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Les Cultiv’Actrices ont besoin d’un coup de pouce !

Depuis le 1er septembre, le programme « Les Cultiv’actrices » a été lancé par l’association La Cagnotte des Champs. Objectif : soutenir, via une collecte de fonds nationale destinée aux particuliers et aux entreprises, 20 projets agricoles plus vertueux, portés par des femmes. Deux exploitantes bretonnes sont en lice.

Envie de soutenir des projets agricoles plus durables et responsables, et portés par des femmes ? Ca tombe bien, c’est l’objectif du programme « Les Cultiv’Actrices », lancé par l’association La Cagnotte des Champs. Le mot d’ordre : « promouvoir la place des femmes dans ce milieu encore très masculin ». En effet, d’après l’association, seulement 25% des chefs d’exploitation sont aujourd’hui des femmes, et elles doivent faire face à différents obstacles : accès au foncier, au crédit, légitimité dans la profession…

La
Cagnotte des Champs, association loi 1901 spécialisée dans la
sélection, le financement, l’accompagnement de projets agricoles
locaux et durables, veut ainsi soutenir 20 femmes qui portent des
projets en France, avec pour but de financer et d’accompagner durant
6 mois les projets de cette première édition, en faisant appel aux
particuliers et entreprises.

Le 1er septembre a ainsi été lancée une collecte de fonds nationale, pour récolter de 5000 à 10 000 euros pour chaque projet. Chacun est invité à faire un don pour le projet de son choix, à partir de 5 euros. Parmi les participantes figurent deux bretonnes : Ophélie Le Goff, éleveuse de porcs et de vaches à Plouhinec (29), qui pratique la vente en circuit-court de produits laitiers transformés sur la ferme. Et Mathilde Gueguen, éleveuse de chèvres angora à Saint-Tugdual (56), qui est en conversion bio.

Pour les soutenir financièrement dans leur démarche, direction le site https://www.lacagnottedeschamps.fr/cultivactrices/




Participez à faire avancer la science sur les « laisses de mer » !

Les
vacances scolaires s’achèvent, beaucoup ont repris le chemin du
travail, mais septembre est encore le moment où l’on peut se rendre
à la plage. C’est l’occasion de participer à une grande opération
de sciences participatives, grâce au programme « Plages
Vivantes », et à son premier volet , le protocole « Alamer »,
qui est consacré aux laisses de mer.

Le
programme « Plages vivantes » a été lancé en mars par
le Muséum d’Histoire Naturelle. Co-construit avec de nombreux
partenaires, il a pour objectif de « Mieux comprendre le
fonctionnement des hauts de plage », notamment des « laisses
de mer ». Les laisses de mer sont l’ensemble des débris
d’origine végétale et animale déposés sur le haut des plages. Ils
contribuent à l’alimentation des plantes du haut du grève et
accueillent des oiseaux et des invertébrés, Mais cet habitat
écologique est actuellement soumis à de nombreuses pressions et
changements (pollution, ramassage des algues, réchauffement
climatiques…). Il est donc important de mieux connaître et
comprendre ces changements, afin de mieux protéger cet habitat.
C’est là l’enjeu du programme « Plages Vivantes », dont
la première étape est le protocole « Alamer » (Algues
de la Laisse de Mer)

Ce
protocole couvre le littoral de la Manche et de l’Atlantique. Son
objectif est d’ « étudier le volume et la composition en
algues des laisses de mer, dans le temps et dans l’espace ».
Tout le monde peut y participer ! En effet, les scientifiques
ont besoin de récolter un grand nombre de données.

Comment faire ?

Pour
cela, il suffit de se rendre sur le site
http://plagesvivantes.65mo.fr,
et d’aller sur l’onglet « Protocole Alamer ». Le
protocole est divisé en deux niveaux de participation : pour le
grand public, et pour tous.

En famille, entre amis, en solo, on peut ainsi apporter sa pierre à l’édifice. Il suffit de se rendre sur la plage muni d’une corde de 25 mètres, d’une autre corde de 4 mètres, d’une ou plusieurs étiquettes numérotées, de la fiche « clé d’identification des algues » (disponible sur le site), de la fiche de terrain qui permet de noter les observations (disponible sur le site), et d’un appareil photo.

Dans un premier temps, il faut identifier un transect (surface d’étude matérialisée par une ligne) de 25 mètres, grâce à la corde. Il faudra ensuite positionner un quadrat (surface d’étude matérialisée par un cercle ou un carré) de 1m de coté le long de ce transect, lui assigner un numéro avec l’une des étiquettes, et le prendre en photo pour bien l’identifier. Ensuite, il faudra identifier et quantifier les algues présentes dans ce quadrat à l’aide de la clé. Les algues non identifiées seront prises en photo.

On
peut faire entre 1 et 5 quadrat par transect.

Et
voilà le tour est joué !

Une fois l’observation réalisée, on peut transmettre ses résultats directement sur le site.

Hormis « Plages Vivantes », de nombreux autres programmes de sciences participatives, initiés par différents organismes, existent : observation des papillons, lichens en ville, vers luisants, requins pèlerins, oiseaux…ils n’attendent que vous ! Direction la plateforme https://www.open-sciences-participatives.org/ pour les découvrir !




Un concours photo pour la tourbière du Venec à Brennilis (29)

Dans
le cadre de la Fête du Venec, la Réserve Naturelle du Venec, gérée
par l’association Bretagne Vivante, organise un concours photo autour
de la réserve.

Ouvert à tous les photographes amateurs, il se déroule jusqu’au 9 septembre.

Chaque participant est invité à transmettre une photo de son choix sur la tourbière : faune, flore, paysage, histoire…

L’annonce des résultats se fera le samedi 21 septembre 2019, à l’occasion de la Fête du Venec organisée par la réserve naturelle et les services de l’État à Brennilis.

Le premier prix du concours est un week-end pour 2 personnes à l’Auberge du Youdig à Brennilis.

Pour participer, dirigez vous vers la page http://www.bretagne.developpement-durable.gouv.fr/concours-photo-la-tourbiere-du-venec-du-25-juin-au-a3970.html

Ou envoyez un mail à emmanuel.holder@bretagne-vivante.org

Ou postez votre photo sur instagram avec #photovenec




Troisième saison de l’école de permaculture de Perma G’Rennes : les inscriptions sont ouvertes !

Perma
G’Rennes est une ferme micro-intensive en permaculture, installée
par Mickaël Hardy dans le quartier de la Prevalaye à Rennes. En
plus de la production maraichère, de plants et de semences
paysannes, elle propose des cours de permaculture. Les inscriptions
pour la saison 3 viennent de démarrer.

Envie de découvrir ou de parfaire ses connaissances sur la permaculture ? Si vous habitez du côté de Rennes, c’est possible avec l’Ecole de Permaculture de Perma’G’Rennes. Depuis 2016, la micro-ferme est installée en zone urbaine, dans le quartier de la Prevalaye à Rennes. Elle produit sur une surface de 5000 m2 des légumes bio, mais également des plants et des semences paysannes. Et propose donc pour la troisième année des cours de permaculture. Objectif :  Apprendre la permaculture, s’outiller pour vivre avec la nature, comprendre le fonctionnement de celle-ci…le tout d’octobre 2019 à juillet 2020. Ce sont plus de 100 heures de cours pratiques et théoriques qui sont ainsi proposés, à raison d’une demi-journée par semaine sur la ferme. Deux créneaux sont proposés : le vendredi après-midi ou le samedi midi. Attention : le nombre de places est limité à 10 personnes par demie-journée. A noter qu’en plus des cours, les élèves pourront venir 2 à 6 jours en immersion totale sur la ferme, pendant la période de leur choix.

Les
inscriptions se font avant le 1er septembre, directement à la ferme
Perma’G’Rennes, le samedi après-midi, de 14h à 17h.

A
lire, nos précédents articles sur Perma’G’Rennes :

Perma’G’Rennes, une micro-ferme en permaculture à Rennes

La ferme Perma’G’Rennes lance un financement participatif pour passer au zéro carbone




Un dossier pour tout savoir sur l’eau en Bretagne

L’Observatoire
de l’Environnement en Bretagne a récemment mis en ligne un dossier
consacré au cycle de l’eau dans la région, consultable
gratuitement.

D’où
vient l’eau que consomment les bretons ? Quel est son état
écologique ? Quel rôle jouent les zones humides ? Les
réponses à ces questions, et bien d’autres, sont à découvrir dans
le dossier sur le cycle de l’eau en Bretagne, édité par L’OEB
(L’observatoire de l’Environnement en Bretagne). L’organisme s’est
fait aidé d’une trentaine d’experts techniques de la Région pour
élaborer ce dossier documentaire, qui aborde diverses thématiques :
la qualité de l’eau, les nitrates, les pesticides, les
proliférations de cyanobactéries, les algues vertes, le
phytoplancton toxique, l’eau potables, les contiminants chimiques sur
le littoral, la trame bleue…

La
biodiversité n’est pas non plus oubliée, avec un éclairage sur les
espèces spécifiques qui habitent les lieux humides en Bretagne, des
focus sur la continuité écologique…

Les
effets des activités humaines et des aménagements réalisés sont
égalemet étudiés : on apprend ainsi par exemple qu’une large
majorité des cours d’eau sont dans un état écologique médiocre à
l’est, alors qu’à l’Ouest ils sont plutôt en bon état, mis à part
certaines rivières littorales, notamment dans le Léon.

Le
changement climatique est aussi abordé. Si ses effets sont encore
peu visibles, il est pourtant déjà à l’oeuvre, comme en témoigne
la hausse du niveau de la mer ou encore l’augmentation moyenne de la
température.

Même si le tableau présenté n’est pas très réjouissant, la fin du dossier insiste néanmoins sur les solutions mises en œuvre : gouvernance, réduction de l’utilisation des pesticides, amélioration de la continuité écologique…Disponible en format PDF, le document est consultable sur le site https://bretagne-environnement.fr/cycle-eau-bretagne-dossier




La goëlette Tara à l’assaut de la pollution aux microplastiques

Partie le 23 mai de Lorient, la goélette Tara va parcourir 10 fleuves et quatre façades maritimes européennes, afin de connaître les origines de la pollution aux microplastiques, et d’en évaluer la toxicité.

« Microplastiques 2019 », c’est le nom de la nouvelle mission de la goélette Tara. Elle s’est élancée le 23 mai de Lorient, son port d’attache, pour un périple de 6 mois, jusqu’à novembre 2019. Elle passera par les quatre façades maritimes européennes et étudiera les embouchures de dix fleuves importants en Europe (Tamise, Elbe, Rhin, Seine, Loire, Garonne, Tage, Ebre, Rhône, Tibre). La goélette voguera ainsi la Bretagne vers la Mer du Nord, la Mer Baltique, poursuivra ses prélèvements sur la côte Atlantique, avant de rejoindre la mer Méditerranée. Objectif  « Identifier les sources, prédire le devenir et évaluer l’impact des plastiques de la terre vers la mer ».

En effet, depuis 2010, la goélette Tara prélève des microplastiques (de 0,2 à moins de 5 mm de diamètre) dans ses filets, lors de ses différentes expéditions. Pour la fondation Tara Océans, « il est aujourd’hui urgent d’explorer et de décrire les fuites de déchets plastiques vers la mer pour mieux endiguer cette «hémorragie ». Un véritable fléau : une étude estimait ainsi en 2015 que 8 millions de tonnes de plastique seraient rejetées dans l’océan chaque année, ce qui équivaudrait à un camion-benne par minute ! Les microplastiques, si ils sont moins visibles que les macro-déchets, n’en sont pas moins problématiques et redoutables : ils ont des effets sur tous les maillons de la chaine alimentaire.

Quarante scientifiques sont impliqués dans la mission qui est coordonnée par le CNRS : biologistes marins, écotoxicologues, océanographes, physiciens…Ils essaieront tous ensemble d’identifier les sources de pollution aux microplastiques, comprendre leur fragmentation dans les fleuves, prédire leur dispersion vers les océans, comprendre leurs impact sur la biodiversité et la toxicité sur les organismes marins. Toutes ces connaissances devraient permettre d’évaluer les risques potentiels des microplastiques pour la santé humaine et l’environnement, ainsi que de comprendre leur origine et les transformation, afin d’ensuite pouvoir agir à la source. Des collectes en mer et dans les fleuves seront ainsi réalisées par la goélette. L’un des défis de la mission sera de connaître l’impact des nanoplastiques dans les fleuves !

Traversée du Pacifique Nord de Honolulu – Hawaï à Portland – Oregon à travers le Great Pacifique Garbage Patch.

Jour 4.
Melanie Billaud trie ses échantillons.

Plus d’infos

https://oceans.taraexpeditions.org/