Avec Le Festival Alimenterre, huit films à déguster autour de l’agriculture et de l’alimentation

Le festival Alimenterre revient pour une nouvelle édition, qui vient de débuter. Au programme, des ateliers, des marchés, des apéros…et aussi huit films en projections publiques, autour des thématiques de l’alimentation et de l’agriculture, et des liens qui les unissent.. Des événements sont organisés dans toute la Bretagne, jusqu’au 30 novembre.

Chaque année, le Festival Alimenterre revient en France et dans d’autres pays. Du 15 octobre au 30 novembre, la onzième édition, coordonnée par le CFSI (Comité Français pour la Solidarité Internationale, association reconnue d’utilité publique qui rassemble 23 organisations membres : associations syndicats, collectivités territoriales.) sensibilisera à la compréhension des enjeux agricoles et alimentaires. L’événement vise à faire prendre consciences aux citoyens des causes de la fin dans le monde, proposer des pistes d’actions concrètes pour soutenir un modèle agricole plus équitable, plus respectueux de l’environnement et des écosystèmes, et a pour volonté de provoquer des débats entre tous types d’acteurs sur les questions agricoles et alimentaires.

L’édition 2020 propose ainsi huit films autour de plusieurs thèmes : la place des femmes dans l’agriculture, le rôle des pêcheurs artisans dans la protection des océans, la mobilisation citoyenne et l’engagement des jeunes, la coopération internationale et les projets de développement agricole en Afrique de l’Ouest, les politiques agricoles et commerciales pour permettre aux agriculteurs de France et d’ailleurs de vivre dignement :

  • « Semer, récolter, résister », de Marion Dualé et Ousmane Dary, qui emmène le spectateur au Sénégal, à la reconquête de l’autonomie alimentaire, grâce aux céréales et au pain local.
  • « Chemin de travers » de Sébastien Majonchi, sur des femmes et des hommes en recherche d’alternatives en milieu rural.
  • « Recettes pour un monde meilleur » de Benoît Bringer, autour des systèmes alimentaires plus respectueux de la personne et de la nature.
  • « Pauvre poulet, une géopolitique de l’oeuf » de Jens Niehuss et Simone Bogner, sur le fonctionnement du système alimentaire mondialisé et ses conséquences sur les pays du Sud et la santé de la planète.
  • « Océans 2, la voix des invisibles » de Mathilde Jounot, suite du premier volet, qui montre ici comment les professionnels de la mer s’organisent pour protéger les océans et les populations qui en dépendent. 
  • « Femmes de la terre » de Jean-Pierre Vedel, qui évoque la place des femmes dans le milieu agricole.
  • « Keka Wongan, notre cacao made in Ebolowa-Cameroun », une co-réalisation du Conseil Régional des Pays de la Loire et du Lycée de Nantes Terre Atlantique.retrace la coopération entre l’établissement public local d’enseignement et de formationprofessionnelle agricole « Nantes Terre Atlantique » et le Collège Régional d’Agriculture (CRA)d’Ebolowa au Cameroun.
  • « Le système alimentaire de Fès, Maroc » de Anna Faucher, Louison Lançon, Alice Deshons, sur le système alimentaire et les initiatives agro-écologiques de la région.

En Bretagne, des projections publiques et pour les scolaires sont programmées dans l’ensemble du département des Côtes-d’Armor, à l’initiative du Resia et du collectif Alimenterre22. Des projections sont également prévues dans le Morbihan et en Ille-Et-Vilaine, ainsi qu’en Loire-Atlantique, et plus tard dans le Finistère.

Toutes les dates et les lieux sont sur le site du festival Alimenterre.

La bande-annonce :




Les copains d’abord : Fabrication et partage du pain… et de bons mots à Guimaëc

Nous entamons à belles dents notre dossier « Manger de ce pain-là ! » consacré au renouveau du pain ainsi qu’à celles et ceux qui le fabriquent – de la miche faite maison aux paysans-boulangers en Bretagne. Avec un reportage qui a mené nos pas… et nos mains pétrisseuses dans une maison familiale d’artistes du Trégor où la création du pain va de pair avec celle des mots ! En prime, une recette simple, testée et approuvée par l’équipe d’Eco-Bretons.

« Faire son pain, sur levain et au four à bois, c’est facile ! Et en attendant que la pâte lève puis cuise, lançons-nous dans des jeux d’écriture dans l’esprit de l’OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle. Créé par un groupe de littérature surréaliste dans les années 1960, l’OuLiPo est fondé sur le principe que la contrainte provoque et incite à la recherche de solutions originales, ndlr.) ».

Telle était la présentation alléchante de cette journée de fin août, sur le dépliant du collectif baptisé « Hors-Pistes ». Celui-ci proposait tout au long de l’été en différents lieux du Pays de Morlaix, des ateliers autour de la gravure, l’écriture, le yoga.

C’est dans la belle simplicité de leur maison de Guimaëc que les artistes Valérie Guillet et Stéphane Callouet ont accueilli les participant.e.s. dont vos deux reporters qui n’ont pas hésité à mettre la main à la pâte. Valérie pratique aussi bien l’écriture que le dessin et la gravure – ses oeuvres sont visibles dans son atelier de la Maison Quesseveur à Plouégat-Guerrand – et Stéphane la peinture.

Sous leur houlette, nous avons découvert les secrets d’un bon levain maison, fabriqué notre pain, et, pendant la levée de la pâte puis la cuisson, nous nous sommes livré.e.s au pouvoir de nos imaginations pour jouer avec les mots : cadavres exquis, anaphores, logo-rallye…

Jadis, le copain était celui avec qui on partageait le pain – cum panis. C’est précisément ce que nous avons fait, et même plus, puisque nous avons aussi partagé nos jeux de mots créatifs et le plaisir d’être ensemble, dans une ambiance à la fois appliquée et gourmande.

Les étapes de fabrication du pain

Nous avons suivi attentivement les conseils avisés de Valérie qui, dans une volonté d’autonomie alimentaire de longue date, fabrique régulièrement le pain familial.

Pour commencer, il faut déjà fabriquer son levain.

On mélange 50g de farine à 50g d’eau tiède dans un petit bocal (à conserve par ex.) et on laisse fermenter à température ambiante. On peut ajouter une cuiller de miel pour activer le levain. Quand il fait des petites bulles et qu’il a une odeur aigrelette, il est prêt. Si on ne souhaite pas l’utiliser tout de suite, on peut le mettre au frigo un moment.

Au-delà, il faudra le renouveler, c.à.d. vider une partie du contenu et compléter avec de la farine fraîche et de l’eau tiède.

Le levain élaboré par Valérie

La veille de la cuisson, verser le levain dans un saladier, ajouter 200g de farine et de l’eau tiède.

Bien remuer pour obtenir un mélange consistance ‘pâte à crêpes’, sorte de poolish sans levure.

Couvrir, laisser reposer la nuit dans un endroit chaud (20-25C°)

Le jour J , ne pas oublier de prélever, pour la fois d’après, une cuiller à soupe du mélange.

Le réserver dans le petit bocal et le nourrir (ajouter une cuiller de farine et un peu d’eau).

Tout d’abord, on verse du levain dans un saladier.

On choisit ensuite le type de farine que l’on veut utiliser : froment, blé noir (environ 1kg)…

On l’ajoute au levain, ainsi qu’un peu de sel. Et on mélange. (à la spatule ou à la main, au choix).

Sans oublier l’eau ! On laisse ensuite le mélange reposer quelques heures, le temps de laisser le pâton se développer

Après le repos, la pâte a doublé de volume ; on peut ajouter des noisettes, des noix, des graines au pâton, tout en le remélangeant.

Il faut alors l’incorporer dans un moule (à cake ou à tourte) préalablement huilé et fariné… et le faire cuire au four (qui ici est un four à bois).

Et voilà le résultat après environ 45 mn de cuisson…

Par Marie-Emmanuelle Grignon et Laurence Mermet pour Eco-Bretons




Mady & Co : un système alternatif alimentaire sur le Pays de Lorient

Ca bouge dans le Pays de Lorient au sujet de l’alimentation ! Si la crise sanitaire a changé les habitudes de certains consommateurs, découvrant par exemple l’approvisionnement en circuits courts, d’autres se sont mobilisés bien avant afin de développer une autre vision de l’alimentation. C’est le cas avec le projet Mady & Co.

A l’origine du projet, on trouve Hélène Bourguignon. Conseillère en création d’entreprise pour la Boutique de Gestion et ensuite pour le Tag56, elle fait le constat, en accompagnant des porteurs de projets dans l’alimentaire, que beaucoup voulaient s’approvisionner en local, mais se heurtaient à des difficultés logistiques. De même, beaucoup de personnes voulant lancer des projets se heurtaient à des difficultés financières, notamment de mobilisation de prêts bancaires. Hélène décide alors de lancer un projet permettant la mise en place d’une logistique de proximité, et la création de lieux permettant aux entrepreneurs de sécuriser leurs parcours professionnels et de lancer leur activité.

Hélène Bourguignon, fondatrice du projet Mady & Co

Ainsi nait Mady & Co, qui a pour objectif, selon Hélène, de « Remettre l’homme et l’écologie au cœur du système alimentaire », et dont la finalité est de permettre à tous un accès à une alimentation durable, abordable et de qualité.

Concrètement, ce concept de système alimentaire alternatif sur le Pays de Lorient s’appuie notamment sur les MADY, qui sont des « Modules d’Alimentation Durable Interprofessionnel et Intergénérationnel ». Ces modules ont quatre fonctions : la production, la transformation, la commercialisation et l’éducation. Ces modules « sont des espaces ressources, des tiers-lieux qui permettent aux porteurs de projets de se tester. On pourrait y trouver un labo, une cuisine partagée… » précise Helène.

Plan d’une Mady

Exemple à Hennebont, dans le quartier prioritaire de Kerihouais, où Mady & Co a pour volonté de s’installer dans une supérette actuellement en vente. Un projet pilote, qui pourrait ensuite être décliné suivant les territoires, sur le territoire du Pays de Lorient, mais aussi au-delà. Mady & Co, c’est aussi une organisation ouverte aux citoyens : ils sont actuellement nombreux à participer à l’aventure, organisés en plusieurs commissions : communication et animation, économique et juridique, informatique, logistique etc…A terme, Mady & Co pourrait ainsi devenir une Scic, afin d’avoir une gouvernance multipartenariale, dans laquelle les collectivités locales pourraient également s’investir.

Pour en savoir plus : https://www.facebook.com/madynco.fr/




Idée recette : le « miam ».

Idéal pour vos petits déjeuners, goûters ou desserts le « miam » est une recette vegan pleine de bonnes choses, modulable selon vos envies.

Dans un bol, écrasez une banane. Ajoutez une ou deux cuillère à café d’huile (de préférence une huile sans trop de goût). Versez, dans la mixture, le jus d’un demi citron. Réduisez en poudre, à l’aide d’un moulin ou d’un mixeur, deux cuillères à café de graines (de sésame, de chia, de lin etc) et deux autres cuillèrées d’une autre variété de graines puis incorporez les à la préparation.

Pour finir, ajoutez les fruits frais et les fruits secs que vous aimez.

Cette recette est une adaptation de la « Crème Budwig » du Docteur Catherine Kousmine à retrouver sur ce site.




La recette. Cake à l’ail des ours

Si vous avez de l’ail des ours dans votre jardin, c’est le moment d’en profiter avec cette délicieuse recette !

175 g de farine

  • 2 œufs
  • 25 cl de lait
  • 1 sachet de levure chimique
  • 50 g de gruyère râpé ou de parmesan
  • Sel et Poivre
  • Enfourner dans un four préchauffé à 200°C pendant 20 minutes.




    Cailloce Starting Point – Le traiteur végétalien à Vannes et Auray (56)

    À Auray, Cailloce Starting Point a ouvert en 2017 un point de vente dédié à la nourriture végétale. Le succès fût au rendez-vous, à tel point qu’en août 2019, une deuxième antenne à vu le jour à Vannes.

    Si Vincent Cailloce s’est lancé en tant que traiteur végétalien,
    c’est bien par conviction et engagement écologique. Après diverses
    expériences dans les métiers de bouche, ce passionné
    d’alimentation sensible à la cause animale a décidé de faire de
    son mode de vie son métier. Pourtant, rien ne prédestinait ce fils
    de boucher à ce type d’alimentation. C’est en effet en décembre
    2016 à la fin de ses études qu’il décide de partir vivre et
    travailler au Canada et y change petit à petit son alimentation vers
    un régime végétarien. Convaincu du bien fondé sur le plan éthique
    et écologique de ce mode de vie, de retour en France, il ouvre en
    décembre 2017 un point de vente de nourriture 100 % végétale
    à Auray. Le point de départ ou le « starting point »
    d’un mode de vie qui ne le quittera plus.

    Le succès fût au rendez-vous, à tel
    point qu’un deuxième point de vente a vu le jour en août 2019 34
    Rue de la Fontaine à Vannes. Sur place, à emporter ou en livraison
    à domicile (exclusivement à Vannes), les amateurs ou curieux
    pourront y découvrir une nourriture végétale dans tous ses états.
    Plus particulièrement, 5 combinaisons différentes (entrées +
    plats) sont proposés en fonction des saisons et de la thématique du
    moment ainsi que 3 desserts au choix et d’une gamme de produit pour
    l’apéritif. De plus, l’enseigne propose un service de traiteur
    événementiel dans le Morbihan.

    Allier une alimentation végétale,
    équilibré et gourmande

    Que ce soit pour des raisons éthiques
    ou écologiques, de plus en plus d’individus choisissent de réduire
    ou de supprimer les produits carnés de leur alimentation, que ce
    soit par éthique alimentaire ou souci écologique. Au travers d’une
    cuisine fait maison avec des produits frais et de saison, en majorité
    issus de l’agriculture biologique et locale, Cailloce Starting Point
    est prêt à nous montrer qu’une alimentation végétale, équilibrée
    et gourmande est possible. D’autant plus que tous les plats sont
    passés au crible par une diététicienne-nutritionniste qui aide à
    maintenir l’équilibre alimentaire des produits proposés !

    Plus d’infos: https://www.traiteur-vegan-cailloce.com/traiteur-vegan-auray-morbihan/