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Cellaouate offre 1000 arbres à ses partenaires pour ses 10 ans

©EcoTree

L’entreprise Cellaouate, implantée à Saint-Martin-des-Champs (Finistère), célèbre en cette fin d’année sa première décennie. Pour cela elle offre un sapin à chaque association qui l’aide dans son activité, soit 1000 arbres plantés dans la forêt du Faouët (Morbihan).

L’usine de Cellaouate est née d’un projet lancé en 2007 par l’ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail) des Genêts d’Or de Landivisiau et porté par la scop Kejal spécialisée dans l’ESS. Elle produit de la ouate de cellulose, un isolant thermique et acoustique, « constitué à 90% de papier journal ». Ce sont donc aujourd’hui 1000 associations bretonnes qui collectent ces journaux. Ils permettent de fabriquer un isolant d’origine 100% naturelle avec les additifs de sels minéraux.

Pour son dixième anniversaire, Cellaouate a donc acheté un arbre pour chacune de ses partenaires sur la plateforme EcoTree (accessible à tous) « afin de respecter son engagement pour la forêt bretonne et sa biodiversité ». Ils ont symboliquement choisi des sapins en cette fin d’année. Les associations recevront donc un code d’EcoTree qui leur permettra de géolocaliser et suivre l’évolution de leur conifère. Elles pourront donc, dès la réception de ce cadeau, se rendre dans la forêt du Faouët pour rencontrer leur arbre.

À travers ce geste pour « remettre dans la boucle un arbre », Cellaouate offre aussi un investissement dont les bénéfices reviendront entièrement aux néo-propriétaires. Ils seront les fruits de la future exploitation de leur sapin pour produire du bois d’œuvre.

Un beau geste pour aider à conclure avec sourire cette rude année 2020… et une idée de cadeau pour ceux qui n’auraient pas encore fait leurs achats de Noël.




KuB’tivez-vous ! Sélection de décembre

Dans le cadre de notre partenariat avec KuB, le Web média breton de la culture, nous vous proposons une nouvelle sélection à découvrir gratuitement sur leur site internet.

Avec mes abeilles, d’Anne Burlot et Glenn Besnard (2016, 52’)

« Je me suis réveillé un jour et j’ai dit je veux être apiculteur », Richard travaillait alors dans l’informatique à Paris après des études de philosophie. Son histoire s’écrit aujourd’hui à Sauzon (Belle-Île-en-Mer) où il s’est « trouvé avec les abeilles ». La journaliste, formée à l’IUT de Lannion, Anne Burlot est allée à sa rencontre et à celles d’Anne-Françoise et de Louis-Joseph.

Son documentaire bourdonne de vie et de plans qui susciteront émerveillement pour les amoureux de la nature et frissons pour les apiphobes. Apiphobe ? Le moine Louis-Joseph a tout pour l’être, étant allergique aux piqûres d’abeilles… mais non, ses ruches sont devenues un « lieu de méditation », de relation avec Dieu pour lui. Illuminé par la série animée Joë chez les  abeilles (1960), il tient aujourd’hui son élevage dans une admiration totale  de ses amies jaunes et noires.

Loin de ce coin de tranquillité, Anne Burlot nous amène avec surprise dans la proche banlieue parisienne, au Pré Saint-Germain (Seine-Saint-Denis) sur la terrasse d’Anne-Françoise, infirmière en hôpital pédiatrique. La rencontre est attendrissante. L’apicultrice amatrice parvient à entretenir ses ruches dans un cadre qui semble pourtant austère et les utilise pour changer le regard que leur portent les enfants en organisant des ateliers éducatifs.

Avec mes abeilles est une belle réussite. Il intrigue et pousse à la réflexion sur notre société en établissant des parallèles éloquents avec ces petites bêtes qui effraient souvent plus qu’elles n’émerveillent. Tant bien même qu’elles pourraient nous servir d’exemples.

Voir le film : https://www.kubweb.media/page/burlot-besnard-avec-mes-abeilles/.


Thermostat 6, de Maya Av-ron, Marion Coudert, Mylène Cominotti et Sytine Dano (2018, 5’)

Ce court métrage animé de quatre élèves de l’école de l’image des Gobelins met en scène un repas (ou plutôt un festin) de famille que tout le monde connaît : la mère et le père, la grande sœur et son petit frère et le grand-père. Le cadre idéal pour dessiner les maux qui tourmentent notre société.

Le couple parental forme un duo de consommateurs déraisonnés n’ayant que faire de l’état de leur maison (la Terre), legs du doyen de la tablé qui ne veut pas qu’on « touche à ses fondations », malgré une fuite d’eau inarrêtable (métaphore du dérèglement climatique) que Diane l’adolescente s’efforce de réparer sans aucun soutien. Le tout sous les yeux d’un petit garçon qui est sur le point de se faire emporter dans « le flot des conséquences des problèmes non réglés des générations précédentes ».

Les dessins sont originaux, réussis et très bien animés. Le scénario est bien senti et fait passer son important message avec légèreté et humour. Ce court métrage est à montrer à petits et grands pour une prise de conscience assurée, si ce n’est pas déjà le cas.

Visionner le court métrage : https://www.kubweb.media/page/thermostat-6-animation-gobelins-avron-cominotti-coudert-dano-climat/.


La rentrée de la transition alimentaire – Bio et local (2019)

Nous vous proposons une page que l’équipe de KuB a produite en partenariat avec le Parc naturel régional (PNR) du Golfe du Morbihan sur la journée table ronde et rencontres « Transition alimentaire – Expériences en cours dans le Golfe du Morbihan ». Un événement qui s’est déroulé le 19 septembre 2019 à la scène de musiques actuelles Echonova, à Vannes.

L’objectif de cette journée était de mettre en lumière les acteurs du mouvement sur le territoire pour proposer des solutions aux consommateurs notamment. KuB était présent et en a ressorti un résumé efficace et dynamique.

La première partie est certainement la plus entraînante : une vidéo dans laquelle les invités du PNR témoignent de leur expérience réussie dans le bio et local. On découvre ainsi l’initiative de la mairie de Vannes qui a recruté un agriculteur fonctionnaire pour cultiver les terres communales afin d’offrir des repas 100% bio et locaux aux cantines de la ville. Ou encore, la démarche du transformateur Loïck de Feraudy (La Marmite bretonne) qui mise sur des conserves d’ingrédients bretons uniquement.

Le deuxième acte de cette table ronde est plus technique donc moins aisée à suivre pour le grand public mais offre une « remise en contexte » solide de Henri Rouillé d’Orfeuil, ingénieur agronome et pilote « Alimentation » de RESOLIS. Une critique ouverte de la dérive « mondialisée » et « agro-industrialisée » de notre système alimentaire, conclue par des propositions sensées pour une « révolution agro-écologique ».

Nous vous conseillons donc cette page de KuB qui vous apportera des clés et des connaissances sur les enjeux de la transition alimentaire, véritable nerf de la lutte pour le climat.

Consulter la page : https://www.kubweb.media/page/rentree-transition-alimentaire-relocalisation-parc-naturel-regional-golfe-morbihan/.


Notre sélection de novembre : https://www.eco-bretons.info/kub-tivez-vous-selection-de-novembre/.

Plus d’infos :

https://www.eco-bretons.info/wp-content/uploads/2020/11/KuB_KulturBretagne-Baseline-300x261.png



Rennes, une ville-jardin

Reportage de Maïlys Belliot publié dans le magazine La Maison écologique n°118, avec son aimable autorisation.

Des roses trémières poussent sur les trottoirs, des pommiers grandissent au pied des immeubles… À Rennes, des citoyens verdissent les espaces urbains depuis 20 ans.

Rue Marcel-Sembat, dans le quartier sud-gare de Rennes (Ille-et-Vilaine), la plupart des interstices entre le pied des pavillons et le trottoir ne sont plus goudronnés. Sur environs 15 cm de largeur poussent de la vigne vierge, des euphorbes, pommiers d’amour, buis, lierre grimpant… Les habitants verdissent leur rue. Une action bienfaisante pour la perméabilité des sols, l’oxygénation, le rafraîchissement, la fixation de particules fines, la biodiversité… Et pour l’enjolivement du paysage urbain.

Pour cela, les habitants ont demandé un « permis de végétaliser ». À l’Hôtel de ville, Daniel Guillotin, conseiller municipal délégué à l’écologie urbaine et à la transition énergétique, en raconte l’origine : « Il y a 20 ans, c’est parti d’une initiative d’habitants, d’associations et de la Maison de la consommation et de l’environnement pour végétaliser les rues. Ça a commencé dans le quartier sud-gare. Le particulier sollicitait la Ville, on passait une convention de mise à disposition de l’espace public, les services de voirie venaient casser le bitume, puis le particulier était libre de planter, à condition d’entretenir. » En 2009, le mouvement devient « Embellissons nos rues », puis « Jardiner ma rue ». « Depuis la dernière mandature, la demande augmente fortement », note l’élu, graphiques du bilan annuel en mains. En avril 2019, le Plan local d’urbanisme intègre officiellement le « permis de végétaliser », lancé pour la première fois à Paris quatre ans plus tôt. Rennes en totalise plus de 550.

Jardin partagé de 150 m2 créé en 2002 dans un square du quartier Villejean, à Rennes.
©Maïlys Belliot

Permis de jardiner

Ces permis concernent en réalité plus que les pieds de murs. Les pieds d’arbres deviennent cultivables, comme boulevard Oscar-Leroux, ainsi que le mobilier urbain type barrières, plots et poteaux hors signalisation, par des jardinières en suspension, par exemple. Quelques règles sont à respecter, définies dans un cahier des charges ; comme laisser 1,40 m de passage libre sur le trottoir, assurer l’arrosage, le ramassage des déchets végétaux et la taille, conduire le développement des plantes grimpantes qui ne doivent pas dépasser 15 cm de large sur 2 m de hauteur maximum. Engrais et produits phytosanitaires sont proscrits.

Rue du Bahon-Rault, l’espace végétalisé est plus conséquent. Deux hectares de verdure s’étalent parmi des commerces et bureaux. Une femme et deux hommes assemblent un poulailler sous le regard des gallinacés qui gambadent. Autour d’eux se répartissent une spirale aromatique, une mare, une ruche kenyane, de jeunes pommiers, un « igloo » bâti avec des roues de vélo qui attend la pousse de passiflores et des bacs potagers. Poireaux, blettes, salades et roquette résistent au froid de janvier. Le tout dans un parfum de broyat de sapin. Ledit « Hangar » est une ancienne scierie, aujourd’hui local de l’association Vert le jardin. « L’idée est de jardiner ensemble et d’échanger les savoirs. Les adhérents peuvent venir quand ils veulent et repartir avec des légumes et des œufs », décrit Lisa, l’une des salariés. Tel le laboratoire d’un jardin partagé.

Lisa est l’une des six salariés de Vert le jardin, qui organise des ateliers jardinage à la demande des habitants et accompagne l’installation de composteur urbain.
©Maïlys Belliot

Partager un potager

Du petit bac aromatique au potager, les jardins sont une autre manière de végétaliser la ville. Ils se nomment jardins familiaux, ouverts ou partagés, selon leur utilisation. Chacun est porté par un organisme qui signe avec la Ville une convention. Les jardins familiaux sont des parcelles individuelles de 50 à 200 m2 louées à l’association Les Jardins familiaux de la ville de Rennes. « La municipalité met à disposition des terrains à l’association contre une redevance et pour les citoyens, l’adhésion à l’association vaut la location, détaille Daniel Guillotin. Ils représentent 19 ha, soit 1 000 parcelles. »

Les jardins ouverts sont généralement ceux des Incroyables comestibles, un mouvement citoyen* qui propose aux habitants de cultiver une parcelle tout en laissant la production et la cueillette libres d’accès. Une trentaine sont connus à Rennes. Parmi eux, Le Petit Quineleu, dans la rue du même nom, un jardin éphémère sur une friche en attente de construction. Dans cette même configuration, huit vergers libres, comptant 3 000 fruitiers, sont conventionnés par l’association La Nature en ville.

Les jardins partagés, quant à eux, restent aux habitants qui les produisent et en définissent les règles. L’association Vert le jardin accompagne les citoyens. « On les aide à se constituer en groupe, à bien choisir leur parcelle et à établir le règlement. Ensuite, ils peuvent se monter en association pour demander une convention de mise à disposition du terrain à la Ville, ou se rattacher à une structure existante. Ce peut être la nôtre ou une association qui n’est pas du tout axée jardin », explique Lisa. On en dénombre une centaine à Rennes. Et la demande est exponentielle.

Les jardins questionnent la place du végétal nourricier dans les villes. Ils recréent aussi du lien entre les citoyens dans un espace urbain qui tend à les désolidariser. Si l’envie de végétaliser est avant tout une cause militante, toutes les municipalités peuvent se sentir concernées. Elles y trouveront, en outre, l’avantage d’avoir moins d’espaces verts à entretenir.

*Initié à Rennes par l’association Jardins ou(verts).

Le nouveau numéro du magazine La Maison Ecologique est disponible : au sommaire, un dossier sur l’habitat participatif, une enquête sur les aides financières à la rénovation, un guide pour construire un habitat nomade pas à pas…A retrouver en kiosque ou sur le site internet de La Maison Ecologique.




Le Festival des Aventuriers de la Mer largue les amarres à Lorient 

Du 07 au 11 octobre à la Cité de la Voile Éric Tabarly, à Lorient, aura lieu la cinquième édition du festival des Aventuriers de la mer. L’occasion d’aborder plusieurs sujets liés au monde marin, de la biodiversité marine à la solidarité en méditerrannée, en passant par les femmes et la mer.

Mettre la mer en valeur, permettre à tous de transmettre son savoir, voilà l’ambition de ce festival. Durant cinq jours, l’événement invite à « Découvrir les aventuriers d’aujourd’hui et construire le monde de demain ». Rencontres, expositions, visites de bateaux, projections de films, spectacles sont ainsi au programme. Nouveauté « hors les murs » cette saison : le festival s’ouvrira dès mercredi à la Salle La Balise dans le quartier de Kervenannec à Lorient par un spectacle de la compagnie Teatr’Piba réalisé en collaboration avec l’Ifremer, intitulé « Donvor », et qui proposera un voyage sonore à la découverte de la vie des abysses…

Dix huit intervenants seront par ailleurs présents durant l’événement : on pourra retrouver ainsi Gilles Boeuf, biologiste, ancien président du Museum d’Histoire Naturelle, Francis Vallat, président d’honneur de SOS Méditerranée, Thomas Coville, navigateur et ambassadeur de SOS Méditerranée, Isabelle Autissier, navigatrice et présidente du WWF ou encore Marie Tabarly, navigatrice du projet Elemen’Terre. Ils viendront évoquer la protection de la biodiversité marine, le futur de la course au large, ou encore la solidarité sur l’océan. Une table-ronde spéciale « Regards de femmes sur la mer » sera aussi organisée.

Autre temps fort : la remise des Prix des Initiatives Maritimes, qui récompensera dix lauréats, pour un montant total de 15 750 euros.

Tout le programme du festival est disponible sur https://aventuriersdelamer.fr/




Deux applis à utiliser au jardin

Reconnaître les plantes de son jardin et les chants des oiseaux qui y viennent, c’est aujourd’hui simple et à la portée de beaucoup de citoyens, grâce à deux applications très pratiques à télécharger sur son smartphone !

PlantNet

PlantNet
est un « système d’aide à l’identification des plantes
par l’image ». En gros, c’est une application qu’on
télécharge sur son smartphone et qui permet, en photographiant une
plante, de l’identifier. C’est aussi un programme de sciences
participatives, qui fait partie du projet Floris’TIC : toutes
les photos téléchargées servent à alimenter une grande banque de
données botanique.

Concrètement,
c’est très simple : une fois l’application téléchargée
et installée sur le téléphone, il suffit, avec celle-ci, de
prendre en photo un élément végétal : plante, feuille,
fleur…La photo va être ensuite comparées aux végétaux présents
dans la base de données, et vous obtiendrez une ou plusieurs
réponses, classées suivant leur pertinence.

Actuellement,
ce sont 27909 espèces qui sont actuellement répertoriées par
PlantNet, issues des quatre coins du monde ! Pratique pour mieux
connaître la flore de son jardin !

Disponible sur IOS et Android, et sur ordinateur : https://plantnet.org/

BirdNet

BirdNet
est une application qui permet de reconnaître les chants d’oiseaux,
développée par le laboratoire d’ornithologie de l’Université
de Cornell aux Etats-Unis, et par l’Université Technologique de
Chemnitz en Allemagne. Si l’application n’est pas spécialement
intuitive, elle n’en demeure pas moins très intéressante :
en quelques manipulations, on peut savoir de quelle espèce provient
le chant qu’on vient d’entendre. En effet, BirdNet enregistre le
son environnant dès que l’application est ouverte. En appuyant
ensuite sur le bouton « analyser », le résultat arrive
assez rapidement, avec une probabilité « certaine ». Un
fonctionnement simple pour une application à utiliser chez soi mais
aussi en balade !

BirdNet,
disponible sur Android

Pour
IOS, il y a l’alternative Cui-cui




« La nature en bord de mer », un livre pour « révéler l’extraordinaire dans l’ordinaire »

Le nouvel ouvrage de Marc Giraud, « La nature en bord de mer », vient de paraître aux éditions Delachaux et Niestlé. Avec pas moins de 700 photos, il nous embarque à la découverte du bord de mer et de sa biodiversité, de la mer du Nord à la Méditerranée, en passant par la Bretagne.

Marc Giraud est naturaliste de terrain, écrivain spécialisé en zoologie, chroniqueur animalier sur RTL et Bel RTL, scénariste de documentaires et photographe. Après quatre ouvrages consacrés à la biodiversité des bords de chemins, il sort aujourd’hui un nouveau livre, baptisé « La nature en bord de mer », aux Editions Delachaux et Niestlé. Après les chemins, place cette fois au milieu maritime. « J’aime faire connaître la nature de proximité. Et la mer est un milieu fantastique, celui des origines, un terrain d’exploration unique. La vie dans un trou de rocher, c’est fascinant et très riche, avec des animaux encore présents malgré l’exploitation du milieu » explique-t-il. Grâce aux très nombreuses photos (pas moins de 700!), on part ainsi à la découverte du milieu marin, des côtes des Hauts de France à la Méditerranée, en passant évidemment par la Bretagne, qui est d’ailleurs une région où a vécu la photographe principale, Sonia Dourlot. Le bord de mer est ainsi exploré sous toutes ses coutures : les roches, les sables de la plage, les marées, les laisses de mer, les ports et marais… Toutes les photos sont accompagnées de textes présentant une information surprenante, une anecdote, qui permet au lecteur/promeneur d’apprendre beaucoup sur toute la biodiversité qu’il peut observer. « Ce que j’aime, c’est raconter, décrypter. Révéler l’extraordinaire dans l’ordinaire. Si on ouvre l’oeil, tout est intéressant », précise Marc Giraud. Le livre répond à de multiples questions : comment marchent les crabes ? Qu’est ce qu’un « os » de seiche ? Que sont les fameuses « puces » de mer ? Pourquoi les algues glissent ? On apprendra aussi à contempler plus attentivement les « mares » marines dans les creux des rochers, les oiseaux du large, les ports, les marais…

« Militant dans l’âme » comme il se définit, Marc Giraud, qui est aussi porte-parole de l’Aspas (Association Pour la Protection des Animaux Sauvages) a choisi de dédicacer le livre aux bénévoles qui s’investissent pour la sauvegarde de notre « planète bleue ». A la fin du livre, il donne également des pistes pour agir et respecter davantage la mer, ainsi que des coordonnées d’associations (Bloom, LPO, Greenpeace, Sea Shepherd…).

Très agréable à lire et très riche en informations, le livre « La nature en bord de mer » permettra aux petits comme aux grands de regarder la mer, la plage, et le littoral d’un autre œil, en encourageant sans aucun doute à la protection de ses milieux. A emporter avec soi pour les vacances au bord de mer !

La nature en bord de mer, Marc Giraud, Editions Delachaux et Niestlé, 256 pages, 24,90 euros.