.org

A (ré)écouter, notre interview audio de Pauline Pennober, chargée de mission « Politiques de l’eau » au sein d’Eau et Rivières de Bretagne.




Jouez aux « détectives nature » avec le guide « Traces et indices »

Le
guide nature « Traces et Nature » est disponible. Edité
par La Salamandre, il propose de décrypter les traces laissées par
la faune et la flore, en forêt, à la mer ou à la montagne. A
emporter dans son sac à dos !

Et
si on profitait des vacances pour faire une balade en forêt, à la
montagne ou à la mer, en famille ou entre amis ? L’occasion
d’emmener avec soi le « Guide nature – traces et indices »
, édité par La Salamandre, la revue nature bien connue.

« Traces
et indices » est le neuvième tome de la collection, qui a déjà
traitée des insectes, des plantes sauvages, des oiseaux…Ici, le
guide a pour ambition de « donner au lecteur le savoir-faire
d’un détective « , et de répondre aux questions du
promeneur face à l’observation d’empreintes, d’indices, et autres
pistes laissés par les animaux et plantes derrière eux. En effet,
qui ne s’est pas déjà intérrogé face à la découverte d’une
plume, d’une trace de patte, d’une coquille d’oeuf ou encore d’un
fruit d’arbuste ?

Conçu
pour tenir dans la poche, le guide est découpé en plusieurs
parties. Avoir avoir prodigué quelques conseils de base, notamment
concernant le matériel nécessaire pour mener à bien les
investigations (jumelles, loupe, appareil photo, carnet et crayon
entre autres…), les auteurs ont choisi d’entrer directement dans le
vif du sujet avec les mammifères. On apprend ainsi à identifier les
empreintes et les poils des ongulés, les indices laissés par les
carnivores, les signes de présence des rongeurs, ou encore repérer
les traces du castor, le plus grand rongeur d’Europe ! Ensuite,
place aux oiseaux, avec les nids, les œufs, les plumes et les
pelotes de rapaces, suivi des arbres et arbustes, avec là encore
toutes les informations pour les identifier : bourgeons,
écorces, baies et petits fruits, galles…Le livre s’achève sur une
partie dédiée à la forêt et aux galeries, loges et autres traces
d’animaux qui habitent les vieux arbres, suivi d’un chapitre sur la
« laisse de mer », afin d’identifier coquillages et
algues.

Riche
de nombreuses informations et avec de belles illustrations, le guide
« Traces et indices » est dense ! Mais il peut
s’emporter facilement et sera très utile lors des balades. Une
vraie mine d’or pour connaître, apprécier, mais aussi protéger
la biodiversité qui nous entoure !

Guide nature « Traces et indices », éditions La Salamandre, 175 pages, 17 euros.

Plus d’infos

salamandre.net




L’idée sortie : à la rencontre des jardins-forêts nourriciers

A l’occasion de la publication du livre « Jardins-forêts… un nouvel art de vivre et de produire » (éditions du Terran), quel endroit plus approprié que le café-librairie L’Autre Rive, situé à l’orée de la forêt d’Huelgoat (Berrien, Finistère), pour recevoir son auteur, Fabrice Desjours, lundi 22 octobre prochain !

Fabrice Desjours – Crédit Photo forêt gourmande

«
Forêt-jardin », « jardin boisé », « agroforêt tempérée » ou « forêt
comestible » : autant de mots désignant des techniques prometteuses, au
carrefour de la production alimentaire, des changements sociétaux, du
bien-être et des grands enjeux environnementaux.

Fabrice Desjours a débuté en 2010 la mise en place d’un jardin-forêt de 2,5 hectares en Bresse bourguignonne où sont implantées un millier d’espèces alimentaires différentes. Formateur en jardins-forêts et conférencier, pionnier en France dans le domaine des écosystèmes comestibles, il crée, durant l’été 2018, avec son réseau, l’association Forêt gourmande (Vous pouvez aller voir leur site http://foretgourmande.fr) pour mener à bien la promotion de cette technique et la concrétisation des idéaux associés.

En
édifiant des paysages comestibles en trois dimensions, il est possible
de retrouver abondance et autonomie tout en prenant soin de la nature.
Née du mariage de la permaculture et de l’agroforesterie, la technique
du « jardin-forêt », qui imite le fonctionnement d’un jeune espace
boisé, fait déjà des émules aux quatre coins de la Terre, dans les
campagnes comme dans les villes, autour de projets collectifs ou privés,
à but professionnel, pédagogique, esthétique ou vivrier.

Premier
titre sur un retour d’expérience française, cet ouvrage renseigne sur
les techniques de conception – ou design – comme sur les flores
associées en fonction des climats et des paysages que vous souhaitez
créer. Pratique et illustré, il présente une centaine d’arbres,
arbustes, lianes et herbacées originaux, souvent méconnus,
complémentaires de fruitiers et de légumes classiques.

Les jardins-forêts apparaissent plus que jamais comme une passionnante aventure à vivre et à partager !

Cette rencontre avec Fabrice Desjours sur cette pratique pleine de promesses sera à n’en point douter une vraie découverte pour nombre d’entre nous et le moyen de compléter les savoirs en la matière pour ceux et celles qui se sont déjà jeté(e)s à l’eau.

Conférence sur les jardins-forêts avec Fabrice Desjours, lundi 21 octobre 2019 à 20h00.

http://autrerive.hautetfort.com/

https://www.terran.fr/jardins-forets.html

http://foretgourmande.fr/formations/creation-dun-jardin-foret/